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 Lire c'est voyager ; voyager c'est lire. [V. Hugo]

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Denam
Noble du Gondor
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Denam

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Rôle : Aspirant au trône du Gondor

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Lire c'est voyager ; voyager c'est lire. [V. Hugo] EmptySam 11 Juin 2011 - 16:15
L'Astre-Roi s'étirait tranquillement, le teint hagard, caché par la brume matinale, baillant de faibles rayons lumineux qui outrepassaient les limites énoncées entre les deux éléments avant que n'arrive l'Aurore, sa compagne, sa préférée. La matinée s'annonçait douce, le Zéphyr resterait encore quelques jours dans son antre, pour le plus grand déplaisir des marins. Seul la Brume, vaste collaboratrice des ténèbres qui illuminaient la Cité Blanche semblait prendre un malin plaisir à vagabonder au hasard, dans les ruelles les plus empruntées, décourageant les commerçants qui s'étaient déjà attelés à leur tâche et les badauds qui se frayaient un chemin à travers ses tentacules venteuses, perspectivant ainsi une mauvaise journée, dans son ensemble, pour les lèves-tôt.

Seul les quelques frêles faisceaux de chaleur qui avaient réussis à filtrer cet imposant brouillard apportaient un peu d'espoir et de réconfort aux habitants et voyageurs qui se risquaient à cette heure aussi prématurée de la matinée. Denam était de ceux-là. Son père avait bien insisté pour qu'ils partent aux premières lueurs du cinquième jour de la semaine, aussi s'était-il levé de bonne heure, malgré l'éthylisme qui avait sévit toute la nuit durant. Les effets de ce fameux alcool de Rhûn martelaient durement son pauvre petit crâne qui avait déjà tant éprouvé la veille. Il se laissa traîner jusqu'à la grande porte où devait l'attendre les quatre soldats déguisés en mercenaires, accompagnés de la jeune magicienne.

Il essaya de se remémorer son nom... Mirghild... Cela sonnait vraiment étrangement à ses oreilles. Oreilles. Pointues. Oreilles pointues. Les oreilles de la demoiselle étaient pointues, cela ne faisait aucun doutes. Sa tête lui faisait très mal, cela ne faisait également aucun doutes. Pointues. Elle aurait pu être jolie à ses yeux si elle disposait de si belles courbes que possédait Terna, une des ravissantes employés du Rat Bigarré, un établissement privé auquel se rendait régulièrement le jeune homme pour profiter des produits hallucinogènes que Le Gallay, le propriétaire importait de contrées éloignées. Il valait mieux l'éviter quand il était de mauvaise humeur, et cela arrivait trop fréquemment. Il lui arrivait de frapper ses prostituées sans autre forme de procès si elles ne remplissaient pas correctement leur office. Certaines langues pendues disaient même qu'il faisait affaire avec la guilde des Ombres, en exécutant certains clients. Mais Denam n'y croyait pas, Le Gallay était une brute, certes, mais il était bien trop stupide pour pouvoir négocier avec les Ombres. Denam lui volait fréquemment des quantités minimes de drogues tel que l'absinthe qu'il cachait dans sa réserve personnelle, derrière son armoire. Il en avait d'ailleurs prit quelques feuilles pour le voyage et était impatient de goûter aux douceurs qu'auraient à lui offrir le Sud. C'était d'ailleurs la seule raison qui l'avait enclin à accepter l'ordre de son père.

Denam s'était déjà paré de son déguisement et ressemblait en tout point à un seigneur haradrim, excepté peut-être des traits durs, l'absence de barbe, le teint pâle, cireux, quelques cicatrices, des bijoux çà et là ; bref, quelques nombreuses futilités qu'il ne tarderait pas à remplir en chemin. Il avait d'ailleurs commencer à se laisser pousser la barbe et rigolait bêtement à chaque fois qu'il passait sa main sur sa joue, sentant le duvet fléchir à la pression de ses doigts. Il avait décidé de garder son beau chapeau de feutre noir jusqu'à la frontière limitrophe entre l'Harondor et le Gondor, dernier symbole de son appartenance à la noblesse minas-thirienne.

Arrivant à la place prédominante qui sommeillait derrière la Grande Porte, il plissa les yeux pour discerner les ombres qui se mouvaient à travers l'imposante brume qui avait choisit pour quartiers l'entrée principale de la ville. Il passa la main sur ses sourcils comme si cela allait augmenter sa vision, toujours sans effet. Puis il se rendit à l'évidence. Il ne connaissait pas ses soldats, et il ne pourrait absolument rien voir à travers cet épais brouillard. Il ne connaissait d'eux que leur nombre. C'était suffisant. D'un pas décidé, il s'avança jusqu'à la fontaine, se posta sur l'un des bancs en pierre qui encerclaient la fontaine. Il avala une grande bouffée d'air pour crier :

" - Oreilles !

Euh...

Je suis Denam, fils de Pànel et je recherche mes quatre soldats déguisés en mercenaires pour me guider en Harondor pour une mission qualifiée secrète !

Voilà !"


Alors une paire de mains gantées se collèrent à sa bouche et le forcèrent à le suivre dans les ombres...



Dernière édition par Denam le Sam 11 Juin 2011 - 23:44, édité 1 fois
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Denam
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Lire c'est voyager ; voyager c'est lire. [V. Hugo] EmptySam 11 Juin 2011 - 22:41
Il sent des silhouettes se presser autour de lui
Il fait bien noir
Sa vue s'évanouit.

Il sent son corps par terre choir

Noir. Il fait noir. C'est tout noir. Le trou noir.
trottoir : Attention !
Il pleut des i.

La fontaine est à demi rempli.
La coupe est pleine de vase
Quelle déveine.

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Retour à la première case
C'est à en perdre haleine.

Chemin tout travers avec peine.
pavé : Attention !
Il a glissé.

Ca fait mal.
C'est déloyal
Ils lui ont mis une raclée.

Qui donc, arriéré ?
C'était radical
Il sommeille.

Ils l'emmènent.
taverne : attention !
Il se réveille.

Il fait noir.




***

- Helà, qui va là ?

- C'est moi, crétin.

- Qui, toi crétin ?

- Ton subconscient.

- Quoi ?

- T'as déconné sur l'absinthe cette fois-ci, Denam.

Ton inconscient m'a détrôné.


- Ce sont des choses qui arrivent.

Est-ce que je parle vraiment tout seul ?

- Oui, mais les autres ne t'entendent pas.

- Qui sont-ils ?

- C'est curieux.

- Qu'est-ce qui est curieux ?

- Tu poses trop de questions.

- Je préfère boire.

- Tu ne peux pas ; j'ai vidé ta bouteille.

- C'est impossible, tu es mon subconscient.

- Ha ha, c'est là tout le paradoxe.

- Où suis-je ?

- Tais-toi et écoute.

- Oui ?

- Le plafond ; il est bois.

- Je touche du noir.

- C'est l'évidence même.

- Denam tu dois te reprendre en main.

Mais c'est moi qui parle !

- Nous sommes la même personne, tout ce qui est à toi est à moi.

- Tu as trop bu, tu as trop pris de substances hallucinogènes, ta famille est trop énervée.

- Ca fait beaucoup de trop, Denam.

- Oui, Denam, tu as parfaitement raison.

- Tu devrais revenir sur le droit chemin.

- Peut-être.

- Sens plutôt ce vert.

- Il a bon goût.

- Un vrai délice pour les yeux.

- Quand serons-nous libérés ?

- Ton inconscient en est seul juge, laisse lui le temps de s'amuser.



HRP : Je vais bien, je vous remercie.


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Lire c'est voyager ; voyager c'est lire. [V. Hugo] EmptyDim 19 Juin 2011 - 22:54
Continuité de ceci

Après avoir saccagé une chambre de l'Auberge, tuant deux malandrins, y déclenchant de ce fait une bagarre avec le gérant des lieux et son fils, Denam, flanqué de ses deux gardes rejoignit la place de la fontaine baignant à présent dans un océan de clarté, de chaleur et de lumière. Les doux rayons du Soleil n'apportaient qu'un maigre réconfort au jeune noble car son mal de tête n'avait cessé d'empirer, au contraire : chaque coup résonnait plus fort que l'autre, tel le battement d'un marteau sur son crâne. Il n'aurait jamais pensé que cent tambours du bataillon des Ours Ardents auraient pu se réunir tous dans sa tête, jouant de leur baguettes une symphonie des plus assourdissantes et des plus tonitruantes, faisant de ce fait, trembler de douleur les parois de son crâne à la limite de l'implosion. Dès qu'il rentrerait de cette mission, il engagerait quelques assassins s'occuper de ces tambours. Du moins, s'il restait en vie... Il ne croyait pas au professionnalisme des deux soldats présumés vétérans, selon les dires de son père. Il devait en savoir plus.

- Ainsi voilà ce que m'envoie mon père pour me protéger durant mon périple en Harondor : un poète et un lâche ! Pfft ! Et vous feriez partis de l'élite de l'armée gondorienne, ha !

- Mon jeune mons...
commença Baghaldir.

- Silence ! le coupa Denam.

Je ne veux pas t'entendre !

- Comment voulez-vous que je vous réponde, dans ce cas, monseigneur ?

- C'est juste. Poursuis.

- Mon jeune mons...

- Tu l'as déjà dit, poète, va à l'essentiel.

- Mes trois compagnons et moi-même n'avons jamais fait parti de l'élite de la nation ; nous ne sommes que d'humbles hommes d'armes condamnés à mort pour des crimes quelconque jusqu'à ce que la main providentielle de votre père ne vienne à notre secours et nous propose de vous aider tout au long de votre périple, pour nous éviter la pendaison. Il nous a fait jurer de ne rien dire, mais je ne suis pas aussi muet que la tombe que je devrais être, mon jeune monsieur.


Soudain, tout devint clair dans l'esprit de Denam. Son père avait embauché des coupes-gorges et les avaient déguisés en soldats pour que son fils ait le moins de chance de s'en sortir vivant. Il savait qu'il avait toujours déçu sa famille, par ses faits et gestes mais il n'aura jamais pensé qu'elle irait jusqu'à le condamner à mort. Pànel était un père assez froid, distant mais il n'aurait jamais imaginé qu'il attenterait à sa vie de cette manière. Mais il ne mourra pas. Pas à cause de l'incompétence de ses nouveaux gardes, non. Il bénéficiait désormais d'un certain avantage, désormais conscient du réel dangers. Il avait réuni assez d'or pour payer quelques mercenaires expérimentés et assurer sa protection au cas où que cette bande de bras-cassés ne se retourne contre lui. D'ailleurs, où se trouvaient les deux autres gardes ?

- Mon père m'a dit que quatre gardes devaient nous escorter en plus de la magicienne ; où sont-ils ?

- Connaissant ce bon vieux Rintao, il doit être encore en train de dormir, flanqué d'une prostituée ou deux, il ne tardera pas à se réveiller.

Nous avons envoyé Bolrim chercher la magicienne, elle ne s'est toujours pas présentée à la grande porte, malgré les quelques perturbations qu'il y a eu...

- Je ne veux plus en entendre parler, c'est bien compris ? Sinon je vous ferais pendre, c'est aussi simple que ça, vous allez tout de suite effacer ce qui s'est passé de votre mémoire.


Les deux repris de justice acquiescèrent sans hésiter, bien trop conscients de la gravité de la situation. Denam soupira. La magicienne... Il ne savait pas si elle était du complot visant à l'abattre. Le peu qu'il avait vu d'elle l'amenait à penser qu'elle était capable de provoquer plus de dégâts que les crétins que lui avait donné son père. Devra-t-elle, elle aussi, l'éliminer, lui, ce fils perfide ou n'est-elle qu'une autre victime de toutes ces machinations, envoyée à travers des terres lointaines ? Que gagneraient ces deux familles à perdre leurs héritiers légitimes ? Denam devra donc enquêter sur tout cela durant leur voyage mais il ne se laissera jamais embrasser par la Mort, cela il en était sûr.

La magicienne finit pourtant par arriver, suivie du quatrième homme d'armes qui peinait à la suivre, déjà essoufflé. Denam, les poings sur les hanches, le visage aussi pâle qu'un mort, de grands contours noirs cernant ses yeux et les vêtements tâchés de sang prit la parole, du ton le plus naturel au monde :

- Madame, vous êtes en retard.
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Sighild Baldrick
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Lire c'est voyager ; voyager c'est lire. [V. Hugo] EmptyMar 5 Juil 2011 - 20:18
Attendant aux portes de la Cité Blanche, la belle magicienne contemplait sa monture qui s’éloignait de plus en plus d’elle. Sa main droite se posa délicatement sur son buste nu ; son regard vert se ferma, c’était comme si une partie d’elle la quittait. Sighild revenait d’une quête elfique et voici qu’elle devait continuer son aventure dans une quête humaine. En tant qu’apprentie mage de Minas Tirith, elle se devait de respecter ses obligations auprès du Roi et de son peuple mais son cœur portait également allégeance au peuple des elfes. La sang mêlée se demandait si elle devrait un jour choisir entre l’une de ses deux origines…ce choix lui serait tellement dur. Kematari ne fut plus dans son champ de vision. La dame à a chevelure d’ébène souffla quelques mots Elfiques à l’égard de sa jument.

Un souffle rapide ; des pas lourds se rapprochèrent de l’apprentie mage. La venue de cette personne la sortit de ses songes, elle fixa l’étranger qui se présenta à elle. L’homme essoufflé resta bouche bée devant cette splendide créature qui se trouvait devant lui. Le regard de Sighild demeurait froid et profond, cette dernière arrivait à lire en lui comme dans un livre ouvert. Le soldat eut beaucoup de peine à parler, tant par son manque de souffle que par le charisme de son interlocutrice. Elle n'avait rien à craindre de lui :


« Serait-ce le Seigneur Bellamy qui vous envoie ? »


Le soldat hocha la tête immédiatement, il devint rouge en posa son regard sur l’apprentie mage. L’homme costaud se retourna alors et repartit d’où il venait. Sighild suivit cet étrange serviteur, plus ils avançaient et plus la belle entendait une voix qui lui était un peu familière. Le fils Bellamy n’était plus très loin d’elle, cette dernière marcha à son allure, doublant ainsi ce serviteur, toujours essoufflé par cette marche « rapide ».

Les quatre hommes virent arriver l’apprentie mage et leur compagnon. Les trois aventuriers eurent la même réaction que leur compagnon. Denam , fidèle à lui-même, montra une nouvelle fois qu’il pouvait se montrer désagréable. Mais Sighild n’en prit pas compte, elle se souciait guère de ce qu’il pouvait penser. La belle apprentie se contenta de répondre d’un ton neutre :


« Sachez Denam Bellamy qu’un magicien n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. Il arrive précisément à l’heure prévue. »


Baghaldir se permit de prendre la parole et d’ajouter :

« Il n’est pas nécessaire de nous focaliser sur une chose si banale. L’aventure nous attend mais avant toutes choses, prenons nos montures. »


Alors que les droits hommes d’armes partirent en direction des cheveux, Sighild fixa une nouvelle fois Denam. Comme à son habitude, son visage n’exprimait aucune émotion. C’est alors qu’un autre homme sortit d’une auberge et avança vers eux. Elwing sentit alors une odeur d’alcool abondante, elle se demandait bien ce que le Seigneur Bellamy avait fabriqué en employant ces hommes. A la vue de l’équipe, l’homme à la mauvaise mine se revêtit très vite et salua respectueusement son équipe et contempla d’avantage la belle demoiselle qui se tenait devant elle (ou du moins l’un de ses attributs).
En voyant un tel manque de respect, Baghaldir s’avança vers son ami et lui attribua une belle tape dans le dos :


« Mon ami Rintao arrive toujours au bon moment. Je te présente monseigneur Denam Bellamy et cette douce dame n’est autre que l’apprentie mage de notre belle cité, elle se nomme Sighild, un merveilleux prénom de chez nous qui veut dire « Guerrière Victorieuse » ».


L’apprentie mage n’ajouta rien à ce que cet homme venait de dire. Le groupe entendit alors la voix de Boldrim qui suggéra à ses compagnons d’entreprendre leur périple. Ils choisirent leur monture. Sighild prit un bel étalon noir, en regardant l’animal, elle constata qu’il était tout aussi beau que courageux. Dans son regard noir, la belle constata que cette farouche bête possédait une certaine intelligence qu’elle retrouvait chez sa propre monture. Il se nommait Haervael.

Quelques heures plus tard, le groupe était loin de la Cité Blanche. Au cours de ce temps, Sighild eut la chance de bavarder avec les quatre mercenaires. Cette dernière cerna bien vite la psychologie de ces quatre hommes, ces repris de justice. Elle ne les jugea pas , leur laissant le bénéficie du doute, peut-être étaient-ils de très bons guerriers.

Elwing était prés de Denam, qui ne lui avait adressé mot depuis leur départ. Les quatre hommes parlaient entre eux tout devant et la jeune elfe restait songeuse…
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