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Sujet: Adieu à la ville
Soupir

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Rechercher dans: Les Ruelles du Premier Cercle   Tag soupir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Adieu à la ville    Tag soupir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 3 Déc 2014 - 23:27
Il était encore tôt. La brume qui s’immisçait entre les ruelles vides des nuits froides refluaient comme la marée face à l’apparition timide du soleil. Quelques êtres égarés, souvent des ivrognes finissant de décuver de leur nuit ou des clochards englués dans des haillons déchirés, semblaient être les seuls habitants des lieux. Des chiens errant trainaient près des boulangeries où leurs propriétaires laissaient reposer le travail de toute une nuit. D’un autre côté, la porte d’une taverne s’ouvrait pour laisser sortir son patron, jetant les restes fétides d’une pissotière remplie. Et pour chacun d’entre eux, qui s’aventuraient dans  ce simulacre de ville fantôme, un nuage de vapeur suivait leur propriétaire comme de parfait chien de garde.

Et toujours, Soupir courait.
De ses muscles engourdis, une ombre se glissait entre les ruelles de la ville. Apparaissant et disparaissant comme si un dieu cruel cachait sa proie pour la faire revenir dans la direction opposée. D’abord furtif comme drapée de nuit, la silhouette laissa deviner un peu d’elle-même avec l’arrivée du jour. La chasse avait été complexe et avait démarré au crépuscule, sans s’arrêter, passant de proie à chasseur, se perdant et se retrouvant avec un timing des plus ironiques. Les combats étaient sporadiques mais violent. Le premier, surtout, fut épouvantable pour lui. Sortie de son domaine par l’arrivée d’un homme, grand comme un ours, Soupir ne dû son salut qu’aux exercices tardif qu’il suivait scrupuleusement. Sans eux, il n’aurait pas eu ses armes qui le protégèrent de l’assaillant, il n’aurait pas porté sa tenue des ombres qui empêcha les dards de répandre ses poisons paralysant, pas non plus ses équipements qui lui permirent de tendre des pièges tout au long de la nuit, réduisant petit à petit, autant par la chance que par sa connaissance des lieux, le nombre d’assaillant.

La nuit lui couta cher, car si la peur est un outil qu’il sait utiliser pour faire faiblir quelques-uns, ces créatures semblaient ne pas vouloir se prendre à son jeu. Plusieurs fois, il dû battre en retraite. Une flèche maintenant cassée dans l’épaule, des blessures légères sur une bonne partie du corps, un gaz l’ayant privé de l’odorat pendant une éternité mais que l’arrivée du jour semblait avoir diluée. Il du même s’enfuir devant des patrouilles de garde qui le prirent en chasse. En  sang et couvert de blessures, ce fut par moment critique. Soupir vient même s’attrister sur l’exécution d’un garde malchanceux qu’il croisa en pleine course à l’angle d’une ruelle.

Un choc proche le réveilla. Une lame d’un noir sans reflet s’était plantée à une quinzaine de centimètre de la main de Soupir. Levant le regard, il vit la silhouette s’éloigner par les toits. Soupir arracha l’arme et s’élança vers sa cible. C’était elle qui lui avait fait lâcher « sommeil », l’une de ses deux lames, dans un corps-à-corps avec un de ses partenaires d’une aiguille dans la main. L’aiguille devait être enduite du même poison engourdissant que les autres car il n’avait pas pu retenir sa main de s’ouvrir.  Outil de travail plus que simples armes, jamais il n’aurai cru l’abandonner un jour. Mais les évènements de ce soir montrent que le destin peut être bien cruel. L’arme de l’inconnu était de bonne qualité, d’un poids rassurant et arborait un symbole de « quart de lune ».

Tu seras « nuit » dans mes mains. Fait tomber les ténèbres pour moi.


Soupir se rappela de six ennemies. Dont le dernier de ses représentants passait de toit en toit. Sautant et atterrissant avec dextérité, la créature  était presque belle à voir. Si on omettait ses doigts manquant. Soupir du reconnaitre que ce fut la nuit la plus difficile depuis la fuite de…… impossible de mettre un nom dessus. Il se rappelait d’une forêt, d’une grotte…… peut être un grand homme au crane de bronze…… lui et son marteau……. Le symbole de cerf sur la hampe……. L’odeur du

Évitant un projectile lancé adroitement d’un toit à quelques mètres de là, Soupir fit disparaitre ses pensées discordantes. La créature atterrissait juste, pour repartir vers un quartier commercial. Pourquoi avait-il l’air de l’amener vers les abattoirs ? Soupir couru et sauta une rangée de marche au sommet desquelles était tendu un filin. Le placement était bien moins étudié que les pièges qu’il a eu à désamorcer durant la nuit. La proie faiblissait.
Soupir atterrit et dû poser genou à terre. Lui aussi était épuisé par la nuit d’activité. Et l’afflux d’adrénaline ne l’empêchait plus de sentir sa tête partir de côté quand il courrait. Le sang séché de son épaule craquait quand il bougeait le bras, ce qui déclenchait de furieuses montées de douleur. Son corps commençait à ne plus réagir correctement et cela l’énerverait s’il arrivait encore à penser normalement.

Soudain, tout son corps se tendit comme un arc. Ses instincts, bien qu’affaiblit, réagirent avant lui. Il put éviter la chute de son adversaire qui cherchait à l’empaler par au-dessus. Reculant précipitamment pour prendre de la distance et récupérer un peu, il put observer sa proie. Habillé de noir, comme lui, la créature était complétement couverte, contrairement à Soupir qui ne portait pas de gant et dont la partie supérieur du visage était découverte. Un nombre conséquent de pièce d’équipement, dont il reconnaissait la teneur pour la plupart, pendait à la hanche de l’inconnu. Ses deux index étaient absents et de nombreuses blessures étaient apparentes, bien qu’il ne fût pas aussi mal en point que lui-même. Seules deux pépites noires en guise d’iris lui renvoyaient son reflet.
La tête lourde, Soupir put voir quelques spectres tourner autour de la créature. Soupir sourit. Les spectres ne venaient pas pour lui, il en était certain. L’inconnu se lança sur lui. Feintant et attaquant avec le peu d’énergie qu’ils leur restaient, les deux ombres mouvantes entamèrent ce qui serait pour l’un d’eux au moins, leur dernier bal.
Soupir ignorait toujours qui les avait envoyé et pourquoi. Il était très bon et organisé et Soupir en tira une certaine satisfaction devant les dépenses sans doute astronomique du commanditaire pour une telle mission. Sa pauvre peau couturée valait donc tant ?
L’échange dura seulement quelques secondes, une vingtaine au moins.la créature était plus vive et frappa durement aux côtes de sa main libre puis vers le menton. Une parade suivit d’une saisie évita à Soupir de sentir encore plus de sang dans sa bouche. Soupir essaya de tordre le bras de l’assaillant mais celui-ci le repoussa contre un mur. Soupir saisit le bord du toit au-dessus de lui et lança avec violence ses deux pieds. Le geste manquait de force mais repoussa l’ennemie. Soupir en profita pour plonger, lame la première, vers le bassin de son adversaire. Comme prévu la créature  dévia de sa lame, ce qui permit à Soupir de plaquer l’inconnu. Tous deux atterrirent lourdement. Dans sa chute, l’homme frappa du poing là ou s’était fiché la flèche dans son épaule. La douleur fut brutale et Soupir retint un cri, mais pas son arme. D’un mouvement fluide, l’autre main lâcha son contenu et frappa doigt tendu dans l’orbite de Soupir. D’un coup de genou et en jouant du bassin, l’inconnu inversa les rôles. De chasseur, Soupir devint chassé. Une lame sur sa gorge, l’inconnu avait gagné. Le souffle rauque, la proie observa avec impuissance le chasseur. Celui-ci s’approcha de son oreille.

Tu crois que tu aurais survécu si nous ne devions pas te garder en vie ?


Soupir savait, hélas, que le contrat devait le désigner moins mort que vif. Les gaz et poison paralysant plutôt que mortel, les blessures incapacitantes plutôt qu’une exécution, l’attaque directement dans son logis plutôt que dans une ruelle, Soupir savait. Il le voulait vivant pour une raison obscure. Et  Il savait qu’il était bien trop organisé pour ne pas réussir à l’abattre facilement. Il avait utilisé cet avantage du mieux qu’il pouvait mais il semblerait qu’il ne sortirait pas vainqueur aujourd’hui. Son corps hurlait de douleur, son œil, encore amoché et humide, observait le chasseur à travers une larme, déformant son aspect pour lui donner un air démonique. Son cerveau semblait vouloir sortir de son crâne. Il essaya vainement de contracter ses muscles dans un appel désespéré à lutter une dernière fois, respira profondément. Se relâchant définitivement, Soupir abandonnait le combat.

L’homme transporta Soupir pendant ce qui lui fut une éternité. La douleur de déplaçait dans son corps en suivant le roulement des épaules de son porteur. Ils entrèrent dans une grande pièce vide, d’où cliquetaient des chaînes pendus au plafond. Finalement, se dit-il, il avait atteint les abattoirs. Plusieurs personnes attendaient, nonchalamment installé autour d’une table de fortune. On le fit descendre de son perchoir comme on fait tomber un sac de légumes au marché. Ses os résonnèrent presque harmonieusement. Il eut envie de hurler. Un homme attacha ses mains solidement tandis qu’un autre ferma la grande porte de fer. Instinctivement, Soupir sut qu’il ne reverrait pas la lumière du jour avant longtemps. On l’emmena dans une pièce séparé, comme un veau à …… l’idée lui décrocha un sourire, qu’il perdu vite quand l’homme tira sur ses liens. Son sang battait dans ses tempes et les liens lui sciaient les poignets. On le suspendit dans le vide avec un crochet. Soupir vit des carcasses de cochon autour et se dit qu’il finirait probablement comme celle-ci.  La réflexion ne lui tira qu’une simple inspiration. Soupir n’a jamais était très porté sur les émotions. Son maitre le lui disait pendant un temps.

Tu vois gamin, tu es……


La réflexion mourra aussi vite qu’elle été venu. Une femme entra, si bien vêtue qu’on aurait dit une tache de peinture de couleur vive au milieu d’une nappe  d’huile noire. La femme ne semblait nullement incommodée par le spectacle d’un homme pendu comme une carcasse, se vidant de son sang dans une totale indiférence. Elle se dirigea vers Soupir et lui saisit la mâchoire d’une main. Quand elle était sûre qu’il la regardait, elle dit simplement.

Ça faisait bien longtemps…….

#Soupir
Sujet: tout travail.....
Soupir

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Rechercher dans: Les Ruelles du Premier Cercle   Tag soupir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: tout travail.....    Tag soupir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 29 Oct 2014 - 19:29
La journée fut étouffante, et la poussière soulevée par le passage incessant des riverains a chargés la rue de fragrances sèches et rancies. Chacun vaquait à ses occupations.
Dans un coin, le marchand vante à qui veut l’entendre la qualité de ses produits, hurlant à s’en cracher les poumons. Il finit parfois ses phrases par une toux grasse et sèche, puis recommence de plus belle, interpelant d’anonyme passant. Un homme s’arrête à son stand. S’il édulcorait les qualités de ses marchandises jusqu’à maintenant, l’arrivée d’un client le rend dégoulinant d’hypocrisie. Il l’accueil comme si s’était le seigneur d’une cité, s’écrasant devant ces possible bénéfices, vantant ses mérites comme s’il les avait ramené lui-même d’un quelconque tombeau obscur.
L’homme ne semble pas intéressé malgré la batterie de superlatif utilisé par le vendeur. A son départ, le marchand grogne dans sa barbe quelques jurons sur le temps perdu et reprend sa parade nuptiale, espérant ramener le plus de profit dans son nid d’hiver.
Là-bas, un groupe d’enfant des quartiers pauvre jouent autour d’une fontaine à peine remplit d’une eau saumâtre. Crasseux, mal habillés, ils sont évités instinctivement par les passants, chacun connait les bandes d’enfants voleur, ou se retrouver au milieu d’un groupe joueur signifie alléger sa bourse de manière significative.
Ceux-ci semble complètement désintéressés de ce qui se passe aux alentour. S’arrosant autant de cri que d’éclaboussures, ils éclatent d’une joie simple et pure, les petites choses de la vie ont encore un effet sur eux.
Un mendiant, accoudé à un muret, appelle à tous la charité d’un sous ou deux, remerciant ses créditeurs par mille serments et autant de bénédiction.

« Les mendiants sont les seuls vrai prêtre de nos jours, disait son maitre, car quand ils nous bénissent, ils sont sincères. Et eux, au moins, t’aideront mieux que les dieux »

Ouvrant son livre avec une main couverte de cicatrice, un homme simplement habillé de toile usé marqua cette dernière phrase dans les partie encore vierge de son livre. Il décrivit avec nombreux détail ce qu’il voyait, ce qu’il pensait, ce qu’il imaginait. Il était toujours surpris par la quantité de détail qu’il pouvait relire chaque soir dans ses volumes. Peut-être cela se vendrait bien, se disait-il certain jour ? Mais l’idée était presque chassée avant d’être pensé et l’homme restait maître de ses secrets.

Un troubadour, installé plus loin, commença quelques chansons de son cru. Sa voix manquait d’une expérience certaine mais on sentait une certaine innocence dans celle-ci. Elle raconta les exploits passée de quelques héros des temps immémoriaux, chacun s’illustrant à telle ou telle bataille, se mariant, enfantant et mourut, d’une manière qu’il lui paraissait toujours exagéré. Comment une simple créature de chair et de sang pouvait accomplir et vivre autant en une vie ?
L’homme en toile écouta longuement la voix chanté, s’arrêtant pour quémander quelques piécettes qui lui payeront un bon repas ce soir.

Quand le troubadour eut fini, la nuit pointait déjà du bout de son air suave l’arrivée des fraicheurs estivales. Encore une fois, l’homme en toile avait perdu une quantité de temps non négligeable avec ce chanteur, mais cela arrivait fréquemment. Il savait que celui qu’il allait voir l’attendrait.
Rangeant délicatement son ouvrage dans son étui, l’homme se dirigea vers le fond de l’allée. Navigant entre les étales qui serait bientôt rentrés pour la nuit, l’homme suivait sans réfléchir, un chemin passant par des escaliers, des places de différentes tailles et traversa une rue entièrement remplit de taverne déjà animée et bruyante. Il semblerait que l’alcool était servi de bonne heure en ces établissements.
L’homme s’arrêta, se demandant encore une fois ce qu’il cherchait par ce chemin des plus alambiqués. Ouvrant son livre, il farfouilla jusqu’à trouver la date du jour, du moins la supposait-il.

« Rdv à l’allée des 3 plumes, boutique des lettres, commande de livre. Le marchand nous connait »

L’écriture était la sienne, aucune possibilité de se tromper. Il continua de marcher, son instinct se liant à l’habitude pour le guider, bien plus que la connaissance des lieux.
Après un long détour qui ne rappelait rien à l’homme, il arriva devant une devanture en bois usé, un écriteau en forme de plume avec un E en travers siégeant au-dessus de l’entrée. L’homme fixa longuement l’écriteau, celui-ci le fixant sans bougeait à son tour.
Un coup de vent fit bouger en grinçant la planche de bois grossière. L’homme y vit une invitation et rentra donc à l’intérieur.
L’odeur singulière de poussière et de vieux papier attaqua ses sens. Il huma les relents des ouvrages entreposaient ici et là sans qu’il y voit une logique quelconque de rangement. De ci de là il vit des encriers et des rouleaux posé machinalement ou il restait un semblant de place. Cet endroit mériterait un grand nettoyage.
Un petit vieillard bedonnant, de ceux qui ne connaisse pas d’activité physique, était installé à la caisse, quelques ouvrages mystérieux ouverts sur un passage absorbant totalement celui-ci.

« Ce sont nos meilleur client, disait le maître. Ils sont incapable de faire du travail correct alors il nous paye pour le faire. »

Ouvrant son propre livre, l’homme en toile écrivit la phrase qui venait de passé à travers sa mémoire déficiente. S’il pouvait travailler seulement pour des gens comme lui…. Comme pour confirmer ce qu’il pensait de ce genre de pensée, le parquet grinça bruyamment sous ses pieds. Pas besoin de noter ce genre de chose alors.

« …..attendez plus dites-moi. »


Le marchand devait avoir commencé à parler alors qu’il était encore réfugier dans ses pensées. Un monde tranquille ou la vie était simple et sans trop de problème.

« …cherchez, attendez moi la »


Encore, soupira pour lui-même l’homme en toile. Encore dans ses pensées.

Le marchand l’abandonna quelques minutes qui parurent court en vérité, son attention happée par divers livres ouvert à droite à gauche. Il le prit dans les mains machinalement et le lu  sur quelques pages. Le livre ne racontait rien de spécial, une histoire de chevalier, de sorcier toujours mauvais et d’une princesse qui devait être secouru. Mais il y avait un « je ne sais quoi » dans son écriture, dans son verbe qui captivait complètement l’homme. Si bien qu’il ne sentit même pas un autre homme le bousculer.
Complètement surpris, l’homme en toile tomba par terre sans réussir à se retenir à quoi que ce soit. Assis alors sur le parquet, au pied d’une table entièrement remplit d’ustensile destiné à l’écriture, l’homme vit qu’un encrier avait roulé sur le bord de la table. Son encre se vidant comme une plaie, le liquide visqueux et noir glissa négligemment sur la protection en cuivre du journal de l’homme.
Comme dans un rêve, l’homme en toile sentit qu’il n’avait plus de poids, que le monde autour de lui se déformait. Les oreilles sifflantes, les tempes battant la mesure d’un cœur en pleine excitation, l’homme en toile sentit une vague de chaleur se rependre de son ventre pour remonter comme un feu de forêt jusqu’à son visage.
Il pensa à son maitre qui lui avait expliqué que son visage blafard se strier de veine bleu quand la rage lui monter au cœur. C’était donc ça qu’il ressentait, de la rage.
Un nouveau regard vers le livre, ses yeux devaient loucher car il ne voyait plus qu’un sang épais et poisseux se rependant sur le sol. Une main sur la chaise de paille, il se força à se lever sans vouloir faire plus. La paille crissa sous ses doigts comme une lame crisse sur un os.
Et comme si la pièce était envahie de spectre vorace aux corps éthérés, l’homme en toile leva son visage vers la créature qui venait d’offrir son âme à quelques divinités des enfers. L’humain était grand, aussi carré de corps que de mâchoire. Une armure brillante plus que nécessaire lui renvoya son visage. Les torches sous verre de la boutique lui offrir le reflet d’un fantôme cendré au regard de braise. L’humain au nez aplati renifla négligemment en le voyant se relever. Cette mimique fit bouger la cicatrice qui traversait son visage de haut en bas. Puis il s’éloigna, suivit comme hanté par des ancêtres mécontent, il reparti vers le comptoir. L’homme en toile jura qu’un spectre lui demanda de…. Non les spectres ne sont qu’imagination sans intérêt.
L’humain frappa un coup bruyant sur la planche qui servait de comptoir. Un peu de poussière tomba du plafond et atterri sur ca cicatrice, glissant et descendant celle-ci.

« OOOH MARCHAND, cria l’inconnu, c’est l’heure de la dîme du seigneur L’Ogar alors aboule et plus vite que ça »


Le marchand revint en vitesse, un fatras de livre et de plume dans les mains. Il posa le tout sur le comptoir, à distance respectable de l’Humain. Se caressant les mains pour se donner du cœur au ventre, bégailla vers l’humain.

« Pardon sire, mais le payement était prévu pour dans une semaine, je n’ai malheureusement pas les…. »


L’humain frappa du poing sur la table encore plus fort, si s’en était possible. Il beugla et hurla divers ineptie que l’homme en toile ignora, non lui notait scrupuleusement la description de l’Humain sur son carnet. Ses habits, sa cicatrice, ses mouvements, son ton de voix et encore bien d’autres détails susceptibles de le retrouver. L’Humain  s’énerva, tempêta tandis que le pauvre marchand ouvrait sa caisse au bord de la crise de nerf. L’échange dura plus que nécessaire.
A la fin de celui-ci, l’Humain récupéra ce qui semblait être une coquète somme pour un marchand de livre. Tous cru qu’il s’en ira le dessus. L’humain se redressa, long de toute sa carrure massive. Et jeta tout le matériel du comptoir sur le sol. Un sourire de carnassier satisfait perla sur son visage. Après un rire qu’on pouvait qualifier de ridicule, L’Humain partit avec sa bourse pleine. Le marchand dépitait garda son visage entre ses mains. L’homme en toile s’approcha du tas de papier écrasé par la violence de l’Humain. Au milieu des plume et livre en tout genre, il put voir une couverture qu’il reconnaitrait mille fois, à des années d’intervalle. Un livre avec une étoile à quatre branches. Le prenant religieusement du bout des doigts, l’homme  ouvrit son rangement à livre et l’inséra à côté de son frère.

Le marchand excisa une excuse que de toute manière, il n’entendit pas. L’homme répondit d’une voix cassé pas l’inactivité.

« Demain, tout sera en ordre »


Le dessus il quitta la boutique sans se retourner. Ouvrant le premier ouvrage, il déchira avec respect la feuille qui décrivait l’être honnis. Il était venu commander un nouveau livre en étoile car celui-ci était bientôt plein. Ayant une mémoire très handicapante, celui-ci ne pouvait pas se permettre d’utiliser un volume plein sans d’autre d’avance. Il ouvrit le nouveau, à sa manière, comme si une cérémonie connu de lui seul était en cour. Il prit une plume et écrivit les premiers mots de ce nouveau membre de sa famille. Ce furent deux simples mots. Deux simple mot mais donnant un ordre des plus terrible.

« TUER L’OGAR »


Ce soir, l’homme de toile reprendrait son nom, ce soir, Soupir aurait du travail.

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