Khazad-dûm

« Khazad-dûm était la plus grande et la plus glorieuse des cités naines, de par le prestige de son fondateur, tout d'abord : en effet, ce fut Durin Ier, aîné des sept Pères des Nains, qui commença à excaver la cité à partir des cavernes naturelles qui surplombaient la vallée d'Azanulbizar ; de ces cavernes, la cité se développa, jusqu'à s'étendre sous les trois montagnes qu'étaient le Caradhras, le Celebdil et le Fanuidhol. La richesse et la renommée de Khazad-dûm venaient aussi de la présence d'un filon de Mithril sous le Caradhras : ce métal ne se trouvait nulle part ailleurs en Terre du Milieu, et sa valeur était incommensurable : on peut penser qu'il fut à la base du fructueux commerce entre Khazad-dûm et l'Eregion des Noldor durant la première moitié du Deuxième Âge. »

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Abandonnée aux Orcs au Troisième Age, la cité a retrouvé sa gloire d’antan sous le règne de Durin VII et c’est aujourd’hui Hadhod Croix-de-Fer, son parent issu d’une branche parallèle, qui en est à la tête. Seulement voilà, la cité est privée de son Seigneur et de son armée partis renforcer les troupes du Roi Thorik dans le Nord. L’Intendant Bahin, qui a pris temporairement les rênes de Khazad-dûm, ne sait plus où donner de la tête : alors qu’il vient juste de découvrir l’existence d’un gisement de mithril frauduleux exploité par les traîtres de l’Ordre de la Couronne de Fer, on lui a rapporté d’étranges rumeurs concernant des objets magiques de jadis qui seraient recherchés. L’ombre des légendaires Anneaux Nains est en train de troubler les cœurs des grands du royaume.







Hadhod Croix-de-Fer est devenu le Seigneur de la Moria il y a sept ans, reconnu de par son lignage comme légitime à occuper cette haute fonction. Longtemps fâché avec les représentants des autres races, il s'ouvre peu à peu au monde extérieur, comprenant que le repli total sur soi ne peut plus désormais constituer une solution satisfaisante pour son peuple. Il n'en reste pas moins quelqu'un de dur et fier, dont la bonté reste souvent cachée sous une couche de froideur. Hélas, Hadhod ne siège pas au Khazad-dûm pour l'instant : sa loyauté envers le Roi Thorik l'a poussé à participer à la reconquista naine et il vient d'être porté disparu, probablement capturé par les Gobelins.




Cousin éloigné de Hadhod, Bahin épaule son parent dans le gouvernement de la Moria, occupant en effet le poste d'Intendant. Sa place, il ne la doit pas seulement à son sang mais également à son courage et à ses qualités de meneur d'hommes. Longtemps mena-t-il les armées du Khazad-dûm à la bataille en tant que Général, avant d'être promu à l'intendance, fonction plus adaptée à son âge. Obnubilé par l'honneur et la connaissance, son grand défaut réside sans doute dans le fait qu'il agit comme les nains d'autrefois, notamment dans sa méfiance vis-à-vis des autres peuples et ce malgré l'évolution du point de vue de son seigneur à ce sujet.




Vieil homme encapuchonné s'intéressant depuis toujours et avec bienveillance aux royaumes nains, Gamil a pris une place tellement importante auprès de Hadhod qu'il en est devenu le conseiller officieux – et le serait d'ailleurs officiellement si les lois le permettaient. Personne ne semble connaître son origine ni d'où lui vient son intérêt pour les khazad, mais sa simplicité et son dévouement lui ont fait gagner l'estime de la plupart des habitants des mines. Au contraire de l'Intendant, Gamil ne cesse de prêcher toujours plus d'ouverture vers les autres royaumes, ce qui ne manque pas d'agacer les plus conservateurs.




Ólfr possède l'allure et le rugissement du lion : sa barbe et ses cheveux blond sombre forment l'écrin d'une bouche, qui, par son franc-parler et ses éclats de voix, pourrait aisément être qualifiée de gueule. Des caractéristiques plutôt atypiques lorsqu'on s'occupe des relations avec les autres pays. Il a remplacé l'ancien ambassadeur au pied levé lorsque ce dernier a trouvé la mort lors de la reconquista, et force est de constater qu'il s'en sort plutôt bien avec – ou malgré – son style direct et peu académique.




Brabaz est l'un des trois Commandants d'infanterie de l'armée de Cavenain. Ses sourcils constamment froncés, ses cheveux lisses, ses très longues moustaches tressées et son éternelle cape surmontée de fourrure blanche en font quelqu'un de facilement remarquable sur le champ de bataille, et doté d'un grand charisme. Son intellect est d'ordre militaire et pratique ; il est peu versé et manque de discernement dans les domaines moins terre-à-terre. Hadhod a préféré le laisser en garnison dans la Moria plutôt que de l'emmener avec lui reconquérir Gundabad.