Chevauchées dans le Folde

J'avais enfin fini de mettre tous ce nouvel attirail à mon cheval et étais prêt pour le tester dans une nouvelle folle chevauchée comme j'en avais l'habitude.

Arrivé aux portes d'Edoras, je chevauchai mon cheval et m'élança tranquillement au pas à travers le Folde. La plaine était éclairée par quelques rayons de soleil qui parvenaient tout juste à traverser la couche de nuages blanc comme du coton. Une silouhette familière planait au dessus de moi, celle d'Ys, mon faucon qui s'amusait à aller de colonne d'air chaud à colonnes d'air chaud, décrivant un zig-zag marron et blanc dans le ciel...

Au loin, en lisière de forêt, une lueure orange attira mon oeil, un feu s'était déclaré mais il était trop loin, je n'avais guère envie d'aller voir ce qui s'y tramait.

Cependant, trois formes noires étaient parties à folle vitesse d'un bosquet
sur ma droite. Les trois formes se rapprochaient de plus en plus, toujours à très grande vitesse. Elles étaient maintenant à environ 800 mètres de moi...

Je n'étais pas tranquille, d'ailleurs, Ys et Yùma, ma jument, non plus...
Le faucon s'était arrêté de jouer et planait maintenant en direction des ombres suspectes, à environ 50 mètres du sol. Yùma, elle avait tourné la tête en direction des formes qui couraient toujours à vive allure, et s'était arrétée nette.

Puis, Ys émetta un son, le son prêvenant du danger... Malgré l'humeur de ma jument, je la contraint à partir au galop. Je n'avais pas quitté des yeux les trois formes qui n'étaient désormais plus qu'à 200 mètres de moi.
Tout en donnant des coups de talon à mon destrier afin quil accélère, les formes devinrent maintenant reconnaissables : des ouargues avaient décidées de prendre Yùma et moi en chasse, et salivaient déjà de planter leurs crocs tranchants dans le jarret de ma jument...

J'accélèrais toujours plus mais cela ne suffit pas à distancer les monstres canins qui se rapprochaient de plus en plus. Au bout de dix minutes, je pouvais presque les toucher. J'essayais de virer afin de les semer mais cela était impossible. Les ouargues me couraient toujours après et attendaient le moment propice pour sauter sur le derrière de ma monture afin de nous mettre à terre.

Ys était au dessus de nous et survaillait les alentours au cas ou d'autres me prendraient par surprise.

Une des ouargues avait pris de la vitesse et avait réussi à se positionner à ma droite. Je pouvais voir ces yeux jaunes sanguins chercher l'endroit où bondir, elle bavait de rage et d'apétit... Je pris l'initiative de l'attaque, afin que la ouargue ne m'attaque en premier, et, d'un seul mouvement, je déguaina mon épée et vint frapper de toutes mes forces, en pleine tête, le monstre qui s'effondra tête en avant dans la poussière, en un bruit d'os brisés. Le monstre était déjà bien derrière, la vitesse était telle que le simple choc de la chute aurait pu la tuer.

Je prit mon bouclier de la main gauche et serra fort mon épée dans ma main droite. Aveuglé par la fièreté, je ne fit pas attention à la deuxième ouargue qui s'était, elle, avancé sur mon flanc gauche. Et lappait de rage, sûrement énervé de la mort d'un de ses congénères. Puis, sans prévenir, elle bondit de côté, non pas sur ma jument mais sur moi-même ! Je la repoussa de mon bouclier qui alla frapper dans sa mâchoire. La bête alla roulé dans la poussière dans un bruit sourd. Le troisièeme monstre préfèra abandonné, pensant ne pas y arriver seul...


Quand tu fais tes mess à seulement quelques minutes d'intervalle, écrit les tout d'un coup stp. Généralement, quand on poste à la suite de soi-même, c'est après une heure au moins, voir un jour.
Rada'

oki doki

Pour cet affrontement, j'avais l'impression de m'en être bien tiré... Mon cheval ralentissa rapidement jusqu'à s'arrêter, tout cela sans que je n'en lui ai donné l'ordre. Je constata avec effroi pourquoi Yùma s'était arrêtée : une griffure profonde avait écorchée sa croupe et le sang coulait, heureusement, à faible intensité. Je dû ramener ma jument en l'accompagnant jusqu'à Edoras.
Ys, qui avait assisté au combat n'en était pas moin fier d'avoir sû nous prévenir du danger. Il s'en alla tranquillement après un cri de salut, toujours en utilisant les courant d'air chaud pour éviter le moindre effort...

Arrivé à Edoras, je pris directement la direction de l'écurie où j'y comptais bien y trouver un peu d'aide.