A la Bibliothèque

Elarinya s’avança dans la Bibliothèque de Fondcombe. La superbe porte ouvragée, et son fronton sculpté représentant une scène antique, les colonnades majestueuses finement ciselées, et les imposants rayonnages en bois précieux conféraient à ce lieu une impression de luxe raffiné dédié à la culture et à l’apprentissage. Des milliers d’ouvrages patientaient là, la plupart ayant été placé, et certains même écrits, par Elrond le Semi-Elfe (bien qu’en réalité il était Elfe aux trois quarts) lui-même. Pourtant, Elarinya entrait dans cette salle la tête penchée et les yeux baissée, indifférente à ce qui l’entourait. Non pas qu’elle connaissait par cœur cet endroit, elle n’y venait pas s’y souvent, au point de ne plus avoir besoin de le contempler, mais parce qu’elle marchait toujours ainsi, vivant dans un monde solitaire ou plus rien ne comptait. La beauté des choses ne l’émouvait plus, et elle restait dans sa bulle, coupée de l’extérieur.

Si elle se trouvait ici, c’est parce qu’elle avait été chargée d’une mission quelconque qui la conduirait vers les Havres Gris. Aussi voulait-elle se renseigner sur la situation politique de la région, n’ayant pu s’y rendre depuis un temps relativement long. Elle savait que nombre de choses avaient changées ces dernières années, et son devoir d’ambassadrice lui imposait de se tenir au courant. La diplomatie exigeait de tout connaître de son interlocuteur, afin de pouvoir anticiper ses réactions et de savoir quoi dire et quoi faire. Cela conférait un avantage certains dans toutes les négociations.

L’Elfe se dirigea donc vers la section consacrée aux Havres Gris afin d’en apprendre plus sur le mariage de Laurelin et de Silivrien, et sur leurs rôles respectifs en tant que Maîtres des Havres. Elle chercha également dans les livres concernant Gar-Thulion des informations sur l’ancienne Elnaith, afin de connaître son caractère, son comportement et ses goûts, n’ayant encore jamais eu l’occasion de la rencontrer et de lui parler personnellement. Enfin, elle tenta de trouver des renseignements sur les nouveaux dirigeants Nains des Montagnes Bleues et leurs activités, préférant savoir ce qui l’attendait dans la partie Ouest de la Terre du Milieu, mais ne trouva rien. Elle consulta tous les ouvrages concernant cette région, mais rien de récent n’était révélé. Dépitée, elle se rendit compte qu’elle devrait demander à l’archiviste de l’aide. Elle détestait faire cela, préférant toujours éviter tout contact inutile avec autrui, et car cela blessait un peu plus son orgueil désormais quasiment inexistant. Pourtant elle se résigna, et, dans son style si particulier, s’adressa à une Elfe qui semblait être celle en charge des lieux :

«Bibliothécaire, il me faudrait des renseignements sur la situation actuelle des Nains des Montagnes Bleues. Je croyais vos archives plus fournies que cela, aussi vous demanderais-je de me trouver cela le plus rapidement possible. C’est urgent. »

En fait, ce ne l’était pas vraiment. Mais Elarinya s’était créé ce masque de froideur et d’arrogance pour masquer le chagrin immense qui la dévastait et la détruisait un peu plus chaque jour.

Eflynn ne prêtât pas attention à la personne entrant dans le hall. Elle était plongée dans une livre en cuir sombre quasi noir finement décorée de dorure. Elle semblait absorber par une passionnante lecture du manuscrit, elle était adossée à un vaste fauteuil surplombant un large bureau remplit de bouquins en tout genre à trier
Eflynn se tenais la tète avec une main, et de l'autre se servait de son doigt pour suivre les lignes. De petite lunette trônait sur son nez.

Semblant entendre un murmure qui pourtant ne l'était pas elle levât la tête en direction de son interlocutrice.
Elle la regardât fixement et tournât la tète de droite a gauche..

Pour qui me prenez vous ? je ne suis pas une bibliothécaire et vous n'êtes pas d'une boutique ici.... Je vous prierez d'être un peux plus respectueuse si vous voulez un livre sur les nains.

Elle soupirât et retournât à sa lecture.

Elarinya fronça les sourcils et pinça le nez. Ainsi donc, on lui résistait. Elle n’aimait point cela, et généralement, ceux qui le faisaient n’aimaient guère la suite. Pourtant, elle savait que surenchérir ici ne lui apporterait rien. Elle n’avait pas de temps à perdre avec une trieuse de livres qui se croyait suffisamment importante pour exiger qu’on lui parle bien. Elarinya, elle, se moquait de la façon dont on s’adressait à elle. Dans le cadre de ces activités, et en bonne politicienne, elle se faisait régulièrement houspiller, mais cela ne l’atteignait plus depuis très, depuis trop longtemps. Et dans sa vie privée, et bien, personne ne lui parlait. Aussi n’en avait elle rien à faire de donner du « s’il vous plait » et du « merci » pour obtenir un bête livre sur de bêtes Nains. Mais elle s’y résigna, non sans ajouter quelques piques bien senties :

« Tout d’abord, je vous ferais remarquer que votre travail vous oblige à servir les éventuels lecteurs, et ce quelques soient les conditions. Croyez vous qu’un soldat refusera d’aller au combat si son Capitaine ne lui dit pas « s’il vous plait » ? Je ne pense pas. De plus, il n’ya avait rien d’irrespectueux dans mes paroles, et vous le conviendrez sans doute en y repensant. Mais, soit, s’il vous faut de belles phrases pour exécuter un petit service, je m’y plierais. »

Elarinya se détendit. Elle savait que cette petite diatribe n’allait sans doute pas plaire à l’Elfe en face d’elle, et elle devrait bien mettre les formes pour ne pas voir sa demande reboutée une fois de plus.

« Je me demandais si vous saviez où je pourrais trouver des renseignements sur la situation politique de Tronjheim de ces dernières années. Je n’ai malheureusement pas pu trouver quoi que ce soit par moi-même, c’est pourquoi je souhaiterais que vous puissiez m’aider. »

L’ambassadrice se retint d’ajouter une dernière phrase, mais y pensa très fort cependant.

"Et si jamais vous ne me servez toujours pas, vous ne garderez pas votre poste très longtemps, croyez moi."

Eflynn pensât :"non mais pour qui se prend elle, à faire sa hautaine avec moi.... on me la fait pas à moi"
Elle la regardât de bas en haut, l'étudiant du regard.Il faisait sombre dans la pièce mais l'on distinguer distinctement les visages.
Eflynn contre toute attente lui sourit.

Voyait ce n'est pas difficile de vous exprimez diplomatiquement. Donc vous me dites que vous cherchez un livre sur les nains des Montagnes Bleues ?
Voyons voir .....

Eflynn se massa le cuir chevelu, une longue et belle tignasse à en faire pâlir la beautée de l'elfe devant elle. Elle posa doucement ses lunettes sur son bureau et se levat sans un dire un mot. D'un pas rapide elle se dirigea vers la section "race " puis cherchât les "nains " .Son regard se posa sur un ouvrage en hauteur.

Hum…..ici.

Pointant du doigt le livre. Elle prit une échelle de bois et se saisissant du bouquin trébuchât et tombas sur le sol froid et dur.
Elle gisait sur le sol inanimé tenant précieusement le livre contre elle comme pour le protéger de la chute.
Une goûte de sang suintait de son tatouage sur le front. Sa respiration était courte et son souffle haletant. Sûrement un malaise dut au manque d’alimentation. En effet Eflynn étais restée cloîtrer ici depuis 3 jours, elle n'avais ni dormis ni même manger. Sur le bureau un livre intitulé : « les marques et tatouages et leurs symboliques » émergé du lot. Eflynn cherchait donc une quelconque information sur la signification des marques sur son visage.

Soudain ses yeux s'ouvrirent doucement, l'elfe la regardait bêtement sans intervenir.
Trop faible pour se lever elle restât sur le sol et frissonnât.

Pouvais vous m’aidez ? Si ce n’est pas trop vous demander….

Eflynn tremblait comme une feuille ne desserrant pas son étreinte sur le livre.

Lors de la chute de l’archiviste, Elarinya n’avait rien pu faire. Et si elle l’avait pu, il n’était pas dit qu’elle serait intervenue. Après tout, elle avait le livre qu’elle désirait, et plus rien ne la retenait ici, auprès de cette Elfe qui l’avait contrariée tout à l’heure et qui maintenant implorait de l’aide. L’ambassadrice regarda Eflynn étendue par terre, jeta un œil vers la sortie… Mais elle n’était pas si mauvaise. Elle était pleine de défauts aussi agaçants les uns que les autres, mais ne pouvait laisser ainsi quelqu’un d’aussi mal en point.

Elarinya aida donc la jeune Elfe à se relever. Sans montrer la moindre compassion, et sans aucune douceur dans ses gestes, elle ramena Eflynn à son bureau, la fit asseoir, et chercha dans les différents tiroirs un peu de nourriture pour resucrer l’archiviste. Dénichant un morceau de lembas, elle la força à l’avaler, sans toutefois lui dire un seul mot. Elle lui donna également un mouchoir qui trainait afin qu’elle puisse arrêter le saignement sur son front. Puis, sans s’en plus s’en préoccuper, estimant avoir fait le nécessaire, elle prit le livre des mains de la pauvre femme et commença à feuilleter pour voir s’il suffirait à son « bonheur ». Mais elle n’eut pas le temps d’arriver aux chapitres qui la renseigneraient que quelqu’un d’autre entra dans la Bibliothèque, et se dirigea directement vers les deux Elfes.

« Elarinya, dit-il en se rapprochant, je vous cherchais ! On m’a dit que vous seriez ici. »

Il s’agissait d’un des grands dirigeants de Fondcombe, un dénommé Findor, un des rares à connaître l’histoire d’Elarinya et à ne pas lui tenir rigueur de son comportement jugé inconvenant par beaucoup. C’était d’ailleurs souvent lui qui chargeait l’ambassadrice de ses missions, mais l’Elfe sachant déjà qu’elle devait se rendre aux Havres Gris pour discuter d’accords commerciaux, elle se demandait ce qu’il pouvait bien avoir à lui dire.

Arrivant à la hauteur des deux femmes, il constata l’état d’Eflynn, qui, bien qu’elle semblait aller un peu mieux grâce à l’énergie fournie par le lembas, paraissait toujours un peu faible, et tenait encore le mouchoir taché de sang sur son front.

« Elle va bien ? » demanda-t-il à l’ambassadrice

Elarinya hocha la tête, puis demanda la raison de cette visite.

« Qu’y a-t-il Findor ? J’ai déjà reçu une mission pour les Havres Gris, je ne pourrais pas me charger d’autre chose avant un long moment. »

« Je sais, Elarinya, mais de nouveaux évènements viennent d’arriver, et si vous vous rendrez toujours aux Havres, la nature de votre mission va changer. Une affaire de la plus haute importance requiert votre habileté diplomatique. Un groupe de chasseurs humains s'est aventuré par mégarde sur les terres de la cité et a tué plusieurs bêtes qui s'y trouvaient. L'arrivée soudaine de nos sentinelles les a surpris, et affolés ils ont lâché plusieurs traits qui ont blessé deux des nôtres. Nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord pour savoir s’il faut les condamner ou non, et la situation devient préoccupante. Nous avons grandement besoin d’un avis, et la décision à été prise d’aller chercher le grand sage Urinduil, qui aux dernières nouvelles se trouve à Mithlond. Je savais que vous vous y rendiez, c’est pourquoi je pense que vous être la personne idéale pour aller le chercher. Nous ne savons pas exactement où il se trouvera, mais sachez qu’il sera très difficile de le convaincre de venir ici. Il vous faudra user de tous vos talents, et ce ne sera peut être toujours pas suffisant. Cela vous convient-il ? »

« Ma foi, répondit la diplomate, je ne vois pas de raison de refuser. Je m’en chargerais. Une question cependant, serais-je seule pour cette mission ? »

« En fait, nous pensons vous adjoindre une autre personne. Le sage est un personnage très… spécial, et nous ne savons pas ce qu’il vous demandera en échange de ce service. Aussi avons-nous pensé qu’il faudrait quelqu’un avec de grandes connaissances culturelles pour vous accompagner. Non pas que nous pensions que vous ne savez rien, mais, et Findor dit la suite en montrant d’un grand geste tous les rayonnages qui s’étalaient devant lui, il faudrait une personne qui connaitrait presque l’ensemble des ouvrages ici présent. Nous n’avons pas encore trouvé une telle personne, et je me demande ou nous dénicherons un savoir pareil. »

Eflynn reprenait peut à peut des couleurs, son visage blême se recolorait de sa couleur rosé d’avent. Semi inconsciente elle se tenait le front avec sa main, un mouchoir contre sa blessure. Elle écoutait vaguement la conversation quand le mot savoir fit comme un choque dans sa tête. Ne prenant que son courage en main elle se redressât de son siège et se levât et dit d’une voix claire :

Si je puis me permettre conseillé Findor…il me semble que je pourrais me joindre à cette mission.
En effet qui d’autre que moi pour parler à ce sage…. ? Ma sagesse reconnue par ici ferait de moi une parfaite diplomate et comme vous le dite si bien si se Urinduil veux jouer aux devinettes et questions de culture je suis preneuse.

Par contre une question me taraude …….si on est obligées de se battre …..

Eflynn cherchait soigneusement ses mots.

Comment se défendre ? Je possède bien quelques sorts mais…… je… je manque de pratique….

S’adressant à Elarinya : tu sais te battre toi ? Au fait moi c’est Eflynn et toi ?

Elle lui tendit la main.

Les deux elfes en pleine discussion furent étonnés d’entendre une voix s’élever pour intervenir. Elarinya avait même totalement oublié la présence d’Eflynn, réfléchissant déjà à ce qu’elle devrait dire et faire pour convaincre le Sage. Et elle fut encore plus stupéfaite d’entendre l’Archiviste se targuer de ses connaissances et de son savoir. Pour qui se prenait-elle ? A sa grande surprise, Findor répondit, alors qu’elle pensait qu’il ne ferait que se moquer d’elle.

« Vous êtes Eflynn, la grande Archiviste ? Mais oui bien sûr ! Comment avons-nous pu ne pas penser à vous pour cette tâche. Il faut dire que vous vous êtes faite bien discrète depuis votre nomination à ce poste, mais c’est vrai qu’il s’agit d’une de vos qualités qui nous avaient plu pour ce travail. »

Findor paraissait très content d’avoir trouvé la perle rare qu’il cherchait et il affichait un grand sourire. Elarinya quant à elle regardait tour à tour le dirigeant et la jeune Elfe, surprise de la tournure des évènements. Elle connaissait les qualités propres et nécessaires au rôle de Grand Archiviste, mais n’aurais jamais pensé qu’Eflynn puisse avoir été celle qui avait été nommé à ce poste. Elle était trop jeune, semblait trop joyeuse…

« Bon et bien, c’est parfait, nous avons donc trouvé les deux personnes qui convenaient à cette mission, renchérit Findor. Ma chère, ne vous inquiétez pas de votre défense. Vous n’aurez normalement pas même besoin d’user de vos sorts. Croyez vous vraiment que nous envoyons nos ressortissants traverser le monde seuls ? Nous vous adjoindrons une escorte de quelques soldats bien armés, et vous n’aurez à vous soucier de rien. »

Eflynn s’adressa ensuite à Elarinya, de manière bien trop hypersyntone au goût de cette dernière. La réponse fusa, sèche et sans appel, laissant la main de l’Archiviste suspendue dans le vide :

« Je ne suis pas votre amie. Aussi vous prierais-je de ne pas me tutoyer de la sorte. Quant à mon nom, bien que je ne pense pas qu’il vous soit d’une quelconque utilité, car vous m’appellerez Ambassadrice, je me nomme Elarinya. »

Findor ne réagit pas à cette remarque acerbe. Il avait appris à connaître les réactions peu amènes de la diplomate, et espérait simplement qu’Eflynn ne prendrait pas la mouche.

« Bien, bien. Mesdames, il vous faudra partir dès demain matin, à l’aube. L’affaire est de la plus haute importance et nous ne pouvons plus nous permettre le moindre retard. Nous vous en dirons un peu plus sur les détails pratiques au moment de votre départ. »

Elarinya hocha la tête, salua ses deux compatriotes, et s’en alla sans un mot afin de préparer ses affaires.
Findor la regarda partir, et s’adressa à Eflynn :

« Vous verrez, Elarinya a un comportement qui ne plait pas à beaucoup de gens. Mais ne le prenez pas pour vous. Elle a subit un grave traumatisme moral qui l’a transformée, et se comporte ainsi depuis lors. Mais c’est une ambassadrice remarquable. Soyez indulgente, et tâchez de ne pas vous emporter. Il en va du bien de votre mission. »

Puis il salua à son tour, et sorti de la somptueuse Bibliothèque.

Eflynn restait immobile. Elle inspirait. C’était la première fois qu’elle quittait la cité aussi loin. Un sentiment de peur l’envahissait l’espace d’un instant, le dehors elle ne le connaissait quand livre mais pas en vrai.
Apres ce moment d’hésitation elle se dirigeât en direction de sa chambre. Tout de fois au passage elle s’arrêtât parmi les rayons de la bibliothèque et fit une sélection de livres à amener au cours du voyage.

Voyons voir….. Alors celui-ci puis….. Celui la…..hum non plutôt ceux-ci.

Apres être rester environ une heure à choisir ses livres, fidèle compagnon de route elle se dirigeât dans sa chambre.
Contrairement au fourbis sur son bureau sa chambre était plutôt bien ordonnée chaque chose à sa place .Elle était assez vaste et finement décorée de tenture et drapé sur les murs. Bien sur dans un coin de la pièce trônait une petite étagère avec de la lecture. Sur sa table de nuit un petit journal au contenu inconnu pour tous sauf elle. Au centre de la pièce une imposante cheminée réchauffée l’endroit.
Apres avoir contempler le feu un instant Eflynn se mettait a faire son sac. Le strict minimum était pressent dedans. Surprenant… on aurait put s’attendre a beaucoup de futilité pour quelqu’un qui découvre le monde extérieur, il n’en était rien.
Seulement deux livres, quelques vivres, mais aussi une couverture pour dormir et deux trois potions de soins au cas ou.

Son sac prêt elle le posât délicatement sur la chaise à coté du lit et s’allongeât dessus.
C’est à ce moment que choisit son maître pour faire irruption dans la chambre.
Il avait la barbe grisonnante et une voix de vieillard mais son savoir était immense bien sur pas autant qu’Eflynn est cela le rendé grognon et profiter de sa situation de maître.

- Hey ! Alors disciple vous étés prête ?

Efylnn sursautât et se redressât.

- Je… je oui. .. Bien sur.

- Avent de partir j’ai une tache importante à te confier.

Il sortit de son manteau un petit parchemin et un pendentif représentant un sablier avec du sable de couleur blanche dedans.

- Tu devras remettre au sage que tu dois trouver se message et se bijoux….C’est un ancien ami à moi et je dois lui transmettre ceux-ci. C’est important Eflynn.

- Bien… je ferais de mon mieux alors.

Elle prit les objets et le maître mage partit sans dire un mot. Elle mit le pendentif à son cou et le parchemin dans sa tunique. Elle s’affalât sur son lit et fermât les yeux puis s’endormir peut de temps après.