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Sujet: Les Goûts et les Couleurs
Ryad Assad

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Rechercher dans: Dur'Zork   Tag paradoxe sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les Goûts et les Couleurs    Tag paradoxe sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 12 Fév 2016 - 8:07
Dur'Zork, quelle horreur.

Cette pensée lui traversa l'esprit encore une fois, sans jamais vouloir changer de formulation. Dur'Zork, quelle horreur. C'était au moins la centième fois que cette analyse revenait dans son esprit, et il était fort peu probable qu'elle changeât un jour. Ou alors, dans un millier d'années. La cité du Sud, prise par les pirates de Taorin, n'était plus le joyau qu'elle avait été par le passé, et tout ce que l'on avait pu raconter à son sujet s'avérait décevant. Le Palais de l'Emir, qui avait fait la fierté de celui-ci pendant tant d'années, avait souffert durant l'invasion, et il avait été sauvagement attaqué par des hordes armées qui avaient ravagé ses merveilles, et fait grand dommage à ses murs de marbre. Ici ou là, les décorations les plus onéreuses et les plus rares avaient été remises en place, mais la plupart du temps les invités se contentaient de suivre les trajets les plus communs, pour éviter de poser les yeux sur les sections qui avaient été brûlées, saccagées et pillées. Dans l'euphorie de la victoire, les hommes s'étaient laissés aller malgré les ordres qui leur interdisaient de faire du mal à ce lieu de pouvoir que Taorin entendait récupérer pour lui-même. Ils n'avaient pas écouté, naturellement. Pirates un jour…

Ce n'était pas au Palais que la rencontre avait été proposée, mais le visiter tenait presque de la nécessité, quand on venait pour la première fois dans cette majestueuse cité du Sud. Arzawa était loin désormais, et il fallait savoir avancer, prendre la vie du bon côté, et faire preuve d'inventivité. Les contrats n'étaient pas rares dans le coin, surtout pour des assassins de son acabit, mais rares étaient ceux qui valaient vraiment la peine d'être relevés. C'était à Dur'Zork que la meilleure opportunité s'était présentée, surtout que la lettre lui était adressée personnellement, ce qui n'arrivait pour ainsi dire jamais. Ainsi on avait entendu parler de ses faits d'armes, et on s'était dit qu'il pouvait être utile de l'engager ? Très bien, très bien, cela signifiait que quelques personnes commençaient à connaître son nom – son nom de scène, tout du moins – et qu'on avait estimé que son concours serait nécessaire à l'accomplissement d'une mission particulièrement bien payée, eu égard aux standards locaux. Les pièces d'or coulaient plus au Sud, vers la Cité du Destin, et le coût de la vie avait baissé dramatiquement à Dur'Zork. C'était bon pour les étrangers, qui pouvaient venir y dépenser allègrement leurs pièces d'or. La chambre dans une auberge coûtait pratiquement deux fois moins cher qu'avant la guerre, et il avait été facile de s'installer dans un des établissements les plus prestigieux de la ville, qui proposait toujours un service de qualité, même si l'argenterie avait été en grande partie récupérée par les envahisseurs quand ils avaient razzié la ville.

A partir de cette auberge, il avait été facile de localiser le point de rendez-vous, et même d'y faire quelques visites au préalable, pour estimer les risques, prévoir quelques sorties, et essayer d'établir rapidement un plan des lieux. Méthodique, méthodique. Il n'avait pas été difficile de s'infiltrer à l'intérieur sous un faux prétexte, et une fois entre les murs, personne ne lui avait plus posé de questions. Cela avait été un véritable jeu d'enfant que de déambuler dans les couloirs, en prenant soin de contourner les rares gardes qui assuraient la surveillance des lieux. Seulement quatre défendaient les lieux en temps normal, mais il y en aurait bien davantage pour l'occasion, car la réunion impliquait un certain nombre de personnes influentes de Dur'Zork, qui n'avaient pas particulièrement envie d'être interrompues au milieu d'une conversation assez délicate. Laisser traîner ses oreilles au bon endroit pouvait rapporter gros à certains espions qui vendaient leurs services, et le risque d'avoir des ennemis cachés prêts à frapper n'était jamais totalement à exclure.

Ce fut la raison pour laquelle le jour venu, nul ne garde ne vit approcher de la bâtisse l'assassin que tout le monde attendait. Cet assassin que l'on disait capable de traquer et de tuer n'importe qui, dont le nom était descendu jusqu'au Sud, ne se fit jamais annoncer par les nombreux hommes en armes qui gardaient l'entrée de la bâtisse. Ils avaient pourtant reçu consigne de ne pas baisser leur vigilance, et ils étaient suffisamment bien entraînés et bien payés pour ne pas se laisser berner facilement. L'heure du rendez-vous était déjà dépassée, mais les nobles qui s'étaient réunis là n'étaient pas encore prêts à partir. Certains murmuraient déjà quant au pourquoi l'assassin ne s'était pas présenté, mais qu'il vînt ou pas, ils avaient de toute façon des choses urgentes dont ils devaient discuter.

Il se tramait des choses à Dur'Zork, et depuis peu la ville était en émoi. Les suderons faisaient n'importe quoi, ils étaient incapables de maintenir l'ordre, et désormais on disait qu'ils avaient relâché en ville un mal plus terrible encore que ceux qu'ils avaient apporté avec eux. Autour de la table, certains étaient partisans de le détruire purement et simplement, de l'exterminer jusqu'à la racine pour en finir une bonne fois pour toutes, au risque de s'attirer les foudres du nouveau gouvernement. Ce dernier, vacillant depuis l'arrestation de Taorin au Gondor, cherchait n'importe quel moyen pour conforter son emprise, et d'aucuns étaient assez sceptiques quant à l'opportunité de s'opposer directement à lui. Les représailles pouvaient être violentes. Ils constituaient la frange la plus modérée, mais ils n'excluaient pas totalement l'idée d'une action armée non plus. La véritable question qui demeurait restait de savoir s'ils étaient des sujets du Gondor, du Harondor de Radamanthe, ou bien du Harad de Taorin.

Cela n'avait l'air de rien, mais en réalité, cela en disait beaucoup sur leur façon de procéder. Les plus zélés défenseurs de l'héritage gondorien estimaient qu'il était de leur devoir de faire quelque chose, tandis que les plus pragmatiques – pour ne pas dire les plus opportunistes – voyaient d'un mauvais œil l'idée de s'attirer l'inimitié de leurs nouveaux protecteurs, lesquels avaient tout de même consentis à leur laisser leurs terres, leurs titres et leurs fonctions. Tous étaient encore employés au sein de la bureaucratie maladroite du Harondor, ils étaient bien payés par les financiers du Harad pour faire leur travail, et ils avaient en prime le privilège de continuer à exploiter leurs terres. Cette mesure avait été un gage d'apaisement, et Taorin avait vu juste. En laissant aux riches de Dur'Zork leurs biens, il s'assurait leur soutien ou, à tout le moins, leur absence de velléités de révolte. S'il les en avait privés, ils auraient facilement trouvé le moyen de soulever derrière eux les foules de la cité, qui auraient pu sérieusement mettre à mal le pouvoir Haradrim, pour ne pas dire le renverser. Cette contre-révolution populaire aurait été saluée par Radamanthe, qui aurait pu revenir triomphant dans sa capitale.

Le souci, c'est que personne ne savait exactement qui était pro-Radamanthe, et qui était pro-Taorin, ce qui ne facilitait pas la tâche. On n'osait pas trop exprimer son opinion politique, de crainte de se voir finir avec la tête au bout d'une pique, ou assassiné dans une ruelle sombre – tout dépendait bien entendu de qui vous souteniez. Les nobles étaient donc en pleine discussion sur les modalités de leur intervention, quand soudainement une porte s'ouvrit à la volée. Ce n'était pas la porte principale, laquelle était gardée par quatre hommes lourdement armés, qui devaient s'assurer que personne ne pénétrerait dans la pièce. A dire vrai, ce n'était même pas vraiment une porte. C'était plutôt un escalier qui menait aux cuisines, lesquelles auraient dû être fermées, et absolument impossibles d'accès à quiconque ne se présentait pas d'abord à un garde. En voyant arriver cette silhouette solitaire, vêtue de manière fort curieuse pour la région, un certain nombre de nobles se levèrent, et portèrent la main à leur arme, prouvant par là qu'elles n'étaient pas seulement à leur côté pour faire joli. D'autres, moins braves, plus enrobés aussi, reculèrent le plus loin possible en essayant de retenir les couinements porcins qui menaçaient de s'échapper de leur bouche alors qu'ils achevaient de mâcher les pâtisseries dont ils se remplissaient goulûment.

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- Restez calmes, je vous prie. Pas la peine de vous émouvoir pour si peu, étant donné que vous m'avez invité.

La voix était indéniablement masculine, grave sans être rude. Une belle voix chaude, apaisante, qui paraissait taillée pour séduire et pour envoûter. Une main gantée retira une lettre d'une poche intérieure cachée sous une cape d'un noir d'encre, et la laissa tomber avec négligence. Elle contenait des secrets importants, et c'était là la preuve que ce groupe de nobles avait fait appel à un tueur professionnel, ce qui n'était théoriquement pas légal. Un des plus inquiets contourna soigneusement le tueur, en s'arrangeant pour rester à distance respectable, et alla récupérer la lettre pour en lire le contenu et, surtout, pour s'assurer qu'elle ne tomberait pas en de mauvaises mains :

- C'est bien lui, c'est Paradoxe.

- C'est vous ? Je vous imaginais quand même plus grand.

Le sourire fut avalé par le masque qui lui cachait entièrement le visage, et qui ne dévoilait à grand peine que ses deux yeux bleus, assombris par le chapeau à larges bords qui surmontait sa tête :

- Et moi, Seigneur Elituni, je vous imaginais plus mince. Beaucoup plus mince. Reposez-donc ces gâteaux dont vous vous empiffrez depuis plus d'une demi-heure.

Ses voisins lui jetèrent un regard qui plongea l'intéressé dans la honte la plus totale. Il lança sans charme la douceur qu'il était sur le point de croquer dans un plateau, et essuya ses doigts bouffis sur la nappe en essayant de garder son calme. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui parlât ainsi, de toute évidence.

- Paradoxe ?

- Appelez-moi Schifo.

Ce fut la seule réponse qu'ils obtinrent, et ils durent se contenter de cela, et d'observer leur hôte déambuler dans la salle, les bras croisés dans un dos qui leur faisait face pour le moment. Une vague de malaise parcourut l'assemblée, et quelques murmures s'élevèrent devant l'attitude pour le moins irrespectueuse et discourtoise de l'assassin. Ils s'étaient attendus à trouver quelqu'un d'appliqué et de discipliné, par un type qui ne dépassait le mètre soixante-cinq, et qui se comportait comme s'il était dans une galerie d'art. La main droite se leva, et pointa vers un tableau accroché à un mur :

- Celui-là. C'est un faux, non ?

Le masque se tourna vers le propriétaire des lieux, identifié sans l'ombre d'un doute. Assurément, il n'était pas besoin de faire les présentations, et eux qui avaient espéré pouvoir rester dans l'anonymat devaient bien admettre que tout excentrique que fût leur invité, il était difficile de remettre en cause son talent. Le propriétaire de la demeure fit un pas en avant, comme s'il devait répondre d'une attaque personnelle, et il s'exclama :

- Ce n'est certes pas un faux, je paie tous mes tableaux une petite fortune, et je peux m'estimer heureux que ceux-ci aient été mis en sûreté dans ma chambre secrète avant l'attaque des pirates. Il est tout ce qu'il y a de plus vrai.

- Oh… Alors c'est un vrai de très mauvais goût. Il est horrible.

Avant que le propriétaire abasourdi se fût remis du choc de voir une œuvre réalisée par un membre de l'Académie des Arts de Dale être critiquée ainsi, la voix reprit sur un ton plus chaleureux :

- Bien, vous n'avez certainement pas fait appel à mes services pour discuter de votre inculture en matière d'art, ou de votre tapis indécent, non. Je crois que vous voulez m'engager pour réaliser un travail, alors nous pourrions peut-être nous dépêcher et aller droit au but. Qu'en dites-vous, Sire Targni ? Je pense que vous avez d'autres choses à faire que de discuter toute la nuit avec nous… même si c'est ce que vous direz à votre femme quand vous irez coucher avec votre maîtresse dans ce taudis miteux qu'elle ose appeler une maison… Vous me dégoûtez…

Le noble, outré, ouvrit la bouche de surprise sans parvenir à trouver les mots pour en placer une, car Paradoxe… ou plutôt Schifo… poursuivait son monologue éclairé en faisant les cent pas entre les chaises et les convives comme si la salle était une pièce de théâtre dont le premier rôle lui revenait :

- Mais nous ne sommes pas là pour parler de vos déboires sexuels, lesquels je dois dire ne sont un secret pour personne autour de cette table, dans cette bâtisse, et dans la ville en règle générale. Ne soyons pas inutilement mesquins avec vous, qui êtes déjà bien gâtés par la vie d'avoir une épouse si dévouée et si agréable, mais qui n'avez pas l'élémentaire politesse de vous faire pardonner votre manque de talent lorsqu'il s'agit de passer des paroles aux actes en demeurant au moins avec elle toutes les nuits.

La colère s'empara du noble furibond qui, attaqué dans son honneur et dans sa réputation, se devait de faire quelque chose pour venger cet affront. Il échappa au bras de ses compagnons qui essayèrent de le retenir, et s'avança avec la main sur son gant, qu'il entendait jeter à la figure – plutôt au masque – de cet impudent qui le ridiculisait devant ses amis et ses pairs alors qu'il n'était qu'un vaurien, un cul de basse-fosse qui se prenait pour ce qu'il n'était pas. Il ne termina jamais d'ôter son gant, n'allant pas plus loin que la deuxième phalange de son majeur, pour être précis. A la vitesse de l'éclair, une lame était apparue dans la main gantée, qui avait armé son bras et s'apprêtait à le lancer.

- Je serais vous, je reverrais mes priorités. Je vous laisserai lancer votre gant, soyez-en certain, mais ce sera la dernière chose que vous ferez aujourd'hui. Vous devriez plutôt vous asseoir, et apprendre à maîtriser vos nerfs si vous voulez traiter avec moi. Je n'aime guère les gens aux vils instincts qui ne savent pas se maîtriser.

Retrouvant un ton sérieux, Schifo s'approcha d'un siège resté vide à son intention, et y prit place avec une élégance rare. Croisant ses jambes, son attitude avait changé, et invitait désormais à la discussion. Après son petit numéro qui avait fait forte impression – en bien ou en mal, en bien et en mal –, les nobles lui étaient totalement acquis, et ils prirent place pour entamer la négociation, bien heureux de ne pas avoir été pris pour cible par ses critiques acerbes. Ils avaient tous de lourds petits secrets qu'ils n'aimeraient pas voir dévoilés devant tout le monde ainsi. Schifo se pencha en avant, et attrapa une assiette remplie de petits délices du Sud, les observant, les touchant du bout du doigt pour s'assurer qu'ils étaient comestibles. Avec un « bouarf » dégoûté, l'assassin plaqua son dos contre le dossier du fauteuil, les amuse-bouches allant faire un tour dans l'autre sens sur la table d'où ils avaient été pris.

- Je ne traite qu'avec des gens sérieux, je tiens à vous prévenir. Les assassins de seconde zone, ceux qui se salissent les mains de manière indigne, travaillent pour de l'argent, et sont prêts à faire les pires choses pour les pires personnes, tant qu'ils sont bien payés. Je ne fonctionne pas ainsi, et j'aime travailler avec des gens distingués qui ne nuiront pas à mon image. Vous comprenez, dans notre métier, la difficulté des contrats que nous accomplissons n'est pas aussi importante que les gens pour qui nous les réalisons.

Levant une main pour les apaiser :

- Je vous rassure, vos noms ne seront pas divulgués, et vous n'avez rien à craindre de moi. Seulement, les choses se savent dans le milieu, et même si je ne vends pas la mèche, des fouineurs se chargeront de creuser profondément, et de déterrer des informations qui n'existent même pas, pensez-vous. Mais vos gardes sont faillibles, vos servants sont faillibles, vos bonnes et vos jardiniers tendent l'oreille. Je serais vous, je les jetterais à la mer avec un bloc de pierre attaché aux pieds, pour s'assurer qu'aucun secret ne remonterait à la surface. Mais je suppose que le personnel coûte cher. Assurez-vous alors qu'il soit de bonne qualité. Vous êtes sûr que c'est un vrai ?

Un pouce s'était tendu négligemment vers le tableau qui se trouvait dans le dos de l'assassin, qui n'avait pas daigné se retourner pour l'observer de nouveau. Ses paroles semblaient suivre le cours de ses pensées délirantes, et ne pas subir de limitation. Si quelque chose lui venait à l'esprit, les mots fuyaient de sa bouche invisible comme un torrent impétueux que rien ne pouvait dévier de sa course. Le noble répondit par l'affirmative, plongeant Schifo dans un désarroi certain :

- Hm… C'est vraiment curieux… Bien, où en étais-je ? Ah oui, le personnel. Votre personnel est faillible, pas moi. C'est la raison pour laquelle vos hommes ignorent actuellement que je me trouve dans l'enceinte de cette bâtisse, et c'est aussi la raison pour laquelle vous allez me payer cher pour cette mission dont vous ne m'avez encore rien dit. Si toutefois elle est réalisable. Si vous arrivez à me convaincre que j'ai intérêt à travailler avec vous, je prendrai la moitié de la somme sur-le-champ, et l'autre moitié quand j'aurai réglé votre problème. Dispositions classiques, je suppose que vous y êtes déjà préparés… Je prends ce silence pour un oui.

Une pause. Le temps pour les commanditaires de digérer toutes ces informations. Pendant ce temps, les yeux bleus cachés derrière le masque scrutaient les réactions de chacun avec insistance – et un soupçon d'aversion. Il n'était pas utile d'être un expert pour deviner que la plupart des nobles ici présents étaient une source de dégoût pour l'assassin, qui faisait de son mieux pour ne pas cracher son fiel dans leur direction. Ils se regardèrent comme des veaux, aucun d'entre eux ne souhaitant particulièrement prendre la parole maintenant, et risquer de devenir le centre de l'attention de leur mystérieux invité qui avait de toute évidence de sérieux problèmes avec le savoir-vivre. Reprenant sur un ton léger :

- Bien, puisque vous avez l'air relativement disposés, peut-être pourrions-nous enfin parler de cette mission. Racontez-moi tout, et n'omettez aucun détail, même le plus insignifiant. Chacun d'entre eux peut avoir son importance au bout du compte. Commencez par le début, soyez précis, et surtout n'hésitez pas à aborder les éléments les moins ragoûtants…

Le pouce se leva de nouveau et désigna une nouvelle fois le tableau :

- Comme vous le savez maintenant, les choses vraies sont parfois horribles et répugnantes, mais ce n'est pas pour cette raison qu'on doit les garder cachées. Je vous écoute donc. Qui veut commencer ?

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