EDORAS - LA TAVERNE

HRP(Sombre-Chêne, sauf ton respect (XD vive sam), si tu as lu le post de Forlong, tu as pu remarqué que c,est lui qui m'a informé qu'on disait de drôle de chose en par rapport à mon lieu d'origine, et qui plus est, l'homme en noir n'est aucunement l'un des persos qui gênent, mais le pnj qui m,a poussé à aller à Minas Tirith )HRP END



"Ah, mais qui voilà !, fit Wilhlem en voyant le hobbit. Lorsque celui-cilui demanda ce qu'il faisait ici, il répondit :
"Et bien c'est une longue histoire ! Je me nomme Wilhelm Touque, et j'étais en visite à Bree lorsqu'une série d'évènements désagréables sont arrivés. J'ai donc chevauché jusqu'à Minas Tirith, ou j,ai été nommé Valet du Roy ! Mais, je voulais reprendre mes meubles, alros j'ai demandé la permission de retourner chercher mes objets et par la même occasion, j,essai d'en savoir le plus possible sur ce qui se trame dans le monde... Mission secrète confiée par Le Roy et le Mage Mort-Vivant ! Et ces hommes là m'ont informé que... il y aurait du triuble en Compté, alors je vais également tenté d,aider les autres Hobbit, si nécessaire...
>> Et toi, que fais-tu ici ?"

Forlong regarda Reodd. Celui ci ne voulait pas trainer...comme si la presence des hobbits le rendait nerveux...Il leurs avait effectivement avoues qu'il etait un criminel...mais ils savaient tellement peu de lui. Mais peu importe, il avait raison, ils devaient continuer leur voyage.

Il se tourna vers les deux hobbits:

-Messieurs, moi et mes compagnons devons partir. Cependant je vous souhaite un bon repas et que les Valars vous protegent.

Il sortit de la taverne, et se dirigea vers les ecuries.
Il monta sur son etalon noir, attacha son sac de voyage a sa selle, et s'appreta a partir.

Le hobbit accepta le menu avec joie, et les bières avec ultra-joie.

L'histoire de son compère fut écoutée attentivement par ses oreilles pointues. Lorsque l'autre Hobbit eue rterminé de parler, Wilhelm se lança :
"Et...vers quelle heure désirerais-tu partir ?, lui demanda-t'il. Je ne compte pas partir très tard, j,ai envie de vite arriver pour voir ce qui ce passe, enfin, s'il se passe vraiment quelque chose...
>> De plus, je crois que le voyage pourrait s,avérer dangereux, si c'est vrai ce qu'ils disent.
Alors avais-tu des plans pour le voyage ?"

"Oui ça me semble bien..., déclara-t'il. On fera sa comme ça !"
Il se pencha vers la bière...
"Elles sont splendides !, lui répondit le hobbit.
"Je crois qu'à nous deux nous pourrions faire en sorte que le voyage soit sans danger..."

Ayant terminé les dernières bouchées et les dernière gorgées, il se tourna vers son ami :

"Désirez-vous prendre du repos avant de partir ou bien partir tout de suite ?", lui demanda-t'il

Forlong se tourna vers Eorlund:

-Nous irons tout droit, a travers la vieille route du sud, jusqu'a Bree.
Si nous gallopons vite, nous devrions y arriver cette nuit.
Allons y, ne perdons pas de temps.

Son cheval se mit en route, quelques minutes plus tard, les cavaliers sortaient deja de Edoras, et se dirigaient vers le nord lointain....

HRP Bon, ce voyage dure deja assez longtemps...suite ici:

https://jeuderoles.forumactif.com/bree-f67/arrivee-au-poney-fringant-apres-un-perilleux-voyage-t2687.htm#38636

Pour subvenir a ses besoins, Nomis avait garder quelque carrottes et un peu de fromage de chèvre. Ayant fini ses réserve depuis longtemp, il était affamé. En arrivant a Edoras, Nomis se dirigea vers la taverne la plus proche et trouva La taverne des cavaliers. Il entra puis demanda au tavernier:
pourrais-je avoir un Lait de vache : 10 £
Pour Entrées: Potage : 15 £ et Carottes rapées : 5 £
Plats de résistance :Porc salé : 25 £
Fromages :Fromage de chèvre : 10 £
Desserts : Salade de fruits : 15 £
Pain : Pain de seigle : 10 £
Je paie le tout avec de l'argent, bien sur voila vos 90 £

avant d'aller s'asseoir, il demanda au tavernier: Ou sont les toilettes.

Un homme aux cheveux noirs entra dans l'auberge, vetu d'une tunique noire et d'une cape, portant des traces d'un long voyage.
Il avait des yeux gris et des traits nobles.
Il s'assied pret de la cheminee, et approcha ses mains du feu; l'hiver etait venu, les plaines du Rohan etaient couvertes de neige.
Il commanda du vin chaud, ainsi que du boeuf et des pommes de terre.
Lorsque l'aubergiste effectua sa commande, l'homme glissa une piece d'or dans sa main et demanda:

-Le nom Forlong vous dit quelque chose? C'est un ami a moi, il voyageait au Arnor et s'est peut etre arrete dans votre auberge il y a quelques semaines.

L'aubergiste se gratta sur le crane, puis repondit:

-Forlong...Forlong...je crois, effectivement...Il etait accompagne de plusieurs hommes, et ils se dirigaient vers l'Arnor. Vous parlez bien d'un grand homme avec une epee sur le dos et des longs cheveux blancs?

-Oui, merci beaucoup...Ca fait combien de temps depuis son depart?

-Euh, deux semaines environ...

L'homme aux cheveux noirs sourit. Il s'approchait peu a peu de sa cible...et maintenant il savait a quoi ressemblait ce Forlong...

En route pour la Comté : 3ème partie

Après avoir posé son équipement sur le lit de fortune qu'il avait à la caserne, Turin se diriga vers la Taverne pour se repaitre mais aussi se mettre à la page...
En effet, ces années qu'il avait passé dans les plaines du Rohan avait été vécue en autarcie par rapport au reste du monde et l'avais donc laisser sans nouvelles des enjeux politiques exterieurs à ceux de sa compagnie.

Turin poussa la porte grinçante de la Taverne, toutefois au lieu de voir un endroit délabré apparaitre à ses yeux, Turin découvrit un endroit plutôt coquet et très bien entretenu.

Turin fit courir son regard tout autour de lui, la taverne était vide à cette heure de la soirée, et Turin se demandait bien pourquoi...

Il s'assit à la première table qu'il atteignit, et le Tavernier fit son apparition de derrière son comptoir.

"Que puis je faire pour vous, cher monsieur?" lui dit le tavernier d'une voix plutôt lasse.

"Eh bien j'aimerais me repaitre. Ce sera deux bières et un poulet s'il vous plait..."

"Deux bières? Vous attendez quelqun ? " répondit le tavernier d'un ton plus interessé.

"Non, mais j'aimerais que vous partagiez mon repas et me racontez les dernières nouvelles des terres du millieu. Je suis un peu géné mais je crains que ces dernier temps je n'ai trop fait attention qu'à ma petite personne."
"Commencez par m'expliquer pour quelle raison cette auberge est vide à cette heure de la soirée..."


[hrp:Pour me mettre dans le bain, il serait bien aimable à l'un d'entre vous de m'expliquer la situation présente, j'ai du mal à me plonger dans le bain sinon...Merci d'avance]

Le tavernier regarda autour de lui et ne vit personne ayant besoin de lui. Il s'assit donc à la table où son client l'avait invité à s'installer et à partager son repas puis il appela son assistant pour lui faire passer la commande. Il se retourna ensuite vers son client.

"Que puis-je vous répondre ? Une partie de l'armée est parti en Arnor avec l'ambassadeur Eorlund me semble-t-il et notre roi est parti emmenant trois hommes avec lui dont le maréchal de la première Marche, mais je ne serais vous dire où, il ne l'a guère dit."

L'assistant du tavernier arriva avec le poulet et les deux bières qu'il posa sur la table.

"Merci, va te reposer maintenant, il n'y a plus personne, je m'occuperai du reste."

Il le regarda partir puis prit sa choppe de bière et en bu une gorgée.

"Bon, pour le reste, aucune nouvelle ne m'est parvenue à part que le monde s'agite. Il y a beaucoup de mouvements, entre les Gondoriens, les Rohirrims, les Elfes... Tout ce que je sais en résumé, c'est que si tu veux savoir ce qu'il se passe, il faut aller en Arnor, là-bas tu sauras."

Un Rohirrim entra alors. Le tavernier finit sa choppe et se leva pour accueillir son nouveau client, laissant l'autre à son repas.

Après avoir attaché son cheval dehors , Erehden entra dans la taverne , ne vit pas la latte mal fixée et s'effondra de tout son long sur le sol sous le regard hilare de la tavernière.
Il s'affala sur le comptoir en s'ébrouant.
Le rohirrim prit un ton noble , et dit :

"Zé soif et faim...a boire et à manger... s'il vous plaaaît...argh.

- Que voulez vous , fit la tavernière.

-Une bière naine...j'aviserai ensuite.

-Faites comme bon vous semble.Ça fait 30£.

Erehden donna l'argent.

-Sinon , avez vous des infos intéressantes au sujet du roi?

[la taverne est peut-être ancienne mais c'est pas une ruine ]

Fulda essuyait machinalement les chopes en regardant distraitement les tables vides de la salle. La mort de son oncle avait été un drame pour elle car la Rohirrim avait perdu celui qui lui tenait lieu de meilleur ami et de père. Chaque recoin du débit de boisson lui rappelait une anecdote qui la faisait sourire tristement tandis que les souvenirs la submergeaient.

Seule. Le désert qu'était devenu Edoras depuis le départ de l'armée n'améliorait pas son moral ni ses affaires. Les femmes attendaient dans l'angoisse le retour d'un mari, les vieux celui d'un fils et les rumeurs échangées à demie-voix allaient bon train puisque les nouvelles en provenance du Nord étaient inexistantes.

Ses mornes pensées furent chassées par l'arrivée pour le moins fracassante d'un client qui s'étala sur le pas de la porte et se traîna jusqu'au comptoir pour s'y affaler.

"Zé soif et faim...a boire et à manger... s'il vous plaaaît...argh."

A ces mots Fulda ne se fit pas d'illusion sur l'état de santé de son interlocuteur.

*Encore un qui a abusé d'un breuvage qui n'a rien à voir avec le lait de chèvre*

Blasée par l'habitude, elle haussa les épaules et lâcha son torchon pour prendre la commande.

"Que voulez vous?"

"Une bière naine...j'aviserai ensuite."

Ce desiderata ne l'étonna pas outre mesure: beaucoup de clients commençaient par une bière bien forte, suivie par deux, trois... jusqu'à ce qu'ils en tombent d'inanition sur la table. Elle demanda son dû comme elle le faisait avant avoir servi chaque bière: les bons comptes font les bons amis, comme son oncle se complaisait à lui dire.

"Faites comme bon vous semble. Ça fait 30£."

Elle se saisit de l'argent qu'elle glissa dans la poche avant de son tablier, saisit une chope puis se tourna vers le fût de bière naine. Tandis que la boisson coulait dans le verre, elle entendit le Rohirrim lui poser une question à propos du roi. Apparemment l'homme était d'humeur volubile et désirait lui faire la conversation. Néanmoins Fulda n'était plus très au fait des dernières nouvelles puisque sa clientèle régulière constituée d'hommes jeunes et vaillants avait accompagné le seigneur du Rohan. Elle prit une mine désolée tout en répondant à son client.

"Je suis désolée, depuis le départ du roi vers le Nord nous n'avons pas de nouvelles."

Elle posa la chope pleine sur le comptoir, juste sous le nez d'Erehden tout en continuant de parler, au moins cela la distrayait plus que ses souvenirs remplis de tristesse.

"Beaucoup ici s'inquiètent pour leur fils ou leur frère et l'attente est insupportable, sans parler des rumeurs infondées que l'on entend ici ou là. J'ai parfois l'impression qu'il en naît une tous les matins."

(désolé pour les problèmes que je cause ... suis un boulet ...)

Erehden , dont la soif était étanchée raconte alors à la tavernière ses premiers pas en terre hostile et son combat contre une petite troupe d'ourouks hai, histoire de combler le silence qui lui était insupportable...
Le jeune guerrier entendit une discussion derrière lui :

"Il se trame des choses pas nettes ... Des orques attaquent à nouveau des villages...
-La vermine pullule ...
-Des ourouks ont aussi étaient aperçus dans les environs.
- Je les pensait disparu de la Terre du milieu!
-Toujours est il que plusieurs villages ont étés sauvagement attaqués , et que certains orques parait il sont plus audacieux que les autres , et qu'ils s'aventurent de moins en moins loin d'Edoras.
- Laisse tomber , ce sont seulement des ragots que l'ont racontent dans les rues , rien de bien inquiétant..."


Erehden n'écoutait plus , il savait ( du moins il pensait savoir ) quelle était sa prochaine quête : il tuerait ces orques avant qu'il y ai une menace.
Il se leva brusquement , trop brusquement d'ailleurs car il trébucha sur le sac de quelqu'un , agita les bras lamentablement avant de s'écraser sur le sol . Sa sortie n'était pas moins remarquée que son entrée , mais fut plus spectaculaire. Le jeune rohirrim se releva péniblement sous les applaudissements ironiques des clients et sortit de la taverne en trainant de pieds , il s'était visiblement ouvert le bras droit et la jambe sur plus de 2 centimètres de profondeur. Il se hissa à nouveau jusqu'au comptoir pour commander un verre d'eau . Il se rinça ses plaids et paya les 5 £ avant de partir sous les sourire béats des gens de la taverne.
Il monta à cheval et partit d'Edoras le ventre creux , mais il préférait ne plus rentrer dans cette taverne au moins jusqu'à ce que l'on ai oublié ses actes maladroits et ridicules.

Il partit donc dans les prairies , pour chercher des orques peut être inexistants ,mais il ne pouvait prendre le risque que cette histoire soit vrai.

Un homme s'avançait à pas lents dans les ruelles d'Edoras, recouvert d'une cape sombre, presque noire, surmontée d'un capuchon de même teinte, tant et si bien que les rares badauds sortis à l'extérieur ou regardant aux fenêtres auraient pu croire au retour dans le monde des vivants d'un des anciens serviteurs de l'Anneau, ou Nazguls, comme d'aucuns les appelaient. Et la semi-obscurité du crépuscule n'arrangeait rien quant à l'apparence repoussante de l'individu.

Pourtant, rares étaient ceux, à Edoras, qui avaient entendu parler des Ulairi, et aucun des hommes mortels de la Capitale du Rohan n'en avait jamais vu un, car les Neuf furent détruit il y a de cela trois siècles, et la mémoire des hommes de ce pays ne remontait pas jusque là, sinon dans les antiques manuscrits de l'époque.

Cet être étrange n'avait jamais visité Edoras, ni vu le Château d'Or de Meduself qu'édifia Bregon fils d'Eorl, pourtant était-il grand voyageur et avait-il passé par maints régions de cette Terre du Milieu. Et, si pour les villageois il revêtait l'apparence de la mort même, cette ville ressemblait à ses yeux à un cimetière. Le silence n'était rompu que par quelque porte qui grinçait dans une ruelle reculée, le caquetement d'une poule ou le sifflement du vent sur les poutres soutenant les toits de chaume.

De sa main gauche, il s'appuyait, durant sa marche vers le haut de la cité, sur une canne de bois sombre scultée de signes étranges, qui pouvaient presque s'apparenter à des runes d'une langue oubliée. Son bras droit demeurait caché sous ses étoffes, ce qui renforçait son allure disgracieuse. Comme pour passer le temps qui paraissait interminable, l'étranger entonnait un air assez triste mêlé de paroles et dont l'origine lui restait inconnue:



Il fut arrêté dans sa récitation, car il venait d'apercevoir une chaumière plus importante que les autres, sur la façade de laquelle trônait une sorte de blason vert portant un cheval en son milieu, dressé sur les pattes arrières. Un cavalier le montait. Et sous cet emblême:




Il entra en prenant garde à la latte du placher qui dépassait, et ne tomba point. Lorsque son regard pénétrant balaya l'intérieur de l'auberge, il remarqua qu'elle différait de l'apparence du reste de la ville, étant conviviale et d'une athmosphère chaleureuse, tout en ressemblant aux autres logis par de nombreux points.

La tavernière avait l'air charmante, mais ce qui le fit se rendre au comptoir était par-dessus tout sa grande soif:

"Une bière Naine, fit-il."

Décidément, les boissons d'origine naugrime avaient du succès...

Le ton et le contenu n'étaient guère très polis, mais il n'y mettait aucune mauvaise volonté. Réservé et secret, tel était son caractère. Un léger sourire apparaissait de sous sa petite barbe révélées par la lumière du feu. Il n'enleva pas son capuchon...

"La ville à l'air bien vide, comme tout votre pays, déclara-t-il enfin à Fulda..."

Un peu banal, certes, mais il fallait bien entamer la conversation.

Trois jours de cavalcade...

C'est fourbus et assoiffé qu'Alberd pénétra dans la ville forteresse. Les gardes de la porte ne lui firent aucun ennuis, même s'ils ne le regardèrent pas amicalement...

Il marcha un moment au hasard dans les rues vide de la ville, tenant son cheval par la bride. Il n'était jamais venu dans cette capitale et était un peu perdu. Surtout que la différence avec Minas-Tirith qu'il venait de quitter était énorme... Ici, les espaces public étaient presque tous désertés, vide... et la ville était triste, rude...

Avant toute chose, une bonne bière remettrait de l'ordre dans ses pensées fatiguée.
Ses pas le menèrent devant une taverne à l'air sympathique... Sa mission aurait du le pousser vers les débits d'alcool sombre et mal fréquenté des bas fond, mais las du voyage, il n'était pas en état pour se mêler à la racaille.

Il attacha sa monture parmis d'autres, à l'emplacement prévus. Au côté des fiers chevaux rohirrim, elle était presque ridicule... Un caniche puant au milieu de puissant doberman...

Alberd poussa les portes de la tarverne et s'avança dans la salle jusqu'au bar où était déjà assis un homme vétu d'un longue cape noire.

"Une bière s'il vous plait"

Le semblant de discussion entre l'homme encapuchonné et la tavernière fut interrompu par l'arrivée d'un homme, étranger à la cité, ou du moins c'est ce qu'il semblait - vêtu de curieuse manière. Le vieil homme déjà accoudé au comptoir n'aurait su dire si ce nouveau venu était bon ou mauvais... En effet, il ne fallait pas juger au vu des seules apparence, et il le savait fort bien.

L'autre demanda une bierre, tandis que Fulda venait juste de porter une chope à l'homme à la cape... une bierre Naine. Il entama sa boisson - fort méritée - par petites gorgées, en jetant quelques regards soupçonneux à Albert de sous son capuchon. Ses yeux brillants se dirigeaient alors vers l'entrée, et revenaient lentement à leur position initiale.

Voyant que le nouvel arrivant ne semblait pas faire attention à lui, attendant son dû, le sombre individu encapuchonné deposa sa canne de bois sculpté contre le comptoir, découvrant ainsi un pommeau argenté d'étrange forme, indéfinissable sans un attentif examen... Cependant, le précieux métal ne semblait pas devenir mat comme l'argent ordinaire. Etrange...

Il tourna légèrement sa tête à droite en faisant entendre d'une voix faible et lente:

"Jour peu propice aux voyages, n'est-ce pas? Le vent est au Nord, cette nuit. Gamil-Aznân a connu des jours moins sombres..."

Le mystère semblait être son maître mot... mais pourquoi ces étranges paroles?

La chaleur de la salle pénétrait enfin les membres froid et engourdit d'Alberd. Il s'étira et fit craquer quelques articulations.
Le bandit savourait pleinement ce moment de repos.
Il sortit un peut de tabac et de papier d'un petit sac et se roula une cigarette. Puis, lentement, il l'alluma et tira sa première bouffée. Il expira ensuite dans un nuage de fumée.

La serveuse apporta enfin la bière tant attendue. Alberd allait porté le divin breuvage vers ses lèvres lorsqu'un vieil homme l'interpella.

Le bandit but quelques gorgées souveraines tout en écoutant l'étrange individu tout enveloppé de noir. Il ne comprit pas tout, mais quant il eut posé sa chope, il se tourna vers son interlocuteur et répondit calmement.

"Oui, en effet, le temps n'est pas au voyage. Et je suis d'ailleurs bien aise de ne plus être sur les routes... Une bonne nuit de sommeil, voilà tout ce qui m'attend!"

Et Alberd avait plutôt l'air ravis de son programme... Peut-être même l'était-il trop... Peut-être que s'il avait été moins las de son récent voyage, il eut été plus vif et aurait mieux cerné l'homme en noir... tout du moins, notre bandit aurait-il peut-être remarqué l'étrange canne de celui-ci et se serait mis sur ses gardes...

Mais non, c'est sans malice qu'il avait répondu, et toujours sans malice qu'il avais de nouveau porté le nectar de houblon à ses lèvres.