L'Intendance

Radamanthe resta impassible, tout juste grimaça t-il. Malheureusement, il ne pouvait pas dire qu'il ne s'y était pas attendu lorsqu'il avait entendu la première partie du compte rendu.

"Son titre ne sera pas reconnu. Tant qu'il respectera les volontés de Meakil, et bien évidemment les accords de celui-ci entre Gondor, il ne sera pas refoulé de Gondor. Je comprend qu'il faut mieux éviter qu'il vienne au palais... J'ai moi-même tué son frère..."

Même s'il a peut-être trouvé la chose utile pour lui, à l'époque. Les images d'un homme annonçant ses titres revint à la mémoire de l'Intendant. C'était à ce moment qu'il avait entendu le nom de Ben Elros pour la dernière fois, et des des appellations d'un grand prestige y étaient attachées. Bien sûr, le plus fameux de ces titres étaient fictifs et ne seraient jamais reconnu en Gondor...
Il se tourna alors vers le messager, lorsqu'il sortit de ses pensées.

"Qu'on donne l'ordre de réquisitionner les bateaux de commerce pour évacuer les civils, gens de Pelargir autant qu'exilés du Sud. Tout les navires de guerres devront défendre le port, il faudra utiliser toutes les balistes possibles... Il n'y a pas de fuite possible..."

*Ce sera un massacre...* songea t-il...

Enfin, se tourna vers le garde.

"Je comprends la requête de l'héririter Duzingi, et son importance. Le Roy Méphisto le recevra dès qu'il en aura l'occasion..."

[Méphi', à toi, si possible...]

Eaquem rentra en trombe dans la salle du scribe de l'intendant...

A oui, c'est un réflexe, Eaque n'est plus scribe...

La pièce était circulaire, remplie de parchemin trier, sans aucun problème pour les trouvé, quand on savait comment chercher... Au milieu se tenait un homme.

Sûrement le nouveau secrétaire...

"Faite moi voir l'intendant", dit il avec autorité.

Non que cela pressait, l'affaire était importante, ca ses yeux, mais il voulait surtout s'occuper, ne plus penser à son frere, à ces chevaliers...

L'homme se retourna, lui faisant face.

Soudain Eaquem le reconnu, lui, il n'aurait pas penser le voir dans cette pièce, et il fut confus

"Je suis l'intendant »

Il devait sûrement chercher un parchemin que son frère avait rangé.

"Je suis son frère, excusez moi monseigneur..."

Radamanthe se retourna vers le nouvel arrivant. Et voilà, à peine la délégation Haradrim était-elle partie qu'il avait à nouveau de la visite. C'était ça, être de retour au Palais, en tant qu'Intendant.

Il fut surpris de la voir ainsi, croyant un instant revoir le scribe inexpérimenté. Evidemment, cela n'était plus possible. Cruel jeu du destin, tout de même... Pour quelques minutes, il perdait quelques honneurs au profit de son jumeaux. Il restait là, à cause d'un retard dont il ne pouvait. Oui, cruel jeu de la vie.

"Je doute que vous soyez venu ici pour remplacer votre frère au poste de scribe, n'est-ce pas ?"

Bien sûr que non, évidemment. Cela n'avait pas l'air d'un homme fait pour ça. Radamanthe serait à nouveau seul pour mettre de l'ordre dans les innombrables affaires qui le préoccupait.

"Que voulez-vous ?"

"J'apportait des renseignement que j'avais trouvé sur Dol Amroth, mais cela importe peu maintenant, votre dossier a l'air complet l'à dessus. Je venais pour me mettre à votre disposition, mais dans un travaille musclé si possible. Je ne suis pas fait pour être politicien comme mon frère..."

Il se tu, regardant le visage de l'intendant. Un peu de fatigue s'y lisait, mais aussi une fidélité sans faille envers le Gondor...

Un grand homme pensa-t-il en se souvenant de la grotte...

Bosser pour lui doit etre agréable...

Radamanthe grimaça. Il pourrait très certainement trouvé une utilité au mercenaire, surtout durant ces temps troubles où les gens de sa trempe étaient fort utiles, mais pour dire vrai, le fait que cet homme viennent jusque là uniquement pour cela ne lui plaisait pas énormément. Il avait d'autres choses à faire.

Il répondit cependant, et mis à part un ton sec, rien ne pouvait laisser présager de ses pensées :

"Que savez-vous faire. Nous aurons besoins d'espions, de mercenaires, de gens capables de discrétion et capable de traquer un objectif. N'ayant pas peur du danger et de missions en solitaire en terres ennemies... Savez-vous faire cela ?"

A ce moment, un homme entra brusquement, murmura deux mots d'excuses et s'avança. Même s'il faisait un effort pour paraître calme, on savait à l'expression de son visage que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Il souffla quelques mots à l'oreille de l'Intendant.

"J'aurais dû m'en douter..." murmura ce dernier pour lui-même. "Nous voilà tenus de combattre sur deux fronts... oui, vous serez utile, là où nous devrons agir..."

"Mon père m'envoyait en informateur au harad, sans autre ressource que mon talent pour les langues. Je suis prêt à faire tous ce que vous voulez pour m'éloigner de mon frère. Ce n'est pas que je lui en veux de sa nouvelle situation, mais je ne supporterai d'être dans son ombre, je veux créer la mienne et y rester de mon propre choix."

En disant ces mots, Eaquem jouait sur sa dague... Ainsi, il venait pour donner des renseignements contre les traîtres de Dol Amroth, et il se retrouverai engagé par l'Intendant dans le style de travaille qu'il appréciait...

"Je me tiens à votre disposition..."

Radamanthe resta silencieux un bref moment durant lequel il fixa son interlocuteur avec insistance. ses yeux à lui, gris, fatigués, entourés de cernes, n'étaient pas de ces yeux desquels on ne peut dégager son regard, ces yeux qui vous percent comme la douleur traverse la chair. Mais il ne fallait pas s'y méprendre; les yeux de l'intendant étaient tout à fait capables d'analyser et de comprendre, que ce soit une situation, ou un être humain...

"L'Arnor est attaqué, loin dans le Nord." déclara t-il brusquement. "Vous aurez certainement l'occasion de vous éloigner de votre frère ainsi... Car moi, je devrai voir le Roy Méphisto, et nous devrons traiter un problème aussi bien au Sud de nos frontières que chez nos frères du Nord lointain. Mais si nous sommes pris sur deux fronts, vous, pas. Vous partirez pour le Nord immédiatement."

Il ignorait quelles seraient les issues de ces affrontements, mais il savait qu'une armée était lente et sujette à de nombreux imprévus. Ainsi, il aurait un homme dans la place. Un seul, certes, mais quelqu'un à son service, d'une haute lignée et d'une valeur certaine. Restait à voir ce qu'il saurait faire avant l'arrivée d'un hypothétique secours venant d'un Gondor fort affaibli, mais tenu par d'anciens liens.

Le Nord, quoi de mieux pour partir…

« Je suis prêt a partir des ce soit si vous le désirez mon Seigneur. Je vous propose d’envoyer chez mon père Théodore l’ordre de mission : Quelqu’un a assassiner ? Vous fournir des renseignement ? Je vais me préparer mes affaires de voyage…»

Eaquem joua avec son poignard, Tourim… Il aurait sûrement l’occasion de s’en servir…

Radmaanthe sembla réfléchir un bref instant avant de donner sa réponse. D'ailleurs, il ne la fournit pas immédiatement à Eaquem, son nouvel employé.
Il saisit un parchemin vierge traînant sur le bureau, qu'il fourra dans un repli de son manteau.

"Oui, vous partirez certainement ce soir. L'ordre de mission arrivera sur ce parchemin même..."

Il marqua une courte pause, regardant par la fenêtre, vers le Nord. Comme s'il pouvait voir quoi que ce soit...

"J'ignore ce que vous aurez à faire. Je devrai m'entretenir avec le Roy à ce sujet, de toute façon. Déjà bonne chance..."

Il le salua alors d'un bref signe de tête. Cela voulait donc dire qu'Eaquem pouvait à présent disposer.

Aramir traversait les ruelles, grimpait les passerelles à toute vitesse.
Il avait de graves nouvelles à annoncer à l'intendance.
Il n'avait pas même pris le temps de se changer, il arriverait dans une tenue vulgaire, mais peut lui importait.
Il monta quatre à, quatre les marches blanches menant au palais, et se présenta devant la grande porte aux gardes qui venaient de l'arreter.
-Bien le bonjour messire, je suis Aramir Lahör, informateur du Gondor.
-Qu'est ce qui nous dit que vous ne mentez pas?
Le jeune homme réflechit, il n'avait aucune preuve qui permettrait de prouver qui il était. Il dit simplement:
-Je vous en donne ma parole d'honneur soldat. fit-il énergiquement.
Le soldat regarda ses camarades avec un sourire. Ce ne devait pas être des enflures comme en avait tant connus Aramir, mais simplement des soldats qui s'ennuyait et qui avait trouver quelqu'un avec qui s'amuser.
L'informateur allait le repondre encore une fois, si il n'avait pas était interrompu par une voix qui venait de derrière lui...

HRP//Je viens ici pour faire le rapport de ma mission. Voir le sujet "Faire ses preuves..." à l'auberge.//HRP

"Cela suffira pour moi." dit la voix.

La jeune femme était habillée de noir et d'argent, ce qui faisait ressortir la couleur de ses cheveux, anormalement clairs. L'ensemble était néanmoins assez discret, malgré tout.

"Nous autres du service de renseignement de la Cité avons nos propres moyens pour connaître l'identité des gens." poursuivit-elle. "Je sais que Gilgamesh a eu vent de quelqu'affaire et a suggéré au responsable du bureau des assignations d'envoyer quelqu'un s'en occuper. Je sais également qu'il s'agit de vous..."

Elle s'approcha d'un pas à la fois rapide et léger pour se planter devant l'informateur. Elle le fixa un instant de ses yeux clairs avant de l'entraîner dans une pièce voisine, dont elle ferma la porte.

"J'imagine que si vous êtes ici, ce n'est pas sans raisons. Qu'avez-vous appris qui puisse nous intéresser ?"

HRP [Stp, redimensionne ta signature, elle est beaucoup trop grande.]

"Cela suffira pour moi." dit la voix.
Aramir se retourna et se retrouva nez à nez avec une jeune femme étrangement vétue. Le jeune homme ne l'a trouvait pas vraiment attirante, mais il reconnaissait qu'elle dégageait un certain charme.
Mais dejà, il tendait l'oreille car la mistérieuse femme s'était remise à parler...
"Nous autres du service de renseignement de la Cité avons nos propres moyens pour connaître l'identité des gens." poursuivit-elle. "Je sais que Gilgamesh a eu vent de quelqu'affaire et a suggéré au responsable du bureau des assignations d'envoyer quelqu'un s'en occuper. Je sais également qu'il s'agit de vous..."
Elle se raprocha d'Aramir et le fixa de ses grands yeux gris.
L'informateur voulait lui repondre, mais il n'eut pas le temps et suivis la femme dans une petite pièce.
Elle ferma la porte et dit:
"J'imagine que si vous êtes ici, ce n'est pas sans raisons. Qu'avez-vous appris qui puisse nous intéresser ?"

Alors, le jeune informateur se lanca dans un long recit. Il raconta comment il avait été entraîné dans sa première mission, l'arrivée dans l'auberge, la longue ecoute...
Lorsqu'il expliqua comment il gravit l'escalier, la jeune femme lacha un petit rire cristalin et le regarda en souriant.
Le jeune homme continua, en ne s'arretant que pour rerendre son souffle.
-Vous comprenez donc mon empressement, lorsque j'ai appris ces bien inquiétant nouvelle. fit-il la fixant droit dans les yeux.
Cependant, je ne compris pas quand ces deux hommes parlèrent d'un certain Monâkir... Mais peut-être savez qui il est?
Et ce 'Sharin ou je ne sais quoi, il serrait peut-être bien d'entamer des recherches car si j'ai bien entendu, il aurait déjà tué plusieurs personnes...

Aramir se tût, il avait finit son rapport.

Un pigeon arriva après… Pas mal de trajet a voir son état… Le message qu’il portait à la patte lui fut retiré par la main d’une femme…

« Monseigneur

Le voyage a était assez agréable. Je regrette un peu le climat du Sud… Je dois vous dire qu’ici ça vas pas trop mal… Notre grand frère est malade et le neveu de notre père tente de s’en sortir pour le soigner, mais à part ça la nourriture est pas trop mauvaise, en tout cas dans le coin ou je suis. Les force de l’ordre du coin sont, elles, un peu plus secoué… J’enverrai bien une ou de bière vers ces hommes qui nous protège…

Amicalement, votre dévoué Eaquem… »

Rien de plus… Mais beaucoup de chose dite…

Neige esquissa un sourire après avoir entendu le rapport de l'informateur. Il ne fallait néanmoins pas s'y tromper, car sa mine était grave. En effet, ce n'était pas des bonnes nouvelles. Il semblait que la Cité Blanche était devenu un nid d'assassins et d'espions, ce qui était loin d'être une bonne chose, du tout.

"Très bien, c'est du bon boulot, très intéressant... Malheureusement, je connais ps plus de Monâkir que vous. Mais ce qui importe, c'est que nous savons qu'il faut chercher quelque chose."

Elle prit note de plusieurs choses sur un mince morceau de parchemin, qu'elle garda pour elle-même et replia puis rangea dans un repli de sa tunique. Ensuite, elle prit du papier à lettre pour écrire un deuxième message, qu'elle plia et tendit à Aramir.

"Maintenant, j'aimerais que vous portiez cette missive à l'Intendant, qui se trouve à la tour Mithrandir. Il vous récompensera."

Nârwel était passé dans la caserne qui était sans en état d'alerte. La bataille se rapprochait. Il s'était fait indiqué l'Intendance par un Lieutenant, qui lui avait souhaiter bonne chance avant de descendre sur les murs. Il avait engloutit les escaliers qui l'amenèrent devant le palais. Saluant d'un regard l'Arbre Blanc, l'éclaireur s'annonça auprès du garde du Palais. Une fois entré de le magnifique édifice Nârwel n'attendit même pas Angbor, qu'il avait perdu de vue depuis la caserne.

"Bon l'Intendance..."

D'un pas vif il se dirigea vers le couloir de droite. La porte d'un petit bureau se détachait sur le mur d'un blanc éclatant.

Un garde. Il y a des gardes partout, au Palais, et dans les autres sections de la ville aussi d'ailleurs, particulièrement depuis cette histoire d'assassinnat de l'ambassadeur elfe et de Rustor Erumelgos, prince de Gar Thulion, forteresse cachée des derniers elfes, ceux qui n'ont pas pris la mer et se battent encore pour cette terre.

Le garde arrêta l'éclaireur, il ne connaissait pas ce dernier, on n'était pas au courant de sa mission. Ah, maudit soit le manque de communication entre les services...

-Que venez-vous faire ici ? Veuillez annoner clairement l'objet et la raison de votre présence.

Mais, ayant emprunté le même chemin, du même couloir que celui d'où était venu Nârwel, s'avaçait une silhouette qui semblait revenir du bas de la Cité...
C'était Radmaanthe, et voyant que la personne retenue par le garde semblait venir vers l'Intendance,

"Que se passe t-il ?"

"Je suis Nârwel Rusc-Îar, je reviens tout juste d'Osgiliath. J'était chargé de recenscer les effectifs ennemis. Je dois sans plus tarder faire mon rapport à L'Inten..."

"Que se passe t-il ?"

Nârwel n'avait pas vu cet homme venir, surpris il se retourna vers une personne de noble allure qu'il ne put identifier.

Gêné Nârwel fit un pas de côté pour afin de laisser la parole au garde du palais.

Le garde s'avança, c'eqst toujours bien d'avoir un peu l'occasion de montrer que l'on sait quelque chose et qu'on ne reste pas bêtement planté là.

-Voilà, Sire Radamanthe, cet homme prétend avoir recueilli des informations sur ce qui se passe au dehors... Il n'a pas l'air suspect...

Mention amusante. Il prétend... Paranoïa généralisée dans la Cité. Normal, après ce qu'il s'y est passé. Minas Tirith au bord de la ruine, à moins que... cernés, tuer, lu...

"Hum, dit l'Intendant. Vous n'êtes pas des éclaireurs que j'ai envoyé moi-même. Mais vous êtes allé dans Osgiliath même, me dites-vous ? Intéressant... Faites moins donc votre rapport..."

Nârwel souris hypocritement pour remercier le garde de l'avoir si aimablement présenté. Le Garde tourna les talons et retourna à son poste. Puis se tournant vers l'Intendant, Nârwel hocha la tête pour remercier cet homme qui l'avait quelque peu rehaussé à ce qu'il était vraiment. Un homme au service du Gondor.

"J'ai observé environ 70 compagnie d'Orc de Morgul, une dizaine de compagnie d'Uruk de Gorgoroth. Ce qui fait environ 8 000 orcs. Mais l'armée est dirigée par les Haradrims. Leur Oliphants sont au nombres de neuf. J'ai put grâce à l'aide d'un compagnon réduire l'utilité des deux derniers. Les guerriers Haradrim sont moins nombreux mais je n'ai put établir un chiffre valable. Au pire je parlerais de 4000 hommes de Harad.
Vient s'ajouter à ces forces obscures un groupe d'homme. Je n'en ai jamais vu des semblables. Pas même en revenant des geôle du Sud. Ils sont moins nombreux. 2 000, tout au plus.L'artillerie est plûtot du savoir faire des Haradrims, mais de nombreuse tour de siège était prêtes à être assembler. Et nous pouvons être sûr que les orcs prendront d'assault les murailles."

Nârwel reprenait son souffle. Sans vraiment attendre une réaction de la part de l'Intendant il pensa à voix haute.

"Quatorze milles têtes..."

Radamanthe semblait pensif... Cela contredisait fortement ce qu'il avait entendu précédemment. Cela laissait supposer qu'il y avait d'autres groupes prêts à se rejoindre, ou que le compte de Nârwel n'était pas très précis, rien d'étonnant vu l'étendue d'Osgiliath, sans compter ses alentours... Et bien sûr, pas de nouvelles de Pelargir.

Car, quatorze milles... Rien, absolument rien. Cela aurait été supprotable. Il fallait s'attendre à plus. Beaucoup plus.

"Bien, voilà qui est intéressant. Vous avez fait un bon travail, particulièrement à propos des Mumâkil..."

Regard songeur, voile devant les yeux. A quoi s'attendre ? Comment le savoir. Il y avait tellment de choses qui leur échappaient...

"Je crains que tout ce qu'il nous reste à faire soit d'attendre... Ou bien des informations supplémentaires, ou bien..."

L'Intendant avait l'air aussi songeur que Nârwel. L'eclaireur essaya d'imaginer la quantité d'informations que l'homme avait à gérer. Sans doute bien plus que ce qu'il imaginait.

" ...informations supplémentaires, ou bien..."

"Sire?"

L'eclaireur était suspendu aux paroles de l'Intendant. L'avenir du royaume passait par cet homme. Les temps étaient durs. L'attente de la bataille rongeait chaque soldat dans la cité. Nerveux Nârwel passait inlassablement son pouce sur le pomeau de son épée. Sa main tremblait. A l'instar du reste de son corps. La faiblesse et la fatigue accumulée allait bientôt le submerger.

Angbor arriva au moment où Nârwel Rusc-Iâr allait tomber par terre et le retint à temps.Le pauvre devait être mort de faim.

Bonjours sire,

Je me prénomme Angbor.Je suis un compagnon de Nârwel Rusc-Iâr et je suis celui avec qui il est allé dans Osgiliath.Je suis un garde des frontières mais étant donné qu'il n'y en a plus, je suis allé avec lui.Pourrais je savoir ce qu'il vous a raconter pour le compléter.

L'Intendant lui fit le même rapport que l'éclaireur.Il avait l'air content que nous ayons immobiliser deux des mumaks.

Je pourrais rajouter, avec voter permission, que certains soldats de Osgiliath allait vers le Rohan.

Nârwel Rusc-Iâr approuva d'un hochement de tête.Le ventre d'Angbor et de l'éclaireur vrombissaient à faire s'écrouler les montagnes.

[Distorsion temporelle]

L'affirmation d'Angbor le garde des frontières se fit à peine entendre, et nul n'y réagit, car à l'instant même déboula un homme qui avait des nouvelles encore plus inquiétantes à annoncer.

Manifestement, il avait observé d'un autre angle de vue, il avait attendu un peu plus longtemps, surveillant de loin...

Bouleversement profond...
Radamanthe adressa un dernier signe de remerciement, avant de se dépécher, donnant divers ordres à divers hérauts.

Il se dirigeait par là.