Place du Palais Royal : Rassemblement de l’armée d’Arnor.

La place du palais grouillait d’une activité fébrile, tout les soldats qui n’étaient pas affecté à la surveillance des portes se rassemblaient.

Les premières unités escouades et détachement se mettaient en place et les officiers donnaient de la voix pour diriger leurs hommes.

Bientôt, le silence se fit, tous attendaient la venue du nouveau monarque.
Tous attendaient avec une appréhension plus grande que celle ressentie à l’approche de l’ennemie.
Tous appréhendaient que le nouveau Roi ne soit pas suffisamment assuré de son pouvoir pour les mener à la bataille.

Car si Tar-Aldarion était bien connu au sein de l’armée pour ses combats passé, personne ne connaissait encore le nouveau Roi d’Arnor.

Il allait devoir inspecter les troupes et prononcer un discours.
Qu’il sache leur parler et tout les hommes présent le suivraient jusqu’aux confins d’Arda ; qu’il se montre malhabile et la discorde règnerait en maître au sein de l’armée et se propagerait vite au travers du peuple.

La place grouillait de monde. Mizur se fraya un chemin parmi les soldats qui étaient déjà tous en rangs distincts. Il alla se mettre dans un groupe d’éclaireurs. C’était maintenant la première fois qu’il faisait partit de ce groupe, et son parchemin d’admission dépassait encore de son sac…

Les derniers cris des officiers qui hurlaient des instructions pour leurs soldats résonnaient à présent dans le silence de la place. Puis plus rien. Les derniers sons étaient le sifflement du vent sur le Palais, le clapotis des drapeaux qui se tordaient en tous sens a cause des bourrasques de la bise, les quelques chuchotements des soldats et le grincement de la grande porte de bois du Palais.

Mizur, dans son petit groupe d’éclaireurs, écouta les conversations qui s’installaient :

-Il paraît qu’un officier de liaison a été retrouvé complètement saoule dans une taverne, il y a quelques heures…
-Oui, et il paraît qu’il disait que de nos jours, l’armée n’était plus comme avant !
-Que voulait-il dire par là ?
-En tout cas il portait un parchemin avec un écusson rouge, il avait l’air de lui tenir à cœur…

Brusquement, des voix retentirent dans le Palais, les mêmes paroles s’avançaient de plus en plus, puis un officier dans la cour prit une grande respiration et cria :

-Place au nouveau Roi d’Arnor

Aussitôt la grande porte s’actionna sur ses gonds… La nouveau Roi allait apparaître… Tout le monde retint son souffle...

J'étais à cheval, brandissant la bannière d'Arnor. Le roi partait au combat.
La place était noire de monde, les compagnies était assemblées en ordre, au garde à vous. Je passai silencieusement entre les diverses compagnie. Chaque soldat devant lequel je passai frappait son poing sur son coeur et tendait le bras. Je me dirigeai vers les portes suivit de ma garde personnelle.
Arrivé à la tête de la colonne je criai.

- Arnor !!

L'armée répondit d'un seul cris.

- Soldat de l'Arnor! Croyez vous que nous ayons vaincu Sauron le ténébreux pour rien ?! Non! Nous ne laisserons pas les sauvages du nord ,aussi nombreux soient t'ils, ravager nos terres!
-ARNOR!!!!

Je souris.

- Sortez vos épées ! Brandissez les vers le Soleil! Qu'il soit témoin de la gloire de votre Roi !
-ARNOR!!!!
- Craignons nous les orcs ? Craignons nous les hommes? Craignons nous les loups ? Non car nous sommes les soldat d'Arnor, descendant d'Elendil et tous ceux que nous avons craints sont morts ou ont disparuts!!
-ARNOR!!!!

Je frappai violament mon poing sur mon coeur et tendit mon bras vers le sol comme un soldat.
Je fis faire volte face à mon cheval et suivit de mon armée je franchis la porte d'Annuminas.

Le Roi suivit de son armée sortirent pas la grande porte… La tension était retombée. Le soleil était plus bas qu’auparavant, un teint rosé emplissait les lieux.

Chaque unité était précédée de son capitaine, et tous avaient l’attitude de ceux qui sont avisés. Ils descendirent tous la colline, et chaque personne qu’ils croisaient sur leur chemin les acclamaient et leurs faisaient dont de leurs dernières recommandations. Les soldats commencèrent à discuter entre eux. Chacun parlait de sa prochaine victoire écrasante qu’il aurait ! Chacun était convaincu de son imminente victoire !

La marche était bien partie, cependant un officier rattrapa le Roi, et ralenti près de lui. Il portait un parchemin ouvert et tenait entre ses doigts une plume qu’il faisait crisser entre ses dents, il réfléchissait.

-Maître, d’après mes informations…

Il colla son nez sur sa feuille.

-Il faudrait donc… Contourner cette zone, puis… Voilà par là… Et heu…

Il dessinait sur sa feuille un tracé muni d’une vieille plume effilochée. Personne ne lui prêta attention cependant. Au bout d’un petit morceau de chemin, l’armée menée par son Roi quitta la zone d’Annuminas. L’officier se tourna vers le Tar-Aldarion en lui montrant ses papiers incompréhensibles.

-Maître, qu’en pensez-vous ?

Mais à ce moment il se rappela qu’il n’était qu’officier de liaison, et qu'il n'avait rien de fier a avoir un passé a la taverne…

- Pardonnez-moi, par où souhaitez-vous que l’on passe ? Où souhaitez-vous aller exactement ? Je souhaite que notre Roi puisse décider de tout l’avancement de ce projet.

Halbarad Dunàdan avait accouru depuis les Hauts des Galgals, accompagné du messager qui l'avait trouvé.
Lorsqu'il arriva en vue d'Annùminas, il vit que de nombreux soldats marchaient dans la plaine à l'extérieur de la Cité, dans un grand vacarme: l'armée d'Arnor partait en guerre! Peu de temps après, il bouscula légèrement les guerriers qui avançaient afin de se frayer un chemin jusqu'au Roi. Erendal le messager se tenait toujours auprès d'Halbarad quand ce dernier s'adressa à Aldarion:

"Monseigneur! Monseigneur, j'ai fait au plus vite dès que j'ai reçu la parole de votre messager. Je suis désolé pour ce contretemps, mais j'ai été retardé dans le repaire d'un terrible Seigneur du Mal, Croc-Noir, dont je vous reparlerais quand nous en auront le temps. Mais ce sera plus tard, mon Roi! Je suis fier de marcher à présent à vos côtés, et je vous suivrai jusqu'à la mort! Avez-vous quelque ordre à me donner, en vue de la préparation de la bataille?"

En attendant la réponse de son suzerin, Halbarad remarqua qu'un peu plus loin se tenait un soldat qu'il n'avait encore jamais vu, bien qu'il marchait aux côtés des guerriers habituels d'Annùminas et des Rôdeurs. Il n'était autre que Mizur, mais il était entré dans les rangs de l'armée alors qu'Halbarad était retenu prisonnier dans le repaire du Maître aux Lames Jumelles, dans les Galgals.

Mizur vit au loin Halbarad le regarder. Il ne fut pas étonné, il avait déjà entendu parler de lui dans les tavernes, et d’ailleurs, on n’en disait que du bien ! Mizur s’approcha de lui, et se pencha discrètement vers lui.

-Alors vous partez aussi Capitaine ?... J’espère que nous arriverons à bon port… Mais j’attends d’avoir plus d’informations sur notre prochaine destination…

Puis il se redressa et se dirigea plus en avant du convoi et demanda a un officier.

-Vous n’avez pas la moindre idée sur notre lieu d’arrivé ?
L’officier bomba le torse.
-Soldat…
Puis il s’écrasa sur lui même avec une expression terne sur le visage.
-Seul notre Roi et ses proches officiers sont au courant… Mais attendez un peu, il devrait bientôt nous en faire part…

Mizur se tint alors dans son rang avec les autres éclaireurs. La nuit n’allait plus tarder maintenant, et les troupes semblaient essoufflées. Mais la bonne ambiance faisait que le voyage était plus facile a supporter, néanmoins tout le monde attendait avec impatience plus d’information sur leur destination.

Je me tournais vers Halabarad. J'était heureux qu'il soit du voyage. Sans Lunidel je me trouvais a court d'officier valables.

- Heureux de vous revoir capitaine... Bien que vous soyez sans doute fourbu j'aurais besoin de vos services immédiatements... En effet j'ignore totalement ou se trouve l'ennemi... Tant que maintenant le cap Nord est une bonne direction mais j'ignore par où se dirige l'ennemi.

Il me fallait savoir au plus vite vers ou diriger mon armée.. J'était étonné de ne pas encore avoir recu de nouvelles de Lunidel.

Halbarad était, comme le disait Aldarion, très las et courbatu, mais son coeur s'enflammait à l'idée de combattre pour le Royaume d'Arnor. Et il répondit à son Roi d'une voix forte et déterminée:

"Je ferai selon vos ordres, Monseigneur, j'irai seul dans le Nord s'il le faut, je partirai en temps qu'éclaireur afin de me rendre compte de l'avancée de leur armée! Mais il me faudrait une monture, pour l'occasion, si vous voulez que mes nouvelles vous parviennent vite et que vous puissiez agir en conséquence."

Puis il se tourna vers ce nouveau soldat d'Arnor, qui semblait lui aussi plein d'entrain et de motivation. L'autre s'appelait Mizur et il salua le Capitaine à la manière des Hommes d'Arnor.

"Eh bien, soldat, déclara Halbarad, il semble que je sois condamné à voyager... mais cela n'est pas plus mal. A mon retour, vous saurez où nous nous dirigerons, comme vous semblez vous en préoccuper. Du moins si je reviens, ce qui n'est pas si sûr. J'admire votre détermination; on aura besoin de bien des hommes comme vous pour la bataille qui s'annonce, car certains prétendent que l'armée ennemie est assez colossale."

Ainsi le Capitaine Dunàdan s'apprêtait à partir en éclaireur, en une longue chevauchée solitaire vers les régions septentrionales de l'Arnor. L'armée était à présent silencieuse: c'était le calme avant la tempête. Et Halbarad attendait toujours un cheval, pour préparer au mieux ce qui serait sa première grande bataille.

Enfin un écuyer arriva. Il guidait par la bride un jeune cheval frais et dispos. L'animal était de grande taille, très endurant, parfait pour les missions d'éclairage. Mais si les choses tournaient mal, si Halbarad se faisait repéré et encerclé, cela n'irait pas bien pour lui, car il ne s'agissait pas là d'une monture de combat, et le Dunàdan ne disposait pas de lance. Tout l'espoir de cette périlleuse quête d'informations résidait dans la furtivité.

Le Capitaine monta sur le dos du cheval, dit adieu à Mizur, et progressa avec prudence pour sortir des rangs serrés de l'armée. Au moment où il le fit, il se retourna une dernière fois, et, saluant son Roi, il prononça ces paroles:

"Je me dirige vers le Nord, et je passerai sûrement vers Fornost. Leur armée ne doit pas être bien loin à présent. Si vous ne me revoyez pas dans trois jours, c'est qu'un sort tragique m'aura atteind. Mais ne désespérez pas, il se peut que je mette un bon bout de temps pour les trouver, bien que célérité soit le mot d'ordre de mon voyage! Yaaa!"

Sur ces mots, il éperonna vigoureusement sa monture, et il partit comme si le Seigneur Ténébreux était à ses trousses. Bientôt, les soldats d'Arnor ne distinguèrent plus qu'une traînée de poussière flottant à perte de vue dans les vastes étendues sauvages du Nord.

Quelques deux jours plus tard, alors que l'armée avait nettement progressé, l'avant-garde vit au loin un cavalier solitaire, galopant dans leur direction. Quand il arriva à un furlong tout au plus des premiers soldats, ceux-ci le reconnurent: c'était le Capitaine Halbarad qui revenait de sa mission d'éclairage. Il descendit de sa monture, et demanda à parler au Roi de toute urgence; il paraissait affolé et inquiet. Peu après, il vit s'avancer Aldarion, et il lui parla derechef:

"Fornost est attaqué Monseigneur! A l'heure qu'il est la ville doit être aux mains de l'ennemi. C'est une armée d'Hommes corrompus et de demi-Orques, menés par un terrible Capitaine vêtu de noir. Si vous voulez reprendre la Cité de Fornost, il faut aller vers l'Est, mais cela est risqué, d'autant plus qu'ils vont sans doute préparer des défenses pour soutenir un assaut de notre part!"

A ces mots, un murmure fut perceptible dans toute l'armée réunie. Fornost était donc tombé, cette guerre ne serait pas si facile qu'on pouvait s'y attendre. Même le Roi Aldarion ne répondit pas tout de suite, semblant hésiter sur la meilleure décision à prendre.

// Ne vous inquiétez pas quelques heures à MTW2 on fait de moi un as du siège//

Ainsi donc Fornost était tombé. J'eu une pensée coupable par rapport à Lunidel. Mais je ne devais pas penser à mes amitiées mais à mon Royaume.Etre roi est une chose tellement grande qu'on ne peut rien être d'autre.

- Alors nous marcherons sur Fornost. Et nous percerons des brêches avec nos ongles s'il le faut....

Un murmure affirmatif parcouru l'assemblée. Fornost était une ville trop symbolique que pour demeurer aux mains du mal. Les temps des ombres étaient révolus.

- Hommes d'Arnor! Hatez vous! Vous aurez un siège à Fornost... et vous le conserverez longtemps...

L'armée se remit en marche. En marchant vite nous serions là le lendemain soir...
Je me tournai vers un messager.

- Prevenez le Gondor que Fornost est tombée... Allumez le feu d'alarme... Ce ne sont plus des escarmouches, la guerre commence maintenant...

Moi, Arathorng, seigneur de l'est de l'Arnor et mes vassaux étions convoqués pour écouté le discours de notre souvrain. je m'approchais de mon roi pour lui demander de me confier cette tâche importante, et que je ferais tout mon possible pour que le message parvienne au roi du Gondor.
Mais il me dit:
- Désolé Arathorng mais j'ai déjà confié cette mission à Halbarad, mais je te confie la responsabilité pour récupérer Fornost.
- Bien Monseigneur, j'y vais de ce pas préparé nos hommes à reprendre la cité en votre honneur Majesté
- Tu accompagneras cependant l'ambassadeur du Rohan avec ses guerriers et les tiens en attendant les renforts.
- Bien Monseigneur.
Je m'inclinais devant mon souverain puis quitta le palais préparé les hommes et cherché l'Ambassadeur du Rohan.
Je le trouvais près de la salle du Trône où il discuté avec la reine, épouse de mon souverain, des dernières nouvelles du Rohan.
Je l'apostrophais et lui demanda:
- Sire Ambassadeur du Rohan pouvez vous me rejoindre dans la Cour Principale, merci bien.

Message totalement hors sujet et hors contexte... dès que tu auras vu cette remarque je le supprime...