Vers le Mordor [troisème groupe]

Nous étions sortis de la Blanche cité, et galopions à présent gran train vers l'ancienne Capitale, Osgiliath... Le pont avait été reconstruit permettant à ceuw qui voulait franchir le fleuve de le faire... Mais ils étaient bien peu à oser braver la peur qu'inspirait les sombres Montagnes devant...

Pourtant nous galopions, nous rapprochons de l'ombre et des arretes acérés de la montagne... Nous arrivâmes assez rapidement devant le pont... Nous regardâmes alors les lieux, ce n'était que des ruines... Pourquoi n'avaient-elles pas été reconstruite, je l'ignorais, mais c'était dommage, car cela semblait être le lointain souvenir d'une époque au combien plus sombre que la notre...

Nous franchîmes le pont et nous retournâmes pour contempler une dernière fois la Blanche Minas Tirith sur laquelle le soleil se reflétait...

"Notre sera plus sombre de mille en mille car nous nous approcherons de l'ancien territoire du Mordor, ou régnaient les ombres... Ce territoire est toujours stéril et noire, une peur y regne toujours mais incapable d'agir à propreùent parlé, du moins je l'espère... En route."
"Allons grand train, nous ne ferons pas de halte avant la nuit... Noro lim Rych noro lim na Mordor..."

En contemplant les montagnes qui se profilaient à l'horizon, divers douloureuses rémminiscences tourmentèrent l'esprit du mercenaire.

Cette Terre cendreuse et glauque...Je crois y être déjà venu...Oui, c'était il y a au moins douze hivers... Les Ombres progressaient à vive allure, car une bande de Gondoriens étaient à nos trousses. Nous nous étions réfugiés près des grandes Montagnes, dans l'une de ces grottes sombre et spacieuse qu'affectionnait particulièrement notre Chef. Des araignées grosses comme deux mains s'y promenaient en toute liberté, et certaines semblaient..tourner autour de nous. Il n'y avait qu'une personne dont le visage était vide de craintes...C'était...

Balak voulut dire son nom, mais n'y arriva pas. Quand il tentait de le faire, c'était comme être déchiré par des milliers d'aiguilles.

...mon Instructeur, le second des Ombres du Destin.

La peine visible sur le visage du mercenaire sembla se transformer au grès de la chevauchée, en une expression de haine furieuse.

-Que la peste le ronge mille et mille fois.

Meneldir maintint comme il put le rythme des deux fiers destriers devant lui.

Ils semblaient en parfaite communion avec les cavaliers et comprenaient que la vitesse devaient etre leur.

Meneldir poussa Nimdalf tant qu'il put puis aprés deux petites heures de route, le soleil déclina alors qu'ils avaient passé le carrefour du Roi.
Là, ils firent une bréve halte mais s'appercevant que pousser plus loin ne serviraient strictement à rien, il campérent du mieux qu'ils purent, allumant un petit feu et se préparant à une nuit froide.

Meneldir s'attarda sur ses calculs:

Normalement, nous devrions les rejoindre dés demain en fin de matinée car ils sont partie avant hier mais à pied et nous avons parcourru très vite cette distance depuis la cité.

Je prendrais le dernier tour de garde si ça ne vous dérange pas, je suis plus que fatigué, ce n'est pas de tout repos ces chevauchés.Je préférerais presque un combat en duel avec Balthazar...Enfin non, pas vraiment?

Durant le trajet nous écoutâmes avec attention le récit de Balak mais nous retînmes de lui poser des questions... Il sembalit troublé...
Le reste de la chevauchée se fit dans un profond silence seulement troublé par le bruit des sabots sur le sol... Nous réfléchissions tous...

"Il me faudrait une pipe et un peu d'herbe, nous nous sommes tellement haté que je n'en ai pas encore acheté..."

Pensais-je.

Vers la fin de la journée nous nous arretâmes au Crrefour du Roi... Nous établîmes notre campement sous sa bienveillante statue...

"Vous avez certainement raison Meneldir, reposez vous donc, tous, je prend le premier tour..."

Pendant que tous se préparé à dormir je me préparais à monter la garde... Au dessus de nous debienveillante étoiles brillaient et la Lune semblait nous sourire, je me mit à chanter tous bas, pour ne aps reveiller mes compagnons.

"A Elbereth Gilthoniel
silivren penna míriel
o menel aglar elenath!
Na-chaered palan-díriel
o galadhremmin ennorath,
Fanuilos le linnathon
nef aear, sí nef aearon!"

Durant un instant je fut ailleurs, dans une lointaine contrée et je revit celle dont la beauté surpassait tous les joyaux, Varda, Reine des Valars... Elle étrait d'une beauté indescriptible... Mais bien qu'elle fut belle et sage, ce n'était pas elle que j'aimais, celle que j'aimais était endormie tout prêt de moi... Je fut soudain ramener à la réalité par un bruit parmi les quelques arbres plus loin... Je me levais silencieusement et murmurais comme un commandement "Daro!"... je m'approchais alors pour découvrir un Orc qui scrutait notre campement
Celui-ci semblait ne pas m'avoir apreçu et ce grâce à la cape des Sombres Etoiles, mais il semblait inquiet, il sentait que quelque chose se tenait non loin de lui... Je m'approchais furtivement de lui en le contournant, m'approchant de lui par derrière.

"Sombre est la voute étoilée, sombre comme ma cape sombre comme ta mort..."

Il se retourna et aperçu un éclat blafard et cruel sous la lumière stellaire de la Lune et sentit le sang couler hors de lui... les gouttes fumèrent en tombant au sol et il s'éffondra face contre terre...
Je revenais vers le campement et reveillais Milindë

"C'est à ton tour de prendre la garde"

Fis-je après l'avoir embrassé...

"Je viens de tuer un Orc qui rodait autour du cmpement, esperons que ce ne soit pas un éclaireur."
"Un orc ?"
"Oui, tient prend ma cape des Sombres Etoiles elle te tiendra au chaud car il nous faut éteindre le feu... Prend ausi mon épée, elle te protégera..."
"Oui, reposes toi à présent ne laisse pas ton coeur se troubler oar ce qui pourrait advenir cette nuit..."

Elle se leva avec grâce silencieuse, revetu de son sombre manteau... Si quelqu'un était passé par ici il aurait pu se demander si la Belle Luthien n'était pas revenu en Terre du Milieu.

Meneldir prit le dernier tour de garde aprés une bonne nuit bien chaude de tout repos que nul n'aurais pu troubler.La nuit était clair et Meneldir sourit à Milinde alors que celle ci allait rejoindre son mari.

Meneldir s'enroula dans les couvertures et se posta sur une pierre, espiant les alentours cherchant tou mouvement en vain, il se repassa ses derners mois en vue.

Beaucoup de choses avaient changé et il se faissait vieux selon lui bien que Dunédain mais il fallait le voir.Sa vie avait été pleine, une longue carriére parmi l'infanterie de Gondor puis un apprentissage avec un maitre du savoir puis lui même qui enseignat à ses trois assistants.
Comment rêver mieux pour un homme qui n'avait que peu de famille et aujourdhui plus du tout mais un nombre raissonable d'amis de tout genre à qui il pouvait remettre sa vie.

Les nobles causes pour lesquelles, il combattait de nombreuses autres que le mal avait conçu et formé contre les terres du milieu.

Il rechercha dans sa tête de grands noms de légende.

Meneldir se prit soudain d'un envie de se conparer et se souvint de trois noms qui lui rappeler lui même le sien...

Meneldir, le maitre des routes des étoiles, était quelque chose et le prononcer était autre chose car ces mots elfique signifiati quelque chose et non pas la simple beauté du nom.

Il cita Tar Meneldur, quatriéme roi de Numénor, homme sage et déterminé, Meneldil, fils d'Anarion et premier Roi du Gondor aprés Anarion et Isildur, qui avait mit ezn ordre le pays aprés la guerre, homme incorrumptible et dévoué à Gondor et Meneldor qui fut consigné par Frodon qui était l'un des trois aigles qui l'avaient sauvé des flammes de l'Orodruin.

Meneldor, jeunesse, sagesse, intrépidité et de nombreuses autres qualités.

Ressemblait il à ces trois êtres.


Soudain, il se rendit compte que la soleil se leva et alla réveillé ses amis.

Il est l'heure de partir, mes amis.
La nuit a été calme pour moi mais il vaut mieux pousser le plus vite tant que le soleil n'est pas monté.


Meneldir se mit à cheval aprés un bref déjeuner et alluma sa pipe bien bourré avant s'engager vers le reste du chemin.


[HRP je te laisse finit
P.S. jai de l'herbe si tu veut et une deuxiéme pipe HRP]

Milindë monta promptement ma monture et invita Balak à l'y rejoindre tandis que je me dirigeais vers celle de Meneldir... Une fois tous installé nous partîmes aussi vite que le vent sur la plaine, les chevaux comprenant la célérité qu'on leur demandait... Nous quittâmes donc le carrefour du Roy avec un regard vers la splendide statue dont la tête avait été remise en place...

"Balak, dites m'en plus sur cette trahison de Kharim, je me demande si nous l'avons fait entrer dans la salle secrète... Si c'est le cas il nous faudra faire parevnir un message pour faire garder la pièce."

Balak demeura interdit devant la demande de la belle dame. Il savait pertinemment qu'il allait devoir, à un moment ou à un autre, dévoiler ce qu'il savait à propos de son compagnon, mais il ne pouvait l'exprimer lui-même...C'était si difficile...

Je ne sais, Madame.Il m'avait dit, lorsque je lui faisais confiance, qu'il irait sans doute vous rendre visite. Quand à la nature de sa trahison...Pour que vous puissiez la comprendre, il me faut remonter dans le temps...
Lors de la Guerre où Sauron fut vaincu un première fois, perdant ainsi son fidèle anneau, un détachement d'élite, appelée les Lames du Destin, fuièrent lâchement la bataille. Pourchassés par les Vassaux du Royaume des hommes, leur vie se transforma en cauchemar, et la fuite était leur unique raison de vivre. Du moins, Jusqu'à ce que les serviteurs du Sombre Seigneur épargnés par la Guerre ne les trouvèrent.
Un Elfe traître à sa patrie, sombre Mage au service des puissances du Mal, fit un pacte avec eux :
Il leur apporta ses connaissances et ses pouvoirs, et eux jurèrent fidélité éternelle à l'Ombre, d'où leur nouvelle appellation...

Les mots étaient douloureux, mais l'hésitation l'était bien plus encore.

...Les Ombres du Destin.

Cette organisation survécu ainsi aux siècles, car les chefs des Ombres recrutaient des enfants très jeunes. L'influence du Serviteur de la nuit, ainsi que ses enseignements suffisaient à rendre féroce le plus docile des agneaux.

Eh oui! Durant toute mon enfance, j'ai tué, pillé, massacré au nom d'une créature dont j'ignorais même l'existence. Seul ma venue à Minas Tirith, et ma rencontre avec des gens admirables m'ont... humanisé. Hobasian était un de ces hommes. Mais avant cette rencontre, j'étais un fanatique, assoiffé de haine et de sang, et je vouais un véritable culte à la Faucheuse, sans savoir qu'elle représentait sans doute une part du visage de Sauron...ou pire encore.

Mais j'ai enterré ce passé. je ne suis plus cet adolescent en manque d'hémoglobine, j'ai grandi et j'ai compris à quel point je fus manipulé. Puis, abandonnant ma divinité, refusant mes anciens besoins, je me suis retrouvé seul et sans but. J'ai alors tout fait pour devenir un autre homme, et je ne voyais que l'apprentissage des armes comme moyen d'y parvenir. Je vis alors mon épée différemment, non plus comme un moyen de tuer, mais comme l'instrument d'un art Noble...

Ah, je parle trop...Surtout que vous n'aviez pas besoin de savoir tout cela...je suis désolé. peut-être avais-je envie de parler de tout cela à quelqu'un...pardonnez-moi...Vous parliez de Khalid ? oui, j'y viens donc. Alors Que j'étais parti m'entraîner seul, il est venu me parler. Il m'a dit :
"Je suis le messager des Ombres. Vient à Minas Tirith, et parlons de toi, de moi, et de nous tous."
Et c'est ce qui fut fait. Une fois dans la cité Blanche, il me parla des Ombres, et inventa cette histoire de "recherche de la connaissance" pour que je redevienne le jouet des Ombres.Il vous l'a également raconté, je crois. Comme Khalid était un vieil ami, je n'ai pas remis sa parole en doute... Et je m'en mord les doigts aujourd'hui.

J'ai donc recemment découvert que Khalid m'avait trompé, que la plupart des Ombres étaient vivantes, et et que celui qui fus mon instructeur est ce fameux Mage noir Elfique. Voila mon histoire, Madame, et celle de Khalid. Quand à savoir les raisons de son geste...moi-même je n'en sais trop rien...

Puis; une fois le dernier mot prononcé, Balak se sentit apaisé. Peut-être allait-elle le juger pour ce qu'il fut. peut-être que ses amis le rejetteront. Balak n'y pensait pas. il ne voulait pas y penser. Le plaisir du fardeau disparu filtrait toutes pensées négatives, et il semblait enfin en paix avec lui-même.

Milindë et moi-même écoutâmes avec attention les paroles de Balak.

"Non ce n'est pas grave Balak, c'est necessaire our bien comprendre l'ampleur de la trahison de celui qui fut un ami."

Puis il continua et nous écoutâmes de nouveau Balak qui parlait à présent des Ombres du Destin et de la trahison de Khalid.

"C'est en effet une grande trahison et c'est ce genre de trahison que nous devons craindre de nos jours... Je me rapelle à présent qu'il nous a fait don de deux objets, de votre part Balak, ces objets étaient-ils réellement destinés à nous et est-ce vraiment vous qui lui avez demandé de les apporter ?"
"N'ayez crainte Balak, nous ne sommes pas ici pour juger vos actions passées, je croit que nous tous avons un jour mal agit...Nous ne sommes personnes pour prétendre juger qui que ce soit..."

Ajout-ais-je au Mercenaire qui semblait craindre d'être jugé...

Deux objets ? Oui...probable...Il a du vous apporter la dague, que j'ai trouvé lors de la toute première Bataille contre Balthazar. Quand au deuxième objet...un livre je suppose, pour appuyer sa thèse de la guilde cherchant la connaissance. Cela ne semble pas dangereux, mais peut-être devriez-vous tout de même vous méfier. Qui sait ce dont est capable cet homme.

Il adressa un sourire à ses compagnons.

Mais il n'est pas notre principal soucis aujourd'hui, du moins je le crois. Quel est le But véritable de votre...de notre voyage, Seigneur Mage?

Peu importe, Balak s'il nous as trahi, il devra mourir après nous avoir répondu. Quand à notre quête, elle est mystérieuse. Nous devons retrouver notre ami Silinde qui semble emprisonné et affaibli.
Vous savez qui il-est et à quoi il faut s'en tenir mais vous en saurez plus quand nous aurons rejoint l'armée du Gondor et d'autres qui on le même but que nous.

Il paiera lui aussi car la guilde ne supporte pas les traites des amis du Gondor.

Donc maintenant en route, je me veut pas passer le reste de cette journée à cheval.

Milinde. Fit il en l'aidant à monter sur Nimdalf.

Meneldir prit son outre et but un peu d'eau.

Mithrandir, Balak, vous voulez du tabac. Elle vient de la comté. Tenez, j'ai une pipe de surplus au cas où.

Meneldir alluma la sienne et se mit à galoper ou plutôt à trotter car le relief était plus abrupt ainsi qu'à la vigilance constante.

"Oui il paiera cette trahison, nous nous en chargerons, mais l'heure n'est pas encore à le punir nous avons d'autres choses à faire... Silindë a disparu et il est fort probable que ce soit en Mordor qu'il se trouve..."

Pendant ce temps Milindë monta avec Meneldir en le remerciant...

Meneldir parla alors d'herbe à pipe...

"Vous êtes clairvoyant mon cher, j'y pensais justement hier quand je montais la garde... Mais nous n'avons guère le temps, du moins n'en prendrais-je pas pour l'insant... Balakvous pourrez donc en profiter..."

Puis nous galopâmes...

//Hommage à Maugrey Fol Oeil ? VIGILANCE CONSTANTE !!//