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[Auberge] Au chat mouillé | |
| Krage Contrebandier
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Jeu 30 Nov 2006 - 21:29 | | Services disponibles : Repas (comprenant cruche d'eau, entrée, plat et dessert) : Crudités : 75 £ Végétarien : 100 £ Carnivore : 150 £ Prix d'une chambre (selon la durée) : Une nuit : 100 £ Deux nuits : 190 £ Trois nuits : 250 £ Quatres nuits : 325 £ Cinq nuits : 470 £ Six nuits : 530 £ Une semaine : 650 £ ------------------------------ Chatouillement. Chaleur. Je baillai. Un rayon de lumière pénétrait d’entre les fentes des volets, arrivant pile sur mes yeux. Combien de temps avais je dormis ? Il devait bientôt s’approcher des neuf heures (c’était déjà tardif pour moi) Alors que je m’apprêtais à me lever, ma hâte disparu aussi tôt alors que je réalisai le poids qu’il y avait sur mon torse nu. Un léger poids, certes, mais assez pour le prendre en considération… C’était là un bras, relier au corps d’une jeune femme dans mon lit, encore roupillant a coter de moi. Que ma besace ce troue ! Je ne me souvenais pas du tout qui était le personnage, pas plus de ce que nous avions probablement fait cette nuit à la vue de sa poitrine, elle aussi nue. J’avais beau chercher le plus loin possible en arrière, la soirée précédente m’avait semblé n’avoir jamais eut lieu. Devenais-je amnésique ? Bon sang Krage, tu ne te fais pas si vieux que ça encore, il faut rester réaliste, ca doit encore être cette herbe de prestige que t’as filé ce fourbe de Hoog’mat, me dis-je pour me rassurer. Je me penchai sur la jeune femme et huma son parfum. A me rapprocher, je remarquai qu’elle était bien loin des canons de mes fantasmes. C’était définitivement cette fichue herbe. Sans plus attendre, je me levai, rejetant ce bras parasite vers sa propriétaire qui émit un grognement en retour sans pour autant sortir de son sommeil. Rien que pour ça, je me décidai à aller fouiller ses habits. Je ne trouvai qu’une quinzaine de pièces d’or dans sa besace, juste assez pour un repas de midi chez Louis le borgne. Cette catin n’avait même pas assez de charmes pour s’être payé d’autres drogués avant moi ! Quelle poisse… Au moins, je n’aurai pas à la payer : quoi qu’elle doive s’en douter, si au moins était elle consciente de qui j’étais… A moins que justement, c’est elle qui voulu me faire les poches ? A y repenser d’ailleurs, je fis le tour du lit pour voir si elle n’avait rien dissimulée. Sous les coins du matelas, les tiroirs, le plancher… Rien. Je me tournis à nouveau vers ses habits, j’avais du omettre quelque chose. Mon nez ne me trahis pas, il y avait une fausse doublure dans son corsage ! Je trouvai aussi que sa poitrine n’était pas aussi large que ça… Une nouvelle bourse, cette fois-ci plusieurs pièces du marché noir, de très grosses avec le sceau d’Umbar. Voilà qui était intéressant. Oh et tien, une lettre. Je ne me gênai pas pour lire son contenu. Double ‘Oh, oh’ ! Voilà qui était encore plus intéressant… Cette catin avait reçu comme ordre de m’étrangler pendant mon sommeil. Visiblement, ma prestation l’avait plus qu’épuiser. A trop vouloir dompter un fauve… Rires. C’était bien là un coup de mon rival Ott’. Un des rares à vouloir rivaliser avec moi sur le marcher des vins & spiritueux. Son manque de génie était légendaire, il n’arrivait à rien. C’était uniquement ses fonds familiaux qui lui permettaient de repousser aussi longtemps les griffes avides de la faillite. Il venait cependant de signé sa fin, ce profond crétin venait de signé de son sceau son ordre de mission. Après en avoir fini avec cette poufiasse, j’allai me faire le plaisir de reporter cela aux autres marchands… C’est étonnant, mais certains de nous ce sont mis d’accord pour signé un accord de non-agression sur les principaux émetteurs de trafic. Cela devenait une nécessité à une époque ou les plus populaires avaient le pouvoir de vie ou de mort sur les nouveaux venus, la tension était telle que le chaos failli générer, état instable qui deviendrait ingérable et nuirait forcément au plus grands qui durent signer la charte malgré eux. Grace à ses anciens écrits, j’allais pouvoir trainer Ott’ dans la boue et le faire bannir d’Umbar… Et bien sur, l’assassiner par la suite. Je m’approchai du lit, empoigna mon coussin et l’appliqua contre le visage de ma compagne d’une nuit. Ses yeux se révélèrent soudainement à moi alors qu’elle réalisa ce qui lui arrivait. Elle se débattit telle une furie, griffant mes avants bras dans sa lutte. Je ne la quittai pas des yeux un instant. Je lisais en elle tout son regret de n’avoir pas achevé sa sinistre besogne en pleine nuit, tel que prévue. Puis vint le pardon avec les larmes. Je ne lui en offris point. Cela me fit même sourire… Vint le moment tant attendu où la lutte s’éteint progressivement générant cette perverse exaltation de réussite, de contrôle, de puissance chez le vainqueur ! Eclats de rires ! Je m’habillai puis descendis au rez de chaussé. J’offris les pièces d’or de la catin à l’aubergiste pour la nuit, ainsi qu’un bonus d’une pièce noir pour s’occuper du cadavre. Bien que sur le coup, sans ne lui avoir expliqué quoi que ce soit, il ne comprit pas pourquoi je me montrais si généreux avec lui. Je sortis. |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Numénorien noir) -: 24 -:
| Sam 9 Déc 2006 - 22:13 | | Il n'avait trouvé que ce trou miteux où dormir...rien à voir avec son lit au palais, où il eut pu rencontrer les charmes de Pucelles récemment capturées, ou déguster des thés aux milles goûts. Non, ici , il y avait le lit, un bac d'eau et un pot de chambre. Enfin, il n'y étai tqu epour une nuit. Son contact devait le rejoindre dans la grande salle le lendemain, officellement il parlerait d'une cargaison de joyaux du Nord en transit. |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Numénorien noir) -: 24 -:
| Lun 11 Déc 2006 - 14:57 | | Denethor ben(fils de) Elros, comme il s'apellait depuis qu'il était attaché au Sultan de Harad, attendais calmement dans la salle commune.C'était une grand pièce au plafond haut dans laquelle flottaient d'innombrables odeurs, principalement celles des cuisines. Avisant une table dans un coin il commanda un pichet de vin et s'installa. Son contact devait arriver très bientôt, et il se disait qu'il l'attendrait pour attaquer les choses sérieuses, c'est à dire le poulet aux amandes qu'il avait réservé la veille... Eh toi là, tu bois tout seul? Un gros corsaire venait de se lever de sa table une bouteille à la main, déjà saôul à une heure pareille.. Non, j'attends de la visite Moi il me semble pas, alors tu vas me donner ton vin et fermer la chos equi te sert de clapet le bleu!! Je ne te permets pas Tonneau à vin!! Le bleu je vais te cre...Il n'acheva pas sa phrase un de ses compagnons l'avait assomer. Excuser le il bois comme ça depuis que sa catin préférée est au harem du sultan, elle s'est fait prendre à Dja'or'kal.. Très bien, très bien, La vie c'est plein de merde et un peu de bonheur.. Ya, Et il retourna vers sa table. Le conseiller se râssit, où restait donc ce Krage? |
| | | Krage Contrebandier
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Lun 11 Déc 2006 - 20:33 | | Fichus manants… Pas moyen de se lever calmement le matin, toujours ses porcs de crieurs près à vous souler gratuitement le jour du marché. Je les rangeais du coter de la vermine nuisible, une classe sociale à supprimée… Si au moins.
J’avais peu dormit cette nuit, juste fais le tour des tavernes, voyant comment se portant les autres ‘marchands’ et contacts... J’avoue, il y eut aussi une longue partie de carte qui me prit la plus part de la nuit. Je n’avais pas beaucoup dormis d’ailleurs, peu être trois heures chez Louis… Et ses maudits crieurs, si un jour j’en attrape un…
Bon, si j’avais bien compris il y avait quelqu’un à voir au chat mouillé aujourd’hui, selon le message reçu dans ce drôle de colis. J'avais d'ailleurs rangé la dague à côter de la mienne. Un pote à l’autre inconscient d’Haradrim à qui j’avais sauvé la vie… Haha.
Je sondai la salle commune en quête d’une tête étrangère. Tu parles d’une opération facile, il fallait s’y connaître pour voir que quelqu’un n’était pas d’Umbar, cette fichue cité de batards… Un type un peu trop discret, seul et surtout sobre m’attira le regard. Je n’avais pas trop le choix d’un coter, il n’y avait pas beaucoup de monde encore…
Je m’avançais au comptoir pour commander un verre d’ananas frais, suivit de deux mercenaires. J’en avais perdu un pendant la nuit, il m’avait salué puis était partit, sans s’expliquer. J’espère que les autres me ferraient tout de même cette politesse… Je commençais à apprécier leur compagnie maintenant, bien que je n'avais toujours aucune idée de la durée de leur contract à mes côtés. Fichue confrérie...
Une fois le verre en main, j’observai du coin de l’œil mon homme. S’il y avait un homme que je devais voir, c’était immanquablement lui parmi tous les autres…
Je m’approchai de sa table, pépère puis fit mine de soudainement m’intéresser à lui, tel un dresseur découvrant un talent caché chez un de ses animaux.
- Bien l’bonjour étranger. Jus d’ananas ?
Je lui fis un malin sourire qui se voulait insinuer d’avantage quand à mon approche banale. Les deux mercenaires se postèrent derrière moi, restant debout tandis que je prenais une chaise devant le bonhomme. |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
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| Mer 13 Déc 2006 - 15:12 | | Du vin me sied plus l'ami..Il savait que l'autre cherchait un homme peu ou pas discret, l'attitude de son frère aurait réveiller une maisonnée de crétins endromis. Il ne chercha donc pas à cacher sa noble origine.
Krage, je présume? |
| | | Krage Contrebandier
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Ven 15 Déc 2006 - 19:13 | | Enfin un qui avait compris les bases de la survie. Pour l’instant du moins. Je fis signe à l’aubergiste de s’approcher et lui commanda une bouteille de son meilleur vin. En temps normal, il aurait hurlé pour qu’on le prenne pour un ‘misérable tavernier’ mais l’on ne me le faisait pas à moi ce coup là…
- On ne peu rien vous cachez, œil de faucon !
Je ne sais pas pourquoi, mais sa présence de type de bonne fortune dans cette miteuse auberge me donnait envie de le charrier. Peu être qu’il vendait des chameaux il y a de ça peu de temps et que par un événement extraordinaire il eut reçu la faveur du Sultan ? Ses choses aussi ca arrive. En tout cas, je profitais du moment où l’étranger foulait mon domaine pour lui rappeler qui était le maître du jeu. Ou du moins, assez l’intimider pour que la récompense s’accroisse. Une fois de plus, je ne regrettais pas les mercenaires que la confrérie m’avait attitrer… Peu être allais-je devoir les engagés de manière permanente si possible…
Le vin arriva, j’échangea quelques pièces d’or pour le service puis servi moi-même l’étranger afin de lui démonter que je savais tout de même être proche d’un client et que l’étiquette m’était coutumière.
- Alors, que cherchez vous, précisément ? |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
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| Ven 15 Déc 2006 - 23:37 | | Denethor sourit en son for intérieur, un contrebandier venait lui parler comme à un frère de combat, naïves créatures que les hommes du Sud. Il dévisagea son interlocuteur. Ce monstre baroque lui semblait fiable pour les affaires, de là à en faire un ami de la cour.. il y a des pas qu'on ne franchit pas.
Hum, hum... A l'heure actuelle une grande partie de l'armée du Sultanat doit parcourir l'Harondor. Cependant hum... Shcrmmm.. il semblerait que des rebelles aient soulevé une partie de la flotte corsaire contre la protection que le Sultan accorde à la ville. Ils se seraient alliés avec ces chiens du désert qui se sont eux, rebellés au NordIl cracha par terre De là un problème, des navires peuvent remonter et bloquer un fleuve, tenir ses points de passage, voir brûler ses ponts et ses ports relais. Or, si cela devait arriver, soit pendant un reflux, soit lors de l' arrivée de renforts, vous imaginez aisément les conséquences. Outre la punition de la ville, cela bloquera tout le comerce du Waith au sud. Et votre commerce, plus que tout autre, risque d'en être affecté. Nous devons par tout les moyens empèchés ce groupe de corsaire de réussir.
Il dévisagea l'autre, visiblement pas préparé à son attitude de cour. Savoir dans quel trou de cul du désert il avait grandi avant que le Sultan l'adopte ne concernait pas Krage. Il dévisagea encor un peu le contrebandier, et dans une verve d'originalité incroyable il dit sur un ton de confidence:
Le sultan payera ce qu'il faudra, même peut-être avec des femmes de son Harem. |
| | | Krage Contrebandier
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Sam 16 Déc 2006 - 1:22 | | Quel esprit ! Pas le genre de basse classe du genre laquais que je m’attendais à rencontrer. Il avait le mérite de me faire sourire, à tenter de m’intimider. Peu être avait il oublier qu’il avait perdu la protection de Sauron ? Je n’allais pas lui rappeler, c’était trop gros tout de même…
- Très bien. Je peu prendre en charge cette opération. Les choix, contacts, directives… bref, toute la situation m’appartient et je ne veux aucun de vos confrères sur le dos ! Tout ce que je veux savoir, c’est : Où, quand et comment je serais payé une fois que vous aurez les résultats. Le reste, je m’en fiche…
Autant être franc, je n’allais pas lui dévoiler mes cartes mais au moins le motif, bien que je pense qu’il l’eut compris maintenant. J’avais besoin d’une estimation, savoir à peu près combien je pouvais espérer en monnaie de la part du Sultan. Pas que je vide toute ma bourse sur un coup de cœur avec l’assassin le plus doué du coin ! Ce genre de trucs quoi ! Nan, fallait assurer… La paye devait être conséquente… Et par pitié, que l’on me lègue déjà une part de la récompense… Mais je croyais que le bonhomme était assez organisé sur le coup pour prendre pareille initiative. |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Numénorien noir) -: 24 -:
| Sam 16 Déc 2006 - 14:53 | | Déjà l'important! Cet homme, n'avait vraiment pas de temps à perdre.
Je sais que la coutume veut qu'ici on paye en pièce noire, mais pour notre affaire, le Sultan juge préférable que l'on vous paye en or, en kilos d'or. Ce n'est pas une guerre comme les autres, et notre victoire ferait de vous un homme riche et comblé. Je vous donne cette petite chose comme garantie, je sais que vous en avez des centaines sorties des terres d'ici, mais celle-ci vient de Numénor, une petite avance sur salaire... Il nous faut des résultatas sous 2 jours, d'ici là des messagers devraient revenir avec les nouvelles du front. si avant celà les corsaires ont le temps d'agir, autant dire que l'approvisonnement de l'armée va poser problème..Vous me suivez? Il n'attendit pas la réaction de l'autre et poursuivit Demain déposez vos premiers résultats à l'auberge, comme vous le souhaiterez. Personne ne vous "supervisera", mais je reste en ville pour admirer le travail. Si vous avez des questions posez-les, sinon bonne journée! |
| | | Krage Contrebandier
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Batard Gondorien/Umbar -: Cinquantaine -:
| Ven 22 Déc 2006 - 21:32 | | - Citation :
- Hrp : Je rattrape le temps perdu par un (des) long post et je vais faire avancer les sessions dans le temps histoire de rattraper un peu avec les autres joueurs qui sont déjà au Harad et influence la tournure de la guerre.
- Vous vous êtes adressez à la bonne personne monseigneur !Luis fis-je avec un faux sourire de commerçant comblé. Ca n’allait pas être du gâteau mais il fallait paraitre un tant soit peu assez costaud pour l’affaire afin qu’en cas de lamentable échec la punition soit plus douce… Pas qu’il ne se croie trop confiant et qu’il avait tout droit sur ma tête ! Ainsi, je continuai de paraitre un grand gaillard bien que ma possession dans le marché de la contrebande à Umbar ne souffrait que peu d’opposition, dans ce vaste monde je ne valais surement pas plus qu’une larve malade dans une fourmilière. Je ravalai tout signe extérieur de stress et hocha machinalement à mon interlocuteur. D’accord pour tout, braillant parfois quelques opposition histoire de ne pas paraitre trop facile : Il fallait sembler être LE type bon pour l’affaire plutôt qu’un autre mais pas non plus comme étant le type désespéré d’avoir un peu d’argent et de réputation ! - Bonne visite alors, a bientôt !Il me rendit un regard souligner d’un malin sourire qui me laissait presque dire qu’il allait prendre goût à observer le rendu de mes manigances, bien qu’il me semblait évident qu’il était lui-même sous pression. Si j’échouais, j’allais être dans de gros ennuis et lui aussi pour m’avoir enrôlé dans sa cause… A moins qu’il n’y eut d’autres types sur l’affaire ? Il me fallait savoir ce genre de détail si je voulais rafler la meilleure part des faveurs du Sultan. Je me finissais avec mes deux gaillards ma bouteille de vin et par miracle, ils furent sociales et me parlèrent enfin avec quelques précisions de la progression de leur contrat. Ils m’informèrent qu’ils seraient avec moi jusqu’à la fin officielle de la guerre et par un élan de sympathie inconnu m’expliquèrent que la confrérie avait une alliance avec les corsaires renégats et ainsi, par l’attribution gratuite de leur présence à mes côtés, espéraient pouvoir me contrôler ou du moins me garder à l’œil. C’était aussi dans cette optique que l’autre gaillards nous avait quitté plus tôt dans la journée, retournant à la confrérie faire son rapport quand à mes activités. Bien sur, tout cela n’était en rien un aveu amoureux, cette déclaration avait bel et bien un avantage pour eux : ils désiraient que je les enrôle, jugeant qu’ils avaient une activité plus riche à mes côtés que dans les banales missions de la confrérie, en échange de quoi ils m’assuraient d’ailleurs ne rien dévoiler quand à ma liaison avec le Sultan. Ils ne me laissèrent guère le choix, ils n’étaient pas dupent et devaient surement espérer avoir une prime sur le gain que j’allais me faire avec cette liaison avec le Sultan, chose qui prouvaient qu’ils avaient confiance en mes capacités à répondre efficacement à cette mission. Cela me faisait plaisir. Et puis de toute manière, je voulais les recrutés tôt ou tard… - Notre compagnon est aussi d’accord, il va rapporter un faux-rapport à la confrérie et souligner la nécessiter de notre présence à vos côtiers, feignant une raison tout à faire différente que celles don il est actuellement question. Une fois la guerre finie, vous ferrez une lettre pour la confrérie soulignant votre intérêt quand à notre enrôlement, attacher avec cela notre propre démission et notre volonté de vous servir.Je lui souriais car il osait me donner un ordre. Il me rendit ce sourire, lui-même conscient qu’il prenait des risques à parier de telle sorte avec lui. Nous furent d’accord et la tension retomba. Je pouvais désormais m’occuper d’autres affaires. Je sortis un morceau de parchemin (j’en avais toujours un qui trainait au fond d’une poche), fit signe au tavernier d’approcher puis l’ordonna de me chercher le nécessaire pour écrire. Il revint avec le matériel que je disposa devant moi tel un studieux élève d’académie, trempant ma plume dans l’encrier rudimentaire puis traça mes directives sur un parchemin : - Sur une page j’écrivais à un pêcheur ce qu’il me devait encore comme taxe depuis notre dernière entrevu où il avait maladroitement repêcher une victime d’un de mes assassins et déclarer à la sécurité, ce qui m’avait obliger à payer quelques pots de vins sous peine de subir des amendes et restrictions. Mais cette fois-ci, je lui proposa de laver le prix que j’avais estimer qu’il devait me repayer au fil des années en l’ordonnant de rester en mer le plus possible, se préparer à ce que son rafiot lui soit confisqué pour une soirée ou deux en plus de me tenir informer du trafic au large. - Trois autres pages, aussi dédicacés pour divers marins furent rédigés dans un but similaire. Je plaçais mes pions en haute mer, histoire d’être sur de ne rien louper. - La cinquième page fut pour un corsaire, afin d’avoir des infos de l’intérieur. C’était un bon contact de longue date avec lequel j’échangeais des infos régulièrement. - La sixième page fut pour la confrérie don je prévenais mon retrait temporaire du marché générale pour quelques semaines, feignant un retrait pour protéger mes acquis à cause de l’influence qu’allait avoir la guerre sur le marché. Cela allait donner une occasion à mes rivaux mais cela m’importait peu, mes contacts restaient fidèles… Ils n’avaient pas le choix. - La septième page (je commandais à ce moment là un nouveau paquet de feuilles du tavernier) fut la commanderie de la garde, sur laquelle j’espérais beaucoup d’implication dans l’affaire en l’échange de quelques pots de vins. Tout le monde était corrompu ici et plus l’on montait haut dans les sphères sociales, plus il devenait simple d’enrôler quelqu’un à sa cause. A force, le capitaine me léchait les bottes pour être impliquer dans affaires. Je déposais ma plume et commanda un nouveau verre d’ananas. Mes deux mercenaires s’occupaient pendant ce temps à jouer avec mes cartes. Alors que je sirotais, je réfléchis à une série de techniques afin de saboter les plans des corsaires. Dès que cela allait être finit, j’irais aux docks faire une inspection et transmettre mes parchemins aux quartes marins puis en profiterait pour vérifier moi-même la présence des corsaires dans la ville. Je m’attendais à ce qu’ils soient en nombre, près à intervenir dans la région ainsi, selon l’opportunité, j’essayerai de former quelques troubles sur les docks mêmes. Après cela, il me fallait retourner quelque part de sur –chez Louis par exemple- afin de récrire des missives (il n’était pas bon de trainer avec trop de missives sur soi, c’est pour cela que je ne les faisais pas tous en même temps), le plan étant un de mes favoris que j’appréciais affecté à mes rivaux : pourrir leurs ressources. En même temps, il faudrait que je corrompe quelques marchands histoire de les enrôlés du coter du Sultan et en même temps rester à jours avec les histoires locales, en profitant pour découvrir les réseaux de rebelles en présence… Tout se mettait en ordre dans ma tête, formant le puzzle parfait qui allait illustrer ma réussite… Je finis mon verre, laissa quelques pièces puis me sortis, me dirigeant vers les docks… |
| | | Nimrod Ben Elros Citoyen
Nombre de messages : 995 Age : 37 Localisation : Inconnue Rôle : Exilé
~ GRIMOIRE ~ -: Humain (Numénorien noir) -: 24 -:
| Dim 24 Déc 2006 - 1:30 | | Quand Denethor se réveilla pour la 8 ème fois de la nuit, il préféra ne pas se recoucher, il avait désinfecter la blessure comme il avait pu, mais son moignon le faisait souffrir le martyr. Il descendit dans la salle commune, il restait là quelques ivrognes attardés, et d'autres matinaux qui déjeunait déjà Il s'adressa au serveur. Un quignon et 2 tranches de ton jambon le plus âpre.. et un pichet de vin.. Souffrant le martyr il alla s'asseoir. Cela lui avait couté cher, mais Krage était en passe de réussir, et il devait rester ici pour finir le travail, pas de médecin de cour chez les corsaires... Il pensa au cotnebandier, surement endormi du sommeil du devoir accompli, Peut-être pourrait-il l'aider à trouver le trace du chien qui lui avait fait ça....
Et tandis que Denethor déjeunait frugalement, obligé de se saouler dés le matin pour encaisser la douleur, à l'autre bout de la cité, le contrebandier s'éveillait d'un bonne nuit de sommeil, commençant sa seconde journée de travail pour le Sultan par un bon nettoyage dans les règles de l'art. |
| | | Silence Citoyen
Nombre de messages : 1209 Age : 38
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 42 ans -:
| Mer 15 Fév 2012 - 17:27 | | ~~~~~~> SUJET PRÉCÉDENT~~~~~~ Bien qu’excellent espion, Terry n’avait eut le luxe de peaufiner un réseau particulier à Umbar, telle que sa camarade Moriquendi qu’ils nommaient Venin entre eux, probablement connue sous un autre pseudonyme ici bas. De plus, le jeune homme n’avait pas la même patience et devrait se montrer plus audacieux, au risque d’ébruiter la réelle raison de sa venue. Ce détail était néanmoins secondaire pour Terry, qui ne comprenait pas la pertinence de préserver au reste d’Arda que les Griffes d’Ammoth cherchaient toujours à découvrir ce qu’était devenu Silence et ses compagnons durant leurs nombreuses années d’absence… Au contraire, il considérait le mystère comme étant un atout pouvait susciter l’intérêt des curieux, en particulier de ceux assez cultivés pour connaître la guilde et savoir qu’ils payaient correctement les informateurs. C’est donc ainsi, en ignorant partiellement ses ordres de mission, que Terry répandit les informations quand les diverses tavernes des havres tel un fermier planterait intelligemment ses graines dans l’espoir d’un agréable résultat. L’info devait déjà être connue des réseaux les plus sous terrains que devait forcément connaître Venin, le but était là de toucher le plus de monde possible… En semant la rumeur, il s’identifia clairement comme étant un membre des Griffes et aborda leur brassard gris, symbole de reconnaissance de la guilde et élu domicile « Au chat mouillé » et y attendait d’une insolente patience que les informations viennent à lui. Son seul regret était de ne plus avoir la disponibilité nécessaire pour continuer l’enquête sur le terrain, c’est pourquoi il avait envoyé une missive à Minas Tirith afin que la guilde envoi agent pour le supporter, sans dévoiler de détails sur sa technique qui allait-il en était sur- déplaire aux anciens. Un pari risqué, il devrait absolument revenir avec un résultat convaincant. |
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