Retour d'Eoseld avec le capitaine Martelong

Les gardes entendirent à nouveau un cor, puis un autre. Le premier était un cor Rohirrim, le deuxième du Gondor. Ils virent une longue file de cavaliers, avec à leur tête un homme, Eoseld et Elerion. Ils entrèrent dans la ville et avançèrent jusqu'aux bas des marches où ils s'arrêtèrent. Firion, prévenu par un garde, sortit du palais. Il ouvrit la bouche, sans son, puis sourit. Il vit Elerion.

"Bonjour à vous, Elerion. Je ne pensais pas te voir.
-Mon père est venu me chercher avant toute chose. Vous avez failli m'oublier.
-Je dois effectivement l'avouer, nous n'y pensions guère."

Firion se tourna à présent vers le capitaine Martelong.

"Bonjour à vous, Capitaine. Comment vous nommez-vous ?
-Je me nomme Martelong.
-Bien, je vous remercie, vous et votre roi. Nous avons fort besoin de vous. Combien êtes-vous ?
-Nous sommes un millier.
-Parfait."

Firion s'adressa à Eoseld.

"Vous avez fais du bon travail. Je vous en remercie.
-Mais c'est normal. J'ai aidé à faire sortir du Rohan beaucoup de paysans qui venaient du Gouffre de Helm. J'ai ramené Elerion, Martelong et sa garnison, et au passage du retour j'ai trouvé une centaine d'hommes qui ont acceptés de venir. Ils n'ont pas de chef et sont d'accord pour entrer sous votre commandement.
-Bien, tout est parfait. Vous avez pensé à ce que je vous ai demandé ?
-Oui, j'en ai d'ailleurs pris le double de ce que vous m'aviez demandé, par précaution.
-Vous avez bien fais. Où sont-ils ?
-Je les ai fais livrer directement au Gouffre de Helm.
-Excellent."

Firion parla maintenant haut et fort :

"Je souhaiterai que seuls les dirigeants entrent dans Meduseld. Soit le général Rustor et le Capitaine Martelong. Evidemment, Eoseld et Elerion viennent aussi. A titre exceptionnel, je souhaiterai la présence de Sombre-Chêne que j'ai vu tout à l'heure et celle de Jolane que j'ai aperçu mais qui ne s'est pas montré. J'aimerais la présence d'un des cent homme là-bas."

Un homme s'approcha.

"Quel est votre nom ?
-Je me nomme Vartoc.
-Bien, Vartoc, vous allez venir aussi."

Sur ce, tous rentrèrent dans le palais.

Firion s'assis sur son trône, Eoseld à sa droite et Theneor à sa gauche. Elerion resta debout au côté d'Eoseld. Tous les autres étaient debout face au roi.

Eroald vit l'immense armée qui se pressait aux portes d’Edoras. Hommes et Elfes combattront encore contre le mal. L'idée qu'il se bâterait aux cotés des elfes le réjouissait. Car, comme ils étaient doté d'une vie extrêmement longue, ils s'entrainaient beaucoup et était d'excellents combattants. Mais une question courait dans la tête d'Eroald, il souhaiterait la poser à son Roy quand il rentrera. Ce qu'il fit quelques minutes après. Il ordonna que seuls les dirigeants et quelques hommes bien sélectionnés ne pénètrent dans Meduseld. Il devina donc qu'il en faisait partie. Ils rentrèrent dans le château d'or. Un cercle se format vite aux cotés du Roy et de ses fils. Le garde se retrouva sur le coté droit, à coté celui qui lui semblait être le dénommé Sombre-Chêne. Il n'en était pas sur car les elfes avaient tous plus ou moins le même équipement, et ne l'ayant déjà vu que de loin, le doute le pris. Il se tut donc, attendant une quelconque réaction du descendant d'Eorl Le Jeune, du général elfe, ou de quiconque autre personne. Eroald, qui rencontrait son premier elfe, brulait d'envie de parler. Mais avant, il réfléchit.

*Il est surement plus gradé que moi, il vaut mieux que j'attende qu'il me parle.

Eroald se tut, car la "réunion" avait l'air de commencer

Hrp//Sombre-Chêne, si tu n'a pas envie, fais le moi savoir, j'expliquerais dans mon prochain RP que je m’étais trompé //hrp

Sombre-chêne regarda tous les membres de la réunion. Celle-ci avait un aspect solanelle. Mais c'était une évidence. Le destin du Rohan se jouait en ce moment. Le ranger finit par rompre le silence qui devenait opressant:

Ainsi vous voulez aller de front et combattre vos ennemis à terrains découvert. Voyez-vous, je suis comme vous avez pu le remarquer, un ranger. Puis-je me permettre d'émettre une idée? Ne serait-il pas judicieux d'affaiblir l'ennemi avant de l'attaquer ou de subir ses attaques. En tant que ranger, cela fait partie de mes "capacités", même si je suis plus habitué à la forêt qu'aux vastes plaines de la Marche. Mais vous avez peut-être une autre idée meilleur que celle que je viens de proposer. je ne suis pas srtatège.

L'elfe se tut et attendit la réponse des chefs d'armées. A côté de lui, l'elfe put voir un garde qui le regardait avec insistance. Il connaissait bien ce regard. Il l'avait déjà vu plusieurs fois. L'homme semblait intrigué par le ranger et ce dernier se promit de lui parler par la suite.