L'aventure de Sernac, Théobald et Gallen

//J'ai été moi aussi absent, donc ça a pas été un problème. Désolé Gallen . Comme je suis rentré, je m'occupe à nouveau de vous.//



Le colosse était seul contre les deux hommes. Mais le problème pouvait être pris dans l'autre sens : les deux bandits étaient seuls face au géant. Dès les premières passes d'armes, l'assaut était déjà fini. Les voleurs le savaient. Sernac le savait. Sa hache volait dans les airs comme un vulgaire bâton. Les attaques du titan n'étaient certes pas rapides, mais elles étaient assenées avec une telle puissance qu'en face, les pauvres férailleurs tremblaient comme des feuilles chaque fois qu'ils les paraient. Et, bien qu'ayant tenté quelques esquives, leur médiocre agilité et leur piètre rapidité ne leur permettaient pas de profiter des ouvertures, pourtant nombreuses, qu'offrait Sernac.

Rapidement, le premier des deux bandits s'effondra, le visage fendu. Son compagnon s'empara courageusement de l'épée tombée au sol et, les traits déformés par la peur, fit face à Sernac. Celui-ci, pas le moins du monde déstabilisé, leva haut son arme et l'abattit sur le malheureux, qui réussi tant bien que mal à parer et riposter dans le même temps. Une longue estafilade ensanglantée courait le long de l'épais biceps droit du colosse. Le sang coulait à flot. Pourtant, Sernac ne semblait pas considérer sa blessure plus sérieusement qu'une égratignure. Il envoya son énorme poing contre la figure du pillard qui tomba au sol. Froidement, le géant l'acheva, et toujours aussi impassible, déchira un pan de tissu de la tunique du défunt pour se confectionner un bandage.

Enfin il se tourna vers Gallen, à genoux en face de la dépouille de son adversaire, et vers le dernier combat.

//Théobald, je te laisse finir ton adversaire //

hrp: pas de soucis les amis

Gallen toujours appuyé sur le pommeau de son épée , scrutait le combat de théobald.

Un soupir s'échappa de sa bouche lorsque Théobald acheva son ennemi.

Gallen tourna son regard vers Sernac

les deux hommes se toisaient froidement.

Théobald avança vers gallen.

Curieusement les trois hommes formaient un triangle, chacun se regrdant en chien de faience.

Gallen grimaca en se levant, mais il nbe rengaina pas Kaya.

il interrogea Théobald du regard. Que faire face à Sernac??

Gallen parla le premier, d'une voix froide

Sernac tu nous a trahi mais sans ton intervention, nous étions morts, pour moi tu es quitte mais je ne veux plus te revoir à Edoras sous peine d'arrestation. Si tu veux nous tuer, tu gagneras surement mais sache que nous ne perdrons pas sans combattre ,Rohirrim.

La voix de Gallen était mélée de respect et de colère froide puis Gallen se tourna vers théobald

Cavalier du rohan, quelle est ta décision, je suis d'avis de prendre la dépuille du chef pour démontrer nos dires sur la bande de malfgrats et de laisser Sernac Partir sauf s'il veut nos combattre. As tu une autre position ? quel est ton avis ?

La situation était bloquée. Chacun des trois survivants se tenait debout et se fixait.

Gallen avait un peu plus de mal à tenir debout mais son regard lui ne flanchait aucunement.

Sernac attendait de toute évidence de savoir quelles allaient être les intentions de ses anciens compagnons.

Gallen ne le fît pas attendre et s'exprima.

Sernac tu nous a trahi mais sans ton intervention, nous étions morts, pour moi tu es quitte mais je ne veux plus te revoir à Edoras sous peine d'arrestation. Si tu veux nous tuer, tu gagneras surement mais sache que nous ne perdrons pas sans combattre ,Rohirrim.

Il avait sûrement raison. Il parviendrait certainement à tuer Théobald et Gallen, tout deux blessés, alors qui lui même ne sentait qu'à peine sa blessure au bras.

Pourtant le combat resterait rude et Sernac avait lui aussi probablement étudié la question.

Théobald et son ami s'interrogèrent du regard, avant de laisser place une nouvelle fois à la parole.

Cavalier du rohan, quelle est ta décision, je suis d'avis de prendre la dépuille du chef pour démontrer nos dires sur la bande de malfgrats et de laisser Sernac Partir sauf s'il veut nos combattre. As tu une autre position ? quel est ton avis ?

Ne cessant de regarder fixement Sernac, par crainte d'une attaque subite, Théobald répondît :

Je suis d'avis de prendre également la dépouille du chef. Ce sera une preuve évidente et irréfutable. Quant à Sernac, je suis d'accord sur l'idée du bannissement.

Il pointa Feldwyn en direction de l'ivrogne et ajouta :

Ne reviens jamais à Edoras. Si je te croise de nouveau dans ses rues, le combat sera inévitable. Et puis, n'oublie pas que désormais tu es non seulement coupable de crime de lèse-majesté, mais en plus de tentative de rapine sur des soldats du Roi. Ces faits t'enverront à la mort.

Une fois dit, il se tourna vers la dépouille du chef et la désigna de son épée.

Et puis, il te faudra mieux choisir tes amis désormais. Sinon voici ce qui t'attends.

Sans tourner le dos au colosse, Théobald attendit une quelconque réaction. Avec tous ces évènements, rien ne pouvait l'étonner désormais.

Cette première mission avait amplement remplie tous les désirs d'action de Théobald.

HRP//: Sombre-chêne, cette décision t'appartiens.

Gallen acquiessa d'un regard dur les propos de Théobald, il ne regaina pas non plus ses armes et avança tout doucement en boitillant vers la dépouille du chef des brigands.

Ses yeux ne quittaient pas les mains puissantes de Sernac;

L'air était empli d'électricité, la tension était palpable.

Gallen avait les yeux replis de sueir, ils le brûlaient, mais il restait concentré, la main ferme.

Il arriva u niveau de la dépuille du chef à quelques mètres de Théobald, attendant stoique, la réaction du géant à la décision des deux rohirrims

Sernac regardait les deux compagnons tour à tour, l'air toujours aussi grave et impassible. Ses yeux se posèrent sur la hache qu'il tenait toujours et s'y attardèrent quelques instants. Il laissa tomber l'arme à ses pieds.

"Je ne me battrai pas avec vous, et je ne fuirai pas le Rohan. Je vous accompagnerai à Edoras, ligoté s'il le faut."

Il laissa la surprise de cette annonce durer quelques secondes, puis reprit d'un ton froid :

"Voilà deux jours que vous me connaissez. Peu de temps, mais assez pour savoir que je ne suis pas idiot. Si la discussion que j'ai eu au bar avec vous, Théobald, a pu vous donner de moi une telle image, mon attitude du lendemain et d'aujourd'hui vous prouve le contraire. Qui aurait été assez idiot pour penser pouvoir sortir vivant d'un... contrat comme celui que vous pensez que j'ai eu? Non... Si ça n'avait tenu qu'à moi, ces bandits se seraient débrouillés tous seuls pour vous avoir. Et de toute façon, quel intérêt alors de vous conduire à ces malfrats? J'ai eu mille occasion de vous détrousser en toute impunité depuis notre départ d'Edoras. J'aurais pu le faire, et tout garder pour moi. Mais je ne l'ai pas fait. Pourquoi? Parce que ça ne tenait simplement pas qu'à moi."

Il s'arrêta, cette fois nullement pour gouter à l'incompréhension des deux Rohirrim. De l'émotion pointait sur son visage.

"Je ne suis pas un voleur, je n'ai jamais voulu l'être et ne le serai jamais. Simplement... ces fous ne m'ont pas laissé le choix. Des complices de ces cadavres détiennent ma femmes et mon fils. Des fous. C'est un des leurs que j'ai rencontré à l'auberge juste avant de vous voir, Théobald. Il m'a donné les instructions... Je les ai suivi. Je n'avais pas le choix. Maintenant il faut que je retourne à Edoras, car c'est là qu'ils sont."

Un nouveau silence, pesant.

"Faites ce que bon vous semble. Je ne peux malheureusement vous prouver ce que j'avance."

Décidément, cette situation était des plus originales et innatendues. Le vieux Sernac, qui embrassait plutôt bien le rôle du brigand se révélait en fait être un père et un mari désireux de sauver ses proches.

Pourtant Théobald ne pouvait s'empêcher de garder ses distances. Mentait-il ? Etait-ce encore une supercherie ? Non, pourquoi tout ce manège ?

Le mensonge paraîssait peu probable. Ne quittant pas Sernac des yeux, Théobald brisa le silence installé depuis la surprenante explication.

-Comprenez que nous ne puissions pas vous croire immédiatement monsieur.

Théobald était gêné. Il avait l'impression de s'adresser à une toute autre personne. Qui plus est, il était suprit de voir Sernac autant submergé par l'émotion.

Théobald réfléchissait à la situation et aux décisions à prendre. Il aida Gallen à s'asseoir au sol et revint vers Sernac.

-En ce qui me concerne, je veux bien vous accorder le bénéfice du doute.

Il hésita un moment avant de continuer, en réfléchissant à la douleur que cet homme devait endurer. NON, il ne pouvait pas ignorer la situation et abandonner Sernac face à son problème. Certes, ce dernier les avaient menés dans un guet-apens, lui et son nouvel ami Gallen Mortensen. Mais il fallait se mettre à sa place. Théobald sût alors qu'il aurait réagit de la même façon.

Son analyse terminée, Théobald se tourna vers le Garde royal.

-Cher ami, je ne sais encore quelle est votre position, mais je peux déjà vous faire part de mes intentions.

Il désigna Sernac.

-Je compte l'aider à libérer sa famille.

Il continua en donnant une explication.

-Depuis la mort de mon père, je me suis juré de défendre notre peuple contre les injustices et je ne peux ignorer le problème de cet homme. Aussi mon ami je vous le dit, si vous souhaitez venir avec nous dans ce nouveau voyage, vous êtes le bienvenu. Nous aurons besoin de vous. Cependant, étant donnée votre blessure, nous comprendrions que vous vous refusiez à poursuivre. Dans ce cas, nous vous ramènerons à Dunharrow où vous pourrez vous remettre en toute quiétude.

Qu'importe votre décision mon ami, je suis fier d'avoir fait ce bout de chemin avec vous. Sachez que désormais qu'importe le lieu où me mènera ma monture, je ne permettrai pas que l'on souille votre nom.

Théobald se dirigea vers Gallen, et lui tendit une main assurée.

Gallen regarda un moment ses deux compagnons, ses yeux allant tour à tour de Sernac ,à Théobald.

Puis il rit d'un rire franc et puissant.

Franchement Sernac,vous nous auriez éviter bien des tourments en nouis expliquant la situation. Je ne vous fais pas encore confiance mais je ne laisserai pas seul mon nouvel ami théobald.

il se tourna vers le jeune cavalier du rohan

Aider moi Théobald, fils du Rohan

Gallen grimaça en posant sa jambe droite, il cracha un peu de sang noir, il bougea son épaule

Mon épaule fonctionne par contre il me faut une bonne atelle au niveau de ma jambe, faisons la à Dunharrowet en route pour une nouvelle quête. je ne serai pas une charge pour vous, Ami Théobald

Un sourire fugace apparut sur les lèvres du garde royal

on emméne le corps de cette raclure pour preuve de nos dires ,

Gallen désigna du doigt le corps sans vie du chef.

puis Gallen se tourna vers le géant; ses yeux étaient durs comme l'acier

Tu nous trahis encore, je te tue !!

puis sans attendre la réponse Gallen prit le corps de leur ennemi par les jambes

Pour la première fois depuis leur départ d'Edoras, les deux compagnons purent voir un sourire se dessiner sur les lèvres du géant. Un sourire, pâle, un sourire triste, mais un sourire.

Si j'avais voulu vous trahir, j'aurais pu le faire en vous laissant seuls combattre les hommes et en fuyant. Mais je comprends votre réticence, après tout ce que vous avez enduré par ma faute, je puis déjà m'estimer heureux que vous ne me tuiez pas sur le champ. Soyez sûrs qu'un jour je paierai ma dette, et m'acquitterai de votre bienveillance. Mais laissez-moi vous aider.

Sans plus attendre, il prit le cadavre du meneur des voleurs des mains de Gallen, le souleva sur son dos, et le déposa sur la selle de son cheval.

Vous ne serez pas gêné comme ça. Je marcherai à vos côtés, ou courrai s'il le faut. Que voulez faire pour les autres? Les laisse-t-on ici? Si oui, je vous propose de partir sans tarder. Il commence à se faire tard, et allez savoir quelles rencontres nous pourrions encore faire.

Cette fois ci, il attendit une réponse. Gallen et Théobald pouvaient voir sur son visage, dans la lumière défaillante, une profonde humilité. L'homme qu'ils avaient en face d'eux, n'avait, hormis la carrure, rien à voir avec celui qui les avait guidé dans les Plaines du Rohan.

Gallen sourit rapidement au géant

Merci de votre aide Sernac, mais je suis encore assez vaillant pour vous botter les fesses si vous men[/b[b]]tez.

Gallen ponctua sa tirade d'un nouveau sourire fugace

Puis après un bref regard vers Théobald déclara

Oui il se fait tard ! On emmène que le chef pour preuve de notre action et on laisse le reste de la bande au charogne c'est tout ce qu'ils méritent, qu'en penses tu théobald, on repasse par Dunharrow, je ne fais mettre une attelle et de l'onguent sur mon genou blessé et on libère la famille de Sernac.

Gallen se hisse sur Brindille grimpe à la force des bras uniquement , se met en selle avec une grimace, vérifie que son heaume et son bouclier sont bien accrochés au pommeau de sa selle ctout comme Kaya et attend patiemment ses compagnons

Théobald répondit aux dires de Gallen :

-Très bien on se dirige d'abord vers Dunharrow avant d'élaborer un plan pour sauver la famille de Sernac.

Il regardait Gallen s'affairer à monter sur sa monture et ne pût s'empêcher d'ajouter :

-Ne forcez pas trop l'ami. Tant que votre blessure n'est pas bien refermé il ne faut pas trop bouger.

Il toucha son bras blessé avant de continuer :

-Il me faudra également soigner cette entaille, leur chef était vraiment doué avec une lame. Avant de repartir je vais changer le pansement de fortune que je me suis fait.

Il s'appliqua donc dans sa tâche alors que gGallen et Sernac se préparait au retour vers Dunharrow.

Une fois fini, il remonta en selle en pensant à la manière avec laquelle ils allaient procéder pour secourir la femme et l'enfant de leur compagnon.

Une fois juché sur son destrier il lança :

-Je suis prêt les amis, allons pour une nouvelle mission.

La nuit tombait rapidement. Peut-être était-ce un effet de l'imagination des trois hommes dû à l'étrangeté de ce lieu, mais le jour emblait décliner à une vitesse incroyable. Il fallait espérer être assez rapide pour ne pas avoir à avancer dans l'obscurité dans ces défilés maudits, si bien qu'au fur et à mesure que les ombres s'allongeaient, le petit groupe allait plus vite. Sernac ne devait qu'à ses grandes jambes de ne pas avoir à courir pour rester près de Théobald et Sernac.

Au bout de deux longues heures, le colosse s'approcha de sa besace, accroché à son canasson. Encore sa bouteille? Difficile à dire : il avait extrait de la sacoche un paquet impossible à identifier. Le doute ne dura pas longtemps : tandis que Sernac écartait le tissu, les deux Rohirrim purent voir du pain, une généreuse portion de jambon et du fromage. Sans s'arrêter de marcher, il coupa trois morceaux de chaque aliment et les donna à ses compagnons, ainsi qu'une gourde d'eau. Ce repas frugal leur fit prendre conscience de la faim qui les tenaillait: ils n'avaient rien mangé depuis le départ à l'aube.

Ca y était : le soleil avait disparu derrière la ligne dentelée des cimes. L'ombre. Le froid soudain. Heureusement, plus de brume et pas de vent. Tandis qu'ils avançaient, la sortie de cet angoissant couloir paraissait s'éloigner. Mais pourtant, elle ne devait plus être loin!

Finalement, elle apparut, une raie de lumière qui tranchait avec les parois sombres du gosier. Là-bas, le soleil dardait ses derniers rayons. Là-bas, une centaine de mètres plus loin, dans la clarté, se découpait une silhouette. Ils étaient attendus. Alors qu'ils s'approchaient, ils purent identifier l'homme : ce n'était autre que Folda.

Des perles de sueur perlaient sur le front nu de Gallen malgré le froid ambiant.

gallen était sidéré par le changement d'attitude du colosse rohirrim; il lui lançait d'ailleurs de fréquents regards furtifs surpris.

Il faut dire que sa blessure lui faisait rudement mal, mais gallen ne montrait rien, il mordait sa joue avec force pour lutter contre la ouleur;

Brindille émettait des signes d'affolement face à l'obscurité soudainement apparue.

Gallen devait lui parler régulièrement et jouer des brides de plus en plus souvent.

puis un espoir; la fin de ce terrible chemin.

là devant les trois hommes, la haute stature du maréchal Folda encadré de trois soldats rohirrims;

Après un bref regard complice vers théobald, Gallen tapa légérement le flanc de sa jument et alla à la rencontre des trois soldats au petit trot.

Arrivé à hauteur de l'imposant officier rohirrim, gallen stoppa sa monture et déclara d'un ton franc et fort.

"Maréchal Folda, je ne puis descendre de manière élégante de ma jument, car comme vous pouvez le constater je suis blessé. Nous sommes tombés, mes compagnons d'infortune et moi même dans une embuscade de vils malfrats, nous avons du combattre pour sauver notre honneur et nos vie. pour preuve nous ramenons la dépuille sans vie du chef des brigands. Nous avons estimé que ces raclures au nombre de sept ne méritaient pas d'être ramenés. De plus nous étions trop chargés pour transporter ces gibets de potences. cette bande était assurément un enorme danger potentiel pour tout voyageur dans la région. peut être reconnaitrez vous ces tristes sires?"

Après une courte pause, gallen reprit calmement

Maréchal Folda, vous vous souvenez surement que nous étions venu sur votre juridiction pour démontrer au citoyen Sernac l'aberration de ses propos sur le chemin des morts et l'action d'Aragorn il ya des années. nous assurons le cavalier du Rohan Théobald et moi même que Sernac a combattu avec vaillance et honneur comme un véritable Rohirrim. Nous sommes d'avis que notre action initiale est terminée et nous désirons tous les trois repartir prestement sur Edoras.

Je demande votre permission Maréchal d'avoir des soins pour nos blessures et d'emporter des victuailles pour notre voyage retour.

Nous restons à vos Ordres, maréchal Folda .

Folda, le regard sévère, ne répondit pas immédiatement. La joie, ou serait-ce que le soulagement, qu'il aurait pu éprouver de voir les deux Rohirrim revenir vivants de la dangereuse expédition qu'ils avaient entrepris, ne se voyait pas sur son visage. Ni même d'ailleurs l'angoisse à la vue des blessures des deux amis. Mais le fait de les avoir attendu restait déjà un preuve de son soucis. Depuis combien de temps attendait-il?

"Et bien, avez-vous quelque chose à dire Sernac?"

L'intéressé posa un regard gêné sur le maréchal, puis sur Gallen et Théobald. Il regarda quelque secondes à ses pieds, indécis, et enfin parla.

"Maréchal Folda, aucun de mes compagnons de voyage n'a expliqué la raison de cette embuscade pour me protéger, et je n'en suis que plus humble. Mais la honte m'oblige à révéler la vérité : si ces hommes nous attendaient, c'est qu'ils savaient que nous viendrions. Car c'est moi qui devait amener ces deux hommes dans le Chemin des Morts pour qu'ils tombent dans l'embuscade. Leur dextérité et leur courage leur ont néanmoins permis de survivre. Ce que j'ai fait est un acte impardonnable, et pourtant ils ont accepté de m'aider à retrouver ma famille, que des brigands retiennent. Il m'est impossible de les remercier comme je le devrais, et je ne veux pas leur causer d'ennuis si leurs supérieurs n'acceptent pas leur clémence. C'est pourquoi je vous raconte tout cela, je ne veux causer plus d'ennuis que je n'en ai déjà fait."

Le regard de Sernac était fuyant. Il n'osait regarder personne. Folda ne fut pas long à répondre.

"J'apprécie votre franchise. Je laisse donc Gallen et Théobald décider de votre sort : désormais, vous êtes sous leur commandement."

Le géant s'inclina et formula une vague formule de remerciement qui s'étouffa dans sa barbe. Il baissait toujours la tête. Le maréchal continua :

"En tout cas, tout cela nous a appris que le Chemin des Morts, même débarrassé de toute malédiction, est toujours dangereux. Soignez-vous et reposez-vous. Demain, vous repartez à Edoras et direz au roi ce qui vous est arrivé. Il prendra les mesures nécessaires. Mais allez d'abord vous faire soigner, je ferai apporter à votre tente une collation."

Il effectua un rapide salut militaire, et s'en retourna à ses occupations.

Gallen répondit au salut militaire du maréchal.

Puis il descendit en grimaçant de sa monture.

Il regarda droit dans les yeux de sernac avec une moue dubitative

"Vous êtes un homme curieux Sernac, vous ne parlez pas quand vous devriez le faire et vous parlez quand vous ne devriez pas"

Gallen déglutit avec un rictus de douleur en posant son pies par terre.

il reprit d'une voix claire

"Mais j'aime ce que vous avez dit, vous êtes un homme d'honneur malgré votre trahison récente, je serai honoré de vous aider à délivrer votre famille, je plaiderai votre cause auprès de notre souverain bien aimé"

Gallen caressa l'encolure de sa jument , lui susrant des mots aimables à l'oreille, il la confia à un soldat rohirrim laissant dessus son équipement

"Soldat, pourriez vous vous occpez de mon cheval, lui donner du bon fourrage"

Gallen eut un regard sombre vers la dépouille du chef des brigands.

"Théobald, Cavalier du Rohan, que faisons de cette carcasse, je serai d'avis de la mettre en évidence à l'entrée de chemin des mort en guise d'avertissements de quelconques maladrins !!"

puis Gallen se tourna vers la caserne

"J'espère qu'il ont un bon médecin et ...... de la bonne bière"

Gallen avança vers l'édicife en boitillant

puis il lança à la cantonnade

"Sernac en tant que votre chef, mon premier ordre sera de nous trouver trois grosses choppes et ensuite vous nous raconterez les tenants et aboutissants de votre tragédie et surtout vous nous direz qui vous a appris à combattre ainsi, Rohirrim"

Gallen fit un clin d'oeil vers ces deux compagnons et reprit sa course sagement en se tenant légérement la jambe.

Le géant ne se le fit pas redire. Il acquiesça et partit d'un bon pas. Il revint quelques minutes plus tard seulement, trois grosses chopes remplies à ras bord de bière dans ses bras, sous les regards étonnés des autres soldats de la caserne. Un vieil homme au visage parcheminé le suivait en boitillant, grimaçant de douleur à chaque pas. Sernac l'introduisit :

Voici Job, c'est un médecin hors pair, il vous soignera bien. Je le connais depuis longtemps, il m'a sauvé la mise plusieurs fois. Croyez moi, la guerre ferait bien moins de victimes si tous les guérisseurs étaient comme lui!

L'intéressa esquissa un sourire, et se pencha sans répondre au-dessus de Gallen. Déballant une sacoche fort semblable à celle du colosse, il en sortit tout son ustensile de guérisseur. Onguents, bandelettes, herbes... Il fit signe au Rohirrim de relever son pantalon et observa la plaie. Méthodiquement, il la lava avec de l'eau tiède et l'enduit d'une pommade à laquelle il avait incorporée une mystérieuse poudre. Enfin, il enroula un bandage autour de la blessure, et agit de même pour Théobald. Il remballa ses affaires et déclara :

C'est tout ce que je peux faire, et ne vous attendez pas à des miracles, malgré tout ce que Sernac peut dire. J'ai bien peur que les lames qui vous ont blessé soient rouillées. Mais normalement, cela ne devrait pas vous poser problème. Il vous faudra quand même plusieurs semaines avant d'être complètement remis. Voilà, bonne soirée.

Et il s'en alla. Sernac le raccompagna, puis revint vers ses compagnons.

Il peut dire ce qu'il veut, je maintiens que c'est un bon guérisseur. tenez, voici vos bières.

Gallen souleva sa choppe et la leva légérement.

"Au Rohan, compagnons !!"

Gallen se redressa au prix d'une grimace

"C'est un sacré guerisseur votre ami!! Ses onguents sont impeccables"

Il scruta un moment le contenu de sa choppe, semblant être hypnotisé par le liquide brun.

Puis il scruta Sernac qui s'était assis également

"Sernac racontez nous votre histoire, vous connaissez des médecins militaire, vous savez combattre tel un soldat.
Qui êtes vous donc? Nous avons toute la bnuit et de bonnes bières, nous partirons demain en milieu de matinée après un repos salvateur.Et nous plaiderons votre cause auprès du roi Thénéor"

Gallen observa un moment Théobald, sur le visage duquel les lueurs des flammes jouaient.

Il leva sa choppe vers son compagnon

"A la votre, cavalier du Rohan , qu'en pensez vous?"

Puis Gallen but une longue rasade de bière brune.

Gallen émit un bruit de satisfaction et un claquement de langue.

"Elle est très fraiche une merveille, il manque uniquement de l'herbe à pipe !!"

Gallen ponctua sa tirade d'un rapide clin d'oeil à ses compagnons.

Puis Gallen regarda de ses yeux bleux aciers la silhouette colossale de Sernac

Sernac s'assit, but une petite gorgée de bière et prit quelques secondes avant de commencer son récit.

Je suis originaire de l'Eastfold, mon père y était bucheron. Il coupait des arbres sur les coteaux des Montagnes Blanches. Ca a toujours marché pas mal. C'est lui qui m'a appris assez tôt à me battre : il avait servi jeune dans l'armée, mais une blessure à la jambe l'a empêché de monter à nouveau sur un cheval. N'empêche, il aurait pu devenir capitaine. Il m'a élevé avec ma mère, et j'ai passé une enfance plutôt tranquille. Quand mon père a été trop vieux pour travailler, j'ai repris l'affaire. Et puis il est mort. Maman l'a rapidement suivi. Entretemps, j'ai rencontré ma femme, Brona. C'est il y a huit que mon fils est né. On menait une vie agréable, on avait besoin de rien.

Il s'arrêta et contempla le feu qui crépitait paresseusement dans l'âtre. L'émotion perlait dans sa voie lorsqu'il reprit :

Y'a un mois, je qui rentré du travail et je me suis rendu compte... qu'ils étaient plus là. La maison était dévastée, les meubles brisés et la plupart de mes économies envolées. J'ai trouvé une lettre des ravisseurs qui m'expliquaient qu'ils avaient enlevé ma femme et mon fils. Je suis parti et je les ai cherché. Aux quatre coins du Rohan. Quelques jours avant de vous rencontrer Théoblad, je suis arrivé à Edoras et je commençais à désespérer. C'est là que j'ai aussi commencé à boire. Finalement, un des bandits m'a rencontré et expliqué que je pouvais récupérer Brona et Tyn, mon fils, si j'acceptais de les aider. J'ai failli le tuer, mais j'ai finalement accepté. Il m'a donné rendez-vous à l'auberge. La suite, vous la connaissez.

Toujours ému, il approcha la chope de ses lèvres. Au moment où il allait ouvrir la bouche, il eut un air dégouté et posa le verre que la table.

Ca m'a assez fait de mal comme ça.

Gallen écoutait cérémonieusement le récit de Sernac.

Il but simplement quelques gorgées de la délicieuse bière.

Il lançait quelques regards vers Théobald au cours du récit.

Sernac ponctua son récit.

Gallen rompit le silence génant qui commençait à s'installer entre les trois hommes.

Sernac, si tes dires sont vrais et je souhaite honnétement que oui , sache que je ferai tout pour que tu retrouves la quiétude de ton foyer

Moi aussi on m'a volé mon foyer, je sais la blessure que cela engendre !!
Gallen eut à son tour, les yeux perdus dans les flammes du foyer.
Puis il lança à la cantonnade

"Je bois une deuxième choppe de ce délicieux breuvage et je me repose, demain nous retournons sur Edoras et plaidons votre cause, l'Ami"

Gallen joint le geste àla parole et engloutit cul sec une choppe bien remplie. il ponctue cet acte d'un claquement de langue bruyant.

"cela ! c'est la vie"

Gallen parttit d'un rire tonitruan et commença à préparer sa couche pour la nuit.

Gallen eut une nuit agitée, sa blessure au niveau du genou droit le lançait et ses onges lui jouèrent des tours. Le récit de Sernac le tracassait

L'image le prit par surprise.

Sa petite soeur Kaya gisait dans la pénombre egorgée, gallen se réveilla en sueur.

Il lui fallut quelsues instants pour réaliser l'endroit où il était.
ilse passa la main gauche sur le visage.

il se tourna sur la droite et aperçut théobald les yeux ouverts, le jeune homme semblait ruminer de sombres pensées.

Gallen se força à se fermer les yeux, et se concentra sur son sommeil. celui-ci l'engloutit peuaprès. immédiatement des images de sa mère et de son père apparut. la nuit fut agitée.

L'aurore perca les meurtrières de la salle commune servant de lieu de couchage.

Gallen se leva en boitillant légérement.

il mit immédiarement deux buches dans le foyer.Puis il enduit sa blessure d'onguent; il sentit immédiatement la zone chauffée, c'était un bon signe.

Comme il ya quelques jours, il plongea sa tête dans un tonneau d'eau froide pour s'éveiller et evacuer les restes de sa nuit compliquée.

il admira la pliane du riddermark qui s'étaliat à ses pied au loin

Il murmura

-Le Rohan

il rentra , puis décida de révétir sa tunique rouge cramoisi, il ceignit Kaya à son coté.Il préférait mettre son armure son heaume, son bouclier dans les fontes de son cheval. Il prépara avec attention son paquetage afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. il mangea un gros bout de fromage et en laissa pour ses compagnons. puis il sirtit chercher les trois montures.

Il caressa l'encolure de Brindille qui nicha immédiatement sa tête dans le creux de l'épaule de son maitre.

"Tu as bien dormi ma belle car moi non !!"

Il en profita pour la seller et mitses paquetage, il amùena les montures de Sernac et Théobald devant l'entrée.

Gallen rentra à nouveau dans le lieu de couchage, il observa ses deux compagnons déjà debout;

"Compagnons je propose que nous partions tot vers Edoras pour y arriver en soirée, voyageons avec célérité, le temps nous est compté!!"

Gallen avait un air sévére en prononçant ses paroles.

Théobald était prêt au départ. Falzod était sellé, la couche était replié. Tout comme Gallen, il ne portait pas son armure mais ceigait malgré tout son épée à sa ceinture. Il fallait voyager léger et de façon discrète. Il était très important de ne pas se faire remarquer en arrivant à Edoras.

Tout aussi sévèrement que Gallen, il ajouta :

Oui, allons-y vite et bien.Quelques arrêts seront nécéssaires pour les chevaux et pour nous nourrir.

Enfin nous arriverons à Edoras en fin d'après-midi, si tout va bien, et nous profiterons je l'éspère du soleil couchant pour arriver discrètement dans la cité.

Il vérifia l'harnachement de Falzod et monta en selle. Se retournant vers Sernac il dit :

Allons-y, votre famille nous attend. Nous conviendrons d'un plan lors du dernier arrêt avant Edoras.

Le maréchal Folda sortait de ses quartiers. Théobald lança, tout en le saluant d'un hochement de tête :

Merci à vous pour votre hospitalité monseigneur. Longue vie à vous et au Rohan.

Dès lors, Théobald commença la descente, en pensant d'ores et déjà au dénouement de cette sombre affaire.

Gallen acquiesa aux propos de Théobald.

Il salua de son poing droit sur le coeur le maréchal folda

-Merci maréchal, pour le rohan.

La chevauchée commença, un petit galop d'une vingtaine de minutes réveilla les muscles des montures. La fumée s'élevaient du corps des chevaux dans la fraicheur du matin .

Gallen ne parlait pas, il reflechissait l'air sombre.

Les trois compagnons mirent leurs monture un moment au trot

Gallen s'adressa à ses comparses.

Je suis du même avis que vous Théobald, cavalier du Rohan, nous devons arriver discrétement à Meduseld, nous rentrerons par l'entrée des gardes royaux , nous irons voir le capiataine des gardes et verrons si nous demandons audience à notre souverain.En effet, nos ennemis potentiels ne doivent pas savoir que Sernac les a trahis. Je propose un plan si le roi Thénéor l'accepte. sernac retournera dans l'auberge d'Edoras, Théobald et moi même y seront incognito. les malfrats prendront contact avec notre comapgnon et là nous les suivrons et interviendrons au moment importun.

Gallen se tourna sur sa monture, s'adressa au colosse rohirrim

Sernac avez vous donné des informations sur nous à nos ennemis ou non pouvant anéantir notre anonymat?

Gallen caressait l'encolure de sa monture avec amour tout en parlant.



hrp: continuons nous ici, Sombre Chêne, à poster , ou allons nous directement au chateau d'or, notre voyage retour doit il être developpé?? merci d'avance

Sernac semblait soucieux, et n'avait prononcé que de rares mots depuis leur départ de Dunharrow. Cela étant, son attitude n'avait rien à voir avec celle qu'il n'avait pas quitté lors du voyage aller. Lorsqu'un des deux Rohirrim lui posait une question, il répondait volontiers et faisait tout son possible pour paraitre aimable. Mais le reste du temps, il restait raide sur sa monture, les yeux fixés vers l'Ouest. Il était indéniablement inquiet. Mais qui ne l'aurait pas été à sa place? Pouvait-il être certain que sa famille était encore en vie? Et même alors, leur sauvetage se passerait-il bien?

Le ciel ne semblait toutefois pas partager ses craintes. L'astre du jour, rieur, se cachait de temps à autre derrière d'épars cumulus de beau temps, poussés par un vent d'Ouest dont la tiédeur parvenait aux cavaliers. Les chevaux, bercés par cette brise et encouragés par le soleil éclatant qui leur avait vite fait oublié le froid de l'aube, avançaient vite. La monture du colosse notamment, qui avait semblé particulièrement excitée de voir son maitre ce matin-là. Ce dernier avait du par plusieurs fois réfréner ses ardeurs en ramenant les rênes à lui.

Tiré de ses sombres pensées par la question de Gallen, il le regarda béatement quelques secondes puis secoua la tête en signe de négation.

Non, je ne pense pas que vous ayez quoi que ce soit à craindre de ce côté là. Celui qui est venu me voir à la taverne n'a sûrement pas fait attention à vous Théobald, et de toute manière il faisait partie de ceux que nous avons combattu. Tous ceux qui auraient pu vous voir sont donc morts. A moins que certains d'entre eux aient été dans la taverne en même temps que Théobald et moi, et dans ce cas... j'espère me tromper. Votre anonymat nous confèrerait un avantage non négligeable.

Après une heure de chevauchée, le Snowbourn apparut devant eux. Cette fois, il était en crû. Son lit dépassait de deux mètres celui de l'avant veille, et ses eaux boueuses chargeaient de nombreux troncs qui tournoyaient dangereusement, promesses de noyade pour tout imprudent se trouvant sur leur chemin. La traversée s'annonçait périlleuse.

Nous devrions remonter le cours du fleuve, peut-être trouverons nous une vois plus praticable.