Les Griffes en campagne

En balayant de sa main le drap qui servait de porte dans leur tente de commandement, Silence arriva en plein rapport de la part d’un groupe d’éclaireurs par leur sous-officier.
Il y eut un blanc à son arrivée avant que les paroles ne fusent à nouveau.

- … embuscade convaincante, aucune perte à déplorée. Notre temps de présence dans le royaume n’est pas encore suffisante pour pouvoir percer leur réseau et les routes que prennent les caravanes sont trop nombreuses et couvres une zone d’action trop vaste pour notre petit nombre. Nous avons encore l’avantage de la surprise, ils ne réalisent pas encore qui nous sommes... Ils doivent nous prendre pour des rebelles…

Sentier leva la main, stoppant court le dialogue de l’éclaireur qui, hormis sont accent du nord, avait l’appart d’un pillard Haradrim commun, si l’on excluait aussi le récurant foulard gris, symbole des Griffes d’Ammoth.

- Tant qu’aucun survivant ne s’enfuit pour les informés, votre boulot est un succès. Il n’est pas nécessaire de traquer chaque caravane de ravitaillement sur lequel vous êtes informés, bien que cela soit apprécier. Cependant, la situation oblige à ce que la priorité soit mise ailleurs…

D’un hochement de tête, sentier fit signe à un sous-officier en présence de dérouler les cartes sur laquelle il déposa par la suite des pions. Pendant ce temps, Sentier en profita pour accueillir Silence en le saluant d’un hochement de tête avant de se décaler, laissant une place pour son supérieur autour de la table.

- Voilà qui devrait t’intéresser Silence, voilà pourquoi je t’ai fais chercher…

L’éclaireur regarda la carte puis se mis instinctivement à changer le placement des divers pions, sachant que c’était ce qu’on attendait de lui à cet instant là.

- Hum… Pourquoi y a-t-il deux faucons gris sur cette table ?

La voix de Silence sonnait comme un juge près à énnonçer une terrible sentence. L’assemblée se retint de répondre, le temps que la tension initiale chute. Sentier prit la parole :

- Celui à la cité d’Umbar est Dune, le lieu supposer où lequel on pense qu’il se terre depuis notre le début de notre enquête. Les choses se confirme le concernant depuis notre arrivée dans la région, il ne c’est pas fait très discret sur son chemin, parlant de sa cargaison aux mauvaises personnes… L’on pense qu’il se terre là-bas car c’est le repère idéal pour s’enfuir rapidement par la mer, loué une bande de surveillants etc. Ayant été une Griffe, il doit avoir mis en place son propre réseau à l’heure qu’il est, surveillant ses arrières en attendant son heure…

- Qui ; est l’autre pion. Fit Silence, beaucoup plus sèchement.

- …Une nouvelle recrue. Il s’appel Automne, il a été enrôlé après la guerre au Gondor, un ancien militaire de la cité blanche. Il semblerait qu’il soit en relation avec Dune bien que l’on ne comprenne pas encore pourquoi il ne serrait pas partit plus tôt ni que nous n'ayons pu sonder de faille chez lui. Il était envoyé dans le groupe débutant d’éclaireurs qui devaient surveiller les montagnes… Il aurait apparemment disparu de son poste mais le sous-officier en présence le traque actuellement. Cependant, cela fait déjà une journée et nous n’avons pas encore de nouvelles positives, il semblerait qu’il connaisse déjà la région… Il y a trop de hasards pour considérer la situation comme étant inattendue, une enquête à lieu au sein des nouvelles recrues en cas d'autre complicité. C’est Ronfleur qui s’en charge.

- Où est-il d’ailleurs celui là ?

- Heum, pas ici. Il a été envoyé en avant pour surveiller la grande route et tenir à l’œil l’avancée de l’armée ennemie. Il coordonne les groupes d’éclaireurs en présence là-bas tout en profitant de sa position pour réceptionner les rapports des autres groupes.

Silence ne répondit pas. Il observa la carte sans fixer de pion en particulier. Il était pourtant fort probable qu’il fixait dans son esprit les pions des Faucons gris, celui qui symbolise les traitres…

Aleth entra lentement dans la tente, un homme est venu le prévenir qu'il devait s'y présenter...Il regarda chacun des hommes présents

"Veuillez escuser mon retard..."

Il ce tenait droit, regardant le vide

Morgoth entra a son tours, ne salua meme pas, ni ne dit rien a personne, il atendit la, sans le moindre geste, guettant se qui se passerai...

Radamanthe avait suivi le prince Haradrim, comme celui-ci l'en avait invité.
Il entra à la suite des autres.

"Vous ne semblez particulierèrement troublé, Silence...De mauvaises nouvelles concernant nos affaires?"

Il jeta un oeil à la carte, mais se ravisa vite, refusant d'essayer de comprendre la signification de ces pions sans explications s'il en fallait une.

Silence prit un certain temps à réagir à l’arrivée des nouveaux, en pleine réflexion personnelle. Les autres officiers en présences ne laissaient échapper nul mot, état qui souligna d’autant plus le trouble inhabituel du Stratège. Ce dernier prit la parole quelques secondes plus tard, se tourna vaguement vers le bourreau.

- Pas directement, non.

Le personnage semblait avoir du mal à décrocher de sa propre réflexion aussi, celui lui prit un instant de plus avant de pouvoir continuer sans frein.

- Voyez cette assemblée au centre de la région, à proximité de l’oasis. Elle représente l’armée adverse en présence, visiblement décidée à en venir au conflit tôt dans la campagne. Elle bloque le passage et occupe un point stratégique, étant dans une ville marchande.
Plusieurs options s’offrent à nous : attendre, attaquer, retarder la confrontation ou fuir.
Il se trouve que leur présence est très pauvre ailleurs qu’au sein de leurs rangs, les habitants de la région on déjà choisit leur camp et il ne reste plus grand monde à convertir pour l’une des causes. De leur position, ils sont près à tenir à siège si besoin assez longtemps pour récupérer du renfort ou épuiser nos troupes OU agir assez rapidement pour barrer tout contournement de notre part OU même tout simplement étendre le front vers notre position actuelle.

Voilà ce que je propose : Nous pouvons, si leur choix est d’attendre avant d’avancer, propager des rumeurs et disperser certaines de nos troupes un peu partout dans la région afin de disloquer la cohésion de leur armée en menant leurs propres régiments à la suite de nos hommes, laissant le noyau de l’armée plus faible et facilement atteignable.
Le désavantage de cette stratégie étant que nous perdons la cohésion de nos propres troupes, ne pouvant tenir cette politique bien longtemps sans ravitaillement et risquerions en cas d’échec d’attentat sur leur commandement d’être submergé dut au nombre bien trop important d’hommes en présence.

Ce que je refuse absolument est de voir nos forces, celle du Gondor tout au moins, enliser dans un nouveau siège, si tôt après la bataille aux champs de Pelennor.

Nous pourrions cependant, option qui est beaucoup plus concevable et rapide d’exécution serait de tenir position dans cette région, en éparpillant nos hommes en des points stratégiques autour de ce camp, laissant celui-ci beaucoup moins défendu afin de pouvoir contre attaque l’ennemi qui avance bien trop rapidement et sans assez de précautions, trahissant son impatience et sa crainte quand au potentiel de nos forces. Il serait très avantageux de retarder la confrontation un maximum, organisant des raides aléatoires sur leurs colonnes de troupes et de ravitaillement, leur forcer de prendre pied à proximité du camp en coupant tout contact avec l’extérieur et de lentement les cuisiner à petit feu. Leur état psychologique étant visiblement prêt à un clash en mêlée qu’une guerre contre un ennemi invisible. Cependant, il ne faudra pas se faire d’illusions quand à l’obligation d’entrer en mêlée avec l’adversaire, le but étant avant tout d’équilibrer un maximum un balance et de tenir le meilleur terrain et la meilleure forme quand cet événement devra avoir lieux.

Afin de préparer la situation, nos hommes opèrent dors et déjà dans toute la région sur les routes, démantelant les réseaux les plus simples de ravitaillement, chassant les éclaireurs ennemis et préparant le terrain pour une avancer futur dans le pays. Cela force 50% de mes hommes et mobilise une centaine de soldats réguliers du Gondor dans ses opérations. C’est une force nécessaire, qui manque malheureusement de moyens mais qui ne peu pas être ignorer dut au retard que nous avons prit pour engager le départ et ainsi laisser le temps à l’ennemi d’organiser ses troupes.

L’assassinations de la commanderie ennemie reste en suspend, nos meilleurs hommes étant déjà infiltrer au sud, préparant le terrain. Cependant, si la situation devient trop venimeuse ici même, nous serions peu être forcés de remonter nos hommes afin de ‘gérer’ celle des forces en présence, option qui nous retarderait dans la suite de la campagne…
Ainsi, je ne peu que souligner l’urgence dans laquelle nous sommes et qu’une organisation et répartition des tâches doit être effectuée au plus tôt.

Se tournant vers le Prince, le stratège continua :

- Il y a aussi le cas de Thror, le commandant ‘orc’ qui désire nous soutenir en combat, une quête personnelle apparemment… L’appui de ses forces seraient utiles, surtout si il a un équipement en machines de sièges significatif, encombrement que nous avons dut sacrifier afin d’avoir un meilleur rythme de voyage et ne pas finir bloquer aux frontières même du pays…
Avez-vous fait le tour des hommes jeune Prince, prit connaissance de l’état physique et du moral de vos sujets ?

Silence tourna légèrement la tête en direction de Morgoth afin de l’avoir dans son champ de vision. Lui aussi semblait troubler : ils étaient bien nombreux à avoir l’esprit ailleurs, portant le poids de leurs propres quêtes. Mais bien tôt, il leur faudrait mettre tout cela de coter et dégainer les lames…

Silence ne lui avait pas adressé la parole mais il avait compris son rôle, pas des plus agréables..
Pour ce qui est de l'armée de L'est qui arrive en rnefort, elle marche sur les arrières du sultan avec les bannières de celui-ci. Nous pouvons leur donner l'ordre de se mèler aux régiments et de semer la zizanie. C'est la peur du sultan et le respect du sang de Numénor qui unit tous ces hommes, mais il y a assez d'ennemis dans cette armée pour qu'ils massacrent une bonne partie de leurs effectifs par eux-même : le tout étant de frapper juste du premier coup. Pour l'équipement de siège, j'irais parler à Thror. Sulaïman, si vous pouviez restez.

Il sortit

Aleth réfléchit un moment puis il regarda Silence

"Pour commencer...Je suis entièrement d'accord avec votre seconde idée, nous devrons pourtant ètre sur de pouvoir tenir les assauts ennemis sur nos positions et les empècher d'atteindre le campement principal...Si cela arrive, nous serons dans un situation impossible à remettre en notre faveur..."

Il ce tourna vers le chef des Rôdeurs de l'Ithilien, Ecterus

"Ecterus, nous auront hautement besoin de vos hommes...Seulement un problème réside, vos habits verts...Faite le maximum pour dénicher un camouflage desertique...Sauf bien sur si vous aviez déja prévu cela..."

Il ne laissa pas Ecterus répondre

"Ce Thror...J'hésite à lui donner mon entière confiance...Pourtant nous ne pouvons pas refuser son soutien...Surtout si il a des engins de sièges...Je pense que nous avons besoin de lui, énormément besoin de lui..."

Il garda un moment de silence

"Pour la répartition des hommes, il faudrat que cela soit équilibré...Et ils faut des personnes charismatique au milieux d'eux...Sinon le bravoure en sera atteinte...Je m'attend à voir les Capitaines et autre graders présents au front avec les hommes qui leurs seront désignés...Sans oubliez que Ecterus est d'accord de nous offrir ses 5 Capitaines durant cette bataille, car ses hommes le suivront jusqu'à la mort, qu'il est assez charismatique et qu'il a assez d'expérience pour les mener à la guerre seul...Il faut que nous soyons près le plus rapidement possible...Préparer également des cavaliers, bien cacher, capable de prendre les ennemis de dos ou par les flancs..."

- Prenez soin d’énoncer votre position quand à votre stratégie, si vous êtes tant prêt à sacrifier vos serviteurs ainsi.

Demanda Silence alors que Meakil se dirigeait vers la sortie.
Il avait tout déballé d’une traite afin de masquer ses autres pensées, se concentrant sur un sujet commun à tous les hommes en présence.
L’étrange cas de l’orc n’arrangeait rien, c’était une situation délicate tant pour le Stratège qui devait couvrir la cohésion et l’organisation de l’armée du Gondor que pour Meakil qui avait besoin d’autant d’alliés que possible pour sa quête. La présence du Prince était un frein dans cette affaire, il fallait qu’ils se concertent ensemble sur ce sujet afin de libérer Silence d’un fardeau de réflexion inutile.

Chacun avait donné son point en vue, il ne manquait plus qu’a trier, jeter le mauvais mais surtout… Avoir l’avis de Thror, si celui-ci devait être considérer comme un allié officiel.

- Jeune Prince, peu être pourriez vous vous faire une opinion de cet… Sir Thror, en vous joignant à Meakil dans leur discussion. Il faudrait que vous preniez une décision concrète immédiatement sans quoi cela freinera nos décisions stratégiques. Son ajout serait une mesure en plus dans notre palette d’options. Prenez soin de bien écouter avant de parler…

Il regarda Silence

"Je vais en apprendre plus sur cet...Orc...Je vous donnerais mon opinion...Ce que je disait la n'était que mon avis, je n'ai prit aucune décision face à lui, mais je n'oublie pas le fait que nous avons besoin d'aide et que la sienne serait un facteur important pour la victoire..."

Il sortit, suivant Meakil

Radamanthe resta silencieux un moment. Le jeune Prince venait d'être bombardé de suggestions, et n'avait pus tout faire de cela.

"Mais tout cela revient toujours à l'orc. 5000 hommes, ou plutôt orcs n'est pas a négliger. Mais nous avons près de 15000 gondoriens, et personne n'a donné d'information sur leur état de santé général. Ils ne sont pas habitués au désert, à son climat. Il faudra compter là dessus aussi...les gondoriens sont des gens du sud, mais pas de l'extrème sud.
Le fait que nous de soyons pas sur les plaines vertes du Gondor n'est pas à négliger. Il faudra tirer un maximum des autochtones, et sans doute de ces orcs. Quelle que soit la décision, ils pourront se battre...tant qu'ils ne se retournent pas contre nous."

Il s'arrêta un moment. C'est vrai après tout...si on n'avait pas confiance en eux, on pourrait toujours en profiter. Mais cette décision ne lui revenait pas.

"Je vais faire un tour auprès des officiers, pour me renseigner sur le moral des troupes. C'est bien la première fois que je vais m'assurer que des gens vont bien..."

Il sortit en adressant aux personnes restantes un signe de la tête.