L'aventure de Sernac, Théobald et Gallen

Sernac, Théobald et Gallen étaient transis de fatigue, vu la difficulté de l'ascension.

Mais ils arrivaient  à leur point d'arrivée.

Gallen se redressa sur sa selle pour ne pas paraitre trop affaibli face à la garde rohirrim qu'il croiseront

Effectivement deux gardes se trouvaient au sommet, en armure armés d' lances et protégés d'un bouclier.


Par le roi thénéor, qui va là!! prononça un des gardes l'air farouche

Gallen répondit du tac au tac à la question

"Je suis Gallen Mortensen gardien du roi Thénéor, voici Théobald fils d'Eoseld cavalier du Rohan et enfin Sernac citoyen du Rohan, nous sommes ici pour régler une affaire de lése majesté, je vous prie de nous laisser passer afin de pouvoir faire se reposer nos montures et nous restaurer un peu et ensuite nous exposerons notre missions.

"
Gallen attendait les yeux fixes la réaction des gardes

#Gallen #Mortensen #Théobald #Sernac

Le garde ne répondit pas immédiatement. C'est qu'il n'avaient plus trop l'habitude de recevoir des visiteurs. Les relèves tous les mois, de temps en temps des messagers d'autres villes -- notamment Edoras, évidemment --, rarement plus. Parfois, néanmoins, la garnison quittait les lieux pour aller combattre. Mais il était vrai que depuis la Guerre de l'Anneau et le rassemblement des Rohirrim à Dunharrow, la place forte n'avait jamais joué que des rôles minimes.

Finalement, le soldat, un homme entre deux âges dont les traits commençaient déjà à se vieillir de rides, répondit avec rudesse :

Entrez, allez vous annoncer vous-même à Folda, il n'est actuellement pas occupé. Vous le trouverez sur la place d'armes.

Les deux hommes écartèrent leur lance, et tandis que les trois voyageurs pénétraient dans la camp, ils les observèrent sans voiler leur curiosité. Sernac capta le regard de l'un d'eux qui ne tint pas plus de quelques secondes avant de détourner les yeux.

Merci Gardes du Rohan répondit d'une voix de stentor Gallen

Il avança en premier.

Gallen sourit lorsque Sernac fit son air féroce au garde qui leur avait répondu

Puis d'un air écoeuré gallen dit

'Oh arrête cela!!"

Sernac haussa le sourcil gauche au propos du jeune garde royal. Théobald affichait une mine surprise

Gallen répondit d'un air géné

"Ce n'est pas vous, mais Brindille, dès qu'il ya du monde, elle parade et c'est ridicule !!"

Gallen souria timidement à Théobald.

Puis
Gallen trouva rapidement les écuries qui se trouve toujours à gauche des portes comme toute base rohirrim .
Immédiatement Gallen descendit de Brindille, frotta avec force ses membres et lui donna du foin à manger.
Puis il réajusta son armure

Il murmura d'un air renfrogné et soupira

il faudra que je la nettoye sous peu

Il régla ses sangles pour resserrer et mit son épée Kaya dans son fourreau. Puis,il prit son heaume mais ne s'en couvrit pas il le portait sous son bras gauche, il détacha son bouclier et le posa à côté de Brindille pendant qu'elle se restaurait.

Il regarda ses deux compagnons en machant un morceau de viande séchée tirée de ses fontes.

Puis, il dit d'un air calme

"Camarades, nous allons rencontrer un maréchal en l'occurence le maréchal, Folda , je suis d'avis qu'un peu de tact soit de mise, je propose que cela soit le cavalier Théobald qui me semble le plus sage de nous trois, qui s'adresse à lui"

Gallen lança à la cantonnade

"Des questions??"

Gallen fixait ses compagnons en attente d'une réponse.

Les gardes laissèrent enfin les trois convives pénétrer dans ce haut lieu qu'est Dunharrow.

Le manque d'aimabilité des gardes avaient un peu irrité Théobald, qui ne manqua pas de rire lorsque l'un des deux soldat baissa la tête face au regard perçant de Sernac.

Il était normal que ces derniers ce soit méfiés d'eux, mais cela ne les dispensaient pas d'être plus aimable.

Théobald s'adressa à Gallen.

Et bien, ces deux gardes feraient mieux de prendre exemple sur toi. Il sont vraiment peu sociable.

Quant à Sernac, Théobald semblait éprouver de plus en plus de sympathie à son égard. Il commençait à penser que cette carapace et cette carrure brutale cachait un coeur tendre mais cependant peu épargné par les difficultés de la vie.

Il s'adressa aux deux cavaliers.

Bon, allons voir Folda. Gallen, en tant que Garde du Roi, je pense que cela va être à toi de prendre la parole face au Maréchal de la marche intérieure.

Ainsi, les voyageurs se dirigèrent vers les écuries. Ils se dirigeraient ensuite vers la place d'armes, où était censé se trouver le seigneur des lieux.

En arrivant aux écuries, les rohirrims s'occupèrent attentivement de leur chevaux respectif avant de se restaurer.

Pendant que les chevaux mangeaient et se reposaient de leur journée de voyage, Théobald changea de vêtements et étendit les autres, de façon à les faire sécher.

C'est alors que Gallen prit la parole, après avoir eu l'air pensif.

"Camarades, nous allons rencontrer un maréchal en l'occurence le maréchal, Folda , je suis d'avis qu'un peu de tact soit de mise, je propose que cela soit le cavalier Théobald qui me semble le plus sage de nous trois, qui s'adresse à lui"

Théobald fut flatté par cette considération et accepta de prendre la parole.

Très bien, je m'entretiendrai avec Folda.

Malgré son statut, Gallen voulait laisser Théobald s'exprimer face au Maréchal. Le garde avait dû réfléchir à la suggestion de Théobald avant de prendre cette décision.

Théobald se vêtit de sa plus belle tunique. C'est la première fois qu'il allait rencontrer un haut dignitaire du royaume.

Gallen attendait patiemment avec Sernac, que Théobald ait revétu sa tunique


Les deux hommes ne se parlaient pas mais le regard de gallen était moins tendu que lors de la montée vers Dunharrow.

Théobald arriva aprés avoir mis à sécher ses vétements de voyage

Gallen vérifia une dernière fois son armure , toucha machinalement la garde de Kaya, logea bien son heaume dans le creux de son bras droit

il sourit en voyant Théobald

"Théobald, fils d'Eoseld, vous êtes prêt à rencontrer le roi Méphisto en personne"
bon trève de plaisanterie

Après un bref regard vers Sernac toujours silencieux, Gallen dit d'un ton sans réplique

Allons y !

Gallen ouvrit la marche suivi par ses compagnons

Il croisa un soldat rohirrim plus grand que lui d'une tête

Gallen le héla

"Soldat du Rohan, Gallen Mortensen garde du roi Thénéor, peux tu m'indiquer où se trouve le Maréchal Folda, une mission urgente guide nos pas et nous devons nous entretenir avec ce noble personnage prestement!!

Le soldat le regarda avec des yeux gros comme des soucoupes

il fit un vague geste de la main vers le centre de la place d'arme

Merci soldat rohirrim,répondit Gallen

Gallen continua son chemein, néanmois il fit un regard oblique vers Théobald, surpris par l'attitude desinvolte du soldat


Un Rohirrim portant une armure avec des dorures et un heaume du méme métal parlait d'une voix forte à deux cavaliers du Rohan qui écoutaient au garde à vous les ordre de l'homme qui mesurait plus de 2 mètres, aussi grand que Sernac et avait des chevaux longs et gris , naturellement coiffés avec quelques tresses. A son côté pendait une immmense épée finement cisselée.

Assurément l'homme était le maréchal Folda et en imposait

Gallen attendit un moment que le maréchal les aperçoit.

Le maréchal Folda posa ses yeux noirs comme l'ébéne sur eux.

Immédiatement Gallen se mit au garde à vous mis son poing droit sur le coeur et déclama

Maréchal Folda, je suis Gallen Mortensen, garde du roi Thénéor, je suis venu à Dunharrow pour accomplir une mission :accompagner le cavalier du Rohan Théobald et le citoyen ici présent Sernac.

Gallen se mit de profil toujours le poing sur le coeur

Maréchal je laisse si vous le permettez la parole au cavalier Théobald qui vous décrira mieux que moi les tenants et boutissants de cette mission
Gallen attendit patiemment toujours au garde à vous

HRP : Gallen, je suis le fils d'Eoben et non d'Eoseld, qui est un des maréchaux du Riddermark. Cela dit ça me dérange pas de le remplacer dans sa fonction......hihi

Théobald s'avança et s'inclina face à l'imposant maréchal. Il avait un regard assez sec mais paraissait curieux de savoir ce qui amenait ces trois voyageurs en ce lieu.

Théobald ne le fît pas attendre et commençaaprès s'être redréssé.

Bonjour seigneur Folda c'est un grand honneur pour nous que de vous croiser sur notre chemin. Je suis Théobald fils d'Eoben et je voyage en compagnie de ces deux messieurs dans un objectif précis. Messire Sernac, que voici, - il fît un geste délicat en direction de Sernac - à émis quelques doutes envers les alliés de notre royaume. En effet, selon lui le Gondor se considère toujours comme maître du Riddermark et estime le Rohan comme un sujet.

Il reprit brièvement sa respiration, et ajouta :

De plus, il paraît persuadé que le Roi gondorien Aragorn aurait menti et qu'il n'a pas libéré les morts de Dimbold. C'est ce qui fait l'objet de notre présence ici noble seigneur.

Il refît une révérence, ce qu'il faisait plutôt bien, et reprit la parole.

Ainsi, nous vous demandons en toute humilité de bien vouloir consentir à nous laisser emprunter le passage vers Dimbold. Votre décision sera la notre.

Il recula de deux pas et retourna au niveau de ses deux compagnons. Là, ils attendirent tout trois une réponse du haut dignitaire.

Sernac ne réagit pas aux propos de Théobald, se contentant de sourire d'un air narquois. Il s'appuya contre sa monture, et tout en se frottant une barbe que le voyages et ses intempéries avaient sali, il attendit la réponse du dignitaire. Celui-ci avait toisé les trois voyageurs durant toute l'explication des deux Rohirrim, et ses traits ne s'adoucirent pas plus tandis qu'il répondit d'une voix néanmoins posée.

-Il faut être fous pour tenir de tels propos. Si seul un voyage dans l'ancienne forteresse des Morts peut guérir cet homme, qu'il en soit ainsi. Mais il se fait tard, et même si ce lieu n'est plus maudit, y passer une nuit entière n'en reste pas moins une perspective peu engageante. Vous irez tous trois demain, tôt.

-Un instant monseigneur.

Sernac s'était avancé. Il affichait toujours une expression confiante et provocatrice. Sa main, depuis le début, était resté prudemment posée sur le sac en toile où il gardait sa bouteille.

-Le pari que j'ai fait avec ce damoiseau -il désigna Thébolad- m'obligeait à venir jusqu'à Dunharrow. Cela me convient parfaitement, car je suis sûr ainsi qu'il ne va pas se jouer de moi. Mais jamais il n'a été spécifié que je devais marcher sur le Chemin de Morts. Il est hors de question que j'accompagne ces deux jeunes hommes.

Le Maréchal fixa Sernac, qui conserva sa sérénité. Les deux hommes se fixèrent quelques instants, sans qu'aucun des d'eux ne baisse les yeux. sans rompre le lien, Folda rétorqua :

-Et bien les termes du pari ont changé. Vous les accompagnerez.

Il se retourna et s'en alla. la discussion était finie. Sernac avait compris que disputer cet ordre serait folie.

Gallen fit un signe de tête au maréchal lorsqu'il passa devant lui

Il resta un moment silencieux, ils regarda tour à tour Théobald et le géant Sernac.

Il rompit le premier le silence.

"Et bien, nous partons demain Compagnons, cherchons un coin pour nous reposer!!"

Gallen partit vers la droite pour aller vers les habitations des soldats.

Il croisa un soldat Rohirrim

"Soldat, je me présente Gallen Mortensen gadre royal du rohan,il y aurait trois couchages libres pour mes compagnons et moi car demain nous partons en mission. Ceci a été vu avec le Maréchal Folda"

Le soldat lui fit un geste vers le fond

"il ya toujours de la place dans le fond"


Gallen après avoir remercié d'un signe de tête le soldat,suivit de ses compagnons;il arriva au fond.

[i]Gallen commença à retirer son armure en grimaçant

"Je prend le couchage de droite, des objections"

Gallen maintenant en tunique bleue, commença à nettoyer son armure avec des linges propres puis s'assit avec une pierre aiguisée

Il commence à frotter son épée kaya avec la pierre.

Tout en s'affairant à son travail, il chante un viel air rohirrim que son grand oncle Norain lui avait apprise il ya longtemps;

Les plaines du riddermark

Que je parcours

Remplissent mon coeur

D'une joie extréme.

Le vent sur mon visage, me pousse vers le paradis

Où m'attendent mes amis et ma famille.

Gallen s'endormit le dernier, il dormit mal d'ailleurs, la tête remplit d'images de morts vivants mais surtout il était excité , hatif de réaliser sa mission.

Vers cinq heures du matin, Gallen entendit du bruit , la reléve de la garde; n'y tenant plus, Gallen se léve silencieusement, et revêt son armure.

Avec surprise, il constate que Théobald se léve immédiatement après lui . Le jeune cavalier avait du avoir également un sommeil agité.

Aprés s'étre éclairé les idée en plongeant la tête dans un tonneau rempli d'eau froide,Gallen noue et reserre ses sangles tout en mangeant un morceau de fromage. Gallen en propose à Théobald.

Puis d'un ton étouffé, comme toutes les personnes qui parlent tôt le matin et parlent par reflexe à voix basse, il dit

Théobald fils d'Eoben , je vous conseille de mettre des linges prpres au niveau des coudes et à l'des genoux de votre armure, je connais ce type d'e sangles en cuir, elle durcisent vite et risquent de vous ecorchercar apparemment il ya longtemps que vous ne l'avez pas mise.

Puis Gallen se tourne vers Sernac

Celui-ci dort profondément et ronfle comme un soufflet de forge

Gallen soupire et secoue l'épaule droite du géant

"Debout Sernac, on décolle !!"

Sernac maugrée et se léve les yeux rouges, il semble émettre un son enfin plutot un meuglement, il cherche instantanément sa bouteille dans son sac.

Gallen le regarde avec un mélange de pitié et de dégoût

puis annonce

"On part dans un quart d'heure, on se retrouve dehors!!"

Gallen sort d'un pas alerte, il reste un moment à scruter et à admirer le ciel dans lequel le jour commence à déchirer la nuit. Un lever de soleil rouge s'annonce.

Gallen se secoue la tête comme pour sortir de sa torpeur et se dirige vers l'écurie.

Il s'approche de Brindille

"Ca va ma belle" dit il en caressant son encolure.

Il lui donne un peu de foin, et Kaya dans son fourreau, remet sa nourriture dans ses fontes, accroche son bouclier sur le pommeau de sa selle.

Il conduit brindille vers la sortie en la prenant par les rênes.

IL monte sur sa jument et revetit son heaume doré

Il regarde les yeux vides le départ du chemein des morts. Sans le vouloir, il a arrêté de respirer quelques secondes. Il respire trois fois avec bruit, avale sa salive. il respire un nouvelle fois fortement.

Puis regarde avec plus de sérénité le chemin qui se dessine devant lui.

Nous allons savoir, murmure til

L'aube était morne et grise. Une pâle chape de brume recouvrait le camp qui s'éveillait dans le clair-obscur que dispensait le timide nimbe du soleil, à l'Est. L'air était chargé d'humidité, et tandis que les soldats enfilaient leurs armure glacées, des nuages de vapeurs s'échappaient de leur bouche pour se fondre dans la brume. La nuit avait été froide, le matin l'était également. Il faudrait attendre la mi-journée pour sentir la chaleur des rayons du soleil. En attendant, chacun était condamner à se réchauffer comme il pouvait.

Sernac émergea enfin, habillé, les cheveux en bataille, l'allure patibulaire. Comme Gallen quelques minutes plus tôt, il se trempa le visage dans un grand baril d'eau froide. Dégoulinant mais parfaitement réveillé, il attrapa dans sa sacoche un tissu avec lequel il s'essuya. Penché sur un casque vaguement poli, le colosse tenta de remettre de l'ordre dans sa tignasse, sans grande réussite. Rapidement, il se restaura de quelques tranches de pain, puis, prenant par la bride sa monture, il rejoignit les deux compagnons qui l'attendaient. Sans s'excuser, il prit son temps pour s'installer confortablement sur sa selle, et l'air détaché, déclara :

"Soyez certains d'une chose. Si le danger se présente, ne croyez pas un seul instant que je vous aiderai. Vous avez voulu visiter l'Antre des Morts, la vie ne doit donc pas avoir grande importance à vos yeux. Moi, j'ai envie de vivre. C'est d'ailleurs pour cela que j'obéis à Folda. mais s'il me faut choisir entre moi et vous d'eux, ou l'un de vous d'eux, soyez sûrs que je me choisirai."

Sa voix n'avait pas tremblée. Sernac était en pleine possession de ses moyens, et de toute évidence n'avait pas ouvert le flacon que Gallen l'avait vu chercher tantôt. Sur le même ton, il ajouta :

"On y va? Je vous en prie, après vous..."

Gallen n'avait pas répondu aux propos de Sernac, il avait juste murmurer

"Avec Théobald, nous sommes asez forts pour combattre n'importe quel adversaire"

Il regarda Théobald d'un air satisfait

"Je suis ravi d'effectuer cette mission avec un vrai soldat, je vois à vos gestes, Théobald fils d'Eoben que vous êtes un fin guerrier"

Puis sans un mot, Gallen mit Brindille au trot se dirigeant vers le chemin des morts.
Il passèrent devant des soldats éberlués qui faisaient des messes basses en les regardant de biais.

Gallen caressa l'encolure de sa jument

Tu peux pavoiser Ma belle.

La jument se mit à parader de plus belle.

Gallen revétu de ses plus beaux atours guerriers sans un regard pour les soldats rohirrims, rentra le premier suivi de ses compagnons, le voyage continuait vers les ombres.

L'obscurité, les ombres. Pas tout de suite. Pas encore.



D'abord, il y avait ce chemin tortueux, étroit, angoissant, qui se faufilait entre les pics rocheux brisés par le temps, et dont les gravats avaient déboulés sur le sol. Un sol sec et aride, sur lequel les sabots des chevaux buttaient irrémédiablement. Seuls signes de vie, quelques pousses qui sortaient craintivement d'entre deux rochers apparaissaient de temps à autre du brouillard opaque et angoissant. Celui-ci semblait absorber tous les bruits, ou peut-être n'y en avait-il simplement aucun? La corne des sabots des canassons sur le gravier du sentier n'émettait qu'un son sourd qui avait tôt fait d'être étouffé, si bien que chaque cavalier pouvait parfaitement entendre son propre corps vivre.

Pas de vie, donc. Mais pas de signe de Morts non plus... Fallait-il s'avancer encore plus, ou les trois voyageurs marchaient-ils bel et bien dans un lieu débarrassé de tout aura maléfique? Sernac, comme à son habitude, ne semblait pas s'être posé la question, et avançait, à l'affut. Peut-être pouvait-on même déceler une once de peur dans ses yeux, continuellement en mouvement. Plus que jamais, sa main droite tenait sa besace... et ce qu'elle contenait.

Le petit groupe avança ainsi parcouru une demi-lieue sans rencontrer âme qui vive. La porte du Chemin ne devait plus être bien loin. Elle pouvait apparaitre à tout moment. Et que se passerait-il alors? Les chevaux s'agitaient déjà. Était-ce un signe? Ne feraient-ils peut-être pas mieux de faire demi-tour? La soleil ne pointait toujours pas, la brume semblait même s'être épaissie. Reverraient-ils le soleil?

Ils la virent. Encadrée de crânes, surmontée de signes aussi mystérieux qu'inquiétant. Impossible de les déchiffrer, certains étaient effacés. Que faire maintenant?

Gallen tira sur les rennes de Brindrille puis lui caressa l'encolure pour calmer son affolement visible

-Du calme ma belle lui susura til à l'oreille.

Gallen adressa un regard interrogateur vers Théobald

Puis il descendit de sa monture et accrocha sa jument à un viel arbre rabrougri presque mort.Il vérifia son noeud, il ceignit Kaya, à son côté, vérifia que sa main gauche pendait bien à son coté. Puis il prit son bouclier dans sa main gauche;

Il scruta le regard de ses compagnons

-Nous y sommes ,Compagnons, prouvons que nous Rohirrims sommes des guerriers à part entière.

Gallen inspira loguement en fixant la porte, ses yeux semblaient se perdre dans la lectures des symboles.
Puis il se redressa, ses épaules semblaient se réhausser.

-Pour le Rohan

Tout en prononçant ses mots, gallen avançait déjà d'un pas décidé vers la porte maudite.

Il ne put faire que deux pas. Le contact toujours persuasif de la pointe d'une épée l'arrêta net. Un homme sortit de l'ombre du tunnel, rapidement suivi d'un autre. Puis d'une autre. Six individus se tenaient désormais devant les trois téméraires aventuriers, lame ou hache dans la main, un sourire narquois illuminant leur faciès, lui-même constellé de cicatrices. Attirant tableau...

Pas un geste et tout devrait bien se passer pour l'instant.

Théobald, Gallen et Sernac étaient encerclés, sans possibilité de fuite. Les bandits les firent descendre sans un mot de leur monture, puis aligner contre la sombre paroi rocheuse. Le premier homme tenait toujours son arme levée, l'air menaçant et moqueur.

Et bien, tu as été efficace Sernac. Au lieu d'une proie, tu nous en a apporté deux. J'en attendais pas moins de toi.

Dans un grognement, le géant accepta la main que le meneur lui tendait, et rejoignit les malfrats. Il affichait une expression grave qui ne reflétait pas le moins du monde la satisfaction qu'il aurait pu éprouver, après avoir réussi à berner les deux Rohirrim. Le brigand reprit :

Vous savez maintenant qu'il est dangereux de se fier à n'importe quel rat des tavernes... ou du moins à n'importe qui se faisant passer pour tel. tel que je connais notre ami, il a du prendre son rôle très au sérieux... Mais trop tard pour vous lamenter. Commencez par me donner tous les objets de valeurs que vous possédez. N'essayez pas d'en cacher, je le saurai tôt ou tard. Ni, bien sûr, de résister : nous sommes sept, vous êtes deux, et aussi grande puisse être votre bravoure, je doute qu'elle vous permettre de sortir vivant de l'affrontement. Et au final, nous vous volerons quand même, alors soyez raisonnables, je vous en prie. Ne faites pas les choses difficiles alors qu'elles pourraient être fort simples.

Gallen tenait toujours Kaya dans sa main droite et son bouclier, il étaita acculé contre la paroie, il sentait l'épaule gauche de Théobald.
Son regard était dur,ses yeux lançaient des flammes il ne tremblait pas, son cerveau marchait à plein régime.

Une chose le rassurait, aucun de ses spadassins n'avait d'arcs ou d'arbelétes.Gallen essaya de se détendre pour permettre à ses muscles d'être prêts à tout moment.

Gallen cracha en direction de Sernac

"Tu n'es qu'un chien galeux, mon épée tranchera ta gorge d'ici peu"

puis Gallen regarda celui qui semblait le chef des brigands et dit.

Bien !! Vous êtes superieurs en nombre, j'espère que vous êtes motivés car à six vous gagnerez peut être mais j'en tuerai un ou deux au moins avant de succomber et mon Yhéobald aussi; nous sommes des soldats rogirrims, plûtot crever que nous laisser voler ! vous êtes des raclures, la honte de notre peuple, nous ne négocions pas avec des bandits
Gallen pointa son épée vers le chef

Toi peut être

puis vers un autre

Aime tu te servir de ton bras; Vermine!!

puis vers Sernac

Je me ferai un palisir de te raccourcir d'une tête

Gallen tourna kaya avec son poignet, réajust son bouclier, ses yeux fixant les mains de ses ennemis, car ce sont les mains qu'il faut surveiller au combat pas les armes.

Gallen murmura à Théobald

-Vous en êtes, Cavalier du Rohan ? A la vie, à la mort !!

Gallen attendait de pied ferme ses opposants, les yeux étincelants perçant au travers de son heaume

L'esprit de gallen tournait à plein régime. ses insultes n'avaient qu'un but, forcer les brutes à se découvrir, il fut heureux d'entendre les propos de Théobald, et le bruit de l'épée du cavalier du Rohan sortant de son fourreau un délice à ses oreilles.

Gallen regardait partout ,ses ressassant les principes et conseils de Kragen son professeur mercenaire

Le sol etait gravillonné, ses appuis devaient donc être sûrs, il devait bien écarter ses pieds pour avoir toute sa puissance. Les malfrats ne pouvaient pas les contourner car la paroie était juste derrière les deux rohirrims, il fallait aller de l'avant, lui avait un bouclier au contraire de Théobald, il devait le couvrir le plus possible.La vitesse sera leur principal avantage.

Gallen murmura à Théobald,

Je couvre le coté gauche avec mon bouclier, occupe toi du droit Ami que le Rohan t'aide

Les yeux de Gallen étaient implacables, c'était des billes bleux aciers dures comme du métal.

Il fixait les mains ennemies attendant une opportunité

Gallen vit une ouverture

Un spadassin avança d'un demi pas, sa hache dans la main gauche.

Immédiatement le bras armé de Gallen surgit tel un serpent, et la main du bandit se couvra de sang, accompagné d'un cri strident. Le combat commençait.

Couvert par son bouclier, Gallen engagea un homme aux cheveux hirsutes, sentant la sueur à plein nez, avec une armure rapiécée de partout qui combattait avec un sabre rouillé et un bouclier de bois.

L'homme para le coup d'estoc de Gallen , qui para également le coup maladroit de" l'homme avec son propre bouclier rohirrim.

Puis Kaya passa sous le bouclier de Gallen et la garde du puant pour entrer dans le ventre ennemi. Gallen n'attendit pas il retira rapidement sa lame en s'aidant de son pied gauche comme levier pour libérer Kaya.Son épée était couverte de sang rouge foncé.

Gallen se retourna rapidement vers ses adversaires, Théobald et lui étaient dos à dos; Gallen faisait plaine confiance à son nouvel ami et se concentrait sur le coté gauche , prêt à parer toute attaque sournoise.

La danse écarlate ne faisait que commencer

Les bandits avaient néanmoins rapidement réagi, et contrairement à ce qu'avait pu croire Gallen, leur sciences martiales n'étaient pas des moindres. L'un des leurs se vidait déjà de son sang sur le sol, et un deuxième était blessé, mais ils ne semblaient pas moins sûrs d'eux. Gallen affrontait trois des voleurs, et leur chef avait engagé le combat avec Théobald. Le meneur, maniant toujours sa lame, qui elle était en parfait état, menait à mal le jeune cavalier. Celui-ci, acculé contre la paroi de la grotte, peinait à parer toutes les violentes attaques de son adversaires, sans aucune possibilité de riposte. Sernac, quant à lui, restait en arrière, accoudé contre un rocher, et regardait avec détachement le combat.

Les passes d'armes ne durèrent pas bien longtemps, et les deux amis, malgré leur détermination, ne purent prendre l'avantage. Un attaque particulièrement violente fit tomber l'arme de Théobald à ses pieds, tandis qu'un monumental coup de poing obligeait le Garde Royal à mettre genoux à terre. Un coup de pied envoya valser son épée quelques mètres plus loin. L'assaut était fini.

Le chef de file de la petite bande éclata de rire, suivi de ses acolytes, et déclara :

"Qui ne s'y serait pas attendu? Deux braves et jeunes hommes, prêts à tout pour défendre leur quelques maigres possessions... Que de courage! Que de folie! En même temps..."

Il s'interrompit, et toujours souriant, regarda chacun de ses hommes, les deux captifs et enfin Sernac. Son visage s'illumina davantage.

"En même temps, vous avez peut-être eu raison. Il est bien plus héroïque de mourir en plein combat que lâchement assassiné. Car c'est ce qu'il va se passer, j'en ai bien peur. Oh, pas parce que vous avez résisté, non, je l'avais planifié dès le début. Simplement, maintenant que je vois le cadavre de ce pauvre Girn, je vais veiller à ce que ce soit plus douloureux que prévu. Comprenez moi, c'était un ami très cher."

Encore, il rit. Une rire froid, un rire sans joie, qui vous glace le sang.

"Et pas la peine de blâmer Sernac comme ça, il n'était pas au courant de cette dernière partie du plan. Et de toute façon... Il va partager la même destinée que vous. Peux pas prendre le risque qu'il aille tout raconter... Et puis c'est dans notre intérêt qu'on croit que cet endroit est encore maudit."

Le colosse, enfin réagit. Il se redressa, ses muscles se contractèrent. Les quatre hommes en face de lui pivotèrent, prêts à contrer une éventuelle vague de rage. L'espace d'un instant, la tension fut presque palpable. Mais finalement, Sernac se détendit et rejoignit les deux compagnons. Leur regard se croisa. Le géant s'agenouilla près de la dépouille du voleur, semblant réfléchir. Épées et haches étaient toujours dégainées. Personnes n'osait dire mot. Le pochard de la taverne brisa le silence.

Qu'il en soit ainsi.

Et avec une rapidité qu'on ne lui aurait pas soupçonné, il s'empara de la hache du mort et l'abbatit sur le brigand le plus proche de lui, qui réussit in extrémis à l'éviter.

Trois contre quatre. La balance était déjà plus équilibrée.


//Je vous laisse assez libre pour ce combat. Prenez simplement en compte que le chef de vos adversaire est bon escrimeur, et si vous engagez le combat avec Sernac, ne le tuez pas directement, laissez-moi régair. Bon rp!//

Gallen avait reçu lecoup de poing en pleine face, sa tête tournée ; ses oreilles bourdonnaient, il avait un goût de sang dans la bouche et surtout son épée Kaya était loin de lui. .

il était là sans défense , les carottes étaient cuites, gallen regarda un moment les yeux dans le vague son nouvel ami Théobald. Quel dommage de mourir ainsi , mais il mourrait en guerrier, en rohirrim.

et là les événement s'accélèrent. Sernac choisit son camp.
Gallen profita également de la situation et bouscula l'un des brigands pour sauter vers l'emplacement de son épée, qui se tenait quelques mêtres plus loin.
Le combat demeurerait équilibré désormais, Gallen se tenait face à deux hommes tandis que Sernac aurait à combattre un seul homme, qui paraissait chétif à côté de lui. Théobald quant à lui, se tenait face à son objectif. Le chef était bon escrimeur, mais cette fois Théobald était libre de ses mouvements, et il aurait tout son temps pour égorger ce haut-malfrat.

Gallen surgit avec l'énergie du désespoir, ses yeux fixés sur Kaya, il mit un puissant coup de coude à son adversaire le plus proche et pria pour que son comparse soit moins réactif que précédemment.

A son grand étonnement, cela marcha, Gallen tel un typhon ramassa son épée et se mit en position de combat. Immédiatement il examina la situation, deux hommes lui faisait face.

Un homme qui le dépassait d'une bonne tête, Roux ,avec une tache de vain sur la joue droite. barbu, armé d'une hache à deux mains et d'une armure de cuir, il devait être très puissant. d'ailleurs il était l'auteur du coup de poing qui avait fauché Gallen tel un fétu de paille.

A coté du colosse un homme de la même taille que Gallen, armé d'un cimeterre noir à la garde rouge, une armure de cuir de bonne facture, couverte de disque de métal . L'homme avaiat les chevaux blond filasse et portait une boucle d'oreille en forme de tête de cheval unique à l'oreille droite. mais un élément attirra l'attention de Gallen ,les trois dagues qui se situaient sur son ceinturon ouvragé. méfiance !!
Gallen recula de deux pas, scrutant d'un regard noir ses adversaires, il vit son bouclier resté à l'endroit où il s'était effrondré préalablement. Du coin de l'oeil il vit Théobald engager le cherf des spadassins et sernac tailladait le dernier malfrat.
Gallen eut un sourire cruel

-Allons y raclures, dit il entre ses dents.

Tout en prononçant ses mots, il fit glisser sa main gauche dans justement dans sa main gauche et dans un geste fluide, avnça rapidement vers le géant roux; celui-ci se déplaçait rapidement. immédiatement son compagnon sortit du champ de vision de Gallen. Logique ils le contournaient.

Le géant leva haut sa hache qui s'abattit à une vitesse fulgurante. Elle ne trouva que le vide, Gallen avait esquivé, Gallen tenta un coup de bas en haut avec son épée.
Le roux para facilement, un sourire aux lévres; Gallen répondit à son sourire, par un sourire énigmatique.
Kaya appuyé contre la hache ennemeie, Gallen tourna sur lui même pour se trouver de profil sur le coté droit du géant et enfonça sa main gauche dans son aine. immédiatement le sang coula. mais le bandit était robuste, il tenta d'atteindre Gallen , Gallen esquiva à nouveau, tenta un coup d'estoc.

le spadassin para, Gallen avec le plus de rapidité possible passa, sous la garde du géant et trouva le ventre du bandit, qui tomba à genoux devant le rohirrim.
Puis Gallen sentit une douleur extréme, dans sa jambe gauche au niveau de l'arrière du genou, il tourna la tête et constata qu'une dague y était figée.

L'autre gredin n'était resté inactif et avait lancé avec adresse une dague dans l'arrière du genou de Gallen.

Celui-ci mis donc un genou à tard, retira avec un cri de souffrance la dague et observa son prochain ennemi qui tenait son cimeterre avec arrogance au dessus de sa tête , prêt à attaquer.

Un genou à terre, Gallen pointa vers lui la pointe de Kaya

Finisson en Raclure !!

En effet dans quelques minutes le combat prendrait fin

Le blond eut un sourire étrange et comme par enchantement une nouvelle dague apparut dans sa main droite, dans un superbe geste du poignet, le spadassin lança sa dague en direction de la tête de gallen.


Le rohirrim eut juste le temps d'éviter la dague en se pencha à gauche;

En soldat chevronné, le malfrat était déjà sur sa proie, le sabre levaitHayt.

Gallen ne put que parer au mieux en mettant en croix son épée et sa main gauche. La parade fonctionna

Hélas l'adversaire evoya un coup pied dans l'espace des deux armes dans la machoire du garde royal.

celui-ci roula, et se releva difficilement.

Son adversaire arborait toujours son rictus insultant, et une nouvelle dague se trouvait dans sa main droite.

Gallen rugit et fonça contre son ennemi.

Les épées et les dagues se heurtèrent de longues minutes. jamais gallen n'avait affronté un tel combattant. il était au vu de sa vitesse d'exécution qu'il avait été formé par un maitre d'arme elfe. Son salut résidait dans sa supériorité dans la force brute.

Gallen glissa ,ses appuis étant affaiblis par sa blessure au genou.


l'homme aux cheveux filasses en profita et la pointe du sabre déchira l'épaule droite de gallen.

Gallen emit un cri mélé de souffrance et de rage.

Gallen essaya de faucher son adversaire avec kaya, mais celui-ci souple comme un chat sautant au dessus de l'arme blanche. mais à la réception il glissa légérement.

Gallen en profita, et fit une large estafillade sur le torse de l'homme surpris.

L'homme ne souriait plus. gallen suait à grosses gouttes, malgrè l'humidité ambiante.

les deux adversaires étaient dans une bulle, seules les armes parlaient.

et Gallen tenta une passe, il bloqua le cimleterre noir avec sa main gauche, tourna sur lui-même et plongea Kaya vers l'aine de son ennemei, celui-ci réussit à se décaler mis kaya trouva la chair et s'enfonça inexorablement dans le ventre du malfrat.

Gallen regardait avec un air dur le visage de son agresseur. il lut de la surprise. L'homme tenta d'agripper gallen mais sa main retomba , toute molle. La surprise se lisait dans ses yeux. Il s'effrondra yel un pantin desarticulé.

Gallen tomba à genou, sa jambe , son épaule le brûlaient, sa bouche était remplie de sang. il regarda autour de lui, il vit Sernac en train de taillader son adversaire et Théobald qui combattait le chef ennemi.

Gallen ne pouvait aider personne il respirait fortement.Il savait que la chance l'avait aidé.

Que passerait il maintenant? au tout cas gallen ne pouarrait pas combattre Sernac si combat il y avait !!

hrp: j'ai édité mon messsage pour terminer mon combat, Théobald contacte moi en mp au sujet de Sernac sinon on attend Sombre chêne, au plaisir