3 résultats trouvés pour Gyrden

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Sujet: La Flammèche qui s'éteint dans la Nuit
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La Flammèche qui s'éteint dans la Nuit    Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 25 Mar 2013 - 20:23
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Sepsis écoutait d'une oreille distraite, sa toupie tournoyer sur la table de bois rugueux. L'assassin parachevait un dernier calcul qu'il effectuait avec assiduité. Il n'avait pas dormi de la nuit, mais il avait trouvé un stratagème pour vaincre le fameux fantôme. Tout avait été pris en compte sa viteese d'exécution, sa faiblesse relative à sa récente torture....Sepsis avait fait de savants calculs il connaissait la distance parfaite qu'il faudrait au Puma pour courir à son arme de prédilection  la charger et tirer avec vivacité et efficacité. Il s'était chronométré : le temps de transformer son bâton de marche en arme de mort , d'encocher une flèche et de tirer. Il laissa une seconde de plus à sa proie comme toujours pour donner une chance. La toile était tissée. L'arc contre l'arbalète. L'archer contre le fantôme. Sepsis contre Sirion. L'ordre contre les passeurs. Le neleg eut une moue satisfaite , ce serait son chef d'œuvre. Il se leva , massa rapidement son dos endolori et sortit de sa chambre avec promptitude. Il se dirigea vers la geôle de sa future Victime. Aujourd'hui Puma parlerait

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Le déclic de la porte réveilla Sirion fiévreux et victime des affres des cauchemars. Une silhouette s'engouffra. Le passeur ne put apercevoir la personne. Il entendit juste le souffle . Un homme apparemment. Puis la personne approcha et Le khandéen découvrit un visage connu

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Gyrden, son père. Les deux hommes eurent un mouvement de recul. Cet effort fit souffrir atrocement le prisonnier.

Le père de Sirion posa une main tremblante sur la joue de son fils

"Non...Ce n'est pas poss..."

Il ne put finir sa phrase qu'un rayon de lumière  éclaira de nouveau un bref instant la prison. Sepsis était là. L'assassin se posa contre un mur les bras croisés, il restait là avec un sourire énigmatique. Sa voix anodine s'éleva alors

"Sirion Ibn-Lahad, je ne t'ai pas menti, Reconnais le. Je te présente le lefnui Gyrden"

Puis d'une voix claquant tel un fouet il ordonna

"Lefnui, Explique à cet homme pourquoi tu travailles pour nous, c'est un ordre"

L'homme entre deux âges retira sa main  avec précipitation de la joue de son fils et il baissa la tête un bref instant . Puis sa voix grave s'éleva accompagnée par uen lègère fumée blanche due au froid

"Oui Neleg Il sera fait comme tu le désires. Passeur, je travaille pour l'ordre , pour que ...mes .... Fils connaissent un monde meilleur loin du joug des puissants..O m'a puni pour des idées faussement répréhensibles alors que je voulais seulement le droit au peuple de diriger sa vie.L'ordre peut nous donner cela. j'œuvre pour les générations futures"

Le père fixa le fils. Sirion aperçut une larme naitre dans les yeux du lefnui. Puis Sepsis jaillit. Du tranchant de la main il frappa le cou du pauvre homme qui bascula vers l'arrière. Sepsis le rattrapa par  le coude droit mais au lieu de le relever il accentua sa prise et Puma entendit l'os craquer. Gyrden hurla. La prise était parfaite, Sirion dut le reconnaitre. Le neleg obligea Gyrden à rester à genoux. Il approcha le visage de Gyrden de celui de Sirion.

D'une voix calme et posée sans animosité, Sepsis expliqua

"Ton père t'aime Sirion Ibn -Lahad. Je vais le tuer sous tes yeux si tu ne parles pas. Et tu sera le seul responsable. car en tant que Lefnui sa mort sera une avancée pour l'Ordre, il est prêt à mourir. Moi j'agis pour l'Ordre et si sa mort est nécessaire je ne fais que suivre les ordres comme tout bon soldat mais toi avec ton refus de parler tu tues ton père, tu ues un homme qui pense et est persuadé de faire le bien. Réfléchis Fantôme. je ferai pareil avec ton frère si tu refuses de parler Passeur. Sache qu'ensuite je te tuerai de mes mains mais tu auras uen chance de me vaincre, une chance bien mince mais une chance"

Puis il hurla

"PARLE"

#Gyrden
Sujet: Le destin au bout d'une ruelle [Sirion/Hasharin/Forlong]
Forlong

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Rechercher dans: L'Antre des Ombres   Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le destin au bout d'une ruelle [Sirion/Hasharin/Forlong]    Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 25 Juil 2011 - 18:58
[HRP] Suite de ce sujet [HRP]


L'incident qui s'était déroule il y a une quinzaine de minutes avait suffit pour enlever à Gyrden toute envie de se promener dans les quartiers les plus peuplés de la Cité Blanche. Il avait besoin de calme et de sobriété...c'est pour ca qu'il s'était faufilé dans une petite ruelle menant vers une partie plus sombre de la ville, où les pierres ne brillaient pas d'une blancheur immaculée, et les passants étaient rares et méfiants.

C'est dans une petite ruelle sale qu'une bâtisse attira son attention. Le bâtiment n'avait rien d'impressionnant en soi, au contraire, il semblait mal entretenu voire abandonné. Mais la porte était entrouverte, et le flair marchand de l'homme de l'Est lui indiquait que cet endroit méritait bien une visite. Après tout, ce n'était pas dans les grandes boutiques aux vitrines décorées sur les rues principales des capitales que l'on trouvait les marchandises les plus intéressantes aux prix les plus avantageux.


Gyrden pénétra dans la boutique juste au moment où le maitre assassin achevait son monologue. Jetant un coup d'oeil sur l'arme, certes d'une grande beauté, il dit avec un petit sourire:


-A votre place je ne payerais pas plus de quatre mille pièces pour le poignard, fourreau inclus...C'est une belle arme, mais reste un produit de mains humaines, fait en simple acier. Mais pardonnez moi cette interruption...


La porte de la boutique s'ouvrit à nouveau, cette fois bien plus brusquement, et cinq hommes se faufilèrent à l'intérieur. Leurs vêtements, faits de tissus précieux, étaient bien taillés et brillaient de mille couleurs. Deux d'entre eux avaient des coiffures extravagantes, et tous portaient une multitude de bijoux en or et pierres précieuses. Tels des oiseaux exotiques. Mais les dagues à leurs ceintures, les sabres et épées dans leurs mains, et les poings orientaux sur leurs doigts prouvaient qu'il ne s'agissait pas là d'un groupe de comédiens. Des oiseaux exotiques peut être...mais des prédateurs.


L'homme qui s'avança en premier portait un bandeau pourpre sur la tête, et tenait un sabre oriental dans sa main droite; une fine moustache noire ornait ses lèvres.


-Gyrden...Gyrden...j'étais très heureux de reconnaitre ta tête cet après midi dans les rues de la Cité Blanche. Oui, ta tête qui, après tout, vaut une jolie fortune. Manfred a pris la peine d'envoyer ta description dans la plupart des villes des Terres du Milieu. Beaucoup d'hommes s'attendaient à te voir à Pelargir, mais c'est dans la Cité Blanche qu'on te retrouve enfin. L'on me surnomme Rubis, car ma lame prend souvent un teint écarlate.


Manfred...le Tyran avait donc envoyé des hommes jusqu'ici pour l'attraper. Oui, il n'était pas passé par Pelargir. Une fois qu'il avait fui les assassins dans la cité pirate d'Umbar, il avait choisi de ne pas s'enfuir par la mer; il s'était douté que les hommes du Tyran l'attendraient dans les docks. Il avait voyagé pendant plusieurs jours à travers les déserts dangereux du Proche Harad, jusqu'à un petit village de pêcheurs quelques part près de l'océan...il était monté à bord d'un petit vaisseau de contrebandiers, payant son passage avec des pépites d'argent. Si l'équipage apprenait qu'il avait de l'or et des pierres précieuses sur lui, ils n'hésiteraient pas à le piller et jeter son corps par dessus bord. Il fut déposé sur une plage Gondorienne pendant la nuit, et, après avoir acheté un cheval dans un fief voisinant, il voyagea jusqu'à la Cité Blanche. Et tout ca pour rien...les assassins ne renonceraient t-ils donc jamais?


Ces pensées traversèrent l'esprit de Gyrden avec la rapidité d'un éclair. Ils étaient cinq. Il était seul, et il n'avait pas le temps de sortir son arbalète et la charger. Il n'était pas un lâche, mais il savait très bien qu'un contre cinq au corps à corps ne promettait rien de bon. Il lui fallait fuir...encore et toujours. Il lança un bref regard autour de lui. Il y avait surement une porte arrière quelque part...


-Tuez le. Et les deux autres aussi...nous n'avons pas besoin de témoins. D'ailleurs pour la femme, faites en ce que vous voulez avant de la tuer.



La dernière phrase de Rubis fut accueillie par les sourires vicieux de ses compagnons. Les lames furent sorties, et les mercenaires se placèrent en demi cercle autour de leurs trois victimes. Leurs positions et la façon dont ils tenaient leurs armes montraient qu'il ne s'agissait pas là de novices.

Gyrden soupira lourdement. Il pouvait accepter de fuir plutôt que combattre, mais pas de laisser deux personnes, dont une femme, payer le prix de sa fuite. Ses doigts se serrèrent sur le pommeau de son épée courte. Non. Manfred avait déjà tué une femme à cause de lui. Cela ne se reproduira pas. Voyant qu'un des tueurs tenait une arbalète, l'homme de l'Est fit une roulade par terre, un quart de seconde avant que le carreau ne se plante dans une étagère derrière lui. Il se releva et sortit son épée et sa dague. Les assassins s'approchaient déjà d'eux, faisant virevolter leurs lames dans l'air...
Sujet: A la recherche d'un toit
Forlong

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Rechercher dans: Les Ruelles du Premier Cercle   Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: A la recherche d'un toit    Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 22 Fév 2010 - 18:06
Tag gyrden sur Bienvenue à Minas Tirith ! Parasi10

Minas Tirith...la Cité Blanche. Et pourtant elle ne parait pas toujours aussi blanche. Pas quand la nuit tombe, et un rideau gris de pluie recouvre les rues et limite le champ de vision à quelques centimètres du bout du nez du passant en question.

C'était justement une nuit de ce genre. Les habitants de Minas Tirith s'étaient réfugiés dans leurs maisons, et les quelques malheureux gardes qui devaient patrouiller la Cité avaient trouvé des coins au moins un peu protégés du vent et de la pluie.

***

Il y a des hommes dans les Terres du Milieu qui éveillent immédiatement la curiosité et les soupçons des citoyens soit disant "honnêtes". Il s'agissait de cette sorte d'hommes qui voyagent seuls, parlent peu, et ne vont nulle part sans leurs armes. Le genre de personnes que tout le monde observe dans une auberge, mais que personne qui tient a sa vie n'ose aborder.

Gyrden était justement un homme de ce genre. Les sabots de son cheval battaient régulièrement sur les pierres de la rue, le bruit se mélangeant au chuchotement incessant de la pluie. Sa longue cape brune en cuir était trempée, et ses cheveux mouillés se collaient à son front. Ses possessions se trouvaient dans une sacoche de cuir bien huilé et imperméable. Gyrden était fatigué et énervé. Tout ce qu'il voulait était un toit pour passer la nuit...

***

Dans chaque ville des Terres du Milieu il y a un endroit qui fait honte aux termes tels que "taverne" ou "auberge". Un endroit ou les gens qui soit manquent d'argent, soit préfèrent éviter les regards trop curieux, passent la nuit. C'était le genre d'établissement sans nom, placé discrètement dans une vieille ruelle. Le genre d'endroit ou on pouvait se sentir confortable si on ne faisait pas gaffe aux choses telles que les draps sales ou la bière trop diluée. Ce qui était important pour les gens qui fréquentaient ce genre d'établissements, était que chacun s'y trouvant s'occupait seulement de ses propres affaires, et qu'il y avait toujours un feu et un lit peu importe l'heure.

Le bâtiment devant lequel Gyrden venait de s'arrêter était justement un endroit de ce genre. Le voyageur déposa son cheval dans les petites écuries se trouvant à côté, et, après s'être assuré que ce dernier serait bien traité, entra dans la "taverne".

Personne à part le propriétaire ne le regarda, et quelques pièces d'or lui permirent d'obtenir une petite chambre avec une cheminée.
Il s'y dirigea immédiatement, et, après avoir soigneusement fermé la porte à clef, enleva ses vêtements trempés et les mit près du feu. Il sortit ensuite de sa sacoche des sous vêtements secs, les revêtit, et mit son arbalète légère sur le sol, à portée de main. Il glissa son poignard sous le coussin, après avoir vérifié soigneusement que le lit ne contenait aucune trace d'insecte ou autre vermine de cette sorte. Satisfait, il éteignit la bougie d'un soufflement rapide, plongeant la chambre dans le noir.

La fatigue et la berceuse incessante de la pluie eurent l'effet voulu. Après un bref moment, Gyrden plongea dans un sommeil profond.

#Gyrden
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