Le voyage du deuxième groupe

L'Intendant, qui avait revêtu sa cotte de maille sous ses habits de voyage, regardait nerveusement vers le ciel tout en faisant constamment les cent pas alors qu'il chipotait machinalement à sa hache.
Finalement, il déclara d'une voix inexpressive :

"Nous y allons. Le soleil est maintenant à son zénith."

De nombreux gardes levèrent la tête et froncèrent les sourcils. Car ce n'était pas vrai. L'astre grimperait encore pendant quelques temps avant de décroître à nouveau, et Radamanthe le savait. Seulement, l'idée de laisser trop d'avance aux éclaireurs, qui soit dit en passant n'éclaireraient rien du tout vu qu'ils emprunterait une autre route.
Mais en fait, personne ne dit quoi que ce soit, car la plupart des soldats en avaient assez de cette insoutenable attente, et puis, si l'Intendant disait qu'on y allait, c'est qu'on y allait.
Ce dernier cria :

"Meneldir, les Griffes viendront-elles ? Seront-elles prêtes ?"

Mais il remarqua que le vieil homme était partit faire quelque chose, et qu'il les rejoindrait. Il pesta.

Tant pis, décréta l'Intendant, et tous se mirent en marche, après qu'il ait envoyé deux messages.

Ils fanchirent la porte et se mirent en route, vers une destination mystérieuse, avec un chemin peut-être plus direct mais sans doute plus surpprenant aussi.

[Il est encore temps de se joindre à l'aventure !]

Hrp j'ai mit mon message ici car c'est la qu'est sa placeHrp

Erco regarda le soleil, il était maintenant à
son paroxysme. Erco se leva et amena son cheval et Arka boirent à la
fontaine. Lui-même bu plusieurs gorgés et remplie sa gourde. Une fois
fait Erco ramassa plusieurs petites pierres, il les mit dans sa besace
accrocher à la selle de son cheval. Erco regarda autour de lui la plus
par de ces compagnons se préparait aussi à partir. Erco monta sur son
cheval et passa la grande porte à petit pas. Il ne fallait pas qu'il
fatigue son cheval trop vite. En sortant de la cité blanche Erco se
retourna et la regarda c'était peut-être la dernière fois qu'il la
voyait. Erco alla voir Radamanthe et lui demanda

-Monsieur ou allons-nous car si je dois mourir j'aimerais savoir pourquoi?

Erco fixa Radamanthe en atttendant la réponse

Hrp// je ne sais pas si c'est ici le groupe qui ne part pas en éclaireur si c'est ici veillez me dire ou c'est //Hrp


Fatal rejoint juste à temps le groupe avant qu'il ne parte et il alla voir l'intendant qui parlait avec un cavalier.

-Bonjour, je voudrais faire partir de cette expédition et j'ai eu ouï que vous recherchez des mercenaires et je suis mercenaire. M'acceptez-vous?

Toute disant ces mots, Fatal caressa Mort. Le soleil était haut et brillait beaucoup trop pour ce moment de la journée, quelque chose c'était passé. Une chose d'anormal.
Fatal frissonna, mais il se reprit vite il n'était pas bon de frissonner devant un futur employeur. Fatal le savait.

Une bande d'hommes en armes, ressemblant d'avantage à des voyous qu'à un groupe de soldats professionnels fit son bout de chemin jusqu'au groupe d'expédition dirigé par l'Intendant.
A la tête de la nouvelle compagnie était un personnage familier aux yeux de Radamanthe : Ronfleur, sous officier des Griffes d'Ammoth. La troupe était composée d'une quinzaine d'hommes, un peu moins que leurs effectifs durant la très récente bataille. Mais pour cette ligue de mercenaires, c'était déjà un gros effectif... Bien que personne sauf eux n'avaient vraiment idée de combien ils étaient en tout.

Arrivant devant l'Intendant, leur formation devint beaucoup plus classique, en rang par six. En position d'attente militaire, Ronfleur fut le seul à venir de l'avant vers Radamanthe afin de la saluer.

- Monsieur...

Il fit une brève courbette, ne s'attendant visiblement pas à une discussion privée avec l'Intendant. On sentait dans son attitude qu'il -ils- était là pour faire le boulot, rien de plus.

La colonne se mettait lentement en route, à un rythme inégal étant donné que la troupe était caonstituée aussi bien de cavaliers que de fantassins.
Il fut étonné de voir un cavalier oser venir lui parler pour des questions personnelles et, à la surprise de certains soldats tout proches, ne s'en offusqua pas. A vrai dire, c'était la preuve d'un certain courage, ce qui ne pouvait être qu'on bon signe. Néanmoins, il soupira et hésita avant de lui répondre. Lui même n'était pas certain de tout, aussi finalement répondit-il d'un ton franc :

"Vous ne mourrez pas aujourd'hui, mon brave. Bien que nous allons aux abords du Mordor pour y secourir quelqu'un..d'important, il se peut que tout se passe bien. Il y a plusieurs itinéraires posibles, et nous verrons ce qu'il en sera selon l'avancement de l'affaire."

Il laissa le cavalier se contenter de cette réponse. D'ailleurs, il lui aurait été bien pénible de rajouter quelque que quelqu'un d'autre l'abordait, avec des préocupations différentes. Si l'un craignait l'inconnu de cette mission, l'autre venait.
Il inspecta le mercenaire d'un haut en bas, le considérant un moment d'un oeil critique.

"Soit. Vous serrez récompensé grassement si vous faites votre boulot. Sachez que vous serez sans doute embarqué dans les coups les plus dangereux et que si vous venez, il n'y a pas d'autres alternatives."

Il laissa la possibilité au mercenaire de réfléchir à sa motivation. Une confirmation lui importait peu, car il arriverait toujours à le retrouver s'il avait besoin de lui. Enfin, lorsqu'il aperçut finalement un groupe reconnaissable à leurs éternels foulards gris.
Radamanthe esquissa un semblant de sourire, car c'était là une bonne nouvelle.
Au soldat qui s'était présenté, il accepta également. Commes bien d'autres, Erwan Gourmelin avait été convoqué, il n'avait pas besoin de demander d'autorisation.

Il vit ce visage familier parmi eux, avec lequel il avait déjà eu l'occasion de traiter plusieurs fois. Il ne s'étonna pas lorsqu'il s'approcha de lui, pas plus qu'il ne s'étonna du peu de locacité de son interlocuteur.
Il fit un bref signe de tête, suivit de :

"Toujours heureux d'avoir votre expérience avec nous..."

Le chemin se poursuivait toujours, lentement, sans qu'on puisse savoir ce qui retenait Meneldir, encore que ça devait sûrement être important.
Les pensées de Radamanthe furent troublées par un papier dans sa poche. Ah oui, cela aussi était important, mais profondément troublant...

Il n'en dit rien à personne. Plus loin, ils apercevaient les reflets bleutés du fleuve. Le désavantage de cette courte route était certainement qu'il approchaient plus vites du destin.

"Nous traverserons l'Anduin par Osgiliath. Par la suite, nous serons tous près..."

Il aurait pu rajouter un et il faudra faire fort attention, mais ne le fit pas. Inutile d'être déjà présomptueux.

Il avait bien trop attendu.Il attendait le sage à la porte quand le convoi se mit en marche.Il savait que seul Meneldir viendrait avec lui mais il semblait que la chose qu'il devait faire avant de partir.Mais, l'ancien chevalier se devait de suivre le chemin.

Certains étaient à cheval et Gebir se laissa emporté vers l'avant en éclaireur puis quand il revint il vit un bon nombre de soldats, bien qu'il ressemblait bien plus à des mercenaires mais Gebir savait qui ils étaient.

Certains en avaient parlé comme les griffes et ils semblaient qu'il était bien déplaisant de faire appel à ceux ci mais la décision avait été prise.


Il revint prés de l'Intendant qui était le chef de l'expédition et lui souffla quelques mots.Il l'avait vu à la tour mais lui l'avait il vu.

Sire Intendant, Meneldir avait une chose à faire, il m'a juste indiqué que cela concernait son ami Mithrandir.Il devrait nous rejoindre.


Gebir regarda autour de lui et pût voir qu'il y avait des soldats de tous régiments et même des mercenaires car le Gondor avait subi une lourde et grande bataille comparable à la bataille ancestral des champs du Pellenor, là où mourrut le roi de Rohan Théoden mais dans la derniére bataille, ce fût Berund seigneur d'Amroth qui fit sa derniére charge, l'épée à la main.

Enfin, l'expédition avait démarré. Konrad n'en pouvait plus d'attendre ce départ. Il ne conaissait rien de la mission hormis le fait qu'elle serait plus ou moins périlleuse.
Il aurait bien était en parler à l'Intendant, mais un homme de cet ordre ne répondait sans doute jamais à un simple soldat. Tout de même, Konrad continuer à le fixer du coin de l'oeil. A un moment, un cavalier vint lui parlait, et Konrad sourit, s'attendant à la remarque cinglante qu'allait lui envoyer l'Intendant. Bizarrement, rien ne se passa, l'Intendant lui répondit calmement et se retourna, pour suivre une autre discussion.
Konrad haussa les épaules, réajustant l'armure sur ses épaules.

La troupe marchait depuis un certain temps, et il en avait marre de ruminer ses pensées inquiétantes, à l'approche de la toute proche bataille.
A sa droite, il apercut un autre soldat, qu'il avait déjà apercu a la caserne, du nom de Erwan si il s'en souvenait bien.

Konrad s'approchit du soldat et lui adressa la parole :

-Alors Erwan, que penses tu de cet étrange voyage ? Qui sait où cela va nous menait... En même temps, un peu d'action nous fera le plus grand bien n'est ce pas ?

Konrad regardait alors le renard apprivoisé qui se baladait autour de la compagnie, attendant la réponse de son frère d'armes...

-Merci d'avoir répondu à ma question et j'espère que nous nous reverons.Dit Erco puis il s'éloigna de l'intendant et resta sur le flanc de la conlonne à regardé Arka jouer. Il courait dans toute les sences. Il était heureux, il ne savait pas ce qui allait s'attendre mais Erco epsèrait qui restra à ses coté à tout moment. Erco avença durant plusieurs minutes et pensant à son passer. Il ne lui restait plus que son cheval et son arc au quel il manque la corde. Il caressa la crinère noire de son cheval. Après tous ce temps passer ensemble moi et lui nous ne formons qu'un.

Hrp je sais pas mais si on devrais penser à dormir non. car si le temps passe comme la réalité ben j'ai pas dormi pendant 2-3 jourHrp

Les deux jumeaux étaient a l'écart du groupe, avançant en parlant. Il parlait de nombreuses choses.

Souvenir d'enfance...

Idée de futur...

Mystère du présent...

Ce qu'il les gênaient le plus étaient de ne pas connaître grand chose sur la famille de leur mère. Il n'y faisait jamais allusion, et cela commencer a les inquiéter: Qui était elle avant d'épouser leur père?

Eaque remarqua le chevalier Gebir non loin. Il s'avança vers lui et en ces termes lui parla:

"Heureux de vous rencontrer noble chevalier. Nous nous connaissons. A la taverne..."

[Le sujet de la caserne se déroulant la veille du départ, tu à eu l'occasion Rp de dormir. Ou de veiller, si tu veux.]

Le groupe continuait lentement, les chevaux allaient au pas, la marche n'était pas trop rude pour les fantassins. En effet, l'Intendant n'avait aucune raison de faire forcer l'allure, étant sans nouvelles ni des éclaireurs, ni de Meneldir et de ce qu'il avait de si important à faire pour rester en arrière.

Finalement, ils arrivèrent à Osgiliath, quasi déserte, qu'ils traversèrent. Ils étaient donc maintenant de l'autre côté de l'Anduin.
Radamanthe fit alors un signe de la main,après quelques centaines de mètres à peine.

"Nous nous arrêterons ici et nous camperons, même s'il est encore tôt. Je ne veux pas qu'on s'approche plus de Mordor avant demain, car notre mission sera rude et nous ne savons pas ce qui peut nous attendre."

Il sortit alors diverses cartes et documents, ainsi que des passages recopiés du Livre Rouge, encore qu'il n'était pas sûr de sa fiabilité, et les relut.

"Il faudra envoyer des éclaireurs, car nous chercherons là un passage qui n'est pas forcément facile à voir."

Ronfleur, l'officier mercenaire, vint rejoindre l'Intendant une fois la pause ordonnée. Ils inspectèrent ensemble les ecrits de carthographes, couplé aux propres documents des Griffes, bien qu'ils étaient d'une qualitée égale. Ronfleur paru surpris -et pas d'une agréable manière- quand Radamanthe souligna le besoin d'éclaireurs.

- Pardon mais j'avais cru comprendre qu'une autre expédition c'était chargé du rôle ?...

Soupirant, le mercenaire conclua d'un ton las, devinant la réponse sur l'expression de l'intendant :

- ...Nous pourrions nous chargés de se rôle, je dois bien avoir quelques hommes avec les compétences requises...

Eaque se senti frustrer. Le chevalier l'avait snobé? Pas entendu?

Pas de problème. Il 'avait cure de ce genre de relation, si on le considérai comme un moins que rien, et ben tant pis...

Il alla vers son frère et le vit en train de parler avec des mercenaires.

Il trouvait toujours pointure a son pied...

Le scribe se rapproche de l'intendant. Il comptait faire un gros rapport sur cette mission et l'implication du maximum de participant. Il tenait a noter le nom des éclaireurs, cela ferait bonne impression...

C'était la pause. Konrad lacha un soupir en s'asseyant sur une pierre proche. Erwan n'avait pas répondu, plongé sans doute dans ses pensées lui aussi.
Son armure commencait à peser lourd sur ses épaules, et Konrad le sentait.

Malgré la pause, il y avait pas mal de remue-ménage, des hommes allaient et venaient, d'aures se regroupé autour de l'intendant. A sa grande surprise, Konrad apercut dans le tas rassemblé autour de l'Intendant son ami de la taverne, Eaque. Enfin un visage familier !

Il se leva alors et se dirigea vers Eaque, qui ne l'avait apercu. Voyant que ce dernier était en discussion avec l'Intendant, il décida d'attendre a coté la fin de la discussion, pour que Eaque, en se retournant, puisse le voir et, Konrad l'espérait, irait lui parlait.
C'est ainsi que le début de cette pause prématuré ce passait en ce moment pour le soldat...

Eaquem était assis parmis quelques soldats, et fesait la conversation.
Ils étaient tous un peu anxieu à l'idée de s'approcher du Mordor, mais cela mettait un peu de piment à l'aventure.
Que leut fallait-il de plus?


Eaquem reconnu Konrad, l'homme avec qui il avait si peu discuté à la taverne.
Il se leva, quittant ses compagnons, et se rapprocha du chevalier.
Ils se reconnurent, et Eaquem tenta de lier conversation....

Konrad patientait en attendant que Eaque finisse sa conversation, quand un homme dans son dos l'interpella. Il se retourna et fut agréablement surpris de revoir Eaquem, le frère jumeau de Eaque, qui lui ressemblait effectivement beaucoup. Il ne s'était pas beaucoup parlé à la rencontre dans la taverne, aussi c'est avec joie que Konrad engagea la conversation, souhaitant tisser des liens avec cet homme. Konrad répondit a son bienvenue :

-A salut a toi Eaquem ! Rebienvenue ! Comme quoi le monde est petit n'est-ce-pas ? Une mission spéciale et nous nous retrouvons toi, ton frère et moi dans la même quête, alors que nous nous connaissons que seulement depuis trois jours, et très peu qui plus est. Parle moi de toi, Eaquem. Je sais que ton frère est scribe mais, selon les dires, tu n'as pas disons...suivi la même voie...Est-ce exact ?

Konrad s'assit sur une grosse pierre ronde et invita Eaquem à se poser sur la pierre voisine, attendant sa réponse...

A la question de Ronfleur des Griffes d'Ammoth, l'Intendant secoua lentement la tête tout en émettant un petit ricanement, comme si la situation était tout aussi amusante que contrariante.
Retrouvant son sérieux et un air plus grave, il déclara :

"En fait, non.. Ceux qui sont partit les premiers n'avaient pas l'intention e prendre le même chemin que nous et donc, ils ne pourront pas vraiment éclairer notre chemin..."

A ce moment encore Radamanthe serra les dents et fronça les sourcils, et, après avoir hoché la tête, il dit :

"Mais je comprends et vous ferez d'excellents éclaireurs, nous n'avons besoin d'observateurs pour le moment. Et je pense que nous avons un..."

Il se tourna vers le cavalier Erco Skaline qui s'approchait et qui se proposa comme éclaireur.

"Qu'en dites-vous ? Vous partirez quelques peu en avant et franchirez toutes les collines avec deux cents mètres d'avance et reviendrai faire votre rapport à chaque fois. Nous approchons d'Imlad Morgul, et il ne fait aucun doute qu'il faudra se montrer très prudent et que vous aurez à joueur un rôle important pour éviter que nous nous fourvoyions."


Peu après, différents hérauts annonçaient que la pause étaient finie et qu'ils repartaient.

L'armée avait bien avancé, et il n'y avait rien à signaler.
Bientôt ils arrivèrent bien trop près des ruines maudites de Minas Morgul.

"Cavalier, c'est maintenant que vous devenez utile, partez en avant. Que tous les autres se tiennent sur leurs gardes."

Erco regarda l'Intendant et lui dit.
-Bien, je pars. Puis Erco partit suivit de prêt par son renard après quelques mètres il se retourna et dit:-Si mon renard revient sans moi c'est que j'ai eut un problème ou pire. Sur ce au revoir.

Erco partit devant en éclaireur. Il savait qu'il jouait un rôle important. Il regarda arka courir dans tous les sens: il était heureux, insouciant. Il avança de 200 mètres et vit un groupe d'orc en marche au loin. Il les observa pendant une minute et évolua leur nombre à une soixantaine. Erco partit au triple gallot pour avertir l'intendant. Il arriva vers la compagnie et alla dire à l'intendant
-Il y a un groupe d'orc à environ 280mètre, ils sont en marche vers nous. Ils doivent être une soixantaine.

Je rapelle que le MJ, c'est moi..Rada'

Eaquem continuait de discuter avec Konrad à cheval...
Il lui appris qu'il n'était pas scribe comme son frère, mais qu'il s'occupait des affaires de son père.
Le vieille homme ne pouvait en effet faire les longs trajets, et c'était donc son fils qui réglait le problèmes.

"Je ne suis actuellement pas occupé. J'aide juste mon frère dans cette mission.
Mais vous? quelle est votre profession?
Soldat il me semble?"

-Tu as donc choisi cette voie pour raisons familiales ? Je comprends ton choix et le respecte...

La compagnie parcourait le chemin vers l'ennemi et, tout comme Eaquem et Konrad, des petits groupes de conversations s'étaient formés le long de la route pour passer le temps.
Konrad sourit en entendant la question de Eaquem sur sa profession :

-Mais vous ? quelle est votre profession ? Soldat il me semble ? demanda Eaquem.
-Effectivement je fait parti de la glorieuse infanterie du Gondor, et j'en suis fière. Bon nombre de mes amis en font parti, mais je n'en ais vu encore aucun. Cela est pour moi un honneur de porter cette armure...

Le silence autour d'eux attira l'attention de Konrad. En effet, la tension était à son comble, tout le monde était anxieux. Le groupe était proche de Minas Morgul, et cela se sentait.

*Nous y voila enfin...* pensa Konrad, regardant le paysage changer et les éclaireurs prendre la tête du groupe...

[Erco, parfois ce n'est pas toi qui décide ce que tu vois]

Radamanthe fronça les sourcils en entendant les paroles de l'éclaireur. Il se redressa et dit ainsi :

"Si près à l'intérieur des terres ? Je ne m'y attendais pas vraiment... Heureusement, ils sont peu. Mais à vrai dire, ce n'est pas ça que je crains. Nous sommes trop loin de Morgul pour être surs que rien ne nous attend derrière, et je ne préfère pas prendre le risque de prédire quoi que ce soit."

Il fit signe à toute l'armée de reculer et aux archers, Griffes et autres mercenaires de se placer devant.
Lui-même sortit sa hache.

"Que l'armée régulière batte retraite au maximum. Ils ne sont pas nombreux, je veux qu'on leur tombe dessus comme l'aigle fond sur sa proie. Nous attendrons qu'ils aient franchis la colinne pour espérer que notre intervention soit invisible. Il ne vaut mieux pas paraître ainsi ouvertement en sa battant devant les yeux du Mordor."

L'armée recula du mieux qu'elle pouvait et ceux désignés restèrent prêt à intervenir, se cachant afin d'acueillir les ennemis le mieux possible et éventuellement de les ecnercler.

"Tenez vous prêts" murmura Radamanthe.