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 Le bras vengeur du Roy

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Silence
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Silence

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Le bras vengeur du Roy EmptyJeu 28 Sep 2006 - 20:48
Galopements. Fouettement du vent.

Un éclaireur monter accompagnait Silence, celui ci se tenant derrière lui. A peine le soleil avait fait mine de se coucher que le militaire était venu le chercher à l’école martiale. En chemin, ils firent halte à son appartement où il y abandonna le contenu de sa bourse.
Ils sortirent discrètement de Minas Tirith et ce n’est qu’une fois hors de portée de vue qu’ils se mirent à accéléré en direction de Cair Andros.

L’éclaireur connaissait les raccourcis, les lieux à risques et aussi les meilleurs chemins pour rester à couvert. Petit à petit, Cair Andros se dessina au loin, grandissant alors qu’ils se rapprochaient et que leur allure décroissait. A une bonne distance, l’éclaireur s’arrêta, faisant signe à Silence de descendre.

- Chaque soir, je reviendrais ici pour vous reprendre. Mais je ne viendrais que trois fois. Hâtez vous…

Silence acquiesça, alors qu’il chercha son foulard qu’il enroula autour de sa tête de manière à masquer la majeure partie de son visage. Il boucla l’avant de son manteau au niveau de la poitrine, laissant libre ses bras pour d’éventuels mouvements. Puis vint la touche finale où il haussa sa capuche sur sa tête. Il fit un dernier salut à l’éclaireur.

- Bonne chance… Pour le Gondor !

Tirant sur les rênes de son destrier, celui-ci pivota avant de reprendre le chemin inverse. Silence l’observât jusqu’à qu’il disparaisse dans le voile obscure de la nuit. Puis, à son tour il se retourna et fit face à sa destination. Cair Andros…
Tel un rejeton des ténèbres, le mercenaire s’avança précautionneusement vers le lieu-dit, passant d’une ombre à l’autre, affichant quelques haltes au moindre son, s’immobilisant ou se flanquant contre le sol si besoin.

Frissons. Passion.

Silence était impatient de goutter au parfum enivrant du sang ennemi… Pendant combien de temps avait il fuit ? Enfin une situation sous contrôle… L'inconscieuse de futur victimes achevant leur destinée. Les officiers tomberaient... Leurs sbires également...
La victoire n'avait qu'un prix : l'Or.
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Le bras vengeur du Roy EmptyVen 29 Sep 2006 - 18:28
La porte sud de Cair Andros n'était plus très loin. Elle était néanmoins tenue et surveillée par deux gardes. Un devait être saoûl et était avachi à terre, dans une flaque de boue. L'autre se tenait, droit et fier, mais ne chancelait pas, au contraire de son compère.

Une patrouille de trois hommes s'approche. Parmi eux, un manchot à l'oeil exorbité, un grand échalas et un vieux barbu. Ils continuent leur chemin vers le mercenaire, en souffant et trainant les pieds.
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Le bras vengeur du Roy EmptyVen 29 Sep 2006 - 19:26
Observant la disposition et le rythme des sentinelles depuis sa cachette, Silence fit le choix de laissé passer leur rondes deux fois afin d’être certain d’avoir calculé précisément leur rythme. Le mercenaire favorisait la prudence, ainsi il resta patient jusqu’à que le groupe de sentinelles dépassent sa position pour la deuxième fois. Une fois hors de portée sonore, il se déplaça précautionneusement en arc de cercle afin d’arriver sur le flanc du premier garde, celui qui était sobre. Accroupit parmi les ombres, il observa sa victime quelques instants, évaluant ses chances.

C’est quand le garde balaya de son regard son périmètre vers l’endroit opposé d’où se tenait Silence que celui si s’avança. Il adopta une forme de marche rapide et discrète qui consistait à marcher sur la pointe des pieds tout en gardant un profil bas, équilibrant son poids dans le bassin et les chevilles. La distance le séparant de sa victime se referma rapidement, mais par précaution, il empoigna une de ses dagues équilibrées qu’il fit fuser en direction de la gorge adverse, alors qu’il ne lui restait plus que cinq pas à faire.
Le garde était sur le point de revenir observer son angle mort quand la lame mordit la chair tendre de son cou, déchirant muscles et artères dans sa pénétration. L’impact lui coupa momentanément son souffle qu’il expira sans cri de douleur, dut à la surprise. L’instant d’après, Silence agrippa l’arrière de sa tête et le tira au sol tandis que sa main libre empoigna l’arme et la manipula afin de l’extraire d’un geste vif, tranchant les artères principales de sa victime. Le garde prit quelques longues et pénibles secondes à mourir tandis que ses fonctions cérébrales diminuaient, ôtant tout contrôle sur son corps.
Silence tira le cadavre dans un coin d’ombre en optimisant au maximum le bruit du déplacement. Tout aussi vite, il ôta les pièces d’armures principales au garde, ses armes et son tabard qu’il passa au dessus de ses propres habits. Avec un soin maniaque, il enleva le sang de sa dague sur les habits de sa victime avant de la ranger.
Revenant, il vit que le soulard remuait un peu sans sa boue.

- Braah… Où qu’t’étais passé ?... T’es allé pisser comme ça, sans rien m’dire ?... T’es qu’un sale…

Il gesticula son bras armé avant de s’effondrer à nouveau, assommé par le poids du sommeil et ce mit à ronfler bruyamment. Silence s’approcha de lui, confronter à l’occasion de le tuer, lui aussi… Mais la prudence reprit le dessus le rappelant bien trop vite qu’il y avait encore du monde. Parlant de monde, voici le groupe de sentinelles qui se pointa.
Feignant un intérêt pour son « camarade » qui était visiblement trop soul pour s’atteler à sa tâche de garde, Silence endossa le rôle du type compatissant et exténuer du manque de discipline de son confrère. Il s’avança vers l’ivrogne, tournant le dos aux sentinelles et fit mine de discuter un instant avec le garde qui sommeillait. Il déposa ensuite ses armes contre la muraille et souleva l’ivrogne sous les aisselles. Le duo se dirigea ensuite à l’intérieur de Cair Andros, sous le regard peu intéressé et fatiguer des autres gardes qui regrettaient visiblement d’être tombés sur la ronde nocturne.

Dès que possible, Silence se séparerait de son fardeau en l’abandonnant contre un bâtiment ou dans une ruelle avant de rejoindre les ombres, cette fois ci à l’intérieur du domaine… Si l’on le questionnerait, il expliquerait alors la situation en effet défavorable d’une garde en étant soul –feignant lui même un état proche de l’ivresse- justifiait un remplacement urgent à la porte, afin que rien ne semble sortir du quotidien. Il envisagea toutes sortes de scenarios, de réactions et d’entreprises à effectués afin d’allonger son temps d’infiltration sans être repérer, profitant ainsi du manque de vigilance des mauvais hommes et leur état apparent de fatigue.
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Le bras vengeur du Roy EmptyVen 29 Sep 2006 - 21:18
Un officier de l'armée ennemie avançait rapidement, les mains crispées et les tendons du cou tendus. Il chuchotait pour lui-même et les soldats qu'il croisait le prennaient pour un dingue ou un histérique.
Il croisa finallement le regard du mercenaire.

"Hé toi, là ! Oui, toi ! Suis-moi donc, il parait que les imbéciles de la porte sont saoûls, j'ai besoin d'un type sobre pour la relève !"
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Le bras vengeur du Roy EmptySam 30 Sep 2006 - 0:50
Obéissant, Silence acquiesça sans dire mot, accompagnant l’officier en chemin vers son point de départ. Des insignes symbolisaient son grade... formant un espèce de halo lumineux qui attirait le mercenaire à lui bondir dessus tel un insecte en pleine nuit attirer par une lampe. Ses doigts se crispèrent sur sa dague... mais rien ne se passa, il patienta jusqu’à que l’opportunité adéquate se présente. Cependant, il devait se hâter, il ne pouvait se permettre de perdre trop de temps ou de trop trainer dans un même quartier.

- Fichus incompétents ! Ils se croient déjà en vacance après leur première victoire !

Après avoir marché un peu, l’officier arrêta un autre soldat qui passait par là, le désignant comme étant le second à reprendre le poste de la porte. Déglutissant difficilement, le soldat dut se résoudre à suivre son supérieur. Ainsi, le groupe au complet reprit son chemin, la nouvelle recrue trainant du pied.

Leur rue était libre. Mais pour combien de temps ? Silence prit le pari de saisir cette opportunité. Il s’élança vers son « camarade », passant son bras gauche devant le bras droit armé du soldat et remonta pour bloquer tout son de sa bouche en l’englobant de sa main. Le mouvement repoussa le soldat, brisant son équilibre vers l’arrière. Silence, déjà armé poignarda légèrement en diagonale en dessous de la cage thoracique, à travers les cavités pour percer le cœur. En extrayant l’arme, il tranchant d’un sens à l’autre l’organe, ôtant la vie au malheureux. Le mercenaire continua son avancer, le poignard près à goutter à la chair de l’officier. Cependant, malgré sa précaution à taire tout cri, le bruit du mouvement alerta le gradé qui se retourna, brisant l’élément de surprise. La lame qui dut percer les reins vint s’enfoncer dans la poitrine du gaillard, perçant son armure par leur proximité et la force de l’impact. Grimaçant de douleur, il tenta d’empoigner le bras armé de Silence afin de lui retirer l’arme et de le contrôler. Le mercenaire se laissa cependant agripper et n’offrit pas de résistance alors que son adversaire repoussa son bras et sortit l’arme de sa poitrine, cependant, en se fixant sur le bras armé, l’officier ne c’était pas préparer à recevoir des doigts dans les yeux. Pendant un instant de pénible embarras, il relâcha la pression qu’il croyait suffisante sur le mercenaire qui s’était pourtant laisser faire et se dégagea habilement de son étreinte. Silence fit alors un pas chassé vers la gauche, puis passa son pied droit derrière l’officier afin d’ensuite pouvoir pivoter pour se retrouver dans son dos. L’officier perçut le mouvement du coin de son œil irrité et tenta de se retourner pour lui refaire face, grognant d’irritation. Silence profita de son initiative pour refaire le même mouvement mais d’une allure accrue, sa lame tranchant le flanc du militaire ce qui lui valut un gémissement de douleur. Profitant à nouveau d’un instant d’incapacité de la part de son adversaire, il donna un coup de pied dans l’arrière de sa jambe ce qui eut pour effet de le mettre à genoux et ainsi abaisser son cou au même niveau que sa dague avide de chair…

L’officier mena vainement ses mains à son cou, émettant d’incompréhensibles gargouillements alors qu’il se noyait dans son propre sang.
Un sourire sadique aux lèvres, Silence arracha les insignes du gradé et le poussa au sol d’un coup de pied.

Dix secondes… Chaque une qui s’écoulait en plus augmentait le rythme cardiaque du mercenaire. Le plus rapidement possible il tira ses deux victimes dans le coin d’ombre le plus proche, recouvrant leur corps de débris qu’il trouvait en chemin. Cependant, une flaque de sang subsistait dans la ruelle et ne manquerait pas d’être repérer, tout autant que la disparition du premier officier. Le mercenaire estima rapidement le temps qui lui restait… Quatre à cinq heures en espérant que la condition nocturne favorise le camouflage de ses victimes. Cependant, dès que le soleil se lèverait l’alerte serait donner et il lui serait beaucoup plus difficile d’atteindre ses cibles sans l’avantage de la surprise.

Silence s’élança dans les ombres d’une ruelle vide et profita des divers ruines afin de manœuvrer dans le quartier, inspectant d’un regard inquisiteur les divers soldats éveillés afin d’éventuellement repérer un autre gradé. Les officiers dormaient rarement et il ne sentit pas l’urgence d’aller visiter les dortoirs. Une caserne ou tout autre bâtiment important pourrait cependant attirer son attention. Il resta vigilant et usa de sa furtivité pour manœuvrer dans Cair Andros sans se faire repérer, bien qu’il fût assez confiant que son déguisement ferrait suffisamment l’affaire. Mieux valait être trop prudent que mort…
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Le bras vengeur du Roy EmptySam 30 Sep 2006 - 21:49
Tout en avançant machinalement dans les bas quartiers de la cité, le mercenaire se rapprochait inexorablement d'une salle, longue et poussièreuse, où les capitaines festoyaient de leurs victoires, derrière un bon banquet et devant un nombre impressionnant de bouteilles, la plupart étant débouchonnées.
Il tomba finallement sur deux gardes, probablement postés là afin qu'on évite de déranger les officiers de l'armée ennemies. De grande taille, l'air louche et sombre, ils ricanèrent lorsqu'il virent arriver le mercenaire. L'un resta en retrait alors que l'autre s'avança.

" Hé toi là, tu sais que tu n'as rien à faire ici ? Les Capitaines mangent et boivent, ce n'est pas le moment de les déranger ! Déguerpis vite avant que mon pote et moi n'ayons l'envie de s'amuser, héhé !"
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Le bras vengeur du Roy EmptyDim 1 Oct 2006 - 12:58
Se protégeant de ses bras l’air de dire “ca va, j’ai compris”, Silence entama le dialogue avec les gardes; à l'abri des regards :

- Ho ! Ca va ! On s’enmerdes tous à mourir vous savez ! Il n’y a que les officiers là qui s’amusent… dit-il tout en désignant l’intérieur d’un doigt accusateur.
Moi, par exemple, faut que je me tape tout les recoins de cette fichu île pour retrouver un chien qui ce serait échapper. Me demandez pas d’où ni comment, même moi j’y comprends rien ! D’ailleurs, vous ne l’auriez pas vu par hasard... ?

Brisés dans leur initiative et leur courroux retourné vers les gradés, les gardes traitèrent le nouveau venu d’égale.

- Nan… Les seules bestioles qu’on a vu sont celles rôtis sur le banquet là-dedans… Les salopards…

Souriant d’un air conspirateur, Silence se rapprocha des deux gardes feignant de vouloir entamer un dialogue qui devait rester secret entre eux.

- Dites les gars, y a pas moyen, faut aussi qu’on s’amuse nous… Ne me dîtes pas qu’ils vous ont postés là, à vous torturez des odeurs de leur bouffe sans vous avoir filé le moindre truc ?... Toutes ses odeurs ca me rappel que je n’ai pas eut de repas digne de ce nom depuis belle lurette ! Aller, soyez chic, vous devez bien avoir quelques bouteilles là… Au pire, chopez en une des servants… Sérieusement, j’en ai ma claque à courir après ce chien… J’crois qu’après, j’vais retourner leur dire qu’il c’est noyer leur clébard !... Aller les gars, en plus parait qu’elle est pas mal leur pisse de cheval dans l’coin, juste une p’tite bouteille, soyez chic…

Le mercenaire déguisé prit son sourire le plus commerciale et tenta de jouer sur le devoir de camaraderie tout en essayant de sympathiser avec les gardes pour leur mauvais traitement. Il lui fallait juste une bouteille d’alcool… Ensuite, il s’éclipserait.
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Radamanthe
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Le bras vengeur du Roy EmptyMar 3 Oct 2006 - 22:50
Le grand échalas réfléchit un instant
*Sert à rien de lui mentir ,on pue l'acool*
-Bwaa,ouais qu'on en a eh.Et pas de la nioniotte(no comment orthographe) eh...Mais on en a pas des masses,boit deux goulailles va?Tu seras déjà mieux...

Il compliquait manifestement les plans du mercenaire.

Mais l'autre sortit une bouteille de derrière sa cape
-Bah,prend ça ,gars ,tu la mérites bien,va.Elle est presque vide de toute façon...

L'homme avait sans doute déjà un peu trop bu,car la bouteille était au trois quarts pleine.

-Allez , à la victoire , et que ces foutus festoyeurs chopent la chiasse pendant qu'on se les gèlent !
-Ouais
Les deux gardes trinquèrent.
Ils ne savaient pas qu'il avaient permis à Silence de se procurer se qu'il voulait.
Ils ne se méfiaient pas du mercenaire ,sans doute satisfait ,et continuaient à vider progressivement leurs bouteilles.
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Le bras vengeur du Roy EmptyMar 3 Oct 2006 - 23:57
Remerciant les gardes d’un clin d’œil complice, Silence éleva la bouteille entre eux d’un air victorieux :

- A ceux qui bossent vraiment !

Puis le mercenaire s’éclipsa au détour du bâtiment, le pas trainant afin de ne pas alerter les gardes par un comportement suspect, même si ses derniers semblaient avoir bien bu et ne gardaient qu’une bonne posture juste pour la forme.
Une fois à couvert, Silence entreprit d’arracher une partie de sa tunique récupérer sur sa première victime. Débouchonnant la bouteille, il y inséra le tissu et le fit tourner plusieurs fois à l’intérieur pour s’assurer qu’il absorberait l’alcool. Une fois satisfait, un resta assit contre le bâtiment, feignant de boire sa bouteille en cas d’observation, rôtant par soucis de réalisme.

Après avoir jugé que la feinte eut durée assez longtemps, il revint sur ses pas. Une fois arrivé au coin de la bâtisse, il s’accroupit afin de pouvoir jeter un rapide coup d’œil vers l’entrée, sans que son mouvement soit au niveau du regard et ainsi réduise les risques d’être perçu.
Les gardes étaient toujours là et ne semblaient pas avoir changé de posture ni d’état. Bien, se dit il.

Dissimulant sa bouteille sous son manteau, son briquet dans le manche de son autre bras, il s’approcha du duo, les saluant d’un signe de tête, feignant une expression de satisfaction digne d’une piétaille ayant torché une bouteille tout seul en moins de dix minutes.

- Hé hé… Pas mal, de quoi m’réchauffer pour le reste de la nuit votre liqueur là… Hé hé…

Alors que les gardes croisèrent un regard amusés, Silence élança son bras armé du briquet, agrippant l’oreille d’un garde tout en appuyant du petit doigt les nerfs dissimulés derrière, immobilisant l’individu pour un instant de souffrance et de surprise. Son pied vint dans la même lancée atterrir dans l’entre-jambe du second garde. Le mercenaire alluma ensuite son briquet alors qu’il poussa le premier garde vers son confrère aux testicules malmenés. D’un geste vif, il dévoila la bouteille qu’il avait dissimulé et enflammer le tissu.

L’instant d’après, le banquet s’illumina d’une explosion provoqué par l’impact du projectile.

Le mercenaire n’avait pas prit le temps de savoir si des débris de verre ou les jets du liquide avait atteint un officier, il avait déjà filé dès que ses muscles se soient relâchés, trainant les deux gardes sur un mètre pour ensuite percé leurs yeux d’un geste fin et précis de ses doigts.
Alors que les gardent exclamaient leur premiers cris de souffrance, les ombres avaient déjà absorbés leur Némésis qui semblaient être passé aussi rapidement qu’un fantôme de mauvaise augure…

Alors que les gens affolés commençaient à quitter leurs sièges, tirailler entre les cris de panique dut à l’attaque ainsi que les atroces gémissements des gardes dehors, certains hésitèrent un instant à se diriger vers l’unique sortie. Sachant l’effet psychologique émis et l’avantage dans le temps que cela lui avait offert, Silence ne s’éloigna pas si loin du lieu de trouble : à vrai dire, il préparait déjà sa corde elfique et espérait monter sur le toit du bâtiment, profitant du raffut pour couvrir le bruit de ses agissements.
Il avait comme idée de ramper sur le toit, au dessus du regard et ainsi pouvoir prendre un par un les gradés qui voudraient sortir du local : à la corde, à main nue, au poignard ou à la dague de lancée, selon l'ordre de sortie et le gabarit de la cible.

Les mauvais hommes allaient tirés une drôle de tête quand ils réaliseraient le chaos générer par ce spectacle morbide…

Un premier officier prit l’initiative de sortir, surement dans l’espoir de mettre la main sur le terroriste, l’épée au clair. Néanmoins, la fougue du gradé fut rapidement anéantie alors qu’il quitta le sol, une corde l’étranglant qui le mena vers le toit.
Les suivants firent une halte à la vue du spectacle et frissonnèrent alors que le bonhomme, pourtant un robuste guerrier hurlait tel un porc que l’on égorge. Le silence s’instaura pendant un instant, alors que le cri résonna encore dans l’esprit des officiers qui en oublièrent presque d’éteindre le feu qui dévorait à sa manière leur banquet.
Tout aussi soudainement, le corps retomba lourdement au dernier endroit où il s’était trouvé, maculé de sang et décapité.
Les gradés échangèrent quelques regards d’inquiétude devant la disposition macabre d’un des leurs. Plusieurs hésitèrent à s’approcher de la porte et du cadavre, incertain du sort qu’ils subiraient une fois la limite franchie; et les gémissements des gardes désormais aveugles n’arrangeaient rien à l’atmosphère déjà tendu. Un officier dont les nerfs cédèrent brisa une vitre et tenta de s’y échapper. Quelques secondes après, tout mouvement quitta son corps comme si il venait d’être traverser par le souffle même de la mort. Saisissant l’instant où leur agresseur semblait être occupé à réglé le compte à leur couard de confrère, les officiers restant se ruèrent vers la porte. Dans leur hâte ils se bousculèrent, chacun pour soi afin dans leur tentative de sortir en premier, luttant pour passer au dessus de la carcasse. Mais entendant le bruit proche, les gardes aveuglés se tournèrent vers les fuyards, bloquant leur chemin pour vainement plaider de l’aide. Le premier homme de la file bouscula le garde sans ménagement, poussé par son propre instinct de survie ; mais alors qu’il croyait être sur le chemin de la liberté, une impacte dans la nuque lui draina la force de continuer. Il chuta au sol, encore conscient, la dague de lancé ayant évité les artères vitales mais incapacitant les membres et certaines fonctions cérébrales. Les capitaines restant observèrent leur confrère gesticuler tel un posséder, eux même horrifiés de voir pour la deuxième fois un de leur semblable mourir de manière si impitoyable. Eux même sous le choque, aucun ne pensa à crier à l’aide mais chacun mena leur main directrice à leur arme respective puis se mirent à scruter les environs à la recherche de leur adversaire fantôme.

Silence descendit lentement du toit du bâtiment, sans quitter d’un regard prédateur ses cibles. Les quelques bruits parasites de sa chute et les froissements de ses pièces d’armure furent couvert par les gémissements des gardes non-voyants.

Telle une meute de brebis conscient d’un danger et craignant l’encerclement, les quatre officiers restant se mirent dos à dos, adoptant une formation en croix, se couvrant ainsi mutuellement.
Soudainement, un projectile fusa en leur direction. Alerte, aussi vif qu’une vipère, l’officier visé trancha de son épée la masse noire qui se fenda telle une noix de coco, déversant son contenu liquide, une fine pluie de gouttelettes écarlates beaucoup trop similaires à du sang… Désorienté par la nature du projectile don il avait finalement reconnu l’identité –la tête du premier homme à avoir passé la porte- l’officier n’arriva pas à réfléchir de manière cohérente et se contenta de tailler en pièce un homme qui s’élançait vers lui…

Alors que la lame s’enfonça dans l’épaule de l'attaquant, l’officier se contenant de fermer les yeux et de forcer son esprit à se vider afin de transférer toute sa force dans sa coupe. Sentant la vie quitter le corps de sa victime, l’officier ouvra les yeux pour les poser sur son adversaire… Il réalisa avec stupeur qu’il venait de hacher un des deux gardes non-voyant. Sa confiance s’envola tout aussi vite, chutant à nouveau dans l’abîme d’incompréhension et de terreur d’une victime prise au piège…

Une coupe terre / ciel, une seconde horizontale, changement de garde, un vif estoc, feinte de repli, contre attaque… Le mercenaire qui s’était servit du garde comme diversion et aussi comme couvert, placer derrière lui tout en le poussant pour le manœuvrer dans la bonne direction, avait bondit au moment de l’impact et avait prit le centre de la formation adverse, entaillant plusieurs fois les dos des trois autres officiers. Néanmoins, plus protégés et plus endurants à la souffrance physique, les capitaines ne furent pas long à se retourner contre leur agresseur. L’effet de surprise avait tout de même offert l’occasion à Silence de blesser ses adversaires qui se battirent avec moins de vigueur et dans une désorganisation totale, alors qu’ils avaient perdu leur formation et devaient désormais se battre face à un adversaire ayant l’initiative. Les seuls avantages tactiques qu’ils avaient : le nombre et le fait d’encercler le mercenaire fut rapidement retourné contre eux, alors que ce dernier les engagea à une proximité telle qu’il devenait difficile de manier leurs armes tandis que lui utilisait son poignard.
L’esprit clair et sans aucune souffrance physique, Silence pouvait se permettre le risque d’une pareille situation et la tourna à son avantage, s’élançant vers chaque officier, entrant quasiment en condition de lutte avant de faire pivoter sa victime de manière à encombrer les deux autres ennemis.

Après avoir subit plusieurs coupures, tirailler par les multiples blessures et la pression psychologique, un des capitaines poussa un cri de rage et charga un de son allié sur le moment en contact avec le mercenaire. Alerter par le bruit, Silence recula vivement afin d’éviter l’impact de la charge, mais son adversaire du moment qui devait avoir l’esprit encore trop confus pour comprendre ce que faisait son confrère dans son dos n’eut pas la même réaction et profita du désengagement de son adversaire pour tenter une attaque, désormais à une distance convenable pour se servir de son épée.
Swoof – Sbaf ! Les deux coups furent cassi simultanés. Le premier fut le coup d’épée qui trancha du bout de sa lame la poitrine du mercenaire, traversant les couches de cuir et d’acier pour mordre la chair assez pour le faire saigner mais pas assez profond pour l’incapacité. L’autre coup fut celui de la masse d’arme que mania l’autre capitaine enragé qui s’abattit sur son confrère, fracassant son crâne dans un immonde craquement. L’homme chuta immédiatement au sol, déversant le contenu de sa cervelle sur les dalles. Le troisième officier qui n’avait absolument rien fait jusqu’ici ci ce n’était de se défendre et se faire lacérer le dos par les attaques du mercenaire, se vida dans son pantalon, paralysé par la peur.

Beuglant tel une bête sauvage, le capitaine passa par-dessus le corps de son camarade pour engager le combat avec Silence, insouciant de ses blessures actuelles. Cet état de frénésie le rendait d’autant plus dangereux. Silence hésita un instant à fuir pour revoir un nouveau plan d’approche : après tout, trois officiers était déjà un chiffre assez honorable, il pouvait dors et déjà considérer sa mission comme un succès. Mais il n’en fit rien. Vidant son esprit de toute pensée parasite, il se concentra sur son adversaire enragé et contre-chargea à son tour, prêt à encaisser le coup.
Les deux hommes se rentrèrent dedans avec une fureur digne d’un Mumakil. Le mauvais homme était beaucoup plus robuste que Silence et les blessures qu’il lui avait infligé n’avait pas eut grand effet pour réduire sa stature et son poids qui devait être impressionnant, tel que dut le reconnaître le mercenaire, malgré lui cependant. Le souffle couper par l’impact, Silence tenta de refaire pencher la balance grâce à ses talents de meurtrier à la dague, visant la main de son adversaire qui maniait sa masse d’arme avec une redoutable efficacité. Réutilisant sa tactique de proximité pour réduire la force des coups et surtout éviter le fer de l’arme, Silence encaissa plusieurs coups avant de pouvoir placer une attaque qui trancha les doigts de la main armée. Gémissant de douleur, le capitaine perdit de sa fureur et fut mis à mort par une succession d’attaques sournoises.

Alors que Silence reprenait péniblement son souffle, voilà que le chargeait l’autre officier qu’il avait désorienté en l’emmenant en contact avec un garde qu’il devait avoir tué en croyant avoir à faire au mercenaire. L’homme fut promptement exécuté, beaucoup moins féroce et habile que son confrère à la masse d’arme.

Devant pareil spectacle, le dernier capitaine qui venait de remplir son pantalon de tout ce qu’il venait de boire au banquet s’enfuit en criant au secours, sans demander son reste, terrorisé par l’inconnu.

Silence eut du mal à reprendre un rythme normale de respiration, ayant poussé au maximum ses performances physiques. Surtout quand il avait s’agit de lutter avec le capitaine à la masse d’arme, don il s’appropria la possession de l’arme. Il prit un instant pour vider les bourses des capitaines et s’en remplir les poches. Il découpa une poignée de cheveux à ses victimes puis s’enfuit à son tour en direction de la muraille.

Un vent de confusion souffla le camp et dans le chaos qui s’en suivit, Silence réussit à passer la vigilance des gardes et passa la muraille, s’aidant d’un grappin rudimentaire fait de la masse d’arme attachée au bout de sa corde elfique. Par chance, son instinct l’avait mené vers un coter de l’île qui était en contact direct avec l’eau.

Une fois sur la berge, il abandonna son apparat de garde qui était de toute manière inutilisable, maculé du sang de ses nombreuses victimes. Il fouilla ses poches et réalisa qu’il avait perdu une bonne part de son butin durant la nage, ne lui fournissant qu’un petit pactole d’une centaine de pièces. Il fourgua cela dans sa bourse personnelle maintenant qu’il n’était plus sous danger direct. Néanmoins, il ne s’attarda pas trop longtemps car plusieurs groupes de sentinelles équipés de torches quittaient l’île et s’éparpillaient tel des fourmis à l’affut de nourriture. Le mercenaire rejoignit furtivement son point de rencontre et s’harmonisa avec l’environnement, patientant le temps qu’il fallut jusqu’à qu’on revienne le chercher.
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