Là parmis les Grands...

C'est là parmis les Grands dans la silencieuse rues que les brancardiers portèrent Milindë... Sur son visage on voyait toujours la même espression serène... La vie l'avait quitté, mais elle ne semblait que dormir...Erwoyn allait a ses côtés... Bien que toutes deux ne se connaissaientt que depuis peu de temps, Milindë éprouvait de l'amitiée pour elle, comme pour Alira... ces femmes lui furent d'une grande aide pour supporter le poids de la lutte... Bien que comme son époux elle le cachait, elle souffrait d'avoir à lutter... mais c'était fini la souffrance l'avait quitté et ne laissait pace qu'au bonheur entier, le bonheur de ne plus avoir à lutter, car elle se trouvait à Valinor, en compagnie de son mari et de son beau père qu'elle n'aurait pas penser revoir...

Un garde arriva en compagnie de brancardiers qui portaient un corps... Le corps d'un vieil homme dont le portrait craché était celui de Mithrandir... La mort avait eut raison de lui aussi... Et ont pouvait lire sur son visage la même expression que sur celui de Milindë...

Il faisait nuit dehors tandis que la Bataille continuait en bas...Tous purent alors entendre des batements d'ailes de grandes ailes et des plus petites... Ils purent alors voir se découper dans le cile la forme d'un grand aigle suivit par un plus petit... Le plus grand se posa sur l'une des trois "tables" dont l'une était vide... Il y déposa une forme celle d'un homme et posa au pied de la table sa monture, mote elle aussi... Le plus petit aigle se posa alors sur le torse de l'homme... Lui aussi affichait la même expression de pleinitude de bonheur et certains purent même voir se dessiner un sourir sur leur visage...

Là Gisait Mithrandir Mage de la Cité, Milindë sa future épouse et Hobasian son père, là parmis les Grands....

Erwoyn avait suivit le corps sans vie de Milindë depuis l'endroit où la vie l'avait quittée pour remonter dans la Cité. La jeune femme ne comprenait pas ce qui venait de ce passer. Milindë n'avait pas été blessée mais pourtant elle reposait là, sur le brancard, portée par des hommes qui comme elle, ne parlaient pas, ils avançaient tous en silence.

A travers ses larmes, Erwoyn fixait le corps sans vie, de la femme qui l'avait accueillit il y avait de ça des heures, chez elle, et qui avait changée sa vie en quelques minutes. La jeune femme voulait s'impliquer dans la vie de la Cité, et elle c'était retrouvée dans les champs du Pelennor à se battre. Mais elle avait eu confiance en la femme du Mage, et elle ne le regrettait pas.

* Je connais si peu de gens ici... *

Cela l'inquiétait. Avec Milindë la jeune femme savait qu'elle pourrait s'impliquer et s'investir dans les grâves dangers qui secouaient la Cité.

* Qui va me guider dans la Guilde maintenant? Car j'en fait désormais partie... *

Elle suivit le corps de Milindë tard dans la nuit. Ils arrivèrent à un endroit où ils purent déposer le corps de la femme avec tout le respect et les honneurs qui lui était dûs, mais Erwoyn vit que sur une autre pierre de marbre ce trouvait le corps d'un homme, dont le visage remua quelque souvenir dans l'esprit de la jeune femme.

Alors qu'elle se recueillait elle entendit puis vit arriver deux aigles dans la nuit. Une grande pierre de marbre était plaçé entre Milindë et le vieil homme et c'est sur celui-ci qu'un des aigles déposa le corps sans vie de Mithrandir, le Mage de la Cité.

A sa vue, les gens présent eurent une grande peine, car tous comprirent que l'homme à ses coté était son père, et sa femme...

Un homme en retrait commença un chant dans une langue qu'Erwoyn ne connaissait pas, mais dont la douceur la conforta dans la pensée que Milindë, son mari et son beau-père étaient réunis. La jeune pensa alors que la femme du Mage avait dûe sentir grâce à sa nature d'elfe et à son amour pour son mari qu'il était mort et que c'était cela qui avait du la tuer.

La jeune femme resta longtemps devant les trois corps, se recueillant, voyant arriver toutes les personnes qui avaient appris la terrible nouvelle et qui venaient rendre hommage à la famille du Mage...

Alors que les paroles de la chanson s'intensifiaient Thorongil prit son envol se dirigeant vers l'Ouest et il poussa un long cri aiguë...
Un crépitement se fit entendre et on vit les trois corps prendre feu... Des flammes d'une clarté jamais vue, sintillant comme l'ancienne lumière des deux arbres et sa clarté put se voir du bas de la cité même... Les flammes éblouirent les personnes présentes et bientôt ce ne fut que des cendres qui reposaient sur les trables de marbres... Le garde qui avait amené le corps d'Hobasian chargea les autres d'aller chercher les cerceuil... En effet il semblerait que Mithrandir Milindë et Hobasian aient été prévoyant... il avait donc fait fabriquer des cerceuils pour eux même pour éviter eux personnes restantes d'avoir à s'en embarrasser... Le cerceuil de Mithrandir était de bois foncé mais en son centre dans un bois blanc avait été sculpté une pièce d'art, un arbre blanc... Sur les autres cerceuils on pouvait voir les mêmes symboles et les mêmes runes elfiques sur les côtés...Mais avant que les gardes n'aient pu les approcher plus le vent dispersa les cendres vers l'Ouest lointain...Et tandis que celles-ci se dispèresèrent certains purent entendre des chants, comme souvenir d'une lointanine mélodie harmonieuse et claire...

Erwoyn se tenait près des pierres de marbre, où reposait le Mage et sa famille.
Après un moment de recueuillement les personnes présentes sursautèrent en voyant les trois corps prendre subitement feu. La lumière fut très forte, la jeune femme mit quelques instants avant de pouvoir regarder ce qui ce passait. Les corps n'étaient plus... A la place, seulement des cendres, que le vent ne mit pas longtemps à disperser. Avant même que les gardes ne les prennent pour les placer dans les cerceuils.

La jeune femme s'éloigna un peu des personnes qui venaient voir les corps, où plutôt les pierres de marbre où ils avaient été. Erwoyn se sentait épuisée. La bataille où sa faiblesse au combat lui avait fait craindre la mort, puis les douloureux évènements qui avaient suivis envahissaient son esprit.

Elle regarda le ciel dans la direction où l'aigle était partit. Son regard bleu perdu au loin...

* Que faut-il faire maintenant?... *

Elle repensa à sa première discution en tant que membre de la Guilde avec Milindë...

* Qui était donc l'homme que j'aurais pû surveiller... Milindë devait avoir de bonnes raisons pour se méfier de lui... *

La Guilde étant connue de ses membres seuls, la jeune femme se demandait comment elle pourrait maintenant savoir ce qu'elle pourrait faire. Elle repensa à l'elfe noir et au mercenaire, qu'elle avait vu dans la Tour...

* Sont-ils encore vivants ?... *

Puis elle pensa à son père, qui lui aussi avait connu Mithrandir, lors de réunions secrètes avec son frère ainé. Elle savait qu'ils seraient très tristes lorsqu'ils connaîtront les nouvelles.

Erwoyn songeait aussi à cause de la mort du Mage, Milindë lui avait parlée de Fangorn, que ce passait-il là-bas? Elle retourna près des pierres de marbre. Elle posa sa main sur la pierre où reposa Milindë et se perdit dans ses pensées, attendant de voir ce que lui dicterais son instinct, ou sa peine...

Le garde qui dirigeait les autres s'approcha d'Erwoyn après avoir demandé à ses homologues de remplir les cerceuils avec des pierres et ce afin de rester dans la tradition et de faire croire à la présence de corps dans les cerceuils...

"Vous êtes troublées gentes dames... Vous doutez de l'avenir, mais dites vous ceci... Nombreux sont ceux qui se battront encore, et la mort de vos amis ne les empechera pas de le faire... Il reste quelque peu de lumière au loin..."

Puis il se tut...

Le silence régnait dans la rue qui portait bien son nom... Rath Dinen , la rue du silence...

Lorsque Erwoyn toucha la pierre ou reposait auparavant Milindë elle put être rassurée... C'étauit inexplicable, mais la pierre dégageait une douce chaleur réconfortante, chaleur n'étant pas dûe aux flammes qui avaient à présent disparues...

Elle put même entendre un chant lointain dans sa tête... Une femme chantait et même si Erwoyn ne comprennait aps ces mots elle voyait, elle visualisait l'histoire qu'il racontait, elle vit donc un naivre se profiler dans une lueur matinale...

Devant le brasier qui calcinait les corps de Mithrandir, Hobasian et Milindë, Balak se tenait droit comme un pique. Digne et fier, il ne semblait ressentir nulle émotion. Mais son coeur tenait un tout autre discours. les flammes de la haine l'étreignait, et un mot revenait à chaque instant dans l'esprit du mercenaire :

Vengeance...

Bien que ne connaissant pas Mithrandir comme il l'aurait voulu, Balak le pleurait comme un frère.

Celui qui combattra ne serait-ce qu'une fois à mes côtés, celui là sera mon frère d'arme pour l'éternité.

Tel était l'un des serments des ombres du Destin. Ainsi, Mithrandir, Milindë et Hobasian avait tous déjà luttés contre les mêmes ennemis que le guerrier noir.

Je ne vous oublierais pas...Allez en paix, mes amis.

Une mélopée se fit alors entendre dans la foule de badauds qui regardaient, incrédules, la fin du Grand mage de Minas Tirith. Un son grave, puissant et solennel s'élevait de cette masse, et les gens intrigués s'aperçurent que c'était un étrange homme aux habits noirs, au visage dur et au corps meurtris qui chantait cet étrange Requiem. Le chant transcendait les esprits d'une myriades de sentiments différents. La voix puissante de l'homme évoquait la tristesse, le regret, mais aussi le réconfort, et la révolte.
Tel était le chant mortuaire des Ombres du Destin.

Erwoyn écouta les paroles du garde avec attention, et elles réussirent à la faire sourire...

- Vous avez raison, malgré le mal qui gronde, la peine qui nous tiens, le combat n'est pas terminé, il y a de l'espoir...

Elle regarda le garde retourner avec les autres pour remplir les cercueils de pierres et les mettre en terre.

Le contact du marbre la rassura, puis sans vraiment s'en rendre compte, la jeune femme vit comme en rêve un océan qui s'étendait à l'infini, avec au loin au navire qui suivait son chemin, elle entendit comme une douce chanson qui lui redonna sa ténacité et son courage...

* Une page se tourne, mais une autre nous attend... Nous avons déjà gagné cette bataille, c'est un signe encourageant sur la force de notre Cité... Le Roi ne nous laissera pas tomber dans la main de l'ennemi... *

Erwoyn entendit un nouveau chant venir de la foule de personne, qui comme elle, restait près des stelles de marbre. Mais ce n'était pas la même personne que la première fois. Se retournant elle fut surprise de voir que c'était le mercenaire qu'elle avait rencontrée dans la Tour de Mithrandir, avant la bataille.

Elle fut rassurée de voir qu'il était vivant, nombre de personnes étaient tombées dans les champs. A la fin de son chant elle se dirigea vers lui...

- Monsieur, je suis heureuse de vous voir sain et sauf... Puis se tournant vers les trois pierres de marbre... Comme le sort à décidé d'être cruel aujourd'hui, nous avons gagné la bataille mais aussi beaucoup perdu...

Se reprenant, Erwoyn demanda...

- Savons-nous pourquoi ces haradrims nous ont attaqués? Je suis heureuse qu'ils le paye de leur sang...

Plusieurs personnes rèstèrent aprés que la plupart soient partit, des personnes encapuchonées, elles sortirent chacune leurs armes, la levèrent en l'air et prononcèrent un genre de serment en Quenya, puis rangèrent leurs arme...

Puis l'une des personnes s'approcha de Balak et de Erwoyn et leur dit :
-Deux à la fois....nous avons perdu deux GhildMaitre à la fois!!!

Puis il s'en retourna et tous les autres partirent les uns aprés les autres....

Balak adressa un sourire chaleureux à Erwoyn.

Je suis également très heureux de vous revoir madame. Si la perte du chien de guerre que je suis n'aurait pas grandement affecté les consciences, celle de la dvinie personne que vous êtes aurait attristées bien des coeurs, dont le mien.

Il contempla le brasier une nouvelle fois...

Le Destin est cruel, mais si les grands de ce monde s'en vont, la vie continue pour les autres, qui ne doivent en aucun cas les oublier. Et un jour peut-être, un être puissant et droit prendra la place du regretté, honorant ainsi sa mémoire par la droiture de ses actions. Les Rois en sont l'éternel exemple.

Puis le mercenaire croisa encore la regard de la Noble demoiselle. Son chagrin était si perceptible...

Je ne sais quelles furent les raisons de cette attaque. Ne prononcez pas ces paroles chargées de haine, belle enfant. Elles ne sont pas dignes de vous. Votre colère est juste et je la partage, c'est pourquoi chacun de mes coups portés l'encontre de futurs adversaires partageant la bannière de nos ennemis d'hier sera donné au nom de Mithrandir, d'Hobasian, de Milindë, de vous-même, ainsi que de toutes les âmes de la Citadelle.

Je suis heureux que ma pièce d'amure est contribué à vous garder en vie, c'est pourquoi je suis fier que vous la gardiez avec vous. Mais de grâce, gente dame, ne retournez plus au combat...Je vous connais à peine, mais mon coeur saignerait abondamment d'apprendre votre disparition. Laissez les rustres dont je fais partie mourir au champs de bataille, et préservez les blessés, sauvez les familles, luttez de toutes vos forces pour de nobles causes. Je vous en conjure.

Il s'agenouilla pour la saluer.

Je dois partir désormais. Puissions-nous nous revoir un jour, madame.

Les personnes réunies autours des pierres de marbres où avaient reposés les défunts commençaient à se disperser. Silencieusement les gens repartaient avec leur tristesse, croisant les gardes qui amenaient de nouveaux corps, autres victimes de la bataille...

Erwoyn sourit au mercenaire quand celui-ci lui dit que sa mort n'aurait touchée personne, contrairement à la sienne...Posant un instant sa main sur son bras, elle lui répondit...

- Je vous assure du contraire Monsieur, vous vous battez pour notre Cité, vous faite partie de... Enfin... Votre loyauté et votre courage sont reconnus et appréciés, j'en suis certaine...

Balak ne connaissait pas lui non plus, les raisons de l'attaque aux champs du Pelennor, et il lui assura qu'il parageait sa colère et vengerait au combat ses amis...

Erwoyn pensait la même chose, Balak utilisera sa forçe, elle, trouvera un autre moyen. Puis comme elle se perdait dans ses pensées, le mercenaire lui dit qu'il était content que son armure qu'il avait prêté à la jeune femme, l'ai protégée et qu'il lui offrait...

Erwoyn fut gênée par ce cadeau, qui lui rappellerai les tristes évenements qui venaient d'avoir lieu...

- Je vous en remercie, mais vous n'êtes pas obligé... Vous en aurez plus besoin que moi... Je n'ai pas été une guerrière redoutable, elle m'a grandement épargnée...

Elle sourit quand Balak lui dit qu'il serait triste si elle perdait la vie...

- Cela me touche, mais sachez que sans les rustres dont vous dites faire partie, le Cité serait moins protégée...

Puis il salua le jeune femme, et disparut à son tour. Il ne restait que quelques personnes. Erwoyn jeta un dernier regard à l'endroit qui semblait devenu glacial. La chaleur qui l'avait parcourue peu de temps avant avait disparue. IL ne restait que le froid, la nuit, les ombres mouvantes des gardes qui faisaient les allés et venues entre le champs de bataille et le cimetierre...

Croisant ses bras contre elle pour avoir moins froid elle repartit vers la Cité. En suivant le corps de Milindë, elle avait croisé un de ses serviteurs à qui elle avait remis l'armure de Balak et l'épée de Mithrandir.

* Il faudra que je la ramène à la Tour... *

Cela serait étrange de revenir dans cet endroit maintenant qu'il n'y avait plus personne pour y vivre...

* Pour l'instant... On t-il des héritiers? De la famille? Je ne connais pas leur vie, qui va reprendre la Guilde? *

La jeune femme avançait dans la nuit, ses cheveux d'or refletant la lumière des torches qui éclairaient sommairement le chemin...