A la recherche d'ombres [suite]

Le cri lugubre de tantôt ne se fit pas entendre à nouveau, mais les traces restaient bien visibles et elles contiuaient vers l'Ouest en une ligne bien droite, comme tracée avec précaution. De plus, cette piste était très facile à suivre, peut-être trop...

La chevauchée se poursuivit ainsi pendant près d'une demi-heure, et les cavaliers arrivèrent finalement aux contre-forts des Montagnes. Le contraste était frappant : d'une plaine rase, on assait presque directement à une pente raide. La neige enveloppait les pics de son grand manteau blanc, mais elle descendait aussi assez bas, si bien que quelques flaques blanches étaient visibles à à peine une lieue.

La pente ralentit considérablement le groupe dont chaque memebre se devait d'encourager sa monture qui peinait. L'ascension était rendue d'autant plus difficile que le sol était parsemé de nombreux cailloux qui se dérobaient sous les sabots de chevaux.

Et là, la piste s'arrêtait : on voyait visiblement que la terre avait été retournée, mais rien d'autre ne se présentait. Deux choix s'offraient : à gauche, un étroit défilé obligeant les sept cavaliers à se mettre à la queue et ou des rochers penchaient dangeureusement au-dessus des têtes de elfes ; et à droite un sentier qui tournait rapidement au fond d'une large vallée, facilement praticable et qui offrait une observation facile.

Ils furent vite arriver sur un petit sentier en pente, gravissant calui-ci ils arrivèrent a l'entrée d'un espace rocheux, montagneux. Les coup de sabots résonnait dans cet endroit ferme par les montagnes, ce qui pouvait révelé leur présence mais ils ne pouvaient pas laisser leurs montures ainsi sans protection ni regard poser sur eux. Un nouveau cris résonna, plus clair plus proches, plus strident qu les précédents, Hataldir sorti son arme instinctivement, ainsi que les autres elfes qui l'accompagnaient, Hataldir éttait presque sur qu'on les observait en ce moment même.

"Rester sur vos gardes, il peut se passer nimporte quoi, reston ensemble ne nous séparons pas, Vous deux...il désigna ceux qui occupait la place centrale de la double queue qui faisaient les cavaliersvous couvrerez avec vos arc en cas d'attaque a l'avant ou a l'arrière, le chemin est asser étroit

Hataldir fouilla après la fiolle qui lui avait donner Gelmir, il voulait l'avoir a porter de main, il déssera un peut le bouchon pour plus de facilité. Le soleil ne pénetrait pas dans ces parties montagneuses, il y avait beaucoup de coin sombre, ca ne plaisait guère a Hataldir, il les fixa chacuns l'un après l'autres, éspérant que rien n'en sorte. Le caporal restait calme, il ne s'était jamais senti aussi calme et aux aguêts, surement l'expérience qui rentrait comme il l'avait dit a Alet il y plusieurs semaines de ça, il regarda en arrière, tous était calme mais la crainte se faisait sentir et le froid se faisait plus rude a chaques pas qu'ils faisaient pour pénétrer dans le coeur de ce paysage ou les cailloux et la roche règnait en maître....

soudain, le chemin se fit beaucoup plus raide et étroit, cela obligea tous les elfes a se mettre en position de file indienne, Hataldir accéléra le pas car dans cette position, ils étaitent tous des cibles faciles, les cheveaux fatiguaient, mais ils ne pouvaient pas encore se reposer ni s'arrêter, enfin, ils arrivèrent a un croisement, l'un des chemins était comme celui-ci et l'autre se dégageait et laissait place pour une autre position, peut importe ce qui se cachait la bàs, du moment ou ils ne seraient plus serré comme ils l'étaient, c'était beaucoup trop dangereux, enfil ils sortirent et là ou devait se trouver les rayons du soleil, c'étaient les étoiles qui leur dirent bonjour...

La vallée, assez large, avait de tout évidence été creusée par un mince filet d'eau au cours des siécle, désomrais tari, même si on imaginait facilement l'eau ruiseler au printemps à la fonte glaciers et continuer lentement son travail d'érosion. Ainsi, le groupe remontant le court du ruisseau, ne cessait de monter.

Au fur et à mesure qu'ils avançaient, chaque cavalier avait de plus en plus l'impression qu'on les obserait? Mais il avaient beau regarder derrière eux, entre les rochers en heut de la crête, rien n'était visible. Parfois, cependant, de petits rochers roulaient inexplicablement le long de la pente pour s'arrêter dans les sabots des cannassons, trop épuisés pour les éviter. De temps à autre, on avait l'impression de percevoir un mouvement, mais aussitôt qu'on tournait la tête, on ne voyait qu'un bloc de granit éternellement immobile ou un simple arbre rachitique dont les branches dénudées de feuille dansaient dans le vent froid qui lui aussi escaladait les montagnes, profitant des étraoits défilés pour prendre de la vitesse.

Après quelque minutes seulement d'avancée pénible, un grondement sourd se fit entendre, accompagné du même cri strident que tantôt. Si rien ne fut visible au début, on pouvait sans peine entendre comme un roulement qui allait en s'intensifiant. Finalement, les elfes purent voir le dange qui les menaçait : en face d'eux, dévalant la pente, d'énormes rochers roulaient sur le sol en rebondissant, et gagnant sans cesse de la vitesse...

Les elfes montaient péniblent cette côte abrupte et déseché, le silence toujour plus pénible et stressant. A 100 mètres le chemin courbait ver la gauche, surement pour atteindre enfin le dessu de la vallée, le silence fut interrompu par ce cri strident et un bruit comme le tonerre, mais ce n'était pas ce dernier, au loin on apercevait d'énormes rocher rouler a toute allure ver le groupe, Hataldir cria, et s'étonna plus tard que les elfes l'aient écouter:

"Suivez moi !"

Hataldir fonça ver les rochers a toute allure, avec tout le reste de l'énergie que possédait Fëanor, les rochers étaient de plus en plus prochent, mais Hataldir gardait son sang froid, et d'un coup il bifurqua ver la gauche pour se mettre derrière un reborde de roche ou ils seraient en sécurité, car la force centrifuge dans la descente et avec le tournant les rochers iraient ver le côter droit. tous les elfes arrivèrent derrière Hataldir, mais la place manquait un peut, un des cheveaux fut frapper par un rocher sur le flanc et fu désiquilibré , il tomba avec son cavalier, mais avec une chance innouïe ne futpas toucher par d'autre rochers, le cheval et le cavalier toujours vivant, mais blesser et fatigué restèrent a terre, enfin, la marée de rochers s'arreta, Hataldir se redressa:

"toi!" en désignant un des elfes"reste avec lui, tout le reste suivez moi! 2 en retrait avec vos arc"

il galopèrent ver l'endroit d'ou venait les rochers, tous tirèrent leurs armes ainsi qu'Hataldir, mais arriver au sommet, rien ne s'y trouvait

"MINCE!!!"

cria Hataldir, et tous redescendirent pour donner son aide au blesser.

Si on s'attardait sur les rochers meurtriers désormais arrêtés, on se rendait compte d'un fait bien étrange. : ils s'étaient arrêtés presque au milieu de la pente, formant un arc de cercle haut de plusieurs mètres et qui empêchait tout retraite. Il aurait fallu en effet l'escalader, et ainsi abandonner les chevaux. De plus, la vallée s'étant rétrécie, la pente permettant de contourner l'obstacle était si ardue qu'aucune monture ne pouvait monter sans déraper et retomber. une seule solution : monter.

Tandis que Hataldir était penché sur le blessé , un autre phénomène étrange se produisit, si rapide qu'aucun n'eut le temps de réagir. Du haut de la montagne au Nord du groupe, un pan de terre et de roche se détacha d'un bloc. Il dévala en quelques secondes la pente en emportant avec lui d'autres roches pour venir finalement se loger au creux de la vallée quelques mètres devant Hataldir. La coulée avait laissée derrière elle une large bande de terre nettoyée de toute impureté, de toute vie. Mais comme dit plus haut, cet éboulement, peut-être à cause du gel, s'était fait d'un seul bloc, si bien que le seul mal fait aux elfes fut un nuage de poussière qui eut tôt fait de se disperser.

Bloqués. Pouvaient-on encore penser à un phénomène naturel? Impossible de continuer avec les chevaux, devaient-ils dans ce cas les laisser pour continuer leur tâche au risque de ne plus les retrouver à leur retour, si retour il y avait?

Mais leur réflexion fut coupée par un nouveau cri, plus puissant que les autres, plus assourdissant, mais surtout plus... joyeux. Et finalement ils le virent qui descendait de la Montagne sur la trainée de l'éboulement qui s'étendait devant lui tel un tapis rouge usé par le temps : le spectre... seul? Avaient-ils affrontés tous ces dangers pour un seul spectre? Lentement, ils continuaient de s'approcher...

Cet enchaînement de catastrophes était-il a mettre sur le compte de la mal-chance, ou sur le compte de l'intentionnel? Peut importe, les problèmes se manifestait l'un apres l'autres et avait pour dont d'énervé Hataldir et de mettre a l'épreuve les elfes présents. L'elfe blesser ainsi que le cheval se remettait doucement du choc, il avait 2 côtes cassées, une froisée et le bras droit cassé, quoi qu'il arrive il ne serait pas en état de combattre. Hataldir se redressa de toute sa hauteur, regarda le désaroie que lui montrait la nature, un cri fit sursauter tous les elfes présent qui déguènèrent tous leurs armes et enfin, il était là seul... mais la, Hataldir ne s'en rendit pas compte, mais il sourrit, il regarda le spectre approché silencieusement, menaçant mais, le Caporal souriait, le début de la folie? il ne le pensait pas...


Doucement, tout doucement, il déguena sa lame et devint lui aussi menaçant, il n'avait jamais été comme ça, sur de lui, certain même, l'envie de combattre le démangeait, soudain, il entendi derrière lui des cordes se tendres, tous ensemble ils avaient tirer leurs arc et Hataldir regardait l'être se raprocher:

"Sii'"

Six flèches volèrent ver l'ennemi, et toutes le transpèrcèrent sans le tuer, blesser ni même éfleurer, ce qui n'étonna personne, après la bataille qui avait eu lieu avec eux, ils savaient déja de quoi ils étaient capable, mais Hataldir, lui n'avait entendu que des histoires sur eux, sur le champ de batailles, il ne les avaient pas apperçu, mais ce qu'on en disait était vrais. Il joua avec son épaule blesser il y a peut, elle était parfaitement guérie et prete au combat...

Ensuite, Hataldir avança deux-trois pas et et senti les autres le suivre et fit un geste de la main désignant qu'ils devaient s'arrêter, mais ne comprirent pas pourquoi. Hataldir ne voulait pas utiliser la fiolle que le général lui avait donner, il voulait tester la créature. Il s'arreta net, mais la créature elle, continuait d'avance...

La créature, que le groupe avait si ardemment recherchée, continua d'approcher, toujours aussi lentement. Derrière elle se formaient une trainée de poussière qui dansaient quelques secondes dans les airs avant de se poser en délicatesse sur le sol. Le spectre, qui lui même flottait légèrement, ne réagit pas lorsque six traits le transpercèrent. Il avançait inexorablement, si terriblement passif que la situation devenait presque apeurante.

Finalement, il s'arrêta, dominant de toute sa hauteur la petit arène formée par les éboulis. Aucune expression de défi sur son visage translucide. Après une longue minute d'affrontement sans merci de regard où rien ni personne ne bougea, l'ombre leva les bras au ciel et poussa le cri auquel les sept elfes s'étaient habitués, même si celui-ci était particulièrement désagréable et...interminable.

Dans un mouvement d'une rapidité inouïe, mais malheureusement imaginable de la part du spectre, celui-ci disparut derrière les éboulis. Aussitôt après, une autre silhouette apparut et passa au-dessus du groupe pour disparaitre immédiatement, et le même spectacle se répéta plusieurs fois. Parfois, une ombre s'approchait plus près et les elfes pouvaient sentir le flux d'air déplacé. A rendre fou. Quelle méthode adopter?

Hataldir éffaca son sourire, il était maintenant concentré a essayait d'appercevoir et de comprendre le spectre, il regarda ses compagnons, et constata que le spectre jouait avec eux, en passant de plus en plus prêt d'eux:

"Mettez-vous dos a dos, et brandisser vos armes"

Ils s'exécuterent, ainsi qu'Hataldir l'avait dit. Soudain, il entendi un siflement dans l'air, pret de lui, il ne jouait plus avec les elfes, mais avec lui, il était impossible de le détecter, il se déplacait beaucoup trop vite. L'idée de mouiller le sol avec les gourdes d'eau pour apercevoir les traces de pas aurait été une idée, si l'ennemi avait des jambes mais la ce n'était pas le cas

Que faire, Hataldir réfléchissait...

Le balai continua inlassablement. Soudain, un des Six qui accompagnaient Hataldir se figea et dit, comme frappé par une révélation :

Oui, c'est cela... il joue avec nous...

Sa capuche, rabaissée sur ses yeux, empêchait de voir son visage. Devant la stupéfaction des autres, il baissa la lame courbe qu'il tenait devant lui et rompit les rangs. Un spectre se dirigeait vers lui. Il ne fit rien pour l'éviter, peut-être inconscient des risques. Mais la silhouette le traversa sans rien lui faire et disparut comme si rien ne s'était passé. Le fou leva la tête vers l'ombre qui revenait à l'attaque et murmura assez fort pour que ses compagnons puissent l'entendre :

Vous n'êtes pas réel.

Et aussitôt, le spectre disparut. Sans aucun cri, sans aucun phénomène extraordinaire auquel on aurait pu s'attendre. Seul changement, le hurlement s'était arrêté... pour reprendre de plus belle quelques secondes après seulement, et pour à nouveau s'éteindre. Cette plainte là ressemblait plus une expression de rage.

L'elfe se tourna vers les six autres et releva sa capuche, et hataldir pur reconnaître Eleriol.



Celui-ci, sans laisser le temps à ses compagnons de l'interroger, expliqua :

Oui... Il joue avec nous. Il se joue de nous. Tout ceci n'était qu'une effroyable mise en œuvre pour nous attirer dans les Montagnes et nous y coincer de la manière que vous voyez là. Souvenez-vous des traces qui menaient vers l'Ouest et que nous n'avons pas suivies, et du cri que nous avons entendu ensuite. Sa première ruse n'avait pas marché, et il fulminait. Et les marais. Etrange coïncidence non? Si c'était peut-être réel, je parierai bien que c'était une illusion pour nous tromper. Mais ce n'était pas suffisant, car nous avons continué notre route vers le Nord. et ensuite les cadavres. Sûrement réels, eux. Ces traces étaient bien trop faciles à suivre. Et ensuite le choix qu'il nous a imposé. Il était sûr que nous prendrions la vallée, ça faisait partie du jeu. Les deux éboulements et nous voilà coincer. Et finalement cette illusion pour nous affoler. Avant de porter le coup fatal, il joue avec nous. Volonté propre ou celle d'un maître? Impossible à dire. En tout cas, ce que nous croyions avoir vu mais qui n'était pas est facilement explicable. Tout à l'heure, nous étions tenté de suivre les traces, mais nous avons préféré continuer notre route. Il aura suffit de tirer parti de ce doute qui étais en nous pour nous faire voir ce que nous désirions au fond de nous et qui effaçait cette crainte d'avoir mal agis : le marais empêchait le passage, nous étions donc obligés de franchir le fleuve. Ce que nous n'avions pu faire avant s'imposait à nous, nous étions réconforté en nous disant que n'avions pas eu le choix. exactement le même procédé pour le spectre. C'était en voir un qui était le but de notre mission, et il nous été offert sur un plateau.

Eleriol s'arrêta. Sa respiration s'était légèrement accélérée, il était encore dans son récit. Il reprit finalement :

Ses plans sont déjouées pour l'instant. Nous possédons un répit pour élaborer les notre.

Lorsque l'elfe parla, d'ailleur c'était la première fois qu'il le faisait depuis le début du voyage, Hataldir savait qu'il connaissat cette voix mais ne le coupa pas dans son explication depuis que le spectre avait miraculeusement disparu. Enfin, quand l'elfe enleva sa capuche, Hataldir eu sa réponse et fu heureux de reconnaître Eleriol, et le moral des elfes ainsi que le sien remonta en flèche, sachant qu'un ranger aussi expérimenter était du voyage, bien qu'Hataldir n'aie rencontré qu'une fois cet elfe, il avait reconnu en lui un être d'exception. Hataldir renguenna son arme, le danger semblait être temporairement écarté, mais pour combien de temps, nul pouvait le dire. Quand l'elfe eu fini son explication, complexe cependant, Hataldir s'écria:

"Eleriol! C'est un plaisir de savoir que tu es des nôtres, mais pourquoi ne t'ais-tu pas montrer dés le début! Ton explication me semble juste mais, tous ca seulement pour nous faire peur et nous mettre dans le doute? pourquoi n'ont-ils pas attaquer dés le début si ils savaient qu'ont les suivaient?"

Hataldir réfléchit, la raison pouvait-être quils voulaient être certains de nous vaincres, loin des notres. Se dit-il, ou voulaient-ils nous amener encore plus loin, pour nous montrez une dernère vision avant de nous envoyer dans les bas-fonds des abysses!? Il se tourna ver Eleriol qui réfléchissait aussi:

"A ton avis, Eleriol, quel serait l'endroit idéal pour les combatres et les vaincres? Ne nous laissons pas mené par le bout du nez plus longtemps!"

Hataldir sourrit une nouvelle fois, tout en regardant Eleriol, celui-ci sourrit tout autant....

Un sourire apparut en effet sur le visage de l'elfe, mais c'était plutôt un sourire triste. Il répondit finalement :

Pourquoi ne me suis-je pas manifesté? Disons que certains évènements récents sont arrivés alors que je m'y attendais pas du tout, et il me faut un certain temps pour m'en remettre, et... savoir comment réagir.

Il n'en dit pas plus et le silence s'installa, seulement troublé par le vent qui s'engouffrait dans la vallée et y accélérait, emportant avec lui poussière et faisant dangereusement trembler les rares arbres qui réussissaient tant bien que mal à subsister. L'ancien ranger reprit :

Pour nous faire peur et nous faire douter? Pas seulement. Quelqu'un s'amuse, joue avec nous comme des marionnettes, prévoyant nos choix et les influant. Tout ça n'est qu'un jeu, un terrible jeu. Et nous ne savons pas où est notre ou nos adversaires. Impossible de bouger d'ici avec les chevaux, et il serait je pense idiot de les laisser ici, non seulement pour eux mais aussi pour nous. Dans ce cas ne bougeons pas. Que faire? Jouer au jeu. Poussons notre ennemi à la faute, montrons-lui que nous ne sommes pas des pantins. Enervons-le pour qu'il vienne.

Redevenir les chasseurs.

Eleriol se tut et regarda Hataldir, sans rien ajouter. Il baissa finalement les yeux, visiblement en pleine réflexion, et après une dizaine de secondes à rester muet, dit d'une voix si faible que les six elfes durent pencher l'oreille pour l'entendre :

Mais si j'ai raison, comment savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas?

Hataldir rompis le silence en réfléchissant tout haut:

"Nous ne pouvont avançer sans abandonner les chevaux, ce qui est impensable. Nous ne pouvont reculer car le chemin est obstruer, et il ne me serait jamais venue a l'idée. Ce quinous restes comme seule et unique solution de rester ici."

il regarda Eleriol et continua:

"Alor si nous devont rester ici, et qu'ils, a suposer qu'ils sont plusieurs, veulent jouer avec nous, pourquoi ne pouriont nous pas jouer ensemble?"

Hataldir commença a marcher en faisant des vas et vient, dans un sens puis dans l'autre.

"Et si, on fuillait?"

tous le monde se figea et tous regardèrent Hataldir avec un regard de honte, d'abandont mais le caporal continua:

"Non non, attendez, si a la place de les poursuivre nous les "fuillons" ils ne permetraient pas de nous laisser partir ainsi et ce serait eux qui nous poursuivraient et donc, inverser les rôles. Qu'en dites-vous Eleriol?"

Eleriol réfléchit un instant, et finit par répondre d'une voix plate :

C'est en effet une possibilité. Nous pourrions fuir et attendre le bon moment pour nous arrêter et combattre face à face le spectre. Toutefois, cela signifie abandonner les chevaux à un destin que nous ne pourrons maitriser. De plus, si il nous suivra certainement, rien ne certifie qu'il s'approchera personnellement pour nous combattre... même si c'est possible.

Un temps de réflexion, puis il continua :

Réfléchissons comme lui : il nous accorde un duel, il nous accorde de jouer avec lui. Abandonner ou faire semblant ne nous baisserait-il pas dans son estime? Et il pourrait utiliser des moyens beaucoup plus... radicaux pour nous tuer. Oui, poussons-le au défi. Enervons-le pour qu'il s'approche, pour qu'il veuille nous montrer qu'il n'est pas lâche.

Hataldir possédait divers éléments qui, ensemble, pourraient constituer un plan efficace : le défi, l'inversement des rôles, le jeu, le bluff (oui je sais c'est pas trop tolkienique ce mot...)

Hataldir ne savait plus ou donner de la tête, il alla s'installer sur un rocher, son cerveau sempblait surchauffer, tellement d'idée lui venait en esprit, mais tellement ne pouvait ëtre réaliser. il regarda tous ses hommes qui eux aussi le regardèrent, il tendi ses jambes et regarda autour de lui, ce qui l'entourait. Comment réussire a les mettres en échec, cette question semblait ne pas avoir de réponses. Tous restèrent muet, longtemps a réfléchir.

La nuit commençait a se montrer, ils pouvaient a tout moments se faire attaquer, il donna l'ordre d'allumer des flabeaux pour éclairé l'endroit.

"de toutes façons, nous devont combattre, ici-même. Il ne nous laisseront pas partir sans rien. mais ils pourraient tout autant nous laisser mijoter dans notre jus se dit-il"

Il pris son sac, et le vida entièrement, rien de ce que contenait son sac ne pouvait l'aider, seul la fiolle pouvait vraiment leur être utile, mais le caporal ne devait pas tout utiliser, sans être sur qu'ils ne soient pas plus d'un... il resta là, a regarder les objets placer devant lui,sans autres idée mais pourtant, il savait que la solution, était là, quelque part tout pret...

Le feu éclairait juste la prison des elfes, et toutes les montagnes autour d'eux restaient cachées derrière un voile d'encre sombre. Les flambeaux crépitaient doucement, consumant petit à petit le bois. Jusqu'alors, le spectre n'était pas intervenu, il ne semblait pas vouloir s'approcher. Mais il ne faisait aucun doute qu'il était près, à regarder, à observer.

Le faire s'approcher de serait pas suffisant, en effet, dès qu'il verrait l'eau, il s'échapperait, mais seulement pour partir autre part en Terre du Milieu et faire le Mal en d'autres lieux. Comment le retenir pour pouvoir verser l'eau ? Inutile de penser à la force, aucune main, aussi musclée soit-elle, ne pourrait retenir cet être.

Dans le sac du caporal, les réserves de nourriture : du lembas, de l'eau, des tranches de viande séchée, des fruits secs et du fromage. Rien de vraiment utile pour combattre un spectre, mais à part l'eau et ses armes, il n'avait rien de plus.

Et soudain, le cri se fit à nouveau entendre, et un souffle fit basculer les elfes en arrière. Un souffle glacial. En levant la tête, Hataldir put voir, flottant au-dessus des rochers, le spectre, immobile. Son regard était fixé sur un des elfes qui était allongé, la gorge ouverte, ses yeux ouverts dan lesquels on pouvait lire un éternelle expression de surprise. Le regard du spectre n'avait rien de l'imitation de tantôt. Une rage sans nom y brûlait.

Hataldir se releva en sursaut et sorti son épée de son fourreau et fixa son équipier au sol,une entaille large et profonde était visible sur sa gorge, la couleur du sang avait envahi toute sa tunique du défunt, ses yeux grand ouvert, sa dernière image sera éternellement celle des étoiles qui brillent dans le ciel sombre. Le regard du caporla se tourna ver l'ombre, les autres membres firent de même. Mais quelque chose atira leur attention, a chaque fois que l'ont voyait cet être, il était sans armes, tant-dis que la, dans ses mains se trouvait une masse énorme, celle-ci était disproportionner a la carrure de l'ombre.

Hataldir ne réfléchis pas, ce qui aurait pus être la dernière chose qu'il aurait fait, c'était complètement irréfléchis de la par du caporal. Il courrait en direction de la créature, arme brandie. L'ombre ne bougea pas d'un poil, Hataldir arriva a la hauteur de son ennemi et avec une vitesse allucinante, il frappa en direction du caporal avec la masse, mais avec une belle esquive et beaucoup de chance, il réussit a esquiver et se retrouver derrière l'ombre et n'attendit rien d'autres, il frappa...

Mais rien ne se produisit, la lame avait fendu l'air mais rien de plus, et le caporal recula d'un bond. Mais l'ombre ne bougeait toujours pas...

Le regard de l'Ombre se posa sur le caporal avec lourdeur, et une tension presque palpable envahit l'air. Plus personne ne bougeait. Les yeux du spectre descendirent sur le sac en contrebas de Hataldir, et on put voir une sorte de peur dans son regard. Sa lourde masse décrivit une large courbe en direction de son adversaire, et sans vérifier si son coup avait porté, il s'éleva dans les airs et commença à décrire des cercles autour de l'arène.

Et alors que les plaintes envahissaient les airs, une voix d'elfe qui paraissait si loin cria à Hataldir :

Défiez-le! Enervez-le!

Hataldir regarda l'ombre s'élevé dans les airs toujours avec ce cris horrible qui ne cessait a présent, il semblais être énervé et tout le monde le fixait avec la crainte au ventre de finir comme le pauvre elfe ayant la gorge tranchée, comment avait-il pu faire son sale boulot sans que personne ne le remarque. L'ombre flotait toujours, Hataldir se mit tout de même en position de défense:

"descend !!"

Effectivement l'ombre posa ses yeux sur lui et la seconde suivante il lui fonça dessu, le caporal sauta sur le côter pour éviter l'attaque et se remit debout pour la contre-attaque mais l'ombre ne lui laissa pas le temps, la masse éfleura sa tête d'Hataldir, celui-ci allongea le mouvement de l'arme avec un coup d'épée, et frappa mais comme la première fois cela passa au traver

Cependant, une bataille épique commenca entres eux, les armes commencèrent a s'entrechoquer l'une contre l'autre. pendant que l'ombre frappais une fois, Hataldir avait le temps d'en frapper trois, grace a sa vitesse,et la lenteur des coups de son adversaire, ce qui était en lui un grand avantage mais ca ne faisait toujours aucuns effets. il fallait être a l'affut de chacuns de ses mouvements, et de ses failles, si cependant il pouvait y en avoir, malgré le fait que les coups d'Hataldir ne lui faisait rien, l'ombre ne voulait en aucuns cas se faire toucher et vaincre, il semblait y avoir une crainte dans ses yeux, non pas d'Hataldir, mais d'autre chose.

Comme si au lieu de l'affaiblir, le combat le revigorait, le spectre gagnait en rapidité, si bien que ses mouvements finirent par être aussi rapides que ceux du caporal elfe, comme si sa masse n'avait aucun poids. Si elle était tout aussi transparente que son possesseur, elle ne possédait pas les mêmes propriétés fantomanesques (je suis pas sûr que ça existe ce mot...) et lépée d'Hataldir pouvait l'arrêter. Mais d'un autre côté, si cela permettait au caporal d'arrêter les coups, il était sûr que si l'arme passait outre sa lame, elle ne le traverserait pas sans aucun dégât.

Tandis que le duel se poursuivait sans qu'aucun des deux adversaires ne puisse prendre l'avantage, les autres elfes restaient immobiles, comme tétanisés par la peur. Mais à y observer de plus près, on s'apercevait que leurs visages ne portaient aucune trace de crainte, ni de surprise. Ils semblaient calmes. Leur immobilitée était -elle alors volontaire? On pouvait certe en douter.

Seul un deux, étrangement, bougeait. En réalité, il remuait plus qu'il ne bougeait. Etalé sur le sol, son visage fixé dans une expression de lutte acharnée, il tentait désespérément de se glisser vers le sac, vers l'eau de Gelmir. Après cind longues minutes d'effort, il parvint à l'ouvrir et y plongea sa main.

Mais au même instant, du haut des éboulis en contrebas arriva une silhouette aux vêtements salis. Et cette silhouette étaitétrangement familière à hataldir qui pouvait l'apercenoir du coin de l'oeil, car c'était celle d'Eleriol.

Les deux sosies se regardèrent avec stupéfaction. Etait-ce une illusion? Lequel des deux elfes étaient le vrai? Ou peut-être étaient-ils tous deux des chimères? Tuojours était-il que celui qui cherchait la fiole s'était interrompu, et tous deux crièrent d'une même voix au caporal :

Hataldir, ne te laisse pas berner!

Hataldir combatait courageusement, sans se laisser envahir par la peur, mais ce combat était très difficile, aussi bien psychologiquement que physiquement, il fallait tout pour pouvoir résister contre un tel monstre, car finalement c'est bien ce qu'il était, un monstre! La vitesse dont laquelle faisait preuve Hataldir avait peut a peut diminuer au fur et a mesure que le combat évoluait, son adversaire connaissant la plus parts de fais et gestes de celui-ci, et Hataldir parce-qu'il commencait a fatiguer. La vision suivante ne l'aida guère, Il y avait deux Eleriol...

Cette vision laissa stupéfait Hataldir, il na savait plus quoi faire,de plus ses hommes étaient comment dans un rêve, le regard vide de tout sentiments. Il értait a présent seul devant ce mal, pourrait-il le vaincre? Profitant du moment de répis que lui faisait le caporal, l'ombre en profita pour frapper en plein dans l'estomac du Caporal, mais heureusement, il l'avait fait avec le manche. Hataldir vola 5 mètres plus loin, avec une forcé fénoménale et en eu le soufle couper.

Il regarda les deux Eleriol, et cria, en tout ca il croyait l'avoir fait mais le coup l'avait laisser sous le choc, il avait mal, plusieurs côtes étaient surement félées, mais cela n'était rien, il cria une nouvelle fois, et la on pu entendre:

"Eleriol, suite a quoi nous sommes-nous rencontrer, et qu'elle personne avont nous en commun, et qu'est-il pour toi"

Il tenta de savoir quel était le vrais du faux...

La réponse se fit immédiate des deux clones, et si les mots utilisés n'étaient pas exactement les mêmes, le caporal put comprendre qu'on lui disait qu'Eleriol et lui s'étaient rencontrés suite à la bataille contre les rénégats, que la personne qu'ils avaient en commun étaient Sombre-chêne et que ce dernier était le filleul de l'ancien ranger. En somme, cette question et sa réponse n'aidèrent en rien Hataldir. Mais il n'eaut pas le temps de réfléchir à une autre approche car déjà le spectre revenait vers lui en élévant sa masse pour l'aibaisser ensuite avec une force terrifiante.

Les deux Eleriol, quant à eux, tournaient la tête dns tous les sens cherchant vraisemblablement un moyen pour l'un de briser l'illusion, pour l'autre, par le biais de son créateur, d'assouvir ses fins. Celui qui se tenait sur le talus se dirigea en hâte vers le sac sans se préoccuper de son sosie à côté, mais celui-ci ne l'entendit pas de cette oreille et effectua un puissant balayage et ainsi les deux elfes se retrouvèrent à terre. Celui qui venait de tomber regarda quelques secondes autour de lui, et une leur éclaira ses yeux, comme s'il venait de comprendre quelque chose.

A ce même moment, dans le duel qui avait repris, un violent coup de poing fit tourner la tête au caporal qui entendit une voix derrière lui :

Vois ce que tu veux voir, pas ce qu'on te fais voir!

Cette fois, la voix était unique, et ce devait être le vrai Eleriol qui avait parlé, mais Hataldir n'avait pas pu voir qui prononçait cette phrase, et pouvait seulement y réfléchir.

Hataldir ne savait plus ou donner de la tête, Eleriol, ou devrait-il dire, les Eleriol avait répondu tout deux la même choses, et n'arrangeait rien. Il eu a peine le temps de tourner son regard ver l'ombre qui s'approchait de lui, il n'était plus qu'a quelques mètres et frappait déja avec sa masse, Hataldir réussi a échaper au coup mortel. et se remis debout avec une agilité déconcertante, mais pas sans peine, car le coup précédent lui avait fait horriblement mal, soudain il entendi une voix, qui venait de nul part! il regarda partout, sauf la direction d'ou venait le coup monstrueusement puissant qui lui ascena un coup dans le visage pour tourner le regard ver les 2 sosies, ceux-ci le regardaient aussi sans émetre quoi-que ce soit.

Mais il se resaisit et se faufila uune nouvelle fois hors de danger, il se mit dans un coin, et se concentra, faisant s'éveiller tous ses sens, il n'avait jamais apris a le faire, mais c'est comme si cela était en lui depuis toujours. il ferma les yeux brièvement, et les rouvrit, et là tout devint plus claire pour lui, l'ombre qui se dirigeait ver lui, les autre elfes eux, semblait ligoter par une sorte sombre, qui provenait d'une ombre tout pret du sac, le sac d'Hataldir! Un autre était a côter aussi, mais cela était Eleriol, le plus éloigner et le plus blesser aussi, il devait a présent se dépécher, il voyait bien que son ami s'affaiblissait beaucoup. Il comprit aussi ce qui se passait, l'ombre qu'il combatait avait envoyer une ame errante faire le sal boulot, détruire la fiole, et il ne fallait plus attendre comme Hataldir l'aurait souhaiter, il fallait l'utiliser maintenant pour en finir!

Une nouvelle fois, il évita un coup de l'ombre qui commencait a s'énnervé que sa proie se faufile toujours ainsi. Le caporal se déplacait vite, et faisait pare a tout ses souffrances! et ariva tout pret de l'ombre Eleriol, qui n'eut pas le temps d'éviter le coups, il eu la gorge tranchée, il y eu un cri et un nuage de poussière s'envola!, pointa sa lame au coup du vrais Eleriol, pour etre certain que cela n'était pas une autre ombre, mais il ne réagit pas, et le caporal lui fit un clein d'oeuil, qui signifiait tout! il ramaça la fiolle, la débouchonnat et vida une petite quantité, mais suffisante sur sa lame, ca aurrait certainement plus d'effet que d'habitude.

Hataldir releva la tête, et son regard se posa sur l'ombre, qui semblait a présent éffrayer, mais Hataldir lui, il souriait...

//HRP: SB ce n'est pas" fantomanesques" mais plus "fantomatique"

//Merci //

Le spectre s'immobilisa, sans doute tentait-il de trouver une autre solution. Car le caporal avait vu juste, et l'illusion s'était dissipée. Mais quand on s'y attardait, cette révélation avait quelque chose de troublant. En effet, l'Eleriol disparu n'était autre que celui qui s'était révélé pour faire s'évanouir l'illusion du premier spectre pour ensuite exposer sa théorie. Oui, vraiment, tout cela était machiavélique, et il fallait une sacré goût du jeu pour apprécier ces manigances.

Le spectre recula d'un pas, puis d'un deuxième, mais une vive douleur le fit se retourner. Devant lui se tenait Eleriol, lame au clair dans une main, la fiole dans l'autre. Il prononça d'une voix calme :

Je ne prendrai pas part à ce combat, Tinwelint -oui, je t'avais reconnu-,car ce n'est pas le mien, et je laisserai le caporal Hataldir t'affronter. Mais sache que si tu tentes de fuir, le fil de ma lame te trouvera avant que tu ne t'envoles, alors n'agis pas en lâche.

L'intéressé fulminait de rage, et il est ecrtain que s'il n'avait pas vu de quoi était enduit l'épée de l'ancien ranger, il se serait jeté sur lui. D'une voix plus glaciale que lace il répondit :

Tais-toi, Eleriol. Tu sais à qui tu parle, cela rend tes paroles encore plus injurieuses. Mais tu ne sais pas à quoi je suis soumis, alors ne me juge pas.

Aussitôt ce mot achevé, il se jeta sur le caporal. La dernière partie du combat commençait, et elle promettait d'être difficile, malgré l'eau de Lothlorien.

Hataldir écouta attentivement l'échanges de paroles qui s'en suivi entre l'ombre, apperment nomé Tinwelint et Eleriol, il fut étonné de la tournure des évènements, mais ne réagit pas de suite, car il fallait rester concentré sur le combat qui allait se dérouler entre lui et l'ombre! Effectivement, lorsque l'ombre eu fini sa phrase, il sauta sur le Caporal qui avait imaginer ce comportement, et réussi a paré la première attaque, et un enchainement de coups commença d'un côter comme de l'autre, mais quelque chose était bien visible, il ne voulait en aucuns cas se fair toucher, ne serait-ce qu'une égratinure. cela était visible dans ses coups, ils étaient toujours aussi préci, puissant et vif, mais un côter maladroit était né, Hataldir sourit et parla d'une voix forte:

"N'ai crainte, Eleriol il n'aura pas le temps de s'enfuir! je l'aurait bien avant, car un lâche comme lui ne peut aller aussi loin et tuer autant de monde sans le payer de sa misérable existance de spectre sur cette terre, qui est celle des vivants, qui eux ont une âme et qui ne sont pas maudits, ni lâche."

Les paroles du Caporal l'énervait, et il le savait bien car il voulait le pousser a la faute:

"il n'y a que les lâches qui joue comme ca avec ses victimes, un vrais guerrier ne se cache pas, il combat avec sa force, son intelligence et surtout avec des amis qui l'entour, et non des serviteurs, ni des maîtres!"

La colère était bien visible sur le visage du spectre, même s'il tentait visiblement de la masquer. Ses attaques se firent plus rapides, ainsi aussi, comme l'avait escompté le caporal, plus imprudent. Ainsi, la lame de Hataldir glissa le long du manche de la masse de son adversaire et érafla son poignet. Tinwelit siffla sous l'effet de la douleur et d'un coup monumental de son arme en pleine poitrine, il fit voler l'elfe qui finit sa course contre un rocher. Eleriol, instinctivement, s'était rapproché, mais l'ombre leva la main et dit :

Non, je ne m'enfuirai pas. Je ne peux pas. Je vais finir ce combat.

Puis, au caporal :

Tes paroles, elfes, tu les prononce sans savoir. C'est pour cela que je te comprends, même si ma colère est grande. Tu parles de lâcheté, mais quel est ton courage, toi qui tente de me déstabiliser par des calomnies? Nous finirons ce duel justement, même si je suis bien tenté de t'écraser de ma masse sur le champ.

Et tandis que Hataldir se relevait, il releva son arme au-dessus de sa tête.