La petite procession avancait au pas dans les ruelles de Minas tirith.La nuit était tombé depuis quelques heures et les elfes ne voulaient pas réveiller les citoyens endormis.
Le cavalier de tête scrutait sans cesse le ciel.Dans l'attende de quelque chose...Soudain une masse sombre s'abbatit sur lui.
Loin de paniqué il tendit sa main gantée de cuir vers l'avant.Un faucon s'y posa.Il portait à la patte , attaché à une bague de fer, un morceau de parchemin.
- Citation :
- Hatez vous.Vous êtes suivis.Des mercenaires.
-Noro lim!
Le cri de l'elfe retentit dans les ruelles.Aussitot la petite bande se mit en branle.Au diable les citoyens endormis. Les chevaux se cabrèrent et s'élancèrent à travers les ruelles pavées de la ville. Partout ou ils passaient les fenêtres s'ouvraient déversant leur flot de jurons et autres nom d'oiseau.
Soudain au détours d'une rue ils tombèrent nez à nez avec une importante bande de cavaliers.
-A droite!
Avec une agilité extraordinaire les chevaux changèrent de direction accélérants de plus belles.Derrière eux les bruits de sabots se rapprochaient.
-Noro lim!
A bout de force mais bien dressé les chevaux jettèrent leurs dernières force dans la course..
Arrivés à la portes ils blemirent, elle était close.
Le cavalier de tête sauta à bas de sa jument, courant dans l'abri du garde il lui ordonna d'ouvrir sans tarder.Effrayé par le regard de l'elfe il s'exécuta.Il sortit de son abri une torche à la main et la clé dans l'autre.
L'elfe remonta en selle.
Au coin de la rue les cavaliers arrivaient.D'un même geste les cinq elfes sortirent leurs arcs.
-Effile!
Cinq traits s'envolèrent jettant à bas les cinq mercenaire de tête.Sans attendre les elfes encochèrent d'autre traits.
-Effile!
Cinq autres mercenaires mordirent la poussière.
Au même moment la porte s'ouvrait.
Faisant volte face les elfes s'engouffrèrent dans la mince ouverture.
-Ils sont sortis...
-On les laisse aller...
-Mais...
-Les ordres sont clairs : trouver les et empecher les de sortir.On a fait ce qu'on a pu.
Le second mercenaire acquiésa,non mécontent de laisser de si redoutables adversaires s'enfuir.
