Arrivée d'une potentiel recrue.

Un jeune homme au regard vif ouvrit la porte. Un gros sac harchané dans le dos laissait croire qu'il était sur le chemin de la sortie et n'avait pas pour intention de donner un acceuil digne de se nom au nouveau venu. Il ne fit cpeendant rien : aucune parole ni aucun mouvement. Se contentant de fixer le troubadour d'un regard chirugicale, sa mine laissa croire à "Del" que sa présence n'était pas appréciée.

Dans le fond de cette pièce de réception, un voile fit un léger mouvement, laissant imaginer le passage d'une tierce personne. Une voix résonna en même temps, provenant de cette direction là.

- Bon tu dédages où t'as besoin d'un coup d'main ?!

L'espace d'un clignement de sourcil, la personne concernée par cet "ordre" paru incertain. Mais l'homme dans l'entreballement de la porte brisa l'instant de suspens pour prouver qu'il était l'accusé.
Sans politesse, l'homme au sac bouscula Van Estecar et le laissa ainsi devant une porte grande ouverte, face à un homme à l'allure particulièrement bélliqueuse, de part sa carrure de mastodonte et son habillement entièrement composer de plaques d'armures ne laissant que peu apparaitre les traits de son visage.
D'un hochement de tête, il invita grossièrement au Troubadour de se présenter :

- T'as droit à trois secondes pour justifier ta présence ici avant que je ne t'enlève le luxe d'un fessier vierge de coups.

Le géant laissa sa bouche entreouverte l'espace d'un instant, visiblement prit de court par la réthorique du troubadour. Il fit claquer sa langue avant de lui répondre, sans pour autant cacher un mépris certain dans sa voix :

- Quel est le motif de la demande et identifiez vous...

Le "garde" retournait sur le registre de la discipline et du sérieux, réalisant que l'intimidation ne serait pas du meilleur effet. Grossier, peut être, mais non dénudé d'intelligence. Que d'apparences... C'était comme cette batisse à l'allure abandonnée : il était dur d'imaginer qu'elle était la demeure d'une organisation complexe.

Les paroles de Del destabilisèrent visiblement le gros dur, l'origine de ses paroles en fut on ne peut plus fier mais n'en montra aucun signe. Tandis que le colosse pénétrait dans la demeure Van lui emboita le pas. A l'intérieur il faisait un peu plus sombre mais les yeux du troubadour s'y firent vite et il put voir une pièce quasiment vierge de toutes décorations si ce n'est les sculptures de bois dans les murs.
Son motif et son identification? Très bien, il n'avait pas vraiment de risque à dire l'a peu prêt vérité:

-On me nomme Del le Troubadou, je suis ici pour rencontrer votre alchimiste j'aurais sûrement de quoi l'interesser. Dites vous avez été surprenant durant la bataille mais vous auriez pu m'emmener en même temps que l'elfe noir! Je risque ma vie pour le sauver mais moi personne me sauve...

C'était vrai quoi! Il allait jusqu'au milieu de millier d'haradrim pour sauver un empoté qui criait à l'aide et lui, on le laissait se démerder seul! Del revoyait la scène, lui en train de courir d'épaule en épaule et de tête en tête pendant que les Griffes d'Ammoth partait sans lui...

[Hj: je sais c'était pas eux c'est fait exprès =D ]

Le géant en armure cligna des yeux plusieurs fois, l'air médusé.

- Mais qu...

Une nouvelle personne se joigna au groupe, son intrusion empéchant la première Griffe de finir sa phrase. Ce nouveau membre avait l'air joviale, d'où son sourire très franc, et offra sa main à serrer au troubadour.

- Bienvenu ! Vous cherchez notre "alchimiste" à ce que j'ai cru comprendre. Venez avec moi, je vais vous accompagner en attendant que mon compagnon s'occupe d'informer la personne concernée.

L'homme exagéra d'autant plus son sourire quand il se tourna vers le colosse qui, dans une sinistre grimace de mépris, tourna les talons et effecta la mission à laquelle on venait de l'assignée.

- L'on m'appel l'Innocent. J'aime beaucoup les arts sous toutes les formes. Vous jouez à l'auberge desfois ?

Le géant se mit sans aucune raison apparente à passer de la lassitude à la surprise totale. Qu'est-ce que Van avait bien pu dire pour que celui-ci se mette dans cette état? Quand Del se retourna un homme était derrière lui. Un sourire sympathique sur le visage, il avait l'air tellement moins antipathique que son camarade... Mais cela ne voulait pas dire qu'il en était moins dangereux. Van lui serra la main avec le même sourire, quoi qu'avec un brin de malice qu'il avait toujours.

-Enchanté Innocent, moi c'est Del.

Le gros colosse se fit avoir en beauté par le petit malin ce qui mit encore plus le troubadour sur ses gardes, bien qu'il n'en montra rien. Cela faisait un moment qu'il manipulait les gens et il reconaissait dans l'homme en face de lui beaucoup de ses talents que lui-même avait dévellopé à force de comploter à droite et à gauche. Il décida de faire comme toujours, montrer patte blanche et attendre la suite.

-Non, je laisse les auberges aux ménestrels et aux musiciens, pour ma part je préfére la place du marché, d'autant plus que j'ai besoin d'espace pour mes numéros. Vous dites aimer l'art mais en pratiquez-vous un vous-même?

Le duo firent le tour du hall à allure lente, le temps de bien faire le tour de l'endroit et y voir ses nombreuses étagères de matériel, ses caisses closes, des sacs dans des coins, des rateliers d'armes, des tables avec des jeux de cartes de diverses bouteilles fermées...
Une seule chose semblait louche, outre les affaires que l'on aurait d'avantage associé à des bandits qu'à des citoyens de Minas Tirith, il n'y avait absolument personne d'autre dans le Hall.
Leurs pas résonnèrent grace à un plancher particulièrement bruyant ce qui, allié à l'endroit particulièrement grand et sinistre, ne réconfortait pas spécialement. Heureusement pour Del, l'Innocent était fort acceuillant à sa manière de faire, poli et usant de gestuelle pour supporter ses propos.

- Hum...Vous faîtes des numéros ? Du nom de "Del", cela ne m'est pas fimilier. Mais je dois avouer que je passe plus souvent à l'auberge qu'au marché : je préfère les petits popotins des serveuses à celle des fermières !

Il mima des mains les courbes des deux types de fessiers tout en riant brièvement. Il reprit aussi tôt après, toujours aussi souriant et franc -il portait si bien son pseudonyme- :

- C'est une question piège il faut l'avouer, même si c'est moi qui eut l'audace de vous la poser en premier, mais les arts -et je pense que vous me suivez dans pareil raisonnement- peu englober tellement d'activités qui, selon la morale d'untel ou d'un autre, pourrait associer toutes les besognes de la vie courante. Chez les hobbit : fumé la pipe est un art. Un milicien vous rierait au nez si vous le traitiez d'artiste pendant sa pause repas. Et il faut aussi ajouter dans l'équation que certaines personnes n'apprécie pas l'art et voit d'autres choses comme l'étant, contrairement au commun des mortels. Mais je dois sembler vouloir tourner autour du pot. A vrai dire, je suis de cette dernière catégorie de personnes. Mes arts sont ceux de la minorité, pas de la morale commune et déplaise la pluspart du temps.

Son sourire s'étira d'avantage d'un côter tandis que son regard devenait pendant un bref instant aussi malicieux que celui du Troubadour.
A l'autre bout de la pièce, là où étaient les escaliers, un bruit de pas descendant se fit entendre.

L'Innocent réaffermit son sourire en guise de réponse, un hochement de tête prometteur assurant au troubadour qu'il aurait un élcaircissement sur la chose plus tard.
C'était le colosse d'avant qui redescendit les escaliers, l'air grave et toujours aussi sérieux : comme si faire face au duo nécéssitait une grande vigilance, justifiée ou non.

- "Ils" ne sont pas disponible. Il faudra revenir plus tard pour votre entrevue. Soit cette nuit, soit demain.

Le géant tourna son regard vers l'Innocent qui hocha les épaules l'air de dire : "soit". Les deux Griffes fixèrent alors le visiteur dans l'attente d'une réaction de sa part.

Le colosse soupira d'un air las. L'Innocent cru comprendre quelque chose de part cette attitude et prit l'intiative de répondre au troubadour :

- Ma foi, une place au marché de perdu ne veut pas forcément dire public perdu. Allez aux grandes portes, il y a bien un marchand ambulant en fin de semaine qui attire du monde, qui sait, vous aurez peu être de quoi faire votre gagne pain...

L'Innocent sourait franchement, mais son compagnon n'arrivait visiblement pas à concevoir pareils sentiments envers un visiteur. Ce dernier prit alors la parole, haussant légèrement le ton tel que pour une repproche :

- Il y a un maitre d'arme dans la cîté pour ce genre de choses. Nous n'enseignons rien aux civils sans autorisation de l'administration !

L'Innocent fronça les yeux et le foudroya du regard, visiblement en déssacord avec son attitude. Mais l'on comprennait aussi par là qu'il n'en était pas pour autant en déssaccord avec ses paroles, chose qui paru très clair dans les paroles qu'il prononça ensuite :

- Je suis désolé mon cher... "Del". La vie est faite de complications. Si vous avez des problèmes financiers, je pourrais vous accompagnez jusqu'à l'auberge afin de vous aider à avoir une chambre et une réduction pour la nuit. Mais les conditions de votre entrevue ici ne pourront être alterner., il faudra être patient...

hrp/Normalement tout les volets sont clos -pour garder le semblant d'air abandonné à la bâtisse- mais bon, tu vas pas reposter ou éditer pour si peu non plus ^^ //hrp

L'Innocent souriait en coin d'un air amusé avant de répondre :

- Je doute que cela soit une bonne idée, notre propre crébain pourrait avoir des envies meutrières sur le votre et je pense qu'aucun de nous ne désirerait votre sa bestioles lacérée. Ne vous inquiétez pas, nous saurions vous trouver au besoin...

Il eut à peine le temps d'éffectuer un discret clin d'oeil que le colosse prit la parole :

- Cette nuit ou demain. Cet entrevue, c'est vous qui la demandez donc c'est à vous de venir la chercher !

L'Innocent hocha la tête négativement d'un air deçu, mais ne fit rien pour le contredire. Il se contenta d'escorter le visiteur jusqu'à la sortie et quelques mètres encore dans la ruelle, avant de le libérer de sa présence.

Le toquement sembla animer les ténèbres, comme un signale. Dans un coin, le long du mur de la bâtisse, se trouvait plusieurs caisses et tonneaux. De là, une silhouette se détacha et s'approcha du troubadour. Sa démarche et son odeur forte -même à dix mètres- laissait croire à une sorte de clochard et se dernier s'approchait de Van Estecar, surement dans l'espoir de mendier quelques piècettes...

Mais alors qu'il ne restait plus que quatres mètres entre eux, la porte de la bâtisse grinça, laissant assez de place pour qu'un homme passe. Le troubadour discerna une bougie à l'intérieure qui illuminait le dos d'un colosse quelque peu familier désormais. Sans attendre la moindre politesse ni explication, il "ordonna" au visiteur d'entré :

- Rentre. Seul.

A ses mots, le troubadour compris que c'était l'autre vagabond qu'on ne voulait voir rentrer et ne se géna pas pour l'abandonner dehors.
Une fois passé la porte, celle ci fut immédiatement vérouillée derrière le Troubadour. Le colosse reprit la parole en premier :

- C'est toujours pour cet entrevue j'imagine ?

hrp/Dsl si je te fais agir, c'était juste pour ne pas perdre le temps d'un post pour cet évènement qui devait être... Ecrit. /hrp

Le colosse fit un long soupir. Il devait vraiment espérer ne plus avoir à faire au Troubadour ou ne voir changer d'avis et disparaitre de l'endroit...
Quoi qu'il en soit, il brailla quelques mots incompréhensibles -du haradrim?- et fit signe au troubadour de patienter en lui présentant le plat de sa main...

L'homme de dehors brailla quelques insanités d'une voix lasse et griffa la porte dans une tentative désepérée d'y entrée. Le colosse se détendit se alla ouvrir la porte, uniquement pour la refermé tout aussi vite dans la tête du vagabond, don en l'entendit plus rien suite à cela. Se retournant vers Van Estecar, le colosse lui sourit en coin, comme s'il espérait pouvoir lui faire le même coup.

L'Innocent entra sans un bruit dans la salle de réception... Si on excluait le plancher toujours aussi bruyant, à croire que même une plume aurait réussit à le faire râler...

- Tu peux me suivre l'artiste... Mais dépose d'abord tes jouets sur la table là...

hrp// c'est sur que si le perso n'a aucune raison de se rebeller, contredire ou changer de sujet... mais le registre devrait changer tout comme la scène //hrp

L'Innocent retint un petit rire, commentant :

- Ducoup cela me fait une deuxième raison pour retourner au marché à l'avenir ! Bien, bien...

Ne paraissant pas dutout surpris devant la collection de dagues au troubadour, il ne broncha pas ni n'eut aucun changement d'attitude, accompagnant le visiteur dans le hall. Cette fois-ci, il y avait une certaine présence dans la grande pièce, à croire qu'ils dormaient le jour. Des gens occupés à droite à gauche, lisant, parlant -à voix basse ou par signes-, écrivant, éguisant, déguisant... Que des fragements d'activités, car l'Innocent pressa le pas et ne laissa pas un trop de répis au dénommé "Del". Ils arrivèrent devant une porte garder close par deux hommes. L'Innocent les toisa de haut :

- Ils sont encore dedant ?

- Non c'est bon, il ne reste plus qu'l'vieux.

- Très bien. Cyclope accompagne notre visiteur à l'intérieur veux tu bien, garde le bien à l'oeil... Avec celui qui te reste.

Grimaçant, l'homme concerner se força à sourire. Il ouvrit la porte et entra dans ce qui semblait être une grande cuisine, pas loin d'être une cantine. L'endroit étant aussi fermer que le reste de la bâtisse, on était transporter par les différents parfums de la nourriture.
Un veillard, réajustant avec délicatesse sa paire de lunette, fit signe à Del d'avançer et de prendre place en face de lui. La table était large d'au moins deux mètres et les bancs présents pour s'asseoir n'étaient pas d'un grand luxe : mieux vallait avoir une veste ou un coussin pour ne pas avoir mal au derrière tant le bois était costaud.

- Vous vouliez me voir jeune homme ? Débuta le veillard.

La porte se reffermit au passage du troubadour, bloquer en même temps par la présence du dit "Cyclope".

Cette fois-ci la Vieille Bâtisse était en effervescence, à croire que ses habitants étaient le mélange entre chauves-souris, hiboux ou chouette! Car en plus il avait aussi des femmes ici! En minorité par rapport aux hommes bien sûr mais, pour ce que Van put en voir de dos, tout à fait pas mal du tout! Pour ce que l'Innocent lui laissa voir c'était la même salle que toutà l'heure mais remplie de mercenaires parlant, jouant ou lisant comme si c'était une heure d'un matin tout à fait radieu. Ensuite ils traversèrent la porte d'où était ressorti le gros barraqué l'autre fois et montèrent les volées de marches trois par trois, comme si chaque seconde était vitale. La monté d'escalier débouchait sur un couloir sûrement parrallèle à celui du hall. Au fond une porte flanquait de deux gros durs. Del y fut mené par l'Innocent et abandonné pour être reprit par "Cyclope", son nom facilement devinable au fait qu'il était borgne. On le fit entrer dans la pièce, pas du grand luxe, et il se retrouva en face d'un vieux monsieur au regard bien veillant.

-Bonsoir, je suis Del et on m'a dit de venir vous voir, Triväm, pour une affaire de fiole explosive.

Sortant doucement la fiole de sa poche il la déposa avec délicatesse sur la table devant l'homme.

-Je viens aussi vous dire que je me suis occupé de Blason, il s'en remettra facilement même si la perte d'une jambe est difficile mentalement.

Triväm scruta du regard le troubadour, tel un prédateur incertain d'avoir à faire à une proie ou un rival. Quoi que pour un prédateur, il rappelait d'avantage l'hibou : sage et calme. Son attention fut d'avantage happée quand Del lui annonça s'être occupé de Blason ; comme si la vie de ses camarades vallait bien tout les trésors du monde.

- Nous vous remercions pour votre bienveillance jeune homme. Mais...

Allongeant son bras, il chercha la fiole, déposant progressivement chaque doigt, telle des ventouses, afin de taté sa robustesse. Quand il l'eut ramené devant lui, il réajusta ses petites lunettes et l'observa le temps de trois battements de coeur.

- ... Je reste perplexe quand à la nature de votre venue. Quelle idée avez vous de nous pour venir nous présenter un butin de bataille ?

Triväm observa Del de bas, sans redressa la tête. Son regard suggérait qu'il évaluait très précisément la volonté du Troubadour, tant par son langage corporelle qu'orale.

HRP//

toi a écrit:

Del, ayant marre d'attendre qu'on lui dise de s'assoir le fit de lui-même

Ah bon ? ->

moi a écrit:

Un vieillard, réajustant avec délicatesse sa paire de lunette, fit signe à Del d'avancer et de prendre place en face de lui.

lol //HRP

Triväm se redressa, fermant les yeux un instant pour mieux se masser le haut du nez. Il répondu quelques instants plus tard après avoir réajusté la position de ses lunettes avec une infinie délicatesse.

- Jeune homme, que vous faire dire que ses hommes étaient des notre ? N'avez vous pas vu notre régiment à l'arrière de la cavalerie ?

Pendant un instant, il semblait que le vieillard allait hausser le ton, comme pour énoncer une terrible sentence... Mais il n'en fit rien.

- Vous semblez facilement impressionnable. " Classe "... Sachez que nous ne cherchons pas la fierté. Et si vous nous connaissiez un peu mieux...

Triväm fit une pause, souriant légèrement en coin, juste assez imperceptiblement pour modifier l'angle de ses rides. Il ouvrit un sac et déposa la fiole, tintant au contact d'autres objets de verre.

- ... Vous venez vers nous en une mauvaise période. Mais si ceci est réellement votre choix, votre destinée... Sachez qu'il n'y aura surement aucun retour en arrière. Personne n'abandonne Ammoth.

Se redressant, il fit un petit signe de tête à Cyclope, l'autorisant visiblement à... Faire quelque chose.

- Retournez voir l'Innocent, qu'il évalue vos compétences et votre volonté. Si vous cherchez l'aventure, je vous conseil cependant de garder votre indépendance et liberté... Monsieur Del.

Sur ce, la porte grinça durant son ouverture.