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Sujet: Guerriers de la Fenêtre du Soleil Couchant[Ith. Nord 245 4A]
Aelyn

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Rechercher dans: Henneth Annûn   Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Guerriers de la Fenêtre du Soleil Couchant[Ith. Nord 245 4A]    Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 25 Mai 2020 - 1:10

Les vierges jurées étaient revenues de la traque. Des trente femmes qui avaient quitté le clan à l’appel du Roi, il n’en restait désormais plus que six. La frustration et la rage se lisaient sur leurs visages terribles. Mehtap se tenait au milieu des survivantes. La lance de Dariâ dans une main lui servait de béquille. Son autre bras calait sur ses épaules le cadavre d’une sœur arrachée aux pièges de la forêt qui avaient couvert la retraite ennemie. Elle sentait la chair éventrée et les tripes contre son dos et le sang qui lui coulait le long de la colonne vertébrale, glissant le long de sa cuisse meurtrie et se mêlant au sien. Elle boitait lourdement. Chaque pas était une agonie bien que rien dans son expression ne le laissa paraitre.

La forêt et les marécages avaient été un piège mortel, hérissés de traquenards et de flèches sifflantes. Neuf étaient tombées dans la poursuite et seules deux furent retrouvées. L’une, portée par Mehtap arborait une large plaie béante à l’abdomen. L’autre, à haute stature et larges épaules, était soulevé péniblement par deux jeunes filles couvertes de sang et de chlorophylle tant qu’on peinait à donner une couleur à leurs peaux. Les autres disparues pourriraient dans la forêt sans rite et il n’y avait rien qu’elles puissent y faire.

Mehtap laissa retomber le cadavre lourdement sur le sol meuble de la clairière qui avait vu le début de l’embuscade. Ce n’était qu’une coquille vide après tout. Nombreux étaient ceux qui gisaient là. Des gondoriens, des elfes, des balchoth… de trop nombreux balchoth. Des chevaux aussi… Mais bien peu de ces emplumés de la Garde de Sharaman. Etaient-ils bien meilleurs au combat… ou bien plus lâches ? La bataille avait été trop agitée pour que la jeune femme ne puisse répondre à cette question.
Il était temps de se remettre au travail. Il y avait des morts à honorer, des cadavres à ramasser, des plaies à panser et de l’alcool à boire avant que la prochaine bataille n’ait lieu. Mehtap leva la main pour attirer l’attention des amazones.

« - Ramassons les corps de nos sœurs à présent avant que les autres clans ne viennent se disputer les cadavres comme des charognards. Ne prenez rien qui ne vous appartienne pas !... Qui voudrait souiller ses possessions avec une chose maudite qui appartiendrait aux sorciers de la forêt. »

Une des femmes, parmi les plus vieilles qui avait répondu à l’appel, l’aînée à présent, posa une main ferme sur son épaule.

« - Et pour Dariâ ? »

Mehtap serra les poings et ne répondit pas immédiatement. La jeune femme avait été comme une jeune sœur pour elle. Arrivée un an après elle au clan, elle avait été donnée en payement à une autre vierge jurée qui travaillait plus à l’est à la saison des récoltes. Elle était arrivée maigre et battue, et Mehtap avait veillé sur elle. En prenant de l’assurance et de l’âge, elle s’était révélée particulièrement douée pour l’entretien des armes tout autant que pour alléger les jours les plus noirs. A présent cette bonne âme gisait quelque part au milieu de cet amas de chair, obombrée par l’épais nuage qui dissimulait les rayons de lune, mangée par la bataille, lâchement abattue sans avoir pu défier son adversaire.
Elle tendit devant elle la lance sanguinolente, rouge de la pointe au bout de la hampe.

« - Son passage est payé, elle aura le droit à tous les rites. »
« - Bien… Trouvons nos sœurs alors… »


Et les recherches commencèrent. Toute l’utilité des tatouages s’illustrait là. Pour savoir quel nom donner à un corps déformé par la mort et défiguré par la lame ou le pied, les motifs complexes noirs, ocre et rouges étaient leur seul recours. Les Vierges Jurées commencèrent alors à entonner le chant des morts, celui réserver à ceux qui tombaient sur le champ de bataille.

Peu à peu, d’autres survivants de la Horde émergèrent de la forêt, pour honorer les morts ou les piller. Les sœurs continuèrent à aligner les corps froids dont le sang séché s’effritait sous leurs doigts. Les mouches tournaient. Les charognards, attirés, se tapissaient dans l’ombre ou formaient de grands cercles dans le ciel.
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Rechercher dans: Henneth Annûn   Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Guerriers de la Fenêtre du Soleil Couchant[Ith. Nord 245 4A]    Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 19 Avr 2020 - 16:34

Lorsque leur proie changea brutalement de direction pour charger vers les commandants à cheval, les quelques membres de la Horde qui avaient suivi le mouvement stoppèrent net. Quelle nouvelle folie était-ce donc ? Etait-ce une façon de se battre que d’alterner entre lâcheté et stupidité ? Ou ces hommes étaient-ils d’étranges lunatiques que l’ennemi avait envoyé en appât pour ne plus en encombrer ses rangs ?
Une fenêtre s’ouvrit pour Mehtap. D’un geste sûr et sans même arrêter sa course, elle tourna son lourd épieu entre ses doigts pour le placer en position de lancé. C’était une technique peu fiable et périlleuse pour qui ne connaissait pas son affaire, mais la jeune femme était entrainée. Son bras était puissant et son geste, sûr. L’épieu fendit l’air sur quelques mètres pour aller se planter dans un écho mat dans le flanc d’un des chevaux qui s’écroula aussitôt, entrainant du même coup son cavalier. Une dizaine de Balchoth se précipitèrent sur sa proie. Mehtap grogna, se tourna vers sa voisine, mais elle n’y trouva personne.
Quelques mètres derrière elle gisait un corps désarticulé. Il avait le visage couvert de sang et d’humus, une flèche elfe profondément fichée dans son orbite gauche. Mais les Vierges se reconnaissaient entre elles, c’était le secret de leurs tatouages et leur henné de guerre. Mehtap poussa un hurlement de fureur en devinant à qui appartenait la forme complexe des motifs. Pire ! Dariâ n’avait pas tué durant cette bataille et cela l’enragea plus encore. Quel repos pourrait-elle avoir alors ?!

« - Ne t’inquiètes pas Sœur, je tâcherais ta lance de leur sang en ton nom. Tu ne passeras pas les mains blanches car je te sacrifie ma proie. »

A ces mots, elle se pencha pour attraper la lance de Dariâ, bien plus légère que l’épieu qu’elle avait perdu, et abandonna là la dépouille. C’était le temps de la bataille et du sang. Plus tard viendrait le temps du deuil, quand les hommes rouleraient à terre ivre de vin et de victoire.
Mehtap poussa un grand cri qui raisonna dans la bataille, appelant à elle toutes les Vierges Jurées du champ de bataille. Les femmes qui n’étaient pas occupées à pourfendre un ennemi convergèrent vers elle aussitôt. Les amazones du Rhûn, celles qui avaient refusé d’écouter les galimatias de vieillards impotents pour se vouer toutes entières à la guerre et à la vengeance. L’une d’elles tenait encore à bout de bras une poignée de cheveux arrachés à l’homme qu’elle venait d’égorger. Elles se regardèrent, couvertes de sang et de sueur, et éclatèrent ensemble d’un grand rire avant de se disperser de nouveau à l’ennemi. La scène dura un instant mais sembla frapper les quelques ennemis qui avaient assisté à la scène. Mehtap fut sur eux avant qu’ils n’aient pu comprendre et offrit le premier en prière à sa Sœur tombée. La lance de Dâria perça la chair tendre de sa nuque.

Mehtap se précipita en direction des combattants à pied. Il y avait des elfes, des hommes. Elle ne se laissa arrêter ni par les flèches qui sifflaient autour d’elle, ni par les corps qui s’empilaient, ni par les pièges qui manquèrent de lui arracher la jambe, la parant de longues entailles sanguinolentes qu’elle ne semblait même pas sentir.
C’est alors qu’elle croisa un regard de défiance. Un elfe, un capitaine peut-être, un seigneur sans doute, la regardait droit dans les yeux. Malgré elle, elle se sentit fléchir sous ce regard millénaire. Un adversaire qui n’était pas de sa taille. Puis un sourire fendit son visage. Voilà un sacrifice digne de payer le passage de Dariâ. Elle soutint le regard et s’avança avec détermination dans cette direction.
Malheureusement, elle n’y arriva pas. Un clairon retentit dans la clairière. Aussitôt les défenseurs se dispersèrent parmi les arbres hostiles. Avaient-ils compris qu’ils n’avaient aucune chance face à la vengeance du Rhûn et de ses peuples restés trop longtemps soumis ?

« - Lâches ! » hurla-t-elle.

Elle avait promis du sang à Dariâ. Le sang de l’elfe finirait par arriver, en attendant elle se contentait de celui des gondoriens qui passaient à portée de dague. Ce n’était qu’une question de temps. Elle aurait son heure, si Melkor l’autorisait.
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Rechercher dans: Henneth Annûn   Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Guerriers de la Fenêtre du Soleil Couchant[Ith. Nord 245 4A]    Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 31 Mar 2020 - 20:26

Enfin ! Enfin la bataille ! Enfin l’heure était venue. A elles, la gloire ! Pas de celle que recherchait ces idiots si bien habillés, si bien armés, si bien pourvus de destriers, qui espéraient en ressortir auréolés de puissance, de reconnaissance et de richesse pour les yeux des vivants. Non, les amazones cherchaient la vraie gloire, celle que l’on gagne pour la prochaine étape du voyage, par delà la chute. Le baptême du sang attendait et il serait éclatant ! Les Vierges Jurées mirent fin à leur litanie pour laisser échapper un cri de guerre puissant en entrechoquant leurs armes.

« - Soyez vives, Sœurs, comme le serpent.
Mortelles comme le scorpion.
Puissantes comme la tigresse.
Indomptables comme la tempête.
Que vos lames s’abreuvent de sang.
Et que vos âmes s’abreuvent de peur.
A la bataille, Sœurs ! A la bataille !
Et que ne reste que le rouge et l’acier ! »


L’immense troupe se mit en branle. Entre les rangs, l’atmosphère était chargée d’anticipation. On pouvait la goûter dans l’air.
L’avant-garde s’enfonça dans la forêt et tout fut différent. Les sons, les odeurs, la résistance de la terre sous leurs pieds. Les bois avaient refermés sur eux un lourd drap vert qui éclipsait même le soleil. Et nul ennemi ne se présenta en face. Cela, plus que toute autre chose, déconcerta la compagnie. Il fallait être un adversaire particulièrement déshonorable pour utiliser ce genre de stratagème.

On ordonna l’arrêt des troupes.
Un grognement de frustration parcouru les lignes balchoth. Bien que réunis sous une seule appellation, la Horde Féroce était loin d’être un groupe monolithique capable de suivre les ordres comme un seul homme. Ce n’était pas une armée bien rangée qui s’exécutait dans l’instant. Leur diversité allait de paire avec leur capacité limitée à obéir. Une partie de la ligne avait bien avancé de dix mètres avant de se résoudre à stopper.

Mehtap frappa son épieu contre la terre couverte d’humus qui s’écrasait sous son poids. Elle ne comprenait pas. Qu’attendait Sharaman ? Qu’attendaient les Chiens de l’Ouest ? Ne voulaient-ils donc plus de la bataille maintenant qu’elle était enfin à leur portée ? Ses Sœurs partageaient son état de nerf, scrutant l’horizon derrière comme les fourrées devant.

La progression reprit finalement, laborieuse. Leurs lames semblaient vouer à couper la flore plutôt que la chair et la forêt leur infligeait des blessures dont ils ne pourraient tirer aucune fierté. Mehtap jura entre ses dents quand une ronce se ficha profondément dans son bras. Elle tira pour se dégager, faisant couler un long filet de sang sur sa peau. Et dire que son sang coulait sans même qu’un ennemi ne l’ait effleurée. Quelle humiliation !
Dariâ chuchota à côté d’elle :

« - Je suis sûre que ces lâches d’elfes ont envouté la forêt pour qu’elle combattre à leur place, comme dans les anciennes histoires. »

Mehtap cracha par terre tout en sectionnant une longue liane épineuse de son poignard.

« - Aucun maléfice ne m’empêchera de planter ma lame en travers de leurs gorges ! »

A leur gauche, parmi la garde rapprochée de la princesse, il y eut de l’agitation. Mehtap crut d’abord qu’ils avaient enfin repérer quelqu’un, mais un rapide coup d’œil lui fit comprendre que c’était l’absence de menace qui les faisait s’agiter ainsi. Pathétique…
Un homme derrière elle tenta de la pousser pour la faire avancer plus vite. Elle lui envoya un coup de coude dans la mâchoire. La frustration ne la rendait pas plus tolérante. Les choses auraient pu dégénérer et mettre la pagaille dans les rangs si une arrivée providentielle ne les avait pas interrompus. Des cavaliers ! Enfin !

« - Là ! Ils sont là ! » hurla une de ses Sœurs.

Et ce fut la grande précipitation. Chacun voulant être le premier à arriver à l’ennemi. Dans leur rage et les cris de leur charge, les balchoth ne prirent pas tout de suite conscience qu’ils étaient la proie des flèches. Les premiers, plus proches du flanc gauche, tombèrent dans l’indifférence générale. Une partie du groupe se scinda pour tourner leurs armes vers les archers. Mehtap et les Vierges continuèrent en direction des cavaliers. La proie était repérée, elles ne la lâcheraient pas !
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Rechercher dans: Henneth Annûn   Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Guerriers de la Fenêtre du Soleil Couchant[Ith. Nord 245 4A]    Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 24 Mar 2020 - 20:39

Les amazones du Rhûn n’étaient déjà plus très nombreuses. Mehtap constatait chaque jour que leur nombre se réduisait. On avait mis les sœurs de son clan en première ligne de l'avant-garde, pour piquer la fierté des hommes et exciter leur férocité. Pour déconcerter les gondoriens aussi, eux pour qui les femmes étaient des choses molles et fragiles, incapables de tenir le moindre coupe papier. Les sœurs de Mehtap étaient les premières sur l’ennemi, qu’il soit éclaireur isolé ou avant-poste garni, mais jamais les premières à tomber. C’était leur fierté. Elles étaient des balchoth !

Balchoth. Un simple nom pour désigner autant de tribus et de clans. Mais d’aussi dissemblables qu’ils étaient, ils partageaient ensemble des valeurs que le reste de leurs compatriotes ne pouvaient qu’effleurer. Un demi-millier d’hommes et de femmes, que nulle peur ne retient, que la mort n’effraie que s’ils la trouve sans le moindre sang sur les mains. Qu’importe qu’on quitte cette Terre si on la quitte avec les entrailles de ses ennemis pour tout linceul, sous les chants résonnant à la gloire de Melkor, de la bataille et de la Horde Féroce. Que l’ennemi puisse contempler la force de leur rage et de leur bravoure, qu’il se glace de terreur face à leur charge, et la Mort n’est pas la mort.
Pourtant Mehtap voyait bien tous ces gens de beaux habits vêtus, ces rhûniens de la Garde de Sharaman par exemple, qui les dévisageaient eux, les balchoth, moquant la rusticité de leurs frusques, la désuétude de leurs coutumes, la primitivité de leurs armes… Mais elle ne s’en souciait guère, son pieu et sa dague éventraient aussi bien l’ennemi que toutes leurs belles armes serties de pierres ridicules. Oh, elle ne niait pas leur habileté au combat. Nul ne pouvait défaire un homme du Rhûn en combat loyal, mais eut-il fallut qu’ils soient un peu plus au combat, un peu plus virulent encore.

« - C’est bon, Mehtap, j’ai fini d'affuter ton poignard, annonça fièrement Dariâ en tendant l'arme en question. Ton henné est magnifique. Les Sœurs te reconnaitront sans mal dans la bataille et au-delà de la mort si tu tombes ! »

Mehtap observa les lignes tracées entre ses tatouages, complexifiant le motif sur sa peau, que l'Aînée du village lui avait tracé avant le départ. Elle récupéra son bien, l'inspecta et remercia sa sœur de bataille. Elle glissa l'arme contre son plastron de combat, fait de simples végétaux tressés serrés. Ses armes avaient été retaillées, affutées et repassé à la flamme sous les prières à Melkor, tournée vers les parois des contreforts du Mordor qui bénissait le futur champ de bataille. Elle était prête !

Le regard de la jeune femme se tourna vers l’orée de la forêt. Derrière ces rangées vertes se trouvaient les terres fertiles que leurs ennemis s’arrogeaient sans partage, un crime de plus des Hommes de l’Ouest. Toute cette verdure était aveuglante, une couleur vive comme celle d’un animal toxique. Toxique comme les hommes et les elfes cachés derrière ces arbres.
Un frisson parcouru la colonne vertébrale de la jeune femme, hérissant les cheveux sur son cou. L’excitation de la bataille et la soif de sang firent battre son cœur plus vite. Elle avait hâte de se lancer dans la mêlée, voir ce que valait vraiment ces guerriers qui les avaient si souvent méprisés. Qu'attendaient-ils donc pour lancer l'assaut ?

Les Sœurs commencèrent à chantonner très bas, pas beaucoup plus fort que le vent, un air guttural, profond, qui parlait de guerriers puissants, baignés par la grâce de Morgoth, partant à la bataille avec une cascade de sang frais pour seul vêtement et un marteau de guerre à la main.
Sujet: [Scénario Global] Lant in Ithilien - Le Lai de Boromir II
Aelyn

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Rechercher dans: Quêtes   Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Scénario Global] Lant in Ithilien - Le Lai de Boromir II    Tag mehtap sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 16 Mar 2020 - 18:16

Nom : Mehtap

Rôle : Guerrier de la Horde Féroce

Âge : La vingtaine, elle-même ne sait pas très bien.

Particularité : Son corps est recouvert de tatouages permanents mais aussi temporaires.

Armes :
-  Un lourd épieu de bois durci à la flamme et marqué d’une entaille pour chaque ennemi défait.
- Une dague en métal des plus basiques, d’un seul bloc, dont la poignée n’est constituée que d’une bande de cuir enroulée là où saisit la main.

Histoire :
Mehtap est une vierge jurée, appartenant à un clan d’amazones du Rhûn qui ont refusé leur rôle de mère au foyer et ont renoncé par serment au sexe, au mariage et à la maternité pour être considérées en homme et vouer leurs vies à la guerre.
Mais avant d’en arriver là, Mehtap était l’enfant d’une petite tribu des Balchoth, dernière de douze rejetons, bercée d’histoires haineuses qui narraient les humiliations et l’avilissement de son peuple par Ceux de l’Ouest. On l’avait entrainée et battue pour qu’elle soit forte et solide, capable d’enfanter autant qu’il le faudrait et de protéger sa progéniture et sa demeure par sa lame et par son corps. On lui avait appris à survivre et à chaparder, mais ni à aimer quiconque ni à chérir la vie. A 12 ans, on lui présenta un époux. Un homme vieux et gras qui ne lui inspirait que dégoût et horreur. Mais à 12 ans, on ne refusait pas un mari. Ce fut alors une de ses cousines qui lui apporta une porte de sortie, un cadeau inespéré. A peu de lieues de là vivaient des femmes-hommes, liées par un serment inviolable, qui n’étaient ni mariées ni soumises à la loi d’aucun homme. Elle se cacha dans un chariot et disparut.
Chez ces femmes, on l’accueillit les bras grands ouverts. On lui fit prêter serment, on la forma, on l’arma, on recouvrit son corps de tatouages, on lui désigna ses ennemis et quand enfin on appela les sœurs de guerre à se joindre à la grande revanche contre les peuples de l’ouest, elles répondirent à l’appel.
Ses sœurs d’arme sont tombées et elle est la dernière à se tenir encore debout sur le champ de bataille. C’est son devoir et son honneur de se battre jusqu’à la mort pour venger les outrage perpétués par les hommes de l’Ouest. Alors Mehtap est là, marchant au milieu des entrailles et du sang, marchant au rythme des chants glaçants vers l’ennemi, et aucune peur n’obscurcit son cœur.
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