Le campement des elfes après la bataille[IMPORTANT]

Quelques tentes dressées dans une combes. Des feux épars à travers la plaine.Encore trois bons milliers d'elfes debout.Peu sont tombés par rapport aux autres armées, mais le bilan demeure lourd pour une race immortelle.
Partout sur les visages se lit le même mot : Stop.
La lassitude de ces guerres meurtrières, l'envie d'un chez soi sur et bien caché...Le souvenirs des dames elfes qui dansent,oh comme elles dansent.
Ces dans cette attitude de flottement de mélancolie et de tristesse que Rustor Gelmiron fils d'Elemmakil trouva son armée.
Des cris de joie l'acceuillirent, joie d'être toujours la pour son retour.Mais lui aussi, silhouette blanche sur le ciel nocturne , se réjouit il a retrouvé son peuple, ses hommes,sa famille et pour une fois il ne les conduit pas vers la guerre, il les mène à la paix, à un semblant de paix.
Avancant au pas à travers les petits groupes Rustor se dirige vers le centre d'un campement malgré tout organisé.Arrivé au centre de la plaine qui leur est dévolue, Rustor descend d'Aegnor.Le mearas se couche au sol sur une petite butte.Le général elfe s'assied à son tour surplombant de peu les elfes alentours.
Tous convergent alors ne laissant que quelques sentinelles. Rustor sourit tandis que des brassiers sont amené près de lui éclairant son visage de chaudes couleurs.

" Les temps changent depuis de longues années déjà.Nous avons cru que les elfes devaient à nouveau se rassembler, fonder un royaume. Nous avons eu tort.Voici venu le temps de notre paix vigilante.
Certains parlerons de lacheté, de repli voir de couardise...Moi je parlerai de repos.
Je m'avance ici comme Messager du conseil des Elfes qui réunit tous les seigneurs de notre peuple.
Il ne restera désormais dans les cités que des citoyens soldats, des miliciens qui garderont un petit perimètre inaccesible autour de Lorien, de Vertbois , de Fondcombe et des havres.
D'autre part à travers les terres que nous revendiquons comme notre, et exceptionnelement parmis les terres de nos alliés, des patrouilles garantiront autant que possible la paix. Ces patrouilles feront partie de la Garde Extérieur dont je serais le chef.
Il existe non loin de la frontière Nord du gondor, dans les collines d'Emyn Muil une forteresse caché de tous.Cette forteresse sera notre refuge, notre havre.Mephisto de Gondor m'a donné son accord...
La ,dans ce lieu que nous appelerons Gar Thulion (Ndlr:le lieu secret, un des sept noms de Gondolin), nous reformerons la plupart des Maisons d'antan.
Choissisez mes amis, ralliez une cité ou tenez vous près pour partir avec moi à Gar Thulion."

Sur ces paroles un murmure parcourut la foule.Certains hésitaient, d'autre avait déjà fait leur choix...

plusieurs personnes intriguer par se rassemblement approcherez du campement il avait beaucoup de soldat du rohan maxime en faisais partie lui et plusieurs de ses amis approcherez en silence pour ne pas les gêner parmi ces hommes et chez les elfes beaucoup d'hommes avec des bandage un homme bouscula doucement et lui demanda

-Quesqu-il fond la?

maxime haussa les épaule et lui fit signe de ce taire ,maxime écouta se que leur chefs dit et gaita le moindre mouvement des autres

Silivrien avait écouté avec attention le discours du Général Gelmiron. Sa soif de vengeance était forte et elle était très attachée à Fondcombe, mais elle savait aussi que désormais, sa mère ne l’y attendrait plus. De plus la Terre du Milieu ne manquait pas de Gobelins à occire, et la proposition de son supérieur était une occasion unique de voir du pays, et de côtoyer les Elfes des autres Royaumes sylvestres. Elle prit sa décision en un éclair, et fendant la foule de sa démarche féline, elle rejoignit son général qu’elle salua respectueusement, avant de poser une genou à terre…

-Général Gelmiron…je me nomme Silivrien Elemmirë de Fondcombe. J’ai l’honneur de solliciter votre permission pour me joindre à vos forces à Gar Thulion…

Fixant toujours le sol, la Rôdeuse attendait la réponse à sa demande avec une pointe d’angoisse et un boule au creux de l’estomac…

-Ah Fondcombe...terre de grand exploit.C'est avec une grande joie que je vous accepterai parmis les miens.

Rustor sourit, la rodeuse n'étaient pas la première à se manifester pareillement.Son plan avait visiblement trouvé son public.Soudain un aigle se posa à ses pieds.Il portait un message et une demi pierre.

Citation :

Mon cher Général,
j'ai ouï dire les exploits de votre armée sur les terres des hommes et je vous en félicite. Mais je me pose-là une question cruciale. N'avons nous pas reçu une grâce qui nous place au dessus des autres peuples. Si,bien sûr, nous parcourons ces terres depuis si longtemps que nous connaissont le passé et savons ce qui risque d'arriver par la faute des hommes et de leur folie. Des centaines de vos soldats sont morts sont réparer les erreurs des monteurs de chevaux.
Il est temps de rétablir une hiérarchie sur ces terres, il est temps que les Premiers-Nés retrouvent leur gloire.
Abandonnez les mortels, et ensemble, nous restaureront un Royaume Elfique qui maintiendra la paix sur ces Terres par son emprise de fer.

Acceptez en gage de grandeur ce joyaux éclatant.
Votre serviteur."

Rustor fit porter devant lui du papier et une plume.

Depuis la fin de la guerre, pauvre ont été les pauses, il avait fallu ramasser les corps des défunts et les enterré, puis les blesser qu'il fallait aider, et nombres de choses plus déplaisantes les unes que les autres.

la première chose qu'il fus quand il eu un moment de répit, ça été d'enlever son armure, ranger son arme, dans l'espoir de ne pas la réutiliser, celle-ci ou une autre. plus tard, enfin, il suivi sur le dos de son étalon elfique les autres elfes qui revenait, il n'avait pas encore trouver de nom pour son cheval,pendant tout le voyage il y réfléchis, il eu soudain l'idée de l'appelé "Fëanor"...

Arriver au campement, il s'installa tranquillement dans un coin, prêt du feu et profita d'une pause bien mérité, Fëanor a ses coters.

soudain, quand la nuit était déjà bien entamé, une monture royal s'arrêta non loin de là, Rustor venait de réapparaître Il se mis fasse a toute l'assemblée des elfes, et parla d'une voix forte, brève et sur. a la fin de son discours, Hataldir n'eut nulle besoin de réfléchir et de faire un choix, il eu une première réclamation d'un jeune elfe, puis se fus Hataldir qui se leva et dit:

"Bonsoir a vous, Monseigneur , je ne sait pas si vous avez souvenirs de moi, je me présente, Hataldir, je souhaiterais si vous le voulez bien, rester a vos côters et vous aider dans vos tâches..."

il parla en avançant et arriver a sa Hauteur, s'agenouilla un paquet dans les mains et continua:

"...Ceci vous appartient, votre armure et votre arme, aussi neuf que quand vous me les avez confier, acceptez-vous que je reste a vos côters?"

Heureuse et soulagée, Silivrien se relève et s'incline avec respect...

-Je vous remercie Général. J'espère me montrer digne de votre confiance...

Elle contourne son supérieur et vient se placer à ses côtés, légèrement en arrière, attendant silencieusement les ordres en se tenant immobile comme un gardien de pierre...

Le fier général eut un sourire paternel.Il se souvenait de ce rodeur;

-Une bataille de plus...des cicatrices?

Il sourit à nouveau.

-Vous pouvez garder ces armes...elles auront plus d'utilités avec vous.

Cet équipement lui rappelait tant de souvenir, sa jeunesse, son poste de forgeron...Elles avaient trouvées une nouvelle jeunesse pas comme lui.

"Seigneur, c'est un Honneur... cette armure, de toute façon, restera a vos côters, comme une protection en plus, un soutient, cette lame vous défendra tant qu'elle le pourra, et si un jour cette lame et cette armure tombe, reprenez les et confiez les a un autre elfe, pour que lui aussi, a son tour, puisse vous défendre et porter votre Bannière jusqu'à la mort si il le faut..."

quand il eu fini, il se releva et se mis a sa gauche, et attendi la suite

Eöwril n'hésita qu'un bref instant, ses lèvres, déjà refermés, se serrèrent encore plus qu'à son habitude, à en blanchir.
Il se souvint des batailles qu'il avait vécu. Oh, comme le sang avait coulé. Oh, comme il regrettait ses moments, à présent perdus, en présence de feu sa belle Eliandwë, dans la noire fôret de son enfance, Mirkwood.
Autour de lui, ses compagnons, discutaient de leur choix. Lui réfléchit, rapidement et silence.
Un homme lui demanda ce qu'il comptait faire, Eöwril répondit par un vague geste de la main.
Il n'y avait pas à hésiter. Le Rôdeur avait confiance en son général, il le suivrait, au moins un temps, silencieux et protecteur.

Le jeune Sylvestre fendit la foule, s'approcha discrètement du général et s'agenouilla devant lui, lui tendant sa lame.

"Mon épée sera votre, mon seigneur. Puis-je me permettre demander quand partirons-nous ? Car, si j'en ai le temps, aller voir ce qui se trame en Fangorn me plairait"
C'était une phrase longue, pour Eöwril, mais il fallait parler, quand la situation l'exigeait.

-Nous n'avons que trop trainé jeune elfe.Notre devoir n'est plus ici, le roi à déjà assez d'homme que pour régler cette affaire...

A ce moment un oiseau se posa messager de Mithrandir.Sans attendre Rustor répondit.Puis il se tourna vers ses soldats.

-Préparez vos affaires nous partons! Direction Emyn Muil.

Le camp elfique s'ébranla,partout on faisait les sacs, on scellait les chevaux, on préparait les vivres. Malgré les apparences ils étaient tous autant exciter par l'idée de Gar Thulion.

Quelques heures plus tard ils étaient sur les routes du gondor.Déjà les chuttes du Rauros approchaient ils seraient bientot au pieds des collines.

-Montez les camp ici!

Les soldats s'exécutèrent.

Le jeune Elfe soupira. Il pensait que Rustor Gelmiron laisserait un peu de temps s'écouler avant de partir, ce qui lui aurait laissé une occasion rêvée d'aller à Fangorn. Il était déçu, il ne pourrait pas savoir ce qui se tramait en Fangorn... Mais il n'en suivit pas moins l'armée lorsque celle prit la route Emyn Muil.
De longues heures, il chevaucha en groupe d'un autre Elfe, nommé Eliantil. Lorsque vint le temps de préparer le camp, il aide Eliantil, puis fila. Il n'allait pas chevaucher en groupe de ce brave guerrier tout le long du voyage, il fallait trouver une autre solution, ou, au moins, changer de cavalier. L'esprit ailleurs, c'est tout naturellement qu'Eöwril sortit du camp, un soldat l'interpella :
" - Qu'est-ce que vous allez faire là-bas ? Restez ici, plutôt, mieux vaut n'pas vous perdre.
- Ne vous inquiétez pas, je n'irais pas loins, et pas longtemps. Maintenant, permettez-moi de m'éclipser."
Et Eöwril quitta le camp.
Il se contenta de s'assoir dans l'herbe, de regarder le ciel. Des heures passèrent ainsi.

N'ayant pas de monture, Silivrien s'était vu attribuer le cheval d'un mort. C'était un hongre de couleur grise déjà âgé, qui au vu des quelques cicatrices qui ornaient ses flancs, avait déjà du connaître de nombreuses batailles...certainement trop pour une créatures éprise de liberté, et ne cherchant dans sa vie domestique que l'amour de ses maîtres. Une bonne entente tacite s'installa spontannément entre la Rôdeuse et son compagnon quadrupède, et elle n'eut aucune difficulté à suivre le flot de l'armée. Au premier bivouac, elle s'occupa affectueusement de son cheval, et prit son frugal repas en compagnie de quelques Elfes dont elle fit sommairement connaissance. Elle ressentit toutefois le besoin de s'isoler un peu, et s'éloigna du campement afin de marcher un moment au clair de lune. Personne ne lui demanda quoique ce soit quand elle franchit la ligne des sentinelles, et elle passa un long moment à arpenter les hautes herbes. Ses pas et le hasard la conduisirent en vue d'une silhouette assise à même le sol. Elle crut reconnaître un Elfe apperçu dans la journée, qui, si elle ne se trompait pas, avait décidé de rejoindre comme elle la Maison de l'Arbre. Avec une petit sourire espiègle, elle s'approcha à pas feutrés, dans le but de surprendre le rêveur nocturne. Parvenue à quelques pas et sans être sûre du résultat, elle l'apostropha à haute voix :

-Alors l'ami...on rêvasse sous les étoiles ?...

Eöwril entendit des bruits de pas. Instinctivement, il posa sa main sur le manche de "Dagnir", son épée. Les pas étaient légers. L'inconnu était proche, à moins d'une dizaine de mètres. Quelques secondes passèrent, l'inconnu s'approcha, et Eöwril se prépara à se retourner au dernier moment, prenant son adversaire par surprise.

"Alors l'ami...on rêvasse sous les étoiles ?..."
Une voix de femme.
Eöwril acquiesça d'un "oui", à peine audible, accompagné d'un hochement de la tête. Il était de bonne humeur et, chose rare, avait envie de parler, après avoir passé des heures sous les étoiles.
Toujours sur le même ton, il continua :
" Je me nomme Eöwril Faindaw. Ancien Rôdeur de la Fôret Noire et Future Rôdeur de la Maison des Arbres. Et vous, dame?"

Silivrien s'assit à côté d'Eöwril, et lui adressa un bref signe de tête tout en lui répondant d'un ton amical...

-Je suis Silivrien Elemmirë de Fondcombe...et désormais de la Maison de l'Arbre. Comme nous serons bientôt "frères d'armes" si je puis dire, nous pourrions peut-être abandonner le vous et le dame non ?

Eöwril regarde l'elfe s'assoir à côté de lui. Sa silhouette était fine et avenante. Elle était musclé, mais pas trop. En un mot, belle.
La tutoyer ? Il n'avait tutoyé qu'une seule personne dans sa vie. Il fit la moue, mais répondit :

"Si v.. tu le souhaites, il en sera ainsi. Que viens-tu faire ici ? Comment m'as-tu trouvé ?"

L'air embarassé d'Eöwril fit légèrement sourire la Rôdeuse, mais elle prit cela pour de la timidité et s'efforça de ne rien montrer de son amusement afin de ne pas l'offenser. Elle prit une profonde inspiration avant de se lancer dans son récit...

-Je t'ai trouvé purement par hasard. J'avais envie de marcher seule un moment, et mes pas m'ont conduit jusqu'à une silhouette assise dans l'herbe..., en un mot toi. Quant à savoir ce que je viens faire ici...disons que j'étais à l'origine en route pour Dol Amroth, plus ou moins à mon corps défendant car j'avais endendu parler de cette guerre et il me répugnait de ne pas me joindre à mes frères dans ces circonstances. Et là encore le hasard m'a joué un tour. Je suis tombé en cours de route sur un guerrier Nain mourrant, un messager portant d'importantes dépêches au Général Horgeon Gemvior. Des Gobelins lui avaient tendu une embuscade, et il a rendu l'âme dans mes bras, en me faisant promettre de remplir sa mission. Je m'en suis acquittée, et du coup comme j'étais là, j'ai participé à la bataille. Ensuite le discours du Général et son charisme ont fait le reste, et me voici membre de la Maison de l'Arbre. Et toi...quel fut ton périple jusqu'aux vertes prairies du Rohan ?

L'elfe sourit. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais, ce soir, il avait envie de parler. Il s'allongea pour regarder les étoiles, et commença :

"J'ai longtemps vécu seul avec mon père, qui est un Rôdeur de la Fôret Noire." Les mains liés derrière la tête, Eöwril caresse un anneau, à son annulaire gauche. Il continue :
" Ce n'est que très récemment que j'ai reçu ma première arme, l'épée de ma lignée, Dagnir. Certaines raisons m'ont poussés à quitter la Fôret Noire et j'ai, plus ou moins par hasard, rejoins l'armée du général. Je ne sais pas pourquoi, ce Rustor Gelmiron m'inspire confiance, aussi ais-je décidé de le suivre jusqu'à la Forteresse Cachée. Hmmm... Je n'ai pas encore dîné ni installé mon camp. A moins de passer une bonne partie de la nuit ici, je ferais mieux de rentrer tout de suite. Que préférez-vous, vous ?"

Il se reprit, avec un sourire :

"Que préfères-tu, toi ?"

Silivrien ecarta les mains dans un geste d'indécision, et prit le temps de contempler les étoiles avant de répondre...

-J'ai déjà...dîné...encore que le terme soit un peu excessif. Je suis avec un petit groupe d'Elfes venant d'un peu partout. Ils se sont engagés dans les autres Maisons. En fait tu es le permier "Arbre" que je rencontre. Joins-toi à nous pour la nuit, et nous chevaucherons ensemble demain...qu'en dis-tu ?

Après le discour de Rustor, tous les elfes présent avait fait leur packtage et s'etaient mis en routes vers les chuttes du Rauros, Hataldir avait fait de meme, mais n'avait pas grand chose a emporter, il voyageait toujour lèger, il scella Fëanor, son etalon elfique et le monta. mettant son épée dans le fourreau attacher a la scelle de Fëanor. il attendi ainci les derniers qui faisais les derniers préparatifs avant le depart. il fis trotiner son étalon, il faisait ca si bien, avec une légereté impressionant pour un animal asser massif. quand il furent partis, Hataldir se rappela ses premiers jours en tant que ranger fraichement recruter. ca ne faisait pas si longtemps mais ca parraissait deja loin. arriver aux chuttes de rauros, il aida d'abord tous se confrères a monter les tantes et faires des feux, et fis de nouvelle connaissance, apres cela, il donna a manger a son cheval et s'installa devant un feu.

Eöwril sourit, réfléchit. Un petit moment passa, puis il répondit :

"Et bien, j'en serais ravi ! Mais je n'ai malheureusement pas de montures, et devrait chevaucher en croupe de l'un d'entre vous..."

Puis il se leva et commença à marcher, tout en parlant :

"Et, quelle place occupes-tu, dans cette armée ? Quelles armes manies-tu le mieux ? Que comptes-tu faire, une fois arrivée à la Forteresse ?"

Les deux Elfes s'étaient levés et retournaient vers le campement. Sans leurs tenues et leurs sujets de conversation, cette petite promenade aurait pu passer pour un agréable badinage au clair de lune...

-Que de questions...sache que pour l'instant, je n'ai aucun grade. Je suis donc semble-t-il comme toi. Sinon j'ai les bases du tir à l'arc et mon arme, que tu pourras mieux voir en détails au jour, aide bien à combler mes lacunes. Je suis loin d'être maladroite avec une lame, et encore meilleure à mains nues. Quant à ce que je vais faire...voir du pays, remplir les missions qu'on me donnera pour la protection des Elfes et de nos alliés,...je ne sais pas...notre destin est entre les mains des Valars non ?...Ah au fait pour ce qui est de la chevauchée de demain, tu n'auras qu'à monter derrière moi...Mais attention...bas les pattes...

Elle le regarda d'un oeil amusé, tout en agitant sous son nez un index menaçant, si bien que le Rôdeur resta un long moment à s'interroger sur la réalité du danger, au cas où une idée stupide lui traverserait l'esprit. Oserait-il prendre le risque ?...

Eöwril sourit, puis aussi les épaules. Le camp approchait. Des milliers de tentes et de feux, des milliers de chevaux, des milliers d'épées, de lances, de gourdin, de boucliers, de casques, d'armures : des milliers de guerriers épuisés, tout cela était visible. Même d'ici on sentait la hâte de découvrir la destination de leur voyage de chaqu'un de ces hommes . Mais on sentait aussi sa fatigue, les douleurs de ses blessures et son envie de revoir les siens.

"Je dois récupérer mon sac là où je l'ai posé... Tu me montres le lieu où tu dors, je vais chercher mon sac et je reviens ?"

Ils avaient repassé la ligne des sentinelles. Silivrien haussa les épaules, indifférente à l'ordre des opérations...

-Ou je t'accompagne d'abord récupérer ton sac. Ca m'est égal en fait...je te laisse le choix...

"Et bien, allons-y ensemble, alors. Nous n'aurons pas à essayer de nous retrouver."

Ils marchèrent encore quelques minutes en bavardant, Eöwril retourna chercher son sac. L'elfe qui dormait à côté, lui lança :
"Alors Eöwril, comme ça des fois tu sais délier ta langue, et déserrer tes lèvres. Quand y a une filles dans le coin !" Il rit. Eöwril lui sourit amicalement, même si la remarque était quelque peu agressive, et il continua son chemin.

Bientôt, ils arrivèrent là où Silivrien campait. Elle lui présenta les quelques Elfes encore éveillés.