3 résultats trouvés pour Thénéor

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Sujet: Une guerre est juste quand elle est nécessaire
Learamn

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une guerre est juste quand elle est nécessaire    Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 9 Juil 2021 - 15:16
Suite de : Rester sur ses gardes



“Halte! Qui va là?”

La tête casquée du garde apparut au sommet des rempart en bois de la mythique forteresse d’Aldburg. Le soleil venait à peine de se lever sur les vertes prairies du Rohan et il faisait encore trop sombres pour distinguer clairement les traits de l’homme qui venait de les interpeller. Eofend et sa troupe avait cavalé à toute allure depuis leur altercation devant le camp des Dwimmen et avaient rallié la place forte de la Marche Est en l’espace de quelques heures. Les montures avaient été poussés à bout et on entendait désormais le souffle saccadé et bruyant au bord de la rupture. Eofend s’avança en direction des grandes portes renforcées.

“Ouvrez-nous par les Valars! Nous devons parler au Maréchal Olaf au plus vite, nous avons des informations d’importance capitale.”


Il y eut un moment de silence, puis le garde, visiblement nerveux, cria à nouveau avec force:

“J’ai dit qui va là?”


Sur ces mots, il y eut du mouvement en haut des palissades et plusieurs soldats se mirent à pointer leurs arcs en direction des intrus. Ces derniers échangèrent des regards interdits, mais que se passait-il donc ici? La forteresse était-elle déjà tombée? La situation était-elle bien plus grave qu’il ne le pensait.

Prenant son courage à deux mains, Eofend s’approcha encore un peu plus et haussa sensiblement le ton, avec toute l’autorité d’un officier.

“Osez-vous menacer un capitaine de la Garde Royale soldat? Savez-vous la peine que vous encourrez en agissant ainsi?”

Pour appuyer ses mots, le cavalier mit sa fameuse cape émeraude en évidence. La manœuvre eut l’effet attendu, des murmures inaudibles descendirent des murailles et le guerrier en charge aboya.

“Vous avez été suivi Capitaine?
-Pour qui me prenez-vous. Un inconscient mettant en danger l’intégrité d’une forteresse de son royaume. Ouvrez-nous c’est un ordre!”

Il y eut un long moment d’hésitation. Finalement, ne voyant aucune armée à l’horizon, le garde lâcha en haussant des épaules:

“Ouvrez les portes! Vite! “


Avec un crissement désagréable un des battants s’entrouvrit juste assez pour laisser pénétrer les quelques Gardes Royaux au sein de la citadelle qui s’éveillait progressivement. En cette heure matinale, Aldburg dont les stigmates de la guerre civile, durant laquelle elle avait été le théâtre de deux sanglantes batailles, étaient encore bien visibles. Partiellement détruite, les travaux de reconstruction avait pris un certain temps et les murailles branlantes qui avaient été rapidement érigées pour combler les brèches étaient le signe le plus équivoque que nul ici ne s’était attendu à devoir mener bataille dans un futur proche. Pourtant, ce matin-là, Aldburg était sur le pied de guerre. De toute évidence, Eofend et les siens n’avaient pas été les premiers à croiser la route des envahisseurs.

Le garde qui les avait interpellés descendit rapidement de son avant-poste, un air coupable sur son visage.

“Excusez-moi mon Capitaine, par les temps qui courent nous sommes tous très tendus…”

Avec un sourire de compassion, Eofend posa une main amicale sur l’épaule du soldat.

“Je comprends soldat. Mes hommes sont fatigués et affamés et nous avons une jeune orpheline qui mérite qu’on s’occupe d’elle comme il se doit. Aldburg a toujours su être un havre de paix pour les réfugiés et les démunis.”

Eofend se souvenait bien des fameux contingents de réfugiés qui avaient rallié la cité, alors dirigé par le Maréchal Gallen Mortensen. Quand la guerre civile ensanglantait les vertes terres du Riddermark, Aldburg était devenu une lumière flambant dans la nuit la plus obscure.

“Mais avant tout nous devons parler au Maréchal Olaf, au plus vite.”

Le soldat fit une grimace qui en disait long.

“Le Maréchal a quitté Aldburg depuis quelques semaines vers son avant-poste situé au Sud au pied des montagnes, nous avons essayé de le joindre au vu des récents évènements mais toujours aucun retour.
-Qui est donc en charge ici?
-Eh bien...disons que le capitaine Thedras assure l’intérim de facto.”


Thedras. Ils ne mirent pas bien longtemps à trouver le charismatique capitaine qui distribuait ses ordres au centre de la cité. C’était un officier encore relativement jeune mais ses traits tirés et ses énormes cernes vieillissent l’apparence d’un homme qui s’était retrouvé propulsé, du jour au lendemain et malgré lui, à la tête du premier rempart défensif du Rohan.
Les présentations furent brèves, Thedras n’avait pas une seule seconde à perdre et s'évertuait à rallier tous les soldats disponibles de la région. Il n’y avait pas le temps pour les amabilités.

“Capitaine Eofend! Vos lames ne sauront pas de trop pour la bataille qui s’annonce? Edoras est-il au courant de ce qu’il se passe ici? Qu’avez-vous-vu dans les plaines.
-Nous avons effectivement croisé la route du campement des étrangers et un de mes hommes est parti alerter le Vice-Roi.
-Bien, les Dwimmens… vous avez pu les observer de plus près.”


Instinctivement, tous les regards se tournèrent alors vers Théodell. Avec Bodvar, il avait été le seul à pouvoir observer leurs ennemis pendant de longues minutes.

#Thedras #Daena #Thénéor #Darmuin
Sujet: Des nouvelles du roi Firion
Fendor

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Rechercher dans: Edoras   Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Des nouvelles du roi Firion    Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 26 Oct 2008 - 12:33
Les soldats revinrent au bout d'un certain temps pour me prévenir que le peuple m'attendait. Je n'étais pas préparé à cela et je restai planté dans la salle du trône, comme tétanisé. Un main se posa alors sur mon épaule droite. Je me retournai et vis ma mère. Alors toute l'angoisse qui était en moi s'évapora comme le feu s'incline devant l'eau. Je lui souris et sortis. Une foule nombreuse se trouvait en bas devant moi, dans l'attente d'un discours auquel ils ne s'attendaient pas. Je ne bougeai pas et la foule restai silencieuse. Seuls le vent et le bruit des chevaux au loin le nuançaient. Puis je me lançai :

"Peuple de Rohan, mes frères et soeurs, Firion roi à été un seigneur bienveillant, un combattant hors-pair, un père attentif, un homme digne. Être votre roi fut la meilleure chose qui put lui arriver. Hélas, j'ai le regret et l'immense chagrin de vous annoncer... qu'il est tombé."

Je m'arrêtai. Le peuple fut surpris, puis tout d'un coup des pleurs s'entendirent par-ci par-là. Les Rohirrim pleuraient leur défunt roi. Je les laissai donc en silence. Je descendis les marches et m'approcha du premier Rohirrim devant moi. C'était une femme d'âge moyen, grande et blonde comme chaque Rohirrim, elle pleurait en silencieusement en baissant la tête. Je la relevai, posai ma main sur son épaule et lui soufflai dans son oreille :

"Je jure par mon sang et mon honneur être le digne successeur de Firion roi."

Je retirai ma main, inclinai la tête et m'écartai pour voir son voisin. Je refis la même cérémonie à lui puis à chacune des personnes présentes. Quand j'eus terminé, je revins en haut des escaliers où je repris mon discours :

"Je ne détiens aucune information sur la mort du roi. La nouvelle de sa mort m'est parvenue par un message du Premier Maréchal de la Marche Eoseld. Je ne sais si son corps nous reviendra. Mon couronnement ne se fera qu'au retour de l'armée, qui je l'espère rentrera victorieuse et avec le plus de soldats possibles. Le roi Firion avait des projets pour le Rohan, je les reprendrai et les mènerai à bien, soyez-en sûr. Pour commencer, je nomme Orilen, actuel seigneur de Dunharrow, vice-roi de Rohan. Il me remplacera si je deviens incapable de gouverner ou lors de mes départs pour la guerre. Folda, actuel capitaine d'éored du Troisième Maréchal de la Marche, est promu Maréchal de la Marche Intérieure dont le quartier général se tiendra à Dunharrow. Eoseld, actuel Premier Maréchal de la Marche, devient le Maréchal de la Marche Est dont le quartier général se tiendra à Aldburg. Mesald, actuel seigneur du Gouffre de Helm, devient Maréchal de la Marche Ouest dont le quartier général se tiendra au Gouffre de Helm. Une dernière armée est créée, la Marche Royale, dont j'aurai le commandement et dont le quartier général se tiendra à Edoras. C'était le souhait de feu Firion qui me la transmit avant son départ. Au retour du Maréchal Eoseld, nous saurons si nous devrons faire un enterrement ou une cérémonie. Je vous laisse à votre peine qui je l'espère passera le plus rapidement possible. Adieu."

Je me retirai à Meduseld où je partis dans mes appartements. La seule chose que je désirais était le sommeil. Ma mère m'attendait devant ma porte. Elle avait écouté mon discours et me félicitait. A présent elle n'était plus reine et elle s'engagea à devenir ma conseillère. Je la remerciai et passai la porte que je fermai en la verrouillant après moi. Je m'étendis sur mon lit sans prendre la peine d'ôter mes vêtements et je sombrai.

#Thénéor
Sujet: Des nouvelles du roi Firion
Fendor

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Rechercher dans: Edoras   Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Des nouvelles du roi Firion    Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 24 Oct 2008 - 19:11
Je poussai un soupir. La guerre grondait au Nord et je ne pouvais y participer. Le peuple s'inquiétait pour les milliers de cavaliers Rohirrim qui y étaient. Le roi était parti avec Eoseld. Je me retrouvai bien seul sans leur compagnie, malgré que ma mère soit encore là. Elle attendait tous les jours des nouvelles de son époux mais jamais elle n'en reçut. Meduseld était bien calme.

J'avais besoin d'air frais. Je me levai de mon siège et sorti du château. Le temps était beau et une légère brise rafraîchissait l'atmosphère. Je descendis l'escalier et emprunta la route principale. Je dépassai quelques maisons, la taverne, la forge puis entrai dans les écuries. Un garçon d'écurie prépara mon cheval, un magnifique mearas au pelage blanc qui n'avait rien à envier à Gripoil. Il portait le nom de Menelwa. Je discutai avec le garçon des écuries et vérifiai qu'ils ne manquaient de rien. Mon cheval préparé, je le montai et quittai les écuries. Je descendis Edoras et franchis la porte. Des cavaliers s'entraînaient ça et là. J'avais mon épée sur le côté, je la dégainai et attaquai l'un des cavaliers. Surpris dans un premier temps en me voyant, il était content d'échanger des coups avec moi. Un coup paré, un coup esquivé, les lames s'entrechoquant, la sueur dégoulinant, les deux hommes s'affrontaient dans un duel d'une vingtaine de minutes. Nous décidions d'arrêter quand un cavalier sortit d'Edoras pour m'apporter un message. J'ouvris le morceau de parchemin et lu.


Tag thénéor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mort10

Je serrai le poing sur le parchemin et partis pour la cité. Une larme coula... puis une deuxième... puis je pleurai franchement. J'arrivai devant les escaliers de Meduseld que je montai en courant après être descendu de cheval. Je cherchai des yeux ma mère sans la trouver. Je passai par un couloir puis par un autre et finalement je la trouvai dans sa chambre. Elle brodait quand elle me vit entrer. Son visage devient inquiet quand elle me vit pleurer. Elle se leva et se plaça devant son lit en me questionnant. Je levai mon poing toujours serré devant elle. Elle l'ouvrit et y trouva le parchemin qu'elle défroissa. Son visage blêmit d'un coup, elle s'assit sur son lit et poussa des sanglots qui alertèrent les servants qui passaient par là. Je fermai la porte rapidement et m'assis à côté d'elle et lui prit la main. J'arrêtai mes larmes pour la consoler. Elle me demanda si le message était vrai et je l'informai qu'il était de la main d'Eoseld. Je lui apportai des mots réconfortant. Elle me dit alors :

"Merci roi Theneor."

Je pris alors conscience de ce que la mort du roi signifiait. J'allais devenir roi à seulement dix-neuf ans. J'étais trop jeune pour diriger un royaume. Je ne pleurai plus, abandonnai les mains de ma mère, me levai et quittai la pièce. Je revins dans la salle du trône où je demandai à une dizaine de soldats présents de rassembler le peuple au pied des escaliers de Meduseld. La mort du roi devait être annoncée.

#Thénéor
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