[Achat] L'antre Des Ombres

Taltos vit rentrer un elfe dans la boutique, tout d'abord méfiant, il vit que l'homme semblait etre deja venu ici, et qu'il ne cherchait pas les ennuies mais tout simplement du matériel, Quatre gants à lame retractables... Il allait pas en manquer. De plus, l'elfe a l'apparence Noble, demanda des stages d'apprentissage de le maniement des armes qu'ils venaient d'acheter. Taltos, le vendeur invita l'homme a l'accompagner à l'étage supérieur.
- Patientez ici, je vais chercher mon supérieur pour votre stage....
Quelques minutes passèrent et Taltos revint et redescendit à la boutique, et l'assassin était suivie par le Maître Assassin. Hasharin alla a la rencontre de l'elfe, lui serra la main et l'invita au deuxieme étage, dans la salle d'entrainement. L'Ombre prit la parole:
- Il me semble que nous nous soyons deja rencontrer Elfe, seriez vous deja venu ici? Enfin quoiqu'il en soit, je suis le maître des lieux et je vais vous enseigner a manier ses lames retractables. Pour cela, je vais vous demander d'enfiler la paire d'avant-bras. Et nous allons nous entrainer sur ce mannequin en bois. Alors tout d'abord, vous voyez, un anneau relié a un petit fil. Enfilé l'anneau de métal a votre majeur ou annulaire, et lorsque vous tirer rapidement sur la cordelette en ouvrant le poing, la lame sort. Attention a ne pas avoir la paume en face de la lame quand vous sortez la lame. Même principe pour refermer la lame, vous tirer rapidement la cordelette.
Pour appuyer ses propos, l'Ombre, qui lui portait tout le temps son gant à lame retractable, fit sortir et rentrer sa lame mortelle...
- Bien, si vous avez compris on va passer à la pratique, étant donné que vous avez pris les deux stages je vous apprendrais le maximum. Approchons nous des mannequins de bois et de tissus. Si vous souhaitez tuer quelqu'un a coups sur, viser la gorge, le coeur, le visage, ou les poumons.Bien maintenant je vous regarde faire et tuer ses mannequins. Nous apprendrons la suite quand vous serez au point dans la maitrise. Et dernièrement, pour un maximum de discretion, sortez votre lame au dernier moment.

Calion était impatient, le moment tant attendu arriva, le stage ! En effet, lorsque le tenancier lui apporta les quatre gants, Calion avait des étoiles dans les yeux, ces gants lui sauveraient la vie plus d’une fois pensa-t-il. Seulement, il ne put enfiler les deux gants qui lui étaient destinés, car le tenancier les garda avec les deux autres gants et demanda au capitaine de Gar Thulion de le suivre à l’étage supérieur, Calion le suivit puis il dut se stopper car le tenancier dut aller chercher son supérieur -surement l’homme qui l’hébergea- puis il revint avec son maître et enfin il descendit à l’étage inférieur, dans la boutique. À l’étage supérieur, le supérieur du tenancier serra la main du capitaine qui reconnut la poignée de main (peu de personnes ont serré la main du Narmacìl donc il se souvient de toutes les mains qu’il a serré dans sa vie) et il se souvint du nom ou plutôt du pseudonyme que le maître des lieux lui avait donné cinq ans plus tôt : Ombre. Tout d’abord, Calion fut invité à enter dans la salle d’entrainement puis l’Ombre lui demanda s’il s’était déjà vu, ensuite il lui expliqua le maniement des lames cachées sous les gants et enfin il montra au capitaine comment utiliser ces lames. Cependant, selon l’Ombre, il fallait faire très attention à ce que la paume de main ne soit pas en face de la lame mais il ne lui dit pas pourquoi, Calion pensa alors que la lame transpercerait la paume si une telle chose devait arriver. Par la suite, le maître assassin demanda au capitaine d’enfiler les gants et de reproduire le mouvement fait. Mais avant de mettre les gants, Calion s’adressa au maître des lieux.
« Il y a de cela cinq ans, vous m’avez hébergé gratuitement dans votre repère alors que nous étions recherchés avec un ami -dont je n’ai plus de nouvelles depuis ces cinq dernières années- et je m’appelle Calion Palantir. »
Après ces paroles, le capitaine enleva tout d’abord les gants qu’il portait et les mit dans un coin de la salle et enfila la paire de gants à ses avant-bras puis il leva la tête et posa une question.
« Est-il possible de mettre des protections d’avant-bras par-dessus ? Ainsi, peut-être que les gants seraient mieux protégés, non ? Et peut-être pourrions-nous parés quelques coups justement grâce à ces protections. Qu’en pensez-vous Ombre ? »
Ensuite, puis il essaya les gants à lame rétractable et écarta les paumes de ses mains et tira sur les anneaux qu’il avait enfilés précédemment. Les lames sortirent et le capitaine les regarda avec admiration.
« Quelle magnifique technologie, je suis épaté par ce mécanisme qui s’enclenche en si peu de temps ! Merveilleux ! »
Calion souriait, sa chevelure tombante masquait ses yeux qui étaient pourtant emplis de joie. Le capitaine retira les gants et les posa au sol. L’Ombre était surpris par ce geste, Calion enleva tout de suite cet air interrogatif du maître assassin car il ôta sa cape elfique pour pouvoir bouger avec plus d’aisance. Calion remit les gants à ses avant-bras et regarda le maître des lieux, l’Ombre. Puis, suivant les conseil du maître assassin, il s'avança vers le mannequin en bois et au dernier moment sortit la lame du gant gauche et la planta dans la nuque de celui-ci. Le capitaine réitéra ce geste avec le gant droit et enfin avec les deux gants en même temps. Il avait cependant touché d'autres parties du mannequin comme le cœur ou les poumons.

- Il y a de cela cinq ans, vous m’avez hébergé gratuitement dans votre repère alors que nous étions recherchés avec un ami -dont je n’ai plus de nouvelles depuis ces cinq dernières années- et je m’appelle Calion Palantir. Est-il possible de mettre des protections d’avant-bras par-dessus ? Ainsi, peut-être que les gants seraient mieux protégés, non ? Et peut-être pourrions-nous parés quelques coups justement grâce à ces protections. Qu’en pensez-vous Ombre ? Déclara l'elfe.

- Ah oui, excuse moi, Je me souviens de toi, mais depuis le temps est passé et j'ai beaucoup voyagé, hébergé du monde dans ma demeure. Personnellement je n'ai eu aucune nouvelle de votre compagnon de voyage a cette époque. Je me permet de te poser une question, pourquoi quatre gant à lame rétractable, tu es accompagné ou c'est au cas ou? Pour en revenir à vous et vos questions, Bien entendu que vous pouvez enfiler une protection d'avant bras, autrefois j'utilisais des avants bras en acier pour parer les coups, depuis j'utilise du cuir mais oui vous pouvez les proteger et parer des coups. D'ailleurs même la lame peut permettre de parer un coups, je vous déconseille de parer une hache lourde maniée par un nain mais une épée ou une dague peuvent aisément parer un coups sans briser la lame. Cette technologie est issue de mon pays d'origine, le Harad. Je te vois enlever tes lames pour decrocher ta cape, mais après quelques heures ou jours, tu seras habituer et pourra tout faire. Personnellement ma lame ne me quitte jamais, je n'utilise qu'une seule lame, je porte une arbalète sur l'autre poignet en permanence. La vie est devenue dangereuse et vaut mieux être parer. Bref pour en revenir aux conseils, étant donné que tu utilise deux lames, essaie de frapper a plusieurs reprise ton adversaire en donnant quatre ou cinq coups de poings dans le torse. Ou sers toi d'une lame, pour bloquer un coup et enfonce la deuxieme dans la gorge de ton adversaire. Pour plus d'efficacité je te conseille d'utiliser du poison sur tes lames, mais tes lames sont a manier avec prudence par la suite. Sinon j'ajouterais que ces lames sont faites pour percer ou transpercer et non pour trancher, même si ca marche, mais evite de t'en servir comme un couteau de cuisine ca sera pas efficace. Hors sujet, vous demandiez a mon apprenti si un stage d’acrobaties serait utile en combat, pour quelqu'un de votre race, votre agilité est connue de tous et je pense que vous n'avez pas besoins de ce stage, vous apprendrez essentiellement a vous mouvoir de façon a éviter les coups, mais ce stage est surtout nécessaire aux gens de ma race. Et encore une fois Hors sujet, si tu as besoins de rester quelques jours ici, n'hesites point, mon antre est ouverte. D'ailleurs, que faites vous de retour dans la cité Blanche, ne travailles tu pas pour la cité elfe cachée dont j'ai oublié le nom?

L'assassin avait appuyé chacun de ses conseils, et enseignements par les gestes adéquates afin que son hôte puisse comprendre de quoi l'Ombre parlait...

Le maître assassin parlait continuellement ce qui ne dérangeait pas le capitaine qui écoutait très attentivement toutes les instructions qui étaient par la suite montrées au Narmacìl. Premièrement, l'Ombre affirma au capitaine que des protections d'avant bras pouvaient être mises par dessus mais que s'il le voulait, il pouvait parer des coups avec les lames des gants, mais bien entendu, seulement des épées et des dagues, pas des "haches lourdes maniées par des Nains" comme le maître assassin disait. Calion sourit à cet allusion et l'Ombre lui rendit ce sourire. Par la suite, Calion essaya de planter ses deux lames dans le torse du mannequin plusieurs fois d'affilée. Pendant cet apprentissage basique de l'usage des gants et des lames, l'Ombre expliqua que le stage que Calion voulait faire était inutile pour les gens de sa race car l'agilité des Elfes était légendaire. Donc Calion décida sur les conseils de l'Ombre de ne pas débourser le moindre £ pour ce stage. Calion regarda par une fenêtre et il vit que le soleil se couchait, Calion détourna son regard et le posa sur le mannequin qui se prit une volée de coups simples appris par l'Ombre, le maître des lieux. À la fin de l'entrainement, (l'Ombre parlait encore) Calion s'arrêta.
"Merci de m'héberger, je paierai. Et en ce qui concerne ma cité, j'en suis capitaine. Mais je ne peux rien dire d'autre Ombre, car il s'agit d'une citée cachée comme vous l'avez dit et elle doit rester se secrète, jusqu'à son nom si possible. Vous comprenez ? Il marqua une pause, regardant vers la fenêtre. Je continue à faire ces mouvements ?"
Bien avant qu'il prononce cette dernière phrase, l'Ombre lui avait demandé pourquoi Calion avait acheté quatre gants.
"En vérité, j'ai un soldat chez moi qui était dans le coma et il en est sortit d'après le message que j'ai reçu par celle qui tient ma maison en ce moment. Elle m'a aussi dit qu'il arriverait à Minas Tirith dans peu de temps maintenant. Ça fait deux fois que je lui sauve la vie et j'ai risqué une de mes cuisses. Dit-il avec un large sourire. J'ai décidé de lui offrir ces deux gants pour qu'il n'ai plus besoin de moi lorsqu'il sera dans le pétrin. Calion souriait toujours et laissa entendre un rire doux. Bref, je vous raconte ma vie Ombre, mais nous n'avons pas le temps pour ça. Peut-être devrions-nous arrêter non ? Le soleil se couche rapidement en cette saison et le froid envahit les plus chaudes demeures. Enfin, je dis ça mais ce n'est pas à moi de décider quand on commence et quand on arrête."

Le maître des Assassins regarda l'elfe se battre avec le mannequin et apprendre a manier les lames secrètes. Hasharin pensa qu'un elfe serait un atout majeur pour la guilde... Leur rapidité, leur force et leur agilité en ferait de bon assassin.... Mais leur moral.... foutue moral... Ca doit etre contre leur Nature... Les Assassins n'ont pas bonnes reputations... alors que sans eux la politique serait plus chaotique et les guerres plus nombreuses... Quand a ce Calion, il se debrouillait bien et semblait avoir bien mémoriser ce qu'Hasharin lui avait dit.
-Merci de m'héberger, je paierai. Et en ce qui concerne ma cité, j'en suis capitaine. Mais je ne peux rien dire d'autre Ombre, car il s'agit d'une citée cachée comme vous l'avez dit et elle doit rester se secrète, jusqu'à son nom si possible. Vous comprenez ? Je continue à faire ces mouvements ? Déclara l'elfe.
- N'ayez crainte l'elfe. Je suis tenu dans le secret, j'ai eu des contacts avec des hauts membres de votre cité, notamment un elfe dont le nom m'echappe mais je crois qu'il dirigeait la Cité. Mais je comprend que vous ayez a garder ce secret. Non arretez ces mouvements vous les maîtrisez. Vous avez raison stoppons l'entrainement. Restez ici pour la nuit, mais je refuse votre argent. Je fais payer mon enseignement et mes produits mais pas les choses que je partage. C'est une notion venant de mon pays, nous partageons nos biens et nos vies avec nos hôtes. Alors soyez mon hote et restez quelques jours. Nous reprendrons demain. Allons deposer vos affaires dans une des chambres. Et ensuite nous dinerons.

Sur ces mots Hasharin sortit accompagné de l'elfe du dojo, le nom donnée par les Haradrim aux salles d'entrainement. Ils descendirent un étage, pour arrivé au 2eme de Dim-Bar, l'assassin ouvrit une porte pour devoiler une pièce composé d'un lit, d'une bassine et d'une commode sur laquelle est posée une bougie. Hasharin invita l'elfe a laisser ses affaires et ils finirent par descendre au première étage. Un jeune homme et une jeune adolescente étaient affairé a finir de mettre la table. Un repas chaud et fumant attendaient sur la table, et le jeune tenancier que l'elfe reconnu avait deja mis une assiette pour celui ci. Tous s'assirent et se servirent. L'assassin prit la parole:
- Jeune gens voici Calion, un elfe venu des contrées lointaines. Il sera notre hote pour quelques jours durant sa formation. Quelles sont les nouvelles du Nord l'ami? Je suis de retour a Minas Tirith que depuis quelques jours, dites moi ce qu'il en est de ces armées dans le nord dont j'ai entendu parler?

Cela faisait plus d'un mois que le capitaine Voronwë Amnel s'était réveillé de son coma. Il était à Gar Thulion. En effet, son ami Calion l'avait recueilli. Ce dernier étant en voyage, ce fut sa servante , Delawen qui lui expliqua tout. Le soldat ne s'était pas réveillé depuis des mois et seul la magie des elfes le tenait en vie, grâce à un mage venait souvent lui rendre visite. Il recommença à marcher en quelques jours, puis, petit à petit ses muscles se renforcèrent. Il pu courir ainsi que porter une épée. Autant vous dire que ce fut une période difficile, lui qui adorait courir. Il s’entraînait le jour et étudier des cartes le soir afin de reprendre dès que possible la route de Minas Tirith. En, effet il voulait rejoindre son ami pour le remercier. Déjà deux fois qu'il risquait sa vie pour lui, le capitaine tenait à faire exactement la même chose.
Dès qu'il fut en état de voyager, il remercia mille fois la femme qui s'était occupé de lui avant de seller sa fidèle monture qui restait dans les parages depuis des mois, attendant son cavalier. Caressant sa crinière, il lui chuchota des mots en elfique. Voilà! Il était prêt à partir! D'après Delawen, Calion était dans une certaine antre des ombres.

Son armure était transpercée de toute part, son épée était émoussé et inutilisable. Si des brigands venaient à l'attaquer, il ne pourrait pas se défendre. Mais heureusement, son trajet se déroula dans de bonnes conditions. Bien sur, cela prit du temps à se réhabituer à chevauché, ainsi il arriva aux portes de la citée blanche quelques semaines plus tard. Même après tout ce temps, elle était magnifique. En premier lieu, il chercha l'antre. Arrivé la haut, on lui demanda de repasser plus trad afin que Calion finisse un certain entraînement. Autant vous dire que Voronwë en profita! Le soleil venait à
peine de se lever, il avait du temps pour acheter quelques armes. Le soldat confia tout d'abord Leyn à une écurie et en profita pour y faire des achats: une selle bord en argent à 1 000 £, 4 fers en Mithril à 1 600 £, rênes de qualité exemplaires à 1 000 £, harnais spécial cheval elfique à 800 £, ainsi que plusieurs mètres cubes de foin pour le récompensé du voyage. Ensuite il visita l'armurerie où il fit aussi des achats: Deux poignard en Or et Argent pour 500 £ chacun. Il commanda aussi une armure faite avec une cotte de mailles en argent, épaulière en Acier décoré d'argent, protège bras acier et argent. Cela lui coûta la maudite somme de 3500 £.
Puis direction l’archerie! Ses achats furent un Grand Arc pour 1500£ accompagné de trois atouts, puissance du Rauros, elfique, portée Elfique. Ensuite 200 flèches de Fondcombe, dont 100 pour Calion. Il opta ensuite pour un mécanisme de déclenche-lame. Ne pouvant pas les transportées sans carquois, il en prit un en Mithril des Marches de l'Ouest pouvant contenir 200 flèches. Il équipa son arc d'une corde de Lys d’Imladris.

Après cette longue journée, s'installa dans une auberge. Le capitaine avait enfin un équipement digne de ce nom!
Un bonne nuit de sommeil! Ça fait du bien, pourtant il n'avait que trop dormi ces derniers mois. Revenant, au petit matin, dans l'armurerie récupérer son armure, le soldat parti à la rencontre de Calion, un seconde fois.
Il rentra dans l'antre sombre. Seul un homme était assis sur une chaise, lisant un livre. Il leva la tête, examinant le capitaine vêtu d'une armure toute neuve.

-Bonjour monsieur, désolé de vous dérangez en pleine lecture. Je souhaiterai m'entretenir avec le capitaine Calion Palantir si il est disponible.

HRP:(Désolé de ce rp très très médiocre, l'inspiration ne me venait pas, je ferais mieux au prochain rp!)

L'entrainement était donc terminé, l'Ombre demanda au capitaine de Gar Thulion de le suivre jusqu'au rez de chaussé où une table venait d'être dressée. L'Ombre à un moment affirma au Narmacìl que payer son séjour ne servirait à rien et que selon lui, les deux hommes partageaient leurs vies et ceici était une notion ou une tradition de son pays natal qui était le Harad. Descendant les marches d'escaliers, Calion remercia par un signe de tête le maître assassin qui lui rendit ce signe. Avant de descendre se nourrir, l'Ombre montra à Calion la chambre qu'il allait occuper durant son séjour aux ombres. Un lit, une bassine et une commode où était déposée une bougie étaient mis à la disposition du capitaine. Celui-ci déposa ses affaires dont les deux gants à lames rétractables ainsi que sa cape elfique. Il ne portait que ses vêtements de voyage, Anglïr, son épée mais aussi son arc et ses flèches restèrent dans la chambre, posés sur le lit. Ensuite, Calion sortit de sa nouvelle chambre puis ferma la porte ensuite, il suivit le maître assassin jusqu'au premier étage où un repas chaud était servi. Le fumet de ce repas interpella le capitaine puis celui-ci reconnu le tenancier du magasin qui lui vendit les quatre gants, Calion lui sourit. Une jeune femme était avec le tenancier et Calion pensait ... Il était même plus que sur que ces deux personnes là devaient être soit des apprentis assassins soit étaient-ils déjà des assassins et qui plus est, surement très expérimenté. Tous s'assirent et se servirent, Calion fut présenté aux jeunes personnes et les salua. Puis Calion demanda au maître assassin :
"Ça sent bon, je peux savoir ce que c'est ?"
L'Ombre lui répondit qu'il s agissait d'un met du Harad, sa patrie natale. Après cette réponse, Calion sourit puis commença à manger. Cependant le capitaine s'arrêta car une question de la part du maître assassin venait d'être posée :
"Quelles sont les nouvelles du Nord l'ami ? Je suis de retour a Minas Tirith que depuis quelques jours, dites moi ce qu'il en est de ces armées dans le nord dont j'ai entendu parler ?"
Ami ? Le Narmacìl n'a pas été appelé comme cela depuis plusieurs années, il sourit à cette allusion. Mais peut-être était-ce juste une forme de politesse utilisée dans le quotidien. Après ces pensées, le Narmacìl lui répondit :
"En vérité, je n'étais pas à ces évènements où beaucoup d'hommes moururent il y a cinq ans, car pendant que ces affrontements eurent lieux notre groupe vint ici, dans votre antre. Et je ne suis pas au courant et je ne me suis pas renseigné au sujet mais autant vous dire ce que les Elfes ont fait il y a peu de temps. : nous sommes allé dans le Val d'Anduin car un nombre assez conséquent de Gobelins étaient présents. Nous avons perdus beaucoup d'hommes comme notre général par exemple,il baissa la tête puis la releva avec un sourire et des yeux pétillants puis il parla avec un ton jovial et il avait l'air de rire. Mais qu'est-ce qu'on leur a mis ! Non plus sérieusement, nous avons vaincu mais grâce au courage de nos soldats."

L'hôte de Dim-Bar semblait se régaler de ce repas offert par les Ombres. A la question du Maître Assassin sur les nouvelles du Nord. L'elfe répondit :
-En vérité, je n'étais pas à ces évènements où beaucoup d'hommes moururent il y a cinq ans, car pendant que ces affrontements eurent lieux notre groupe vint ici, dans votre antre. Et je ne suis pas au courant et je ne me suis pas renseigné au sujet mais autant vous dire ce que les Elfes ont fait il y a peu de temps. : nous sommes allé dans le Val d'Anduin car un nombre assez conséquent de Gobelins étaient présents. Nous avons perdus beaucoup d'hommes comme notre général par exemple. Mais qu'est-ce qu'on leur a mis ! Non plus sérieusement, nous avons vaincu mais grâce au courage de nos soldats.
Hasharin prit le temps de repenser à tout ça avec les informations qu'ils connaissaient. Et enfin répondit au Capitaine Elfe.
- Il me semble avoir déjà rencontrer ce général, dans la cité Blanche il y a longtemps. Qu'il repose en paix. Mais chaque victoire se fait au prix de nombreuses pertes. Mais que faisait donc une armée gobeline aussi imposant hors des montagnes... Je pense jamais avoir eu affaires a cette espèce d'orc en particulier mais on sait tous à quel point ces bestioles sont horribles. De nos jours, les hommes ne combattent presque plus que des hommes. C'est une toute autre époque que nous vivons. Bref, il se passe des choses au Nord et elles doivent être décisif mais les Ombres n'ont pas été quémander pour n'importe quel style de travail dans ces batailles. Mais qui plus est mon attention, est plus attirée par le Sud. Le Harad, est en prise à des luttes de pouvoirs importantes. Je vous conseille par ailleurs, vous elfe, d'éviter le Sud du Gondor et du Harondor. Je sais pas si mes compatriotes du Haradrims sont aussi ouvert que moi vis à vis des autres races. Sur un tout autre sujet, j'en reviens à votre entraînement, vous avez très bien appris aujourd'hui. Je pense plus rien avoir a vous apprendre à manier les lames secrètes. Sachez juste que dans un combat dit loyal, comme vous savez faire vous les elfes, n'hesitez pas un peu de sournoiserie pour surprendre et achever votre adversaire. Je n'ai rien a vous a prendre de plus. Vous pouvez rester ici cette nuit encore que vous le souhaiter dans mon antre. Mais sachez que j'ai une auberge au nom des Ombres dans le quartier, vous ne serez point deranger et vous y serez en sureté si vous avec besoin.

Le repas tendait à sa fin, Taltos alla préparer un thé et l'assassin invita l'elfe auprès du feu pour venir prendre le dessert et continué à discuter. L'Hir-Dae reprit la parole avant que l'elfe réponde:
- Mais parlons un peu de vous, qu'avez vous prévue pour votre fin de séjour à Minas Tirith?

Celarith et OeilDeNuit venait de loin, de l'Ouest et plus précisément d'un petit village près du Lindon qui avait été détruit depuis déjà maintenant plusieurs années. Le Rôdeur et son compagnon revenait de la Compté, où ses compagnons et lui même venaient d'anéantir des loups maléfiques venu tout droit d'Angmar.

Cependant, le semi-elf s'était rendu compte qu'il était temps pour lui de se préparer plus sérieusement, histoire d'être paré à toutes éventualités. Il avait entendu beaucoup de rumeurs sur le Guilde des Ombres, assassinas commandités et autres genre mais malgré tout, ils étaient les meilleurs en matière d'équipements furtif et caché. Ainsi Celarith entra dans l'Antre.


Bien que lugubre, celle-ci surpris le Rôdeur mais il ne s'attarda pas d'avantage et se dirigea directement face à la personne qui était à l'entré tout en gardant son visage masqué sous son capuchon.


-Salutations, j'ai ouïe dire que votre guilde avait une certaine expérience concernant le camouflage et tout types de poisons et armes caché. Je viens donc faire quelques... achats.

Voici ce dont j'ai besoin, je ne doute pas que je serai satisfait par vos services:

-Arbalète au poignet:(vendu carreaux et un carquois(x50))600£
-Utilitaire d'escalade:750£
-Gant à lame retractable: 350£(bras droit)
-Corde invisible 225£
-Poudre d'Hirztion(310£)

Cela nous fait donc 1135 £ pour l'équipement...

J'aimerai aussi un apprentissage intensif des points vitaux(500£) escalader (500£) et apprentissage basic de wakizashi et Tanto(800+800)(arme acheté à Al-Tyr)

Justement concernant ces 2 armes, je voudrai les faire confectionné et importé d'Al'Tyr selon ces caractéristiques:

Tout deux auront une garde droit ( 0£) une fusée en soie (200£ x2) un pommeau en argent (400£ x2) et lame d'acier trempé (500 £ x2)

et donc 2600 £ d'apprentissage.

Je vous dois donc 6935£.

Le Rôdeur savait que ca commande lui coûterai beaucoup, cependant il espérait que leur prix en valait la peine.

Le vendeur qui se trouvait derrière le comptoir était occupé depuis un long moment à ne rien faire, quand un client entra. Il devait être téméraire pour franchir ainsi le seuil...seul. Dans la pénombre, il pouvait se passer tant de choses, plus ou moins agréables. Mais la réalité était tout autre, et si le bâtiment était effrayant, il valait mieux qu'aucun client ne se fasse assassiner entre ces murs. Après tout, ils se trouvaient dans l'enceinte de la cité blanche, et non pas à Umbar...

Le nouvel arrivant jeta un coup d'oeil aux alentours, avant de s'approcher directement du comptoir. Son visage était caché, mais il était clair à sa démarche et à son attitude qu'il n'était pas totalement novice, et qu'il savait ce qu'il faisait là. Pas la peine de jouer le coup du marchand effrayant, ça ne fonctionnerait pas. D'ailleurs, le marchand n'eut pas l'occasion de prononcer le moindre mot : son client prit la parole et précisa sa commande. Une grosse commande.

Le tenancier fit claquer sa langue :

- Vous partez en guerre ?

Son sourire s'étira, bien qu'il ne puisse pas voir quelle réaction avait été celle de son interlocuteur, dont le visage portait un capuchon :

- Pas d'indiscrétion de ma part, mais c'est simplement que ce que vous demandez...c'est pas du tout venant. Je peux vous trouver tout ça, pour sûr, mais les cargaisons arrivent un peu moins bien ces derniers temps...des ennuis sur la route à cause du froid, la conjoncture, les rumeurs...vous voyez de quoi je parle. 'fin bref, je veux pas vous embêter, moi mon boulot c'est de vendre du matériel de qualité, mais la situation étant ce qu'elle est, les prix grimpent, vous voyez ?

Difficile de savoir si son sourire était de joie ou d'excuse, tant il jouait bien son rôle :

- Je vais pas vous faire de scène, pas vous mener en barque. Je vous fais le tout pour 7500£, pas possible de faire moins. Désolé.

Il haussa les épaules, sincère, avant d'ajouter :

- Par contre, je vous garantis que si vous marchez, vous aurez le meilleur professeur pour votre apprentissage, faites moi confiance là-dessus.

Celarith vit l'homme en face de lui faire une moue à moitié ravie et moitié perplexe.

-Vous partez en guerre?

Ca demande pouvait se comprendre, la commande que le Rôdeir avait faite était on ne peut plus importante.

-Pas vraiment, j'ai cependant besoin de m'armé. Bien que je sois... Habile dans mes capacité, je suis assoifé de connaissance tant sur le plan intellectuel que martial.

Le vendeur ajouta:

- Pas d'indiscrétion de ma part, mais c'est simplement que ce que vous demandez...c'est pas du tout venant. Je peux vous trouver tout ça, pour sûr, mais les cargaisons arrivent un peu moins bien ces derniers temps...des ennuis sur la route à cause du froid, la conjoncture, les rumeurs...vous voyez de quoi je parle. 'fin bref, je veux pas vous embêter, moi mon boulot c'est de vendre du matériel de qualité, mais la situation étant ce qu'elle est, les prix grimpent, vous voyez ?


- Je vais pas vous faire de scène, pas vous mener en barque. Je vous fais le tout pour 5500£, pas possible de faire moins. Désolé.

Le Rôdeur avait entendu parler de certaines contraites pour les marchands mais delà à ce que les prix montent en flèches... Il en doutait, il n'était pas le premiers venu non plus.

-Cela me semble un prix plus conséquent que je ne l'escomptais... Nous pourrions trouvez un arrangement, car bien que vous me promettiez le meilleur des maîtres, ce dont je ne doutais point, ma bourse n'est pas illimité.

Sur ses paroles, OeilDeNuit entra comme une ombre aussi discret et silencieux que la nuit. Son pelage noir d'encre contrastait avec ses yeux très speciaux, l'un était bleu azur tandis que l'autre passait selon la lumière tantot de vert émeraude à jaune sauvage la nuit.

-Je n'ai d'ailleurs pas énormément de temps non plus si vous voyiez ce que je veux dire... Le Grand Nord m'attend.

Le marchand vit son sourire disparaître, tandis que son interlocuteur le menaçait l'air de rien. La bestiole qui le suivait n'était pas non plus là pour rassurer. Trapue, puissante et visiblement bien nourrie, elle avait tout du prédateur, et pourtant elle se tenait docile, comme si elle attendait l'ordre d'attaquer. Ses yeux effrayants trahissaient un grand calme, et une grande sérénité. Ceux de l'animal qui sait qu'il domine la situation, et que rien ne pourra l'empêcher de remporter la victoire. Homme et bête, il se dégageait la même impression de ces deux là, à tel point que le marchand commença à douter d'avoir bien fait de soumettre une telle proposition. Certes, il retirait un petit bénéfice de cette augmentation des prix, mais il pouvait toujours faire un petit effort, c'était certain.

Il avait pourtant déjà vu des clients menaçants, voire même inquiétants. Mais rares étaient ceux qui se promenaient avec un loup à leur côté, et qui dégageaient une telle aura de confiance. Ce type n'était assurément pas humain, et peut-être que son capuchon cherchait à trahir des origines démoniaques moins avouables. On avait déjà vu ça. Commençant à craindre pour lui-même, le marchand ouvrit la bouche, comme pour s'apprêter à capituler, quand une voix sèche l'interrompit :


- Tu vas te calmer, mon gars, fais-moi confiance. Et tiens ton truc en laisse, t'impressionne personne avec. En plus, je parie qu'il fout des poils partout.

La voix, moqueuse et acérée, était celle d'une femme à n'en pas douter. A son accent chantant, elle venait de toute évidence du Sud. Elle sortit de l'ombre dans laquelle s'était tenue, se levant de la chaise sur laquelle elle avait assisté à toute la scène. Ses longs cheveux bruns, coiffés en une queue de cheval interminable, se déployèrent derrière elle comme une cape d'ombre. Elle était vêtue très légèrement pour la saison, et même très légèrement pour les mœurs occidentales. Probablement un héritage de sa culture, qu'elle avait conservé. D'une démarche voluptueuse, mettant en valeur les courbes gracieuses de son corps athlétique, elle s'approcha du comptoir, tout en dardant un regard...assassin...sur l'acheteur potentiel, qu'elle semblait ne pas craindre le moins du monde. D'ailleurs, ses yeux étaient bien la seule chose que l'on pouvait voir de son visage. Le reste était dissimulé par un voile fin, qui ondulait légèrement lorsqu'elle parlait.

Elle s'accouda nonchalamment, sans cesser de regarder le nouvel arrivant, et ce dernier put voir que dans son dos, une paire de dagues se tenaient à portée de main. Preuve s'il en fallait une qu'elle n'était pas une amatrice, et qu'elle ne plaisantait pas. Un bref silence s'installa, qu'elle rompit promptement :

- Accepte de lui faire payer la somme prévue, je compléterai avec mon salaire. Et toi, là, discute pas, je fais pas ça par bonté d'âme. En échange des...quoi...600£ que tu m'dois, c'est bien ça ? Eh bien en échange de ça, je t'accompagne dans le Grand Nord comme tu dis.

Elle le considéra un instant, avant de lâcher, ironique :

- Boude pas, coco, tu vas avoir besoin de moi. Déjà, parce que la personne qui va te former à tout ce que tu as demandé...c'est moi.

Elle cala son poing sur sa hanche ô combien aguicheuse, et lâcha un sourire qui demeura invisible. Le destin prenait souvent des détours étranges pour conduire les pauvres âmes sur le chemin qui était le leur. Mais tant qu'elle arrivait à destination, rien ne lui posait problème. Ni le sac à puces, ni le type au capuchon, ni même la neige ne manquerait pas de s'inviter. Rien.

Tandis que le Rôdeur et son compagnon toisait le vendeur, une voix froide et sèche mais pourtant à la voix chantante sortit de l'ombre. Elle était habillé assez légèrement, même plus que ça. Un voila léger cachait une bonne partit de son visage ne laissant apparaît que ses yeux, assez beaux d'ailleurs. Cependant, son corps et ses armes attachées dans son dos laissait à réfléchir. Il valait mieux être prudent, bien que Celarith soit un épéiste hors pair grâce aux enseignement de son père, il avait d'autre atours mais la prudence était le maître mot en tel situation.

-Tu vas te calmer, mon gars, fais-moi confiance. Et tiens ton truc en laisse, t'impressionne personne avec. En plus, je parie qu'il fout des poils partout.

La nouvelle arrivante ne le lâchait pas des yeux, l'assurance et le calme dont elle faisait preuve laissait à croire qu'elle n'était en rien impressionné par OeilDeNuit ou le semi-elf. Mais la façon dont elle parla de ce dernier l'énerva, mais il valait mieux garder le secret d'OeilDeNuit, les membres de la compagnie dont il avait fait partit en Comté en ayant déjà vu assez il se devait d'être plus discret.

-Premièrement, mademoiselle ce "truc" s'appelle OeilDeNuit et je vous serai gréer de ne pas lui manqué de respect, cependant je ne fais que vous mettre en garde quant au dernier qui à voulu lui mettre une laisse... Il ne pourra plus jamais en parler.


-Accepte de lui faire payer la somme prévue, je compléterai avec mon salaire. Et toi, là, discute pas, je fais pas ça par bonté d'âme. En échange des...quoi...600£ que tu m'dois, c'est bien ça ? Eh bien en échange de ça, je t'accompagne dans le Grand Nord comme tu dis.


Elle s'était tourner vers le vendeur pour revenir ensuite vers Celarith.
Et elle ajouta:

-Boude pas, coco, tu vas avoir besoin de moi. Déjà, parce que la personne qui va te former à tout ce que tu as demandé...c'est moi.


-Pourquoi pas, cependant pour proposer un tel marcher c'est que vous avez à y gagner. Que peux bien avoir à faire une femme du Sud une région d'ailleurs bien chaudes, dans le Grand Nord avec ses étendues gelées? Entre autre seriez vous une mercenaire? Je ne doute pas que vous soyez apte à m'apprendre certaines choses... et bien d'autre (en regardant son corps attirant) bien que celle-ci ne m'intéresse guère je le précise.

Le rôdeur voulait étudier la réaction de la jeune femme face à cette provocation. OeilDeNuit , lui, fixait celle-ci pour une toute autre raison avec ces yeux particulièrement étrange et pourtant d'une intelligence bien trop profonde pour être celle d'un "simple "loup. Le secret d'OeilDeNuit devait rester caché. Les deux amis avaient déjà assez attiré l'attention lors du combat mené contre les loups maléfiques d'Angmar qui avait attaqué la Comté. Ils faisaient partit du groupe qui les avaient défait.

Le regard de la femme se porta sur la créature quadrupède, aux côtés de son maître. Belle bête, à vrai dire. Mais elle en avait déjà vues des plus impressionnantes, et elle ne se sentait pas le moins du monde impressionnée. Elle fit claquer sa langue, comme pour attirer l'attention d'un cabot, et lâcha d'une voix condescendante :

- Alors comme ça il est méchant le chien-chien ? N'aime pas qu'on lui mette une laisse ? Ca tombe bien, ça nous fait un point commun.

Elle avait lancé cette phrase l'air de rien, mais sur un ton qui en disait long. Ainsi, ce n'était peut-être pas tout à fait une blague. Elle ne s'était même pas rendue compte des mots qui venaient de franchir ses lèvres, étant plutôt du genre à parler avant de réfléchir. Elle reporta son attention sur le bipède, qui semblait légèrement contrarié. Bien. Elle faisait toujours cet effet là à tout le monde, et c'était tant mieux. Elle énervait les gens, les gens l'énervaient, tout était équilibré, ainsi. Elle aurait pensé qu'il l'avait compris, mais visiblement il désirait jouer la carte de la surenchère. Cette fois, c'était elle qui ne comprenait plus. Elle avait pourtant joué franc-jeu, en lui proposant de l'accompagner moyennant paiement de sa commande. Qu'est-ce qu'il avait à lui poser des questions sur sa vie personnelle ? Indiscrètes, de surcroît.

Ses yeux se plissèrent perceptiblement. Elle n'avait jamais été douée pour dissimuler ses émotions, plutôt du genre trop démonstrative que pas assez. Et même avec ce voile sur le visage, elle demeurait parfaitement compréhensible. Ses prunelles d'un bleu profond s'enfoncèrent comme des lames dans les yeux de l'inconnu. On pouvait y lire un caractère instable, emporté et brutal, mais incroyablement joueur et espiègle. Une combinaison tout aussi surprenante que dangereuse.

- Mais c'est qu'en plus t'es du genre curieux ? Tu sais pas que si on veut rester en vie, il vaut mieux pas trop poser ce genre de questions ? Je te paie déjà ta commande, et je vais te former. Tu veux pas non plus que je t'fasse à bouffer ?

Elle changea de position, et posa ses deux coudes sur le comptoir. Le marchand derrière elle jeta un regard envieux sur ses épaules et son dos nu, tout en sachant très bien que ce trésor là était inaccessible. Et le pire, c'était qu'elle en était consciente. Reprenant un ton plus bas, elle ajouta :

- Il faut que tu comprennes, coco, que ce sont pas des questions qui se posent, ça. Je sais pas de quelle coin paumé tu débarques, mais tout le monde sait ça d'instinct, normalement.

Elle le dévisagea un moment, le temps que ses paroles fassent de l'effet, avant de rajouter :

- Mais t'inquiète, je suis pas non plus totalement muette. Je vais même répondre à ta question : non, je ne suis pas mercenaire. T'es content ? Non ? Rien à faire. Après tout, moi j'tai pas demandé ce que tu faisais dans la vie, si tu aimais ta viande bien grillée ou bleue, ou même comment tu t'appelles, si ?

Son regard pétillait de malice, tandis qu'elle s'amusait à jouer avec lui. La colère était passée comme un gros nuage poussé par un fort vent d'est, et elle était désormais radieuse, quoique toujours méfiante. Après tout, elle était peut-être joueuse, mais pas non plus stupide. Elle titillait le gars, mais elle ignorait de quoi il était capable. Elle préférait d'ailleurs ne pas avoir à le découvrir. Il valait mieux éviter que deux professionnels ne se tombent dessus, sans quoi cela pouvait durer très longtemps, et faire très, très mal.

Elle plissa à nouveau les yeux, lorsqu'il s'attarda sur son physique. Cette fois, ce n'était pas de colère, mais parce qu'elle était intriguée. Il ne pouvait pas s'empêcher de la regarder - qui l'aurait pu, de toutes façons -, mais ses paroles étaient difficiles à cerner. Des insinuations osées, suivies d'une politesse presque effrayante. Etait-il du genre timide, ou bien simplement pas intéressé ? Elle avait un ego tellement grand que la réponse lui parut évidente.

Afin de pousser son analyse du caractère du gars un peu plus loin, elle s'approcha de lui. Elle le sentit inquiet, mais elle n'esquissa aucun geste brusque ou menaçant. Elle s'arrêta à quelques centimètres à peine de lui, et posa une main sur son torse. Elle sentit les muscles courir sous le vêtement, et comprit qu'elle avait affaire à quelqu'un d'entraîné. Expérimenté, cela restait à confirmer, mais il avait probablement des qualités physiques appréciables.

- Chéri...C'est pas bien de mentir...

Elle avait pris une voix suave, et sa main descendit lentement et sensuellement le long du torse, s'égarant sur son ventre, et s'arrêtant juste au-dessus de sa ceinture. Il n'était pas besoin d'être voyant pour deviner son sourire, derrière son voile inexpressif.

- Je sais que tu es très intéressé...

Le prenant par surprise, elle agrippa la ceinture, et le tira vers elle. Leurs corps collés, elle déposa un baiser sur ses lèvres, tendre mais bref, à travers le tissu. Elle avait même fermé les yeux, comme une véritable amante. Elle lui adressa un clin d'œil, et ajouta :

- Mais c'est juste toi qui es pas mon genre.

Elle éclata de rire, et le repoussa tranquillement, comme s'il avait été celui qui avait fait le premier pas. Lui tournant ostensiblement le dos elle se dirigea vers le comptoir, et vers le marchand qui n'en revenait pas. On aurait dit qu'il allait pleurer de jalousie. Elle délaça la bourse attachée à sa ceinture, et en sortit l'équivalent de 600£, qu'elle fit glisser dans les mains du commerçant.

- Voilà, j'ai réglé ma part. Allez, grouille-toi de payer ! On va pas s'éterniser ici, quand même.

Toujours aussi insupportable, elle était contente de l'avoir eu. Peut-être que cela allait le faire changer d'avis, et qu'il accepterait de l'emmener avec lui. Elle ne lui en demandait pas davantage.

La jeune n'était pas plus impressionné par le loup que par les paroles du Rôdeur, elle ne prit pas non plus vraiment en compte l'avertissement que ce dernier avait fait à celle-ci concernant OeilDeNuit.

Elle répondit même d'un ton condescendant en voulant attiré l'attention du loup:

-Alors comme ça il est méchant le chien-chien ? N'aime pas qu'on lui mette une laisse ? Ca tombe bien, ça nous fait un point commun.

Celarith avait pourtant compris que la phrase portait un sous-entendu qui lui était aussi adressé. Elle n'avait pas l'air non plus d'apprécié ses questions et le regarda avec un regard qui en disait long sur ses émotions. A la fois emporté mais aussi espiègle. Elle commençait peut-être à lui plaire enfin de compte.

-Mais c'est qu'en plus t'es du genre curieux ? Tu sais pas que si on veut rester en vie, il vaut mieux pas trop poser ce genre de questions ? Je te paie déjà ta commande, et je vais te former. Tu veux pas non plus que je t'fasse à bouffer ?

La jeune femme du Sud se positionna les 2 coudes sur le comptoir montrant son dos dénudé au vendeur dans le regard duquel on pouvait voir une envie bien trop marqué mais cependant ce dernier devait se douter de l'impossibilité de la chose.

-Il faut que tu comprennes, coco, que ce sont pas des questions qui se posent, ça. Je sais pas de quelle coin paumé tu débarques, mais tout le monde sait ça d'instinct, normalement.


Il devait reconnaître que sa question était indiscret mais il voulait savoir à qui il avait à faire.

Elle attendit un instant et continua sur sa lancé:

-Mais t'inquiète, je suis pas non plus totalement muette. Je vais même répondre à ta question : non, je ne suis pas mercenaire. T'es content ? Non ? Rien à faire. Après tout, moi j'tai pas demandé ce que tu faisais dans la vie, si tu aimais ta viande bien grillée ou bleue, ou même comment tu t'appelles, si ?

Qu'elle était arrogante! Malgré cela il aimait son caractère bien trempé, il se contenterait du peu qu'elle avait dit pour le moment.

Le semi-elf remarqua pourtant une tinte de malice dans ses yeux, elle le détailla un moment et commença à s'approcher du Rôdeur qui préférait être sur ses gardes. Elle ne fit pourtant rien de menaçant, commençant à posé une main sur son torse en le caressant et descendit jusqu'au dessus de la ceinture.

Juste avant de descendre sa main et de détaillé son ventre elle lâcha d'une voix suave:

-Chéri...C'est pas bien de mentir...
Je sais que tu es très intéressé...

Au même moment elle l'attira à elle et l'embrassa brièvement en terminant son dialogue sensuelle sur des mots joueurs

-Mais c'est juste toi qui es pas mon genre.

Cette femme avait certainement un ego dimensionné cependant elle se mit à rire, un rire joyeux et le rôdeur ce dit qu'en fin de compte elle serait peut-être une allié agréable à vivre.

Elle alla vers le marchant en détachant sa bourse, paya comme elle l'avait proposé et l'invita à en faire de même.

-Bien je pense que nous pourrions peut-être nous entendre, ( il tendit la somme convenu au marchant puis continua) j'accepte ta compagnie. Il faudra tout de même que je passe faire une ou de deux emplette, nous resterons un long moment dans le Nord et le froid est impitoyable pour qui n'est pas préparer. Je passerai chez le tisserand ainsi qu'à l'Arc d'Argent. Je rendrai ensuite visite à Asthrabal. Ce dernier est la personne pour qui je dois effectué la "tâche" et il me reste des détails à lui demandé.

Le rôdeur s’arrêtât de parler voulant voir la réaction de la jeune femme puis continua.

-D'autres personnes nous rejoindrons, une elf notamment. Quant aux autres tu le verra par toi même.

Sur ces mots, Celarith se mit en route vers la sortie, OeilDeNuit le suivant de près tout en surveillant leurs arrières bien que le semi-elf doutait qu'elle tente un coup foireux. Tout deux avait évalué qu'un combat serait stupide.

Il lança à son intention

-C'est quand tu veux ma chère... Comment dois-je t'appeler en fait?

La femme écarta d'un geste élégant une mèche de cheveux qui lui tombait devant le regard, révélant pendant un bref instant le tatouage couleur de sang qui était appliqué sur sa peau, juste à côté de son oeil droit. C'était un motif tribal finement représenté, mais dont le sens restait obscur. Marque d'appartenance à un groupe particulier ? Evocation d'un évènement particulier ? Symbole de servitude ? Les tatouages avaient tous une signification pour qui les portait, mais il ne semblait pas possible de le deviner à moins de poser la question. Et au regard du caractère flamboyant de la belle brune, il valait peut-être mieux éviter de lui demander directement. Cette dernière se déplaça sur le côté, le temps que son nouveau compagnon de route vienne payer la somme qu'il devait au marchand. Elle écouta attentivement ce qu'il avait à lui dire, bien qu'elle ne se sentît pas concernée le moins du monde par sa mission.

Cependant, elle devait reconnaître qu'elle aussi devait faire quelques courses avant de se laisser entraîner dans cette expédition vers le Nord. Pour ce qui concernait les vêtements, elle ne trouverait probablement rien de plus chaud que ce qu'elle avait déjà, mais quelques provisions ne seraient pas de trop, et elle avait besoin de nouvelles armes. Une fois arrivée en Arnor, elle se mettrait en chasse, et elle ne pouvait pas se lancer dans une traque sans rien. Consciente qu'il leur faudrait encore un peu de temps avant d'être prêts, elle lança :

- Je te fais confiance pour ce qui est du Nord, coco. C'est loin d'être l'endroit que je préfère, et j'ai pas tellement envie de m'y perdre, si tu vois ce que je veux dire.

Elle haussa ses épaules fines, et poursuivit :

- Mais en ce qui concerne les courses, laisse-moi te dire que j'ai pas besoin de grand-chose. Tu veux aller faire les boutiques, éclate-toi. Moi, j'ai mes propres trucs à faire. Des trucs du genre important.

Ses yeux en disaient long sur l'importance que prenait ce "truc" mystérieux pour elle, et il n'était visiblement pas négociable pour elle de le repousser. Elle ne tenta même pas de se justifier outre mesure, considérant que le seul fait que ce soit important pour elle suffisait. Elle n'était pas du genre à s'embarrasser trop longtemps des considérations d'autrui, et était trop impétueuse pour se demander si ses paroles pouvaient déranger, intriguer ou carrément énerver les gens autour d'elle. C'était son style : on s'en accommodait, ou on passait son chemin. Puisqu'il l'avait acceptée, c'était qu'il s'en accommodait. Les choses étaient aussi simples.

- Fais pas la tête parce que je t'accompagne pas, toi au moins tu connais ton patron. Moi j'ai été obligée de bosser pour un inconnu, et je peux t'assurer que c'est pas marrant. Asthrabal...j'ai entendu son nom deux ou trois fois. Il envoie des types comme toi chercher des objets un peu partout. La plupart ne reviennent pas, et ceux qui s'en sortent sont en général bien payés, donc ils n'en parlent pas beaucoup. Je te laisse volontiers aller lui causer. Je crois que t'as compris que j'étais pas la bonne personne pour ce genre de trucs, hein ?

Ses yeux s'illuminèrent, malicieux, tandis qu'elle se retournait vers le marchand. Ce dernier les avait laissé à leur conversation, et était allé voir s'il trouvait le matériel dont ils avaient besoin. Il déposa sur le comptoir l'arbalète ainsi que les carreaux, une petite sacoche en cuir contenant un nécessaire d'escalade, un gant équipé d'une lame capable de jaillir par un mécanisme à pression, et une corde particulièrement fine. Le petit sachet de poudre complétait le tableau. Un véritable arsenal d'assassin. De quoi se débarrasser de plusieurs ennemis, comme pour quelqu'un qui prévoit de faire une incursion violente dans un bâtiment, par exemple. Le commerçant prit la parole d'une voix satisfaite :

- Voilà ce que vous avez commandé. De la très haute qualité exclusivement, je vous le certifie. Quant aux armes que vous recherchez, pas besoin de les importer d'Al-Tyr. Nous avons ici le nécessaire pour les fabriquer nous même. Les pièces qui constituent les armes viennent directement du Sud, et arrivent dans un état impeccable. Il nous faudra à peine une journée pour terminer le travail d'assemblage, qui sera réalisé par un maître forgeron très compétent. Ne vous inquiétez pas pour le prix, vous avez déjà payé ce qu'il fallait. Revenez donc demain, elles seront prêtes et n'attendront plus que vous.

Le marchand afficha un sourire commercial, croyant que la conversation était terminée, et que les deux personnages étranges allaient décamper rapidement. Il espérait probablement pouvoir retourner à ses occupations, autrement plus passionnantes que de regarder deux combattants à la forte personnalité se jauger mutuellement. Mais c'était sans compter sur l'intervention de la seule présence féminine de la pièce, qui le rappela à l'ordre :

- Je suis pas non plus venue pour rien. Vous avez ce que j'étais venue chercher ?

S'excusant du geste, l'homme se dirigea vers l'arrière boutique, et y resta une poignée de secondes seulement. Il devait connaître par cœur l'organisation des lieux, à force de travailler là dedans. Il revint avec plusieurs objets, qu'il disposa sur la table : des bolas, un fouet, et un sac de chausse-trappes. De quoi rabattre du gibier...ou autre chose. La femme se saisit tranquillement de ses nouveaux biens, et déposa son paiement sur le comptoir, avant de se retourner vers son compagnon de route :

- Ramène autant de personnes que tu voudras, c'est ta fête. Moi, ce qui m'intéresse, c'est d'arriver au Nord le plus rapidement possible, tu vois ? Alors qu'on soit deux, trois ou cinquante...

Elle haussa les épaules, pour appuyer ses paroles, et se retourna pour chercher ses affaires, tandis que le guerrier et son loup se dirigeaient vers la porte. Elle fourra ses emplettes dans un sac, et passa sur ses épaules une épaisse veste de fourrure, qui la faisait pratiquement doubler de volume. Certes elle n'était pas très épaisse, mais la transformation était radicale. Elle rabattit le capuchon sur ses cheveux, et cessa d'être une femme pour devenir une simple silhouette anonyme, pas très haute mais apparemment trapue. De quoi se protéger du froid, certes, mais surtout de quoi dissuader les gêneurs qui pensaient systématiquement qu'une femme seule avait besoin de "protection". En clair, des avances maladroites et avinées, particulièrement insistantes et dérangeantes.

- J'arrive, mignon, j'arrive. Ne sois pas si pressé. Répondit-elle à l'homme qui s'impatientait.

Elle se porta à son côté, tandis qu'ils franchissaient le seuil. Ce faisant, elle adressa un signe de la main au vendeur, qui lui répondit de la même manière, sans un mot. Puis elle resserra son vêtement autour d'elle, s'apprêtant à braver le froid qu'elle supportait de moins en moins. Elle leva doucement ses yeux azurs vers l'homme, et, faisant onduler son voile, elle souffla :

- Tu peux m'appeler Nesrine. Mais à qui ai-je l'honneur ?

Le sarcasme l'avait quittée. Probablement refroidi par l'atmosphère hivernale des rues de la cité. La porte ouverte, elle sentit nettement les doigts glacés du vent se refermer sur le moindre centimètre carré de sa peau. Elle sentit un frisson la parcourir, et ne parvint pas à s'empêcher de trembler. Décidément, qu'elle détestait ce temps ! Pourtant, Minas Tirith était un coin agréable, si on faisait exception de certains quartiers. On y trouvait de tout, et surtout des gens très intéressants, qui payaient bien, et qui avaient beaucoup d'informations. Une véritable mine d'or, pour elle. Elle aurait simplement préféré que le soleil ne soit pas qu'un vague souvenir dans la tête des plus anciens, et qu'il puisse concrètement réchauffer un peu les rues, les corps et les cœurs.

La porte se referma silencieusement derrière eux, et ils se retrouvèrent seuls, étrange duo accompagné de cette créature particulière, qui demeurait pourtant étrangement calme. Il était même étonnant qu'elle n'ait pas bronché une seule fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Il n'avait même pas esquissé un geste pour montrer sa domination. Etrange. Nesrine, les lèvres tremblantes derrière son voile trop fin pour couper le froid, lança :

- On peut se donner une journée, le temps que tu termines tes achats, que tu rassembles tes potes, et que je...que je fasse ce que j'ai à faire. Et puis demain, on pourra partir tranquillement, si ça te va. T'en penses quoi ?

Le froid fit naître de petites larmes au coin de ses yeux, et elle les essuya immédiatement avant qu'elles ne glissent le long de ses joues. Elle inspira profondément, espérant que son compagnon allait lui donner une réponse rapidement. Elle n'en pouvait plus d'attendre.

Celarith prit ses marchandises puis la jeune femme prit celle qu'elle devait avoir commandé auparavant.

-Je te fais confiance pour ce qui est du Nord, coco. C'est loin d'être l'endroit que je préfère, et j'ai pas tellement envie de m'y perdre, si tu vois ce que je veux dire.


Mais en ce qui concerne les courses, laisse-moi te dire que j'ai pas besoin de grand-chose. Tu veux aller faire les boutiques, éclate-toi. Moi, j'ai mes propres trucs à faire. Des trucs du genre important.

Celarith se doutait bien qu'elle ne connaissait surement par grand chose du Nord, d'autant qu'elle ne devait pas non plus être habitué à la morsure gelée du vent qui y régnait.*

Elle fit une remarque, mais le fait que la guerrière ne l'accompagne pas ne l'ennuyait pas outre mesure.

Elle se vêtit avec le manteau de fourrure acheter au marchand avant de sortir, celui-ci lui donnait un volume plus important que la réalité de sa silhouette. Cependant dès qu'ils furent sortit le Rôdeur remarqua qu'elle grelottait déjà.

-Tu peux m'appeler Nesrine. Mais à qui ai-je l'honneur ?


Elle lui donnait finalement son nom, bien que cela ne signifie pas qu'elle lui faisait confiance et s'était réciproque mais le semi-elf décida tout de même de lui répondre.

-Tu peux m'appeler Celarith, c'est le nom que ma mère elfique m'avait donner.

Sur ces derniers mots le Rôdeur se retourna un instant, regardant d'un air peiné teinté d'une colère vengeresse profondément enfuit vers l'Ouest vers Valinor en espérant que l'esprit de sa mère était en paix.

La jeune femme le ramena au présent et dit d'une voix tremblante:

-On peut se donner une journée, le temps que tu termines tes achats, que tu rassembles tes potes, et que je...que je fasse ce que j'ai à faire. Et puis demain, on pourra partir tranquillement, si ça te va. T'en penses quoi ?

La jeune guerrière tremblait de plus en plus à côté de lui et il remarqua des larmes perlé à ses yeux, surement le froid mais il fit comme s'il n'avait rien vu.

-Tes affaires en l'air importante et il est vrai qu'il me faudrait la journée pour terminé les miennes. Donnons nous rendez-vous devant les Portes de Minas Tirith. Cependant...(le Rôdeur fouilla dans son sac et tendit une écharpe à celle-ci) Prend ceci, tu gèles sur place et ça te tiendra plus chaud que ce voile...

Le rôdeur se doutait bien que la belle pouvait prendre son geste comme un geste de pitié mais il n'en était rien, il relevait juste du bon sens et du partage envers un compagnon. Il s'éloigna ensuite, dirigeant ses pas vers les Cavernes d'Or où l'attendait Asthrabal, OeilDeNuit souvent toujours son ami de près le froid n'avait pas l'air d'avoir d'emprise sur lui...