Le départ vers Imladris

La place de la ville était déserte. Il était encore très tôt, mais il fallait partir à l'aube. La route serait longue.
Rustor se tenait déjà à cheval, il avait toujours son armure mais avait enlevé son masque. Son mearas piaffait d'impatience. Il voulait partir.
Les cavaliers avaient dormis au palais, dans un luxe qu'ils avaient oubliés depuis longtemps... La vie allait pouvoir reprendre son cours.
Nombreux étaient parmi eux les habitants de fondcombe, d'autre venaient de Gar Thulion et leur retour serait plus tardif.

La reine apparut aux portes du palais. On lui apporta un cheval blanc qui semblait rapide et endurant. Elle le montat avec l'habilité d'une cavalière confirmée... C'était une dame du nord, une dame qui savait ce que rudesse voulait dire.

Après avoir assisté au conseil de guerre, Halbarad avait été guidé par un garde jusqu'à une chambre du palais, où il avait dormi quelques heures, d'un sommeil agité, se réveillant constemment. Et quand les premières lueurs de l'aube vinrent, le Capitaine ouvrit discrètement les volets de la pièce, ne pouvant rester dans son lit à attendre bêtement.

Fornost était désert, à cette heure-ci, et Halbarad contempla les ruelles et les demeures de la grande cité dans le demi-jour.

Tout à coup, il vit Rustor s'avancer, avec sa monture, sur la place, comme venant de nulle part. Son visage était découvert, et il portait son brillant masque à la main. Puis une porte claqua, et Halbarad, accoudé à la fenêtre, put voir une femme s'avancer vers le prince et monter à cheval. Mais le Capitaine ne put dire de qui il s'agissait, ne la voyant que de dos, et d'une certaine distance. Il ne dit mot, n'osant déranger ceux qui se tenaient dehors, et qui semblaient tout ignorer de sa présence à la fenêtre.

L'expédition pour Fondcombe n'allait pas tarder à partir.

Rustor fixa la fenêtre du palais. Il avait l'ouie et la vue fine. Il sourit en direction de l'homme et lui fit un large signe de la main.
Rustor avait beaucoup de respect pour cet homme à qui reviendrait, en partie, la tâche de reformer la compagnie grise.
Il faudrait qu'il en touche un mot à Elladan et Elrohir..
Malgré tout, Rustor trouvait que cet Halbarad ressemblait un peu à celui qu'il avait connu lors de la guerre de l'anneau. La même fougue et la même noblesse...
L'arnor était jeune, mais la jeunesse avait de l'avenir.

Halbarad vit que Rustor Erumelgos le regardait, et lui faisait un signe de la main. Le Capitaine fit de même en direction de l'Elfe, et il vit alors que la belle Dame était tourné vers lui. Et il put la reconnaître, haute et fière, froide et solide sur son cheval blanc: c'était sa Reine, qui partait pour Imladris, accompagnée des cavaliers de la Lune.

Le Dunàdan se demanda s'il devait jamais revoir toutes ces belles gens, et il s'inquiétait pour l'épouse d'Aldarion. Mais avec une telle compagnie, les risques étaient certes diminués. Et l'Arnor deviendra sous peu aussi dangereux que les chemins sauvages en direction de la Vallée de la Combe Fendue.

Seul manquait Bargoduin, qui n'allait pas tarder à faire son apparition, normalement. Halbarad fut quelque peu gêné d'être pris ainsi à regarder à la fenêtre, comme un espion, mais il n'osa pas bouger, et il resta ainsi comme une statue, ne trouvant aucune parole convenant à la circonstance.

Le soleil illumina la chambre que le roi avait mise à disposition du mage. Bargoduin était déjà prêt il finissait juste de faire son paquetage. Il sortit de sa chambre il était habillé d'une longue cape à capuche d'un bleu nuit profond.

Il descendit dans les écuries où ses animaux se reposaient, il mit la selle à son cheval, et sortit avec les rêne de son étalon à la main, un de ses aigle était sur son épaule droit, l'autre était quelque par dans les terres du milieu, ses chiens eux sortir très fatigués ils baillaient et s'étiraient de tout leur long.

A la lumière du jour sa cape s'éclaircit elle était maintenant grise clair. Il put voire la reine d'Arnor sur un beau cheval blanc, elle devait être là depuis assez longtemps avec tous les elfes. Le mage pouvait lire leur impatience sur leur visage, il se dirigea vers le prince et lui dit qu'ils pouvaient sans aller maintenant.

[HRP: Il y a possibilité de changer le titre du sujet maintenant que Bargoduin est là?]

Ainsi, Halbarad, voyant que tout était prêt et que la cinquantaine de compagnons était sur le point de partir, quitta la fenêtre après un ultime signe de la main.

Il sortit de sa chambre, et la fermant à clef, il se dirigea tant bien que mal vers la bibliothèque du Palais, silencieusement et sans que personne ne le vit. Au fur et à mesure que le Dunàdan avançait dans les couloirs, l'aboiement des chien de Bargoduin (maintenant tout à fait dispos) se fit de plus en plus faible et lointain.

Arrivé dans la salle des archives, Halbarad chercha à travers les rayons, la parcourant de fond en comble. quelques étagères étaient tombées du fait de la prise de Fornost par Malock, mais la plupart des livres étaient intacte.

Dehors, on pouvait entendre les cavaliers partir lentement au petit trot, au début. Ils iraient sans doute plus vite par la suite.

1000


Rustor salua le mage... Les chiens les ralentirait sans doute... Mais l'homme semblait attaché à leur présence.

- Bien, nous pouvons partir...

Quelques cavaliers partirent devant la troupe. Ils serviraient d'éclaireurs. Rustor se positiona rapidement à hauteur de la reine. Il lui servirait de garde rapprochée.
La troupe était divisée en deux longues colones... La route serait longue sous le soleil...