Quand les agneaux chassent les loups[Scénario ouvert]

Poli restait silencieux. Il faut dire qu'il s'y connaissait pas vraiment en chasse. Lui il préférait laisser cela aux autres, aux professionnels. Les plans que proposèrent ses compagnons lui semblaient totallement irréaliste. Surtout celui de Beany, une jeune hobbite, qu'il connaissait de vue. Son penchant pour Will était bien connu de tous. Les mauvaises langues s'en moquaient. Poli en revanche ne jugeait pas. Certes Beany était timide, mais Will était très aveugle pour ne pas voir la cour que lui fait chaque jour Beany.

Le hobbit secoua la tête encore une fois. Attiré les loups pour les abattre. C'était de la folie. En plus fragiliser la glace, c'était comme creuser la terre gelée. Pour la première fois Poli s'exprima Arabronc:

-Mon cher ami, je me présente: Poli pour faire court. Votre idée n'est peut-être pas la plus mauvaise, mais avec quoi va-t-on fragiliser la glace? Il faudrait des pioches....Autant y faire des feux......Vous parlez de abattre les survivants, mais avec quelles armes? Je n'ai des couteaux, certes ils coupent bien, mais ce ne sont que des petites lames.....

Il fit une pause et se trémoussa un peu. Il avait une idée. Enfin elle venait de son grande-oncle du côté du cousin du beau-frère de sa mère. Un hobbit qui s'était adonné de nombreuse année à la chasse aux lièvres. Bien sur c'était pas autant dangereux que la chasse aux loups, mais il pouvait toujours mourir de faim. Poli expliqua son idée au groupe d'une voix qu'il aurait voulu plus forte:

-On n'a cas construire des pièges....Et on les attire dedans avec de la nourriture....J'ai chez moi quelques morceaux de nourritures bien saignante....Ou l'on attrape quelques oiseaux ou lapins et on les met en appas.....On va pas prendre le risque de se mettre nous-même comme appas....C'est trop dangereux pour nous.....Enfin si vous cela vous chante de jouer au gibier, faites donc....Mais moi je ne jouerais pas à ce jeu.

Il se tut, puis ajouta:

-On est plus malin que les loups...Faut donc les piéger!!! Pas leur faire face arme en main...On a aucune chance de cette manière....

Celarith toujours de guet scrutait la forêt, son sang de semi-elf l'aidait bien. Même si il préfèrait se faire passé pour un simple Homme, il ne pouvait mettre de côté cette partie de lui. Il écoutait en même temps les idées des membres restés au camp.
Arabronc se bornait à vouloir brisé la glace, pire il voulait le faire avec ses pieds! A moins d'avoir des blocs d'acier en guise de pieds, s'était une idée impossible.
Quoi que bonne idée si la glace n'était pas si épaisse.Poli quand à lui a très vite écarté l'idée d'Arabronc, il proposa d'utiliser une méthode destiner à la chasse aux lapins. A se moment , le Rôdeur vit 2 ombres se dessiner. Une elf qui l'avait surement déjà repéré accompagné d'un Homme. L elf le salua et Celarith comprit qu'ils se joignaient au groupe également.
La nouvelle venue devait avoir entendu l'idée de Poli car en atteignant le camp elle répondit:

-Ne sous estimez pas l'intelligence de ces animaux, leur meute est bien plus conséquente que vous ne pourriez l'imaginer.[/b]

C'était éxacte, le Rôdeur avait entendu des rumeurs sur ces loups hors du commun, d'une intelligence bien supérieur aux autres loups.

-[b]Je me nomme Sighild, je suis apprentie mage de la Cité Blanche. Mon maître Mitrhandir, qui est un ami de la communauté hobbit m'a demandé de le représenter en vous apportant mon aide et ma magie. L'homme qui se trouve à mes côtés vient du même lieu et voudrait vous aider tout autant que moi.
Nous venons tout droit du village de Bree, là où nos chevaux reposent paisiblement. Notre voyage à pied fut mouvementé. Les loups ont rapidement senti notre présence...ils ont tenté de nous attaquer. Par chance, nous avons réussi à les éloigner, par notre courage mais aussi grâce à la magie. Ils ont alors prit la fuite...sans doute pour attendre le moment propice où ils nous attaqueraient à nouveau.

*Ainsi ils les ont vus...* Sighild proposa un autre plan

-Votre idée de piège est intéressante mais il ne fera sans doute effet que quelque temps. Le chef de meute enverra quelques loups qui tomberont dans le piège, mais il comprendra bien assez vite la mascarade. Cette meute semble vouloir utiliser la Comté comme son territoire, aussi devons nous réfléchir rapidement au plan le plus judicieux. Vous n'êtes pas sans savoir leur fonctionnement, nombreux sont les récits qui les comte.

Le mieux serait de piéger les loups par groupe...Devenons les chasseurs et eux les gibiers, utilisons leur ruse contre eux-même. Il me semblerait judicieux de réfléchir à plusieurs pièges mais en différents lieux. La Comté est assez riche en paysage pour trouver plusieurs pièges qui diminueront ainsi leur nombre, pour ensuite les attaquer ou les chasser de ces terres.

C'était une bonne idée en soit c'était vrai. Narmacìl rentra justement à se moment la.
Ce dernier salua la nouvelle venue et avait l'air de la connaitre, ils se jetaient des regards et tout comme Celarith, il avait remarqué que la magicienne avait l'air blessé.

Le Rôdeur descendit de son poste et vint les rejoindres.

-Narmacìl a raison, nous devons nous décider. Je vais envoyé OeilDeNuit chercher leur tanière, il est bien plus intelligent que l'on ne peut le penser.

Celarith fit une pause et murmura quelques mots à son compagnon qui disparu dans les ombres.

-Ensuite, 2 choses: Narmacìl, as-tu découvert quelque chose pendant ton exploration?
Quand à vous demoiselle Sighild, vous les avez combattus, comment fonctionnent-t-ils? A quoi ressemblent-t-ils?

Popo se tenait à l'écart du petit groupe. Après avoir considérablement ravivé le feu, il s'était mis de côté pour se consacrer à ses tâches. Deux individus avaient rejoint le groupe pendant ce temps, mais Popo ne savait pas de qui il s'agissait. Il avait décidé qu'il resterait au campement, pour le bien être du groupe après tout, donc il ne se souciait pas de toutes ses discussions sur comment chasser le loup et n'avait pas pris la peine d'écouter ce qu'avait à dire les nouveaux venus.

A vrai dire, il avait déjà bien assez à faire avec un problème bien plus personnel .. Il avait toujours dormi dans sa maison, ou à la belle étoile évidemment, et c'est bien la première fois qu'il devait monter une tente .. Surtout un aussi grand modèle .. Il lui semblait que seul, il n'arriverait pas à grande chose. Mais c'était la tâche qu'il avait choisit, et si Popo avait une certaine tendance à la flemme, vous l'aurez remarqué je crois, il n'aimait pas que les rares choses qu'il faisait soient imparfaites.
Aussi décida-t-il de faire fonctionner ses méninges, qui comme il l'a été dit un peu plus tôt, était capable de bien des choses lorsqu'il s'en donnait la peine. Et alors que plans farfelus ou réalistes s'enchainaient à quelques pas de lui, il se mit en réflexion. Il était bien peu évident au premier regard que le hobbit finirait pas obtenir quelque chose d'habitable. La chose qu'il montait était constamment plus difforme au fur et à mesure qu'il essayait de l'arranger, et les piquets tombaient à peine ils étaient élevés. Après un intense combat seul avec la toile et les morceaux de fers, il parvint finalement à monter la tente. Ce n'était pas un château fortifié qui leur permettrait de se préparer à la bataille en sécurité, mais elle allait au moins leur permettre de se réunir à un endroit à l'abri du vent et de se réchauffer tous ensemble.

Mais pour cela la première étape était de faire un petit feu à l'entrée de la tente. Il ne devait pas être trop gros pour ne pas embraser leur demeure, mais il fallait tout de même qu'il soit suffisant à réchauffer l'atmosphère. Ce n'était pas un problème pour notre petit hobbit qui avait appris d'un grand chef cuisinier hobbit comment bien jauger la puissance d'un feu. Aussi un feu se dressa bien vite à l'entrée de la tente, sous la toile, mais avec la place suffisante pour respirer et ne pas enflammer la toile. Une douce chaleur s'en émanait et allait bien vite emplir la tente.

Cette tâche accompli, Popo se dit qu'il était bien temps pour lui de se reposer. Il l'avait bien mérité après tant d'effort. Il avait bien le droit de profiter un peu de son travail! Et d'ailleurs, plus que de repos, il avait besoin de reprendre des forces! Il prit donc un poulet dans le sac de victuailles et commença à le faire rôtir sur le feu qu'il trouva fort adapté à la tâche, même si ce n'était pas son but originel. Il sortit également sa pipe et décida de fumer en attendant que son goûter soit prêt.

Aranuir, jusqu'alors resté en retrait, laissant Sighild parler pour prendre le temps d'analyser correctement la situation. Il restait là, dans l'ombre de sa capuche, à scruter chaque visage et à écouter chaque mot avec intérêt. Il sortit de son état méditatif à la seconde question de Celarith.

- Ils ne sont pas ce qu'on peut appeler des loups habituels, ils sont plus massifs, plus forts, leur pelage est pâle et leurs yeux prennent une teinte écarlate. Tout cela, vous vous en serez douté, plusieurs histoires les décrivent, mais par-delà le physique, il ne vous faut pas sous-estimer leurs capacités mentales. Ils ont l'esprit vif, quoi que bestial, ils ont l'instinct du prédateur et la ruse du chasseur à la fois.

La compagnie se retourna vers lui, surpris par ses paroles, car habitués de le voir dans inanimé dans le silence. Certains continuèrent à parler, d'autres l'écoutaient attentivement. Celarith lui témoigna sa reconnaissance pour sa réponse claire et rapide.

- Il y a une autre chose que vous ne devrez jamais oublier. Ce ne sont pas des bêtes, ce sont des monstres, les descendants des créatures de Morgoth elles-mêmes. Considérez qu'ils ne vivent pas, comme tout animal, pour survivre et se reproduire. Un sang souillé coule dans leurs veines, ils vivent pour tuer, rien de plus.

La plupart des membres du groupes prirent ce dernier discours pour inutile, se disant qu'ils savaient déjà qu'ils avaient affaire à des bêtes féroces et qu'il était inutile de le préciser. Jusqu'à ce que l'homme dit quelque chose qui les éveilla.

- Ceux qui m'auront bien écouté auront compris que ces pièges que vous élaborez seront inutiles. Je m'explique : Ces créatures vivent pour tuer, ils ne s'occuperont de la nourriture déjà morte qu'une fois au seuil de la mort. En prenant cela en considération, sans oublier le fait que la Comté est un endroit fertile où vivent maintes espèces d'animaux en grande quantité, sans compter les Hommes, les Elfes et les Hobbits qui s'y trouvent... Ils n'iront pas chercher de viande dans un piège, puisqu'ils éprouvent un trop grand plaisir à faire souffrir et à tuer. Alors à moins de donner des hommes en appât, les pièges ne seront pas efficaces. Et même avec des appâts vivants, Sighild l'aura dit, ce ne sera que peu efficace, puisque le chef de meute enverra d'abord un éclaireur.

Une partie de la compagnie acquiescèrent au discours leur semblant fort réfléchis, tandis que certains défenseurs des l'idée du piège préférèrent le mettre en doute. Aranuir ne s'en souciait pas, homme de parole, il savait qu'il avait dit ce qu'il avait à dire, c'est à dire ce qu'il croyait bon pour l'avenir des autres. Par contre, certains en vinrent à se demander d'où cet homme venu de nulle part tirait ces informations, ce qui créa de la méfiance au sein du groupe. Aranuir termina sur une note simple.

- Ce qui importe pour le moment, c'est de s'occuper de la blessure de mon amie Sighild et de se regrouper pour s'organiser, car les loups, eux, le sont déjà.

#Sighild #Aranuir

L'Homme qui accompagnait Sighild répondit à la 2ième interrogation du Rôdeur:

- Ils ne sont pas ce qu'on peut appeler des loups habituels, ils sont plus massifs, plus forts, leur pelage est pâle et leurs yeux prennent une teinte écarlate. Tout cela, vous vous en serez douté, plusieurs histoires les décrivent, mais par-delà le physique, il ne vous faut pas sous-estimer leurs capacités mentales. Ils ont l'esprit vif, quoi que bestial, ils ont l'instinct du prédateur et la ruse du chasseur à la fois.

Ses paroles attirèrent l 'attention de certains membres du groupe, dont Celarith.
L'homme avait l'air de connaitre autre chose sur ces loups...

-Continué je vous prie répondit le Rôdeur d'un tont intéressé.

- Il y a une autre chose que vous ne devrez jamais oublier. Ce ne sont pas des bêtes, ce sont des monstres, les descendants des créatures de Morgoth elles-mêmes. Considérez qu'ils ne vivent pas, comme tout animal, pour survivre et se reproduire. Un sang souillé coule dans leurs veines, ils vivent pour tuer, rien de plus.

Il fit une courte pause puis continua .

-Ceux qui m'auront bien écouté auront compris que ces pièges que vous élaborez seront inutiles. Je m'explique : Ces créatures vivent pour tuer, ils ne s'occuperont de la nourriture déjà morte qu'une fois au seuil de la mort. En prenant cela en considération, sans oublier le fait que la Comté est un endroit fertile où vivent maintes espèces d'animaux en grande quantité, sans compter les Hommes, les Elfes et les Hobbits qui s'y trouvent... Ils n'iront pas chercher de viande dans un piège, puisqu'ils éprouvent un trop grand plaisir à faire souffrir et à tuer. Alors à moins de donner des hommes en appât, les pièges ne seront pas efficaces. Et même avec des appâts vivants, Sighild l'aura dit, ce ne sera que peu efficace, puisque le chef de meute enverra d'abord un éclaireur.

Ainsi, ces loups descenderaient des créatures infâmes de Morgoth, quant à leur instint de tueur et leur envie de sang, Celarith l'avait déjà comprit.
Celarith acquiesca, mais il remarqua l'inquiètude de ce dernier portait sur la blessure infligé à son amie, dissimulé sous les vêtements.

- Ce qui importe pour le moment, c'est de s'occuper de la blessure de mon amie Sighild et de se regrouper pour s'organiser, car les loups, eux, le sont déjà.

-Vous avez raison, je vais allé chercher mes onguents mais je vais d'abord examiné cette blessure si vous le voulez bien?

Le Rôdeur se tourna vers Sighild pour attendre sa réponse, celle-ci avait l'air réticente éssayant de faire comprendre que se n'était rien mais il insista.
Celarith, vivant bien souvent dans la forêt avait appris à reconnaitre les herbes curatives et ainsi se préparer des onguents éfficaces pour chaque cas.

-La blessure n'a pas l'air infecté ni bien vilaine mais je vais tout de même vous donner un peu de mon onguent.

Sur ces mots, il sorti de son sac un pot contenant son mélange et en appliqua un peu sur la blessure qu'il recouvra ensuite d'un bandage de tissu.

-Cela devrait faire l'affaire, d'ici un jour celà devrait allé beaucoup mieux.
Je pense que nous pouvons maintenant écouté notre cher Narmacìl?

Calion n'avait eu l'air d'être entendu que par le rôdeur qui était très attentif à tout ce qui se passait ce qui se disait autour de lui. Il ne manquait rien, aucune remarque, aucune idée ou stratégie. Calion commençait à le considérer jusqu'à ce que ce semi-elfe le tutoya ... Peu de personne tutoyèrent le capitaine durant sa vie, là, un inconnu qui ne partage même pas son sang le tutoie. Cela passait mal chez Calion sans savoir pourquoi, le tutoiement ? Il a déjà du mal avec le seul ami qu'il ait, alors avec un inconnu ... N'y pensons même pas. Pourtant, Narmacìl laissa le semi-elfe continuer à le tutoyer, alors que lui, préférait le vouvoiement. Alors l'ancien ambassadeur des rois Noldor répondit au rôdeur.

"Eh bien, j'ai bien senti que l'on m'épiait sans savoir de quoi il s'agissait, il faisait très sombre, mais j'ai tout de même ressenti une présence maléfique, comme si Morgoth lui-même m'entourait. Ayant déjà combattu ses sbires, je sais que j'aurais pu mourir à n'importe quel moment vu que j'étais seul. Mais je ne laissa rien paraître si bien qu'ils ne m'attaquèrent pas. Il est évident qu'il ne s'agit pas là de loups ordinaires ... la Comté n'est pas que ce havre de paix raconté dans les livres j'ai l'impression."

Sa dernière phrase le fit sourire, en effet, Calion ne connaissait ce pays que par les livres de sa bibliothèque. Alors que son sourire disparaissait, Calion remarqua que Popo le Hobbit avait l'air fatigué. *Ne me dites pas qu'il est épuisé alors qu'il a monté une tente et fait un feu ? Qu'est-ce que c'est que cette mentalité ?* Mais Calion ne voulut pas rester sur ce Hobbit fainéant qui allait maintenant manger.

Aux côtés de Sighild se tenait un Homme, son discours confirmait les craintes de Narmacìl qui vit arriver son aigle au moment où l'Homme finit de parler. Terendul se posa sur l'épaule droite de l'Elfe qui sortit à ce moment-là un sac d'où il prit quelques graines qu'il donna à son oiseau qui s'envola à nouveau et qui disparut. Alors que le rôdeur alla soigner la magicienne, Calion s'approcha de l'Homme qui avait accompagné Sighild.

"Hum ... J'ai l'impression que vous en savez beaucoup sur ces créatures. Comment savez-vous cela ? Êtes-vous un érudit ? Parce que pour savoir cela, il faut lire et savoir les anciennes légendes. J'ai participé à des batailles contre les sbires de Morgoth, je peux vous assurer que ça ne sera pas facile. Calion se mit à chuchoter. Je me demande même si certains des Hobbits ici ne finiront pas dans les gueules de ces loups. C'est à titre préventif que je dis cela. Il faudra bien les protéger, je ne remets pas en cause leur courage ... du moins pour certains, son regard se porta sur Popo, mais ils ne sont pas armés, et ce ne sont pas des couteaux de cuisine qui tueront ces loups. Calion regarda alors tous les Hobbits de la compagnie puis se retourna vers l'Homme et lui tendit la main. On me surnomme Narmacìl, et vous ?"

Sighild sourit en écoutant la déformation du maître nain, son prénom était-il si difficile à prononcer? C'était bien la première fois qu'elle avait à faire à ce genre de chose, mais cela l'amusait plus qu'autre chose. Elle répondit donc au nain la chose suivante:

"Sighild est mon prénom jeune hobbit, si vous n'arrivez pas à le prononcer alors nommer moi mage, cela sera plus simple pour vous. Pour répondre à votre question maître nain, la lumière est une de mes spécialités maître nain, elle rejette les ténébres et donne de l'espoir aux êtres comme vous et moi. Mais n'ayez crainte, cela n'est pas le seul élément que vous verrez.

Sighild allait accompagner son confrère lorsqu'on lui demande plus ample explications sur ces créatures. Ce fut Aranuir qui prit la parole, donnant ainsi son ressenti. De là il avoua la blessure de sa camarade, le rôdeur qui faisait auparavant le guet vint immédiatement à son aide et commença à la soigner sans qu'elle n'eut le temps de réagir.

"Je vous accompagnerai dans ce cas, il vaut mieux ne pas vous déplacer seul Narmacil."

Elle remercia brièvement le rôdeur, mais avec un tel respect que l'on ne pouvait lui reprocher la rapidité de la chose. Calion parla ensuite avec son compagnon, il semblerait que ses craintes se confirmaient... En complément de ce que venait de dire son compagnon, Sighild reprit:

"Pour être plus exacte sur nos ennemis, il s'agit d'une espèce de loup provenant des plaines glacées d'Angmar, je les ai assez étudiés avec mon maître pour les reconnaitre lorsqu'ils se montrent en face de ma personne. Ce ne sont pas des loups normaux, mais des bêtes affamées et cruelles, voire maléfiques sur un certain niveau, un peu comme les ouargs. Et comme vous l'a si bien dit mon compagnon de route, ils sont assez grands, ont les yeux rougis, et le poil blanc. Ces créatures se déplacent en meutes, des groupes assez petits, pour l'instant du moins. Lors de notre ambuscade, ils étaient cinq, des éclaireurs sans aucun doute mais ils étaient assez robustes pour nous attaquer....je vous laisse imaginez la carrure des plus anciens....le chef de meute sera le plus redoutable de tous."

La magicienne regarda la petite assemblée avec insistance. Elle entendit les propres de Calion qui furent crus mais pourtant réalistes. Elle regarda les hobbits pour leur dire d'une voix douce:

"Vous êtes bien courageux de vous trouvez ici messieurs hobbits, ainsi que vous mademoiselle. Il vous faudra bien du courage pour affronter ces créatures, reposez-vous. Je m'engage personnellement à vous défendre quoiqu'il advienne, vous avez ma parole.

D'un geste de la main, Sighild fit appraître de son bâton quelque flocon de lumière qu'elle mit tout autour du campement. Il s'agissait à la fois d'une lumière qui leur permettrait de voir plus loin que le feu de camp mais aussi d'une protection. Si les loups attaqueraient le camp, le groupe serait protéger par la lumière quelques minutes, le temps de se préparer au combat...

Dans quel merdier me suis-je foutu fut la première interrogation de Poli devant les paroles des grands gens. Des loups affamés. Pas des bêtes, mais des créatures maléfique. Morgoth....Bien que ce nom ne lui évoquait rien il frissonna en l'entendant. Plaine d'Angmar. Cruel. Violent. Que des informations peu réjouissante. Mais à présent la nuit tombait et il était loin de Hobbitebourg....Pourquoi était-il venu se battre pour la Comté? Il ne savait plus. La peur avait repris le dessus. Il essayait de respirer tranquillement pour gérer sa peur et ne pas la montrer aux autres. Il était trop fier pour cela.

C'est là soudainement qu'il se rappela du Ménestrel. Ces loups étaient clairement quelque chose de bizarre et d'effrayant. Il pourrait peut-être l'avertir. On lui avait dit d'envoyer un message à Esgaroth, à l’académie des Art. Bien bizarre qu'une académie s'occupe de ce genre d'affaire, mais à prêt tous il s'en fichait. Si leur envoyer un message pouvait aider la Comté et le sauver par la même occasion, il ne fallait pas hésiter. Il était en train de fouiller dans ses affaires pour trouver un parchemin et une plume ainsi qu'un encrier, tentant d'oublier ses compagnons parlant toujours de ces bêtes effrayante et affamée, lorsqu'un hurlement perça l'air. Poli se redressa d'un coup avec la chair de poule. Ils arrivaient? Non sans doute pas le cris semblait lointain, mais le hobbit oublia totallement la lettre et s'approcha des grands gens. Il leur demanda quelque peu gêné:

-Vous avez entendu ce cris, heins?....Effrayant n'est-ce pas?....Heu....Bref.... Vous savez que les hobbits sont pas de grand guerrier et donc évidement on a pas trop d'armes adaptées à ce genre de...heu....monstre....Et vu que apparemment j'ai plus trop le choix de continuer ou pas....Je me demandais si l'un de vous aurait une vrais arme à me prêter. Une hache, poignard, petit épée, ou que sais-je. Comme ça si jamais il me trouve que je doive me battre face à ces bêtes...Que j'aille une petite chance de le blesser ou encore mieux.....de le tuer. Enfin voilà parce que voyez-vous je n'ai que cinq couteaux à viande. Leur lame est certes affutée, mais guère longue....Je m'attendais à des loups normaux moi....Enfin si c'était possible ce serait bien aimable...

Il se tenait droits face à ses compagnons. Il tortillait son pied droite de honte de devoir réclamé une arme digne de ce nom, mais il avait pas trop le choix. Il ajouta encore plus gené:

-Et si on doit se battre, vous auriez un conseil de ou faut frapper pour avoir un minimum de chance de survie....

Aranuir porta d'abord son attention sur Narmacil et sur les questions qui lui furent, posées. Il s'approcha alors de lui pour lui répondre.

-En fait, Narmacil, si ce que vous entendez par érudit est un homme étudiant les contes anciens de la bibliothèque du Palais de la Cité Blanche et de celle d'Annùminas depuis maintes années, je suis certes en partie ce que vous croyez. Disons que je représente égallement le peuple d'Arnor devant Minas Tirith, que je connais ses problématiques passées et présentes et donc que j'ai déjà eu affaire avec ces bêtes, entre autres. Mais j'en oublie presque de me présenter, on me nomme Dunadan, mon prénom est Aranuir.

Après sa conversation avec ce Narmacil, il retourna voir Sighild et fut heureux de voir que leur nouveau compagnon se soit déjà occupé de sa blessure. Elle le remercia aussi brièvement que poliement.

L'homme se dirrigea enfin vers le hobbit mal équipé et se pencha pour pouvoir parler à sa hauteur.

-Salut à toi, Maître Hobbit. Je vois que tu n'es pas très équippé pour le combat... Peut-être te sentira-tu moins seul si je te dis que moi non plus, je n'ai pas grand chose pour me défendre. On ne m'a pas averti du danger quand on m'a envoyé ici, je n'ai donc que ma bonne vieille dague pour me défendre contre ces loups. Par contre, plus important encore que l'équippement, j'ai un conseil pour toi. Si nous avons à affronter ces créatures, le mieux pour toi sera de ne jamais les prendre de face. Vue leur taille et en considérant la tienne, tu sautera directement dans leur gueule. Le mieux pour toi est de les prendre de côté lorsqu'ils seront distraits , de planter ton arme juste derrière leurs côtes et de déchirer les organes vitaux le plus loin possible en tirant vers l'arrière. Un coup simple bien placé vaut mieux qu'une frappe violente irréfléchie.

Aranuir se releva, sourit au semi-homme, puis se dirrigea vers les autres et leur indiqua qu'il vaudrait mieux se réunir au campement pour trouver une stratégie. Il siffla alors et on vit sortir des bois un superbe Étalon noir Elfique paré d'une selle et de fers ornés de feuilles d'or. Il monta son destrier et attendit les autres.

Poli écouta attentivement les paroles d'Aranuir, d'abord il se sentit soulager qu'il ne soit pas le seul à ne pas être bien équipé, puis il se rendit compte que alors ce ne serait pas cet homme qui le protégerait. Il déglutissait de plus en plus fort à mesure que son compagnon lui expliquait comment tuer ces créatures. Un coup dans le flanc, voilà de bien belles et faciles paroles, mais à faire c'était autre chose. Vraiment!!!. Le hobbit répondit à l'homme un peu sèchement:

-Oui, rien de plus simple....Mais merci des conseils, cela me sauvera peut-être la vie.

Il n'y croyait pas le moins du monde. Vu sa taille et ses couteaux il ne risquait que d'infliger de petite blessures à ces énormes loups. Des sortes de griffures...Mais bon il allait devoir se faire à l'idée qu'il allait peut-être mourir....Au moins c'était pour Hobbitbourg, la cause était juste....Il se jura que s'il y survivait avant de s'engager dans une quelconque aventure, il se renseignerait plus, au lieu de foncer tête baissée.

En plus il faisait réellement froid! Il avait pris sa plus grosse cape, et elle tenait normalement vraiment chaud, mais là pas du tout. Il du sortir sa couverture de réserve pour se cacher du froid. Il avait alors doublé de volume entre sa cape, sa couverture et ses gros habits. Il avait posé par terre sa mandoline qu'il prit et lança joyeusement aux autres pour détendre d'atmosphère:

-Je pourrais vous jouer un air non? Histoire de bavarder tranquille autour d'un bon diner sur notre plan...Enfin on est pas à une heure prêt....Et si on doit mourir cette nuit autant que ce soit le ventre plein. Allez venez autour du feu.

Et sans attendre il se dirigea vers le brasier en fredonnant un air de la Comté. Une fois assis, il dut écarter ses couches pour pouvoir entamer une de ses chansons préférées. Il jouait assez bas pour pas que toute la forêt puisse entendre. On ne sait jamais avec ces créatures maléfiques....

Will fut flatté par les paroles de Celarith. "Quant aux autres membres, le chef de cette expédition est messire Will" Le fait que le grand homme le reconnaissait comme le dirigeant du groupe était prometteur. Cependant lorsque le loup du rôdeur fit son apparition, le hobbit resserra sa prise sur le manche de sa hache. Apprivoisé ou non, un loup était une créature dangereuse, et définitivement carnivore. Bon, il était vrai que ce deuxième adjectif correspondait tout autant à Poli, mais le barde ne lui faisait curieusement pas autant peur...

Le jeune Touque resta bouche bée lorsque Sighild et Aranuir vinrent les rejoindre. Des loups apprivoisés, des elfes, mages, dunedain...en une journée l'hobbit avait vu plus de choses étranges que beaucoup de ses compatriotes pendant toute leur vie.

Will était content de recevoir ce genre de renforts...deux guerriers de plus ne seraient pas de trop dans la situation actuelle, surtout en vue de l'expérience et équipement plutôt limités des membres hobbits de l'expédition. D'un autre côté, il sentait les autres prendre le commandement du groupe...en particulier Sighild et Narmacil semblaient être entourés d'un aura d'autorité. Des elfes, après tout...Le jeune hobbit, quant à lui, avait un esprit vif et logique, mais son défaut était la timidité. Il n'était pas chose facile pour lui de prendre le commandement du groupe, et tante Wilma lui avait toujours appris qu'il était impoli d'interrompre les gens lorsqu'ils parlaient...en ce moment, les membres du groupe ne faisaient que ça, et Will se contentait d'écouter.

Il approcha ses pieds nus et poilus du feu. Ses compagnons n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur le plan à adopter, et la seule chose qui semblait avancer était la préparation du repas. C'était déjà ça...

Le jeune hobbit frissonna malgré la proximité des flammes en entendant la description des créatures qu'ils devaient affronter. Des serviteurs maléfiques de Morgoth, en provenance d'Angmar...Si ces bêtes avaient la capacité de blesser une elfe, mage qui plus est, que feraient ils à des hobbits? Sans l'aide des elfes et des grands hommes ils n'auraient probablement aucune chance de survivre...mais la Comté devait être sauvée.

La discussion sembla se calmer quelque peu, et plusieurs membres de l'expédition vinrent s'asseoir autour du feu devant l'entrée de la tente. Les ombres s'étaient allongées, et la nuit s'approchait à grands pas. C'était l'hiver, et pas n'importe lequel...les journées étaient courtes, et le soleil disparaissait souvent derrière les nuages.

Alors que les doigts de Poli firent chanter les cordes de sa mandoline, apaisant les voyageurs, le regard de Will s'aventura sur les flocons de lumière invoqués par Sighild. Un spectacle étrange et merveilleux...il fronça cependant ses sourcils lorsque les points de lumière blancs furent rejoints par deux points rouges, plus loin, sous l'ombre des arbres. Sa gorge se fit toute sèche lorsqu'il comprit...qu'il s'agissait d'une paire des yeux écarlates.

Il eut tout juste le temps d'attraper sa hache qu'il avait posé à côté de lui, et de crier, d'une voix légèrement plus aiguë que d'habitude:

-Les loups!

Les créatures s'étaient approchées du campement contre le vent, empêchant Oeildenuit de les sentir arriver. Les lumières de Sighild avaient permis à Will d'apercevoir les assaillants quelques instants avant l'attaque...la magie aurait sans doute suffit pour protéger le campement des simples animaux, mais les serviteurs de Morgoth semblaient résistants au sortilège. Lorsqu'ils pénétrèrent dans le cercle de lumière, ils poussèrent des cris de douleur, mais cela ne fit que les enrager davantage.

Les loups étaient au nombre de quatre. Des éclaireurs, peut être, mais cela ne changeait rien au fait que ce nombre suffisait pour mettre en danger sérieux le groupe des voyageurs. Les bêtes étaient bien plus grandes que des loups normaux, leurs yeux rouges brûlant de haine et de soif de sang.

Le premier, et plus grand du groupe, se jeta sur Sighild, Arabronc et Popo. Il s'attaqua à la mage blessée, sa proximité ne lui laissant pas une seconde pour lancer un sortilège quelconque, et l'obligeant à combattre de façon conventionnelle.

Le deuxième, qui semblait être une femelle, était le plus rapide du groupe, et sauta sur Aranuir et Poli, obligeant ce dernier à cesser son jeu.

Le troisième, qui faisait presque le double d'OeildeNuit s'attaqua à Celarith, son loup, et Beani.

Le dernier enfin renversa Will, qui, en se protégeant avec le manche de sa hache, réussit à l'empêcher de lui trancher la gorge avec ses dents. Narmacil était le plus près, il devait agir vite pour aider le hobbit.

Les lumières magiques de Sighild, ainsi que le cri de Will avaient donné quelques précieuses secondes aux membres de l'expédition pour sortir leurs armes ou chercher une protection...mais la situation était dramatique. Le campement se transforma en un champ de bataille, alors que le malheureux poulet de Popo commençait déjà à noircir au-dessus des flammes...


HRP: Aranuir, je me suis permis d'ignorer ton passage sur le cheval, vu que Sighild avait dit que vous les avez laissés à Bree, et le campement se trouve à trois pas de l'endroit de la discussion.

Faites en sorte de respecter la puissance de vos adversaires, deux ou trois contre un loup ne seront pas de trop... HRP

Tous se passa tellement vite que Poli ne comprit pas grand chose. Il était en train de jouer un de ses ère préféré quand l'attaque commença. Ce fut Will qui les vit en premier. Il eut à peine le temps de donner l'alerte que déjà les loups étaient sur eux. Quatre, dont une femelle. Si l'on peut bien appeler ça une femelle....

Le hobbit se trouvait vers Aranuir, et un des loups leur fonça dessus. Complètement en crise de peur, Poli cessa de jouer et en reculant pour éviter la charge du loup, il fit un grand moulinet avec sa mandoline. Il s'écarta juste à temps par un miracle du ciel pour que les crocs du loup ne se referme sur le vide. Il abattit de toute ses forces son instruments sur sa tête. Il espéra l’assommer, mais ce ne fit pas grand effet. La mandoline se brisa sur le crane robuste de la créature et l'énerva encore plus. Poli resta une seconde la manche de son ancien instrument en main à regarder le loup se tourner vers lui sans trop se presser oubliant Aranuir. Le hobbit regretta directement son geste...

Pourquoi l'avait-il frappé? A présent la créature maléfique avait toute son attention sur lui. Il lâcha le corps tout tremblant de peur le bout de bois inutile. Il voyait des flammes brûlés dans les yeux du loup. Des flammes de haine de vengeance. Ils n'étaient vraiment pas normal ces loups. Vraiment pas.

Il devait avoir moins de une seconde avant que le loup ne se jette sur lui. Poli lança un regard apeuré à l'homme du Arnor. Il était sa seul chance pour survivre. Le petit musicien lui avait donné une petite ouverture en occupant le loup.

Poli était tétanisé par la bête, il se demandait comment avait-il osé la frapper. L'instinct peut-être, l'instinct de survie tous les êtres vivants l'avait, même les hobbits apparemment. Il resta figé face à la bête priant pour que sa mort soit rapide ou qu'un miracle se passe.....

Celarith écoutait les conversations,le poulet que Popo avait mit sur le feu dégageait une odeur agréable. Pourtant le Rôdeur avait un mauvais présentiment, OeilDeNuit avait un odorat très fin, cependant si le vent était mal placé les odeurs ne lui parviendrai pas.
Quelque instant plutard Celarith vit l'expression tétanisé de Will et crié

-Les loups!!

Heureusement le semi-elf gardait toujours son arc en main, en état d'alerte et les quelques secondes que le Hobbit fit gagner par cet appel permit au groupe de prendre leur arme.

Le premier loup, et de loin le plus massif, se jetta directement sur Sighild, Arabronc et Popo.
La mage fut prise au dépourvu mais grâce à Arabronc qui réussi à détourné l'attention du loup elle eu un moment de répit. Cependant le loup fonça directement sur le Hobbit, le projetant au sol sur la défensive.

Celarith ne put en voir plus car un deuxième loup s'attaquait à l'Homme d'Arnor et à Popo et qu'un troisième venait se jetté sur Beani, OeilDeNuit et Celarith.
Le Rôdeur voyant la situation décida d'élaborer une stratégie qui pourrait aider le groupe, mais qui était assez dangereuse. Les loups, bien qu'affaiblie par le sortilège de Sighild ne semblait pas s'en inquièté.
Beani n'était pas une guerrière... Son compagnon, bien que puissant et tenace paraissait assez petit face au loup qui venait sur eux. Le Rôdeur décocha une prémière flèche qui fendit l'air pour se planté dans la fourrure épaisse du loup entre deux côtes. La bête grogna mais celà ne fit qu'augmenter sa haîne.
Il tendit une de ses dagues à Beani et lui dit:

-Ecarte toi un peu du combat mais la moindre occasion plante lui cette dague par derrière entre les côtes ou juste derrière.
J'y ai appliqué un poison qui paralyse rapidement les nerfs, il est puissant mais je ne sais pas si ça suffira contre une bête pareil mais ca l'affaiblira, je vais l'occupé.

*En ésperant que celà fonctionne...* il n'avait utilisé ce poison que quelque fois car il était très dur de trouver les composants.

Le Rôdeur eu le temps de décoché une dernière flèche qui se planta dans la cage thoracique du loup mais ce dernier ne ralentit pas sa charge et allait percutté Celarith, bien que agile l'archer ne put évité toute la masse du loup maléfique et fut projetté de côté.
OeilDeNuit savait se qu'il avait à faire, comme le Rôdeur le lui avait apprit lors de plusieurs combat et disparu dans l'ombre. Il réapparu contre le vent pour ne pas se faire repéré et morda la patte du loup puis disparu à nouveau.

Le combat allait être difficile, peut-être mortel...

Arabronc se reveilla. Il vit la magicienne face au loup... Elle ne l'avait décidement pas écouter... Cela enerva enormement Arabronc. Elle aurait pût aider les autres, elle a préféré aider un homme qui risque de devenir très dangereux avec le temps. C'est ainsi que lorsqu'il se reveilla, Arabronc dit à Mage d'un ton très enervé et froid:

"Je vous avait dit de ne pas m'aider, et d'aider plutôt les autres... Pourquoi ne m'avez vous pas écouter madame?"

Mais il dût penser plutôt au loup qu'il y avait devant... Il ne pouvait pas le combattre, son couteau était sur son dos. Alors, il pensa, à une tactique: Prendre le couteau qui était sur le dos du loup, pour l'attirer vers lui. Courir, puis le jeter sur un autre loup, pour l'attirer aussi vers lui. Enfin, courrir, jusqu'à ce que quelqu'un attaque les deux loups, par derrière. Cette tactique était dangereuse, mais, grâce à elle, les loups ne seront pas préocupés par les autres, qui pourront, les attaquer par derrière. Et il mit son plan à exécution. Il se rua vers le loup, arracha son couteau de sa peau, courru, puis lança le couteau, sur un autre loup au hasard. Mais en courrant, il se souvint qu'il était extrêmement blessé... Alors, il sût qu'il allait perdre connaissence. Il courru encore plus vite, en espérant que les autres attaquèrent le loup, avant qu'il le rejoigne après qu'il perde connaissance. Soudain, il s'arrêta net, puis, tomba sur le sol...

Aranuir était en état d'alerte, au milieu du carnage. Ses yeux gris balayèrent le campement d'un geste nerveux. Il aperçut d'abord sa partenaire de voyage livrer un combat sans merci à un énorme loup, s’apercevant rapidement qu'elle semblait plus ou moins maîtriser la situation, il tourna la tête vers chacun des autres, certains plus en détresse que d'autres. C'est à ce moment précis que le souvenir des conseils donnés au hobbit refit surface dans ses pensées. Il se retourna d'un bond pour observer la scène derrière lui, s'imaginant déjà le pire avant même d'avoir fait un quart de tour sur lui-même. C'est avec un certain soulagement qu'il aperçut Poli, bien debout, quoi que tremblant, tentant d'effrayer la bête de son mieux avec son banal manche de mandoline. Poli était vivant, c'était déjà bien, mais il fallait agir vite!

Quoi que jamais réellement mis à l'épreuve sur le terrain, Aranuir était vif, dû à son entraînement ponctuel à la dague et l'épée, il avait également un talent inné pour la stratégie et l'évaluation des situations, ces dernières transmises par le lointain sang de Númenor. C'est donc avec vitesse qu'il dégaina sa dague et qu'il sentit l'urgence de distraire la bête fixée sur sa petite proie. Sans avoir le temps de penser, il s’avança d'un grand pas d'escrimeur pour toucher le loup de sa dague qui, dû à son assez faible longueur, n'atteint que la cuisse de l'animal. Heureusement, du moins pour Poli, elle était affûtée par le meilleur forgeron de la Cité Blanche et n'avait jamais servi depuis, son fil trancha la peau et la chair jusqu'à l'os, dernier instant de silence avant le cri de la bête.

En quelques secondes, Aranuir se retrouva face au prédateur, désormais énervé par le fracas de la mandoline et la blessure de la lame, montrant ses crocs écumants et rugissant tel un tigre. L’Homme n'eut d'autre choix que de céder du terrain, faisant un long pas en arrière, sans avoir réellement espoir que Poli puisse faire quoi que ce soit de sensé pour l'aider à se défendre...

Poli vit à peine le geste d'Aranuir, ses yeux étaient fixé sur les crocs du loups. Les dents étaient d'une grandeur inhabituel. De la bave coulait abondamment à croire qu'il n'avait rien avalé depuis des lustres. Le hobbitse rendit compte après quelques secondes que le loup s'était tourné vers l'homme du Arnor....

Son compagnon n'était pas dans la meilleur des postures....En même temps Poli avait espéré que l'arnorien tuerait le gros loups d'un seul coup....Il avait eut tord!!!

A présent, c'était à lui de tenter quelques choses contre ce loup. Il réfléchit aux différentes options qu'il avait. Peu semblait bonne. Crier, ce serait inutile. Le frapper inutile. Planter des couteaux dans son dos, pas la meilleur. Le feu, oui mais malheureusement il était du côté d'Aranuir....Poli réfléchit en un éclair et tata son flanc ou deux couteaux y étaient accrochés dans un "fourreau" de cuir. Il dégaina les deux et cria à son compagnon:

-Le feu!!!!

Et déjà le petit hobbit arrivait par derrière le loup et sautait en plantant ses deux armes sur les deux flancs de la bête. Son but n'était la pas de tuer, mais te faire diversion. La créature se retourna sous la douleur des deux lames transperçant sa chair il grogna et un en clin d'oeil Poli se retrouva face à la bouche hurlante du loup. Il sortit son troisième couteau et l'agitait devant lui en avant et de côté. Son petit visage potelé était tous saut impressionnant. Le loup banda ses muscles prêt à sauter....

Aranuir était la seule chance pour Poli.....

HRP: Histoire de faire avancer les choses, parce qu'on prend du retard là, mon post va aller au-delà de l'escarmouche, libre à vous de décrire la fin des combats au début de vos RPs suivants. HRP

Will se releva, ayant perdu son bonnet vert au cours de la chute. Ses cheveux bruns étaient collés à son front par la sueur, malgré le froid hivernal. Il respirait lourdement, un peu sonné, et jeta un coup d'oeil autour de lui. Au loin, il vit Beani tenant une dague, ses mains recouvertes de sang qu'il espérait n'était pas le sien. Sighild, la mage, avait invoqué une lumière qui illumina le champ de bataille. Poli et Aranuir se battaient pour la vie et pour la mort contre un loup, alors qu'un de ses compagnons hobbits gisait au sol, face dans la neige, mort ou inconscient.

Son regard se porta alors sur le combat solitaire que Calion Palantir menait contre le loup qui s'était jeté sur lui. La bête saignait, mais était toujours aussi dangereuse, et l'elfe devait faire recours à toute son agilité et talent de bretteur pour tenir la créature à l'écart...Cependant, le loup semblait entièrement absorbé par ce duel à mort. Ces serviteurs de Morgoth considéraient peut être les hobbits comme des simples casse-croûte, mais éprouvaient une haine profonde et ancestrale envers les elfes.

Will regarda la hache qu'il tenait entre ses mains. Il fallait profiter de l'inattention de la créature d'Angmar...Il était difficile de déterminer ce qui lui donna le courage et la force d'agir; était-ce son sang Touque? Ou le fait de voir sa cousine et ses compagnons en danger? Peut être que la lumière magique de Sighild y était aussi pour quelque chose...Peu importe la cause, il n'hésita pas. Ce fut avec élan, et le geste assuré d'un bûcheron, que le hobbit abattit sa hache sur la nuque de la bête. Les os et la fourrure de la créature étaient plus résistants que le bois, et il ne suffit pas d'un coup pour décapiter le loup blanc...Il frappa à nouveau, encore et encore, inconscient de ses propres cris de rage et sanglots. Lorsqu'il lâcha enfin son arme, épuisé, la bête gisait morte sur la neige, et ses mains étaient recouvertes de son sang jusqu'aux coudes. Will ne savait même pas s'il l'avait tué tout seul, ou si Calion avait achevé la créature. Il s'écroula à genoux dans la neige...

***

Ils étaient tous vivants...un véritable miracle, mais certains voyageurs étaient en piteux état. Le dirigeant de l'expédition avait quelques traces de griffes du loup sur ses avant bras, mais il n'était pas gravement blessé. Il s'était aussi remis du choc.

Le campement ne ressemblait plus à rien. Le feu était à moitié éteint, des branches de bois renversées lors du combat. Les corps imposants des loups gisaient sur le sol, leur sang et celui des membres de l'expédition ayant imbibé la neige. Le poulet qu'un des hobbits préparait avant l'escarmouche avait complètement brûlé, et ressemblait à présent à un bout de charbon.

Will se sentait fatigué, mais son esprit était étrangement clair. Il prit la parole:

-J'aimerais que tous ceux qui se connaissent en guérison s'occupent de nos camarades blessés...les autres m'aideront à empiler les cadavres de ces monstres dans un coin du campement, et de recouvrir les traces de sang avec de la neige fraiche. Si quelqu'un a du vin ou un alcool plus fort dans ses sacoches, ce sera un bon moment de le ressortir, ainsi que des provisions....le feu doit être lui aussi rallumé. La perte de sang, le froid, et le choc suffiront pour nous achever si nous prenons pas de précautions...

Un coup d'oeil jeté sur le cadavre d'un loup à moitié décapité lui enleva l'appétit, peut être pour la première fois de sa vie...mais il savait, comme tout bon hobbit, que manger était essentiel pour se remettre du choc et des blessures...

Lorsqu'il reprit la parole, sa voix semblait distante:

-Nous ne resterons pas ici longtemps...comme vous avez vu, ces créatures sont suffisamment rusées pour nous surprendre, même lorsque nous sommes sur nos gardes. Nous irons à leur encontre, et nous les tuerons toutes. Nous ne pouvons pas accepter que ces monstres s'attaquent aux habitants de la Comté.

Ayant prononcé ces mots avec un calme étrange, Will s'approcha de sa cousine pour s'assurer de son état, avant de se vouer aux nombreuses tâches qui l'attendaient...