Deux Ombres pour un sombre projet...

Dîm-Bar, une heure avant le lever du soleil…
Danakil serra la sangle de son cheval et regarda par-dessus la selle, où en était Marade. Lui aussi avait finit de seller son destrier et était fin prêt pour la route. Hasharin était toujours dans sa tenue de combat de la veille, et regardait ses deux apprentis se préparer. Lorsque les deux eurent finit et qu’ils se tournèrent vers lui il leur dit un dernier discours :
- Mes amis je vous souhaite bonne route, Danakil tu as l’itinéraire sur la carte. Faites bien attention à vous, et ne vous mettez pas dans des situations compromettantes. N’oubliez pas notre Credo. N’essaie pas d’amener le garde du corps à nous. Faites attention à lui. Et n’oublier pas ce qu’a dit un vieil assassin « Si tout se passe bien, tu fonce droit vers un piège ».Sur la route éviter les auberges. Adieu mes Amis.

Hasharin serra la main des deux hommes et leur donna un oiseau messager de la Guilde. Les deux compagnons se mirent en selle, dans la fin de la nuit. Ils descendirent dans les étages inférieurs de la Cité, et comme prévu il passait la porte, dans le crépuscule. Un garde les regarda passer et leur fit un signe de la main en guise de salut.

La plaine de Pelenor était baignée dans une lueur jaune orangé. Les herbes oscillaient au rythme de la douce brise. Il faisait déjà légèrement chaud sur la plaine. Depuis les murs on apercevait les deux hommes à cheval, deux taches sombres dans la lumière…. Deux taches sombres allant accomplir un sombre acte…. Deux taches sombres partant pour l’autre bout des Terres du Milieu.
Les deux hommes arrivaient en vu d’Osgiliath au lever du soleil.

Marade s'était levé exactement deux heures avant l'aube, il voulait se préparé pour ce long voyage. Tout d'abord, l'apprenti assassin se mit torse nu et se lava rapidement, il risquait de ne pas se doucher avant longtemps. Une fois sa toilette fait, il enfila un gilet de cuir qui fut vite couvert d'une tunique rouge foncée qu'il entoura d'une ceinture de cuir ou était accroché son sabre et trois dagues de lancés. Il revêtit sa cape, elle aussi rouge foncée. Il accrocha dans son dos son carquois ou était rangé son arc Haradrim, quarante flèches d'homme du Harad. Il avait encore vingt flèche, mais celle-ci était empoisonnée(venin de scarabé du harad). Il enfila les protections qui allait avec son équipement de tir. Il descendit ses vingt projectiles empoisonné en main.
Il salua Tatlos, et descendu à l'écurie ou il sella son cheval. Il rangea ses flèches empoisonné dans un carquois attaché à la selle de son étalon du harad. Il finit de préparé sa monture. Puis ce fut le départ. Hasharin vint leur donner des derniers conseils. Dalamyr descendu juste avant que le duo partent, il leur lança avec un large sourire:

-Bonne chance.

Il lâcha quant même un conseil:

-N'ayez confiance en personne sauf en vous mêmes et votre binôme.

Puis, Danakil et Marade partirent. Ils chevauchèrent la journée d'un bon trot. Ils traversèrent le champs de Pelenor ou régnait un lumière dans les orangée, rougeâtre.
En fin de journée, ils arrivèrent à Osgiliath. cela rappela son arrivée à Marade. Il vint à se demander ou était le capitaine qui l'avait donner à boire. mais il se rendit compte que cela allait à l'encontre de leur contrat.

Les deux assassins arrivaient à la citée fluviale d'Osgiliath. Un garde les interpella, demandant leur direction et leur raison de se voyage. Alors Danakil lança un regard à Marade qui s'appretait à parler et dit :
- Nous allons dans les terres à l'Est de la Forêt Noire, Dale, Esgaroth et si les nains nous le permettent nous visiterons Erebor.

- Vous n'avez pas dit pour quelles raisons vous y allez? Je suis désolé, mais j'ai des ordres et je dois interroger tous les passants. On raconte qu'il y a des hommes louches, des mercenaires, et des assassins qui circulent. Quels sont vos noms étrangers?

- Je me nomme Al'Muharil, je suis en mission, envoyé par le maire dd'une lointaine cité Haradrim pour étendre des relations commerciales mais apres la chute du Harad je ne puis retourner vraiment dans mon pays, mais je continue à sympathiser avec les différentes villes. Quand à ce jeune homme, c'est mon garde du corps et mon homme à tout faire.

Le garde les laissa passer, et les deux Ombres prirent le pont, et quittèrent la ville, ils sortirent de la route, et coupèrent à travers l'Ithilien.
- Il nous faut à tout prix éviter les rencontres, aussi bien avec les soldats, que les bandits... Sinon, comment tu as connu Dalamyr?

Lorsque Marade et Danakil allaient entrer dans Osgiliath, un garde les interpella et leur demanda qui ils étaient. Ou ils allaient. Marade allait lui répondre lorsque Danakil lui fit signe de se taire et dit être un ambassadeur d'une cité du Harad et que Marade était son garde du corps.
Marade lança alors un sourire mauvais au soldat et grogna:

-On peut passer, mon maître est pressé.

Le gardien les laissa passer après avoir acquiescé. Les deux Ombres chevauchèrent presque une demi heure avant que Danakil lui adressa la parole. Alors Marade lui répondit après un moment de silence:

-J'ai connu Dalamyr dans une cellule à Djafa. On y passa deux ans ensemble. Lui en avait déjà passer pas mal d'année. On se lia d'amitié et dans cette prison commença mon apprentissage d'assassin.

Il fit une pause, pour recenser ses souvenirs. Puis continua:

-Puis, Dalamyr sortit de prison pour, d'après ce qu'il m'a dit, exécuter un contrat. Il revint un mois après et me fit sortir de prison. Depuis, je le suit et il m'enseigne son savoir dans l'art de tuer...Ne me demande pas pourquoi Dalamyr a été en prison car moi-même je ne sais. Mais en tout cas une chose est sur c'est que les prisons du Harad endurcisse les cœurs et les esprits. Mais assez parler de moi. J'ai cru comprendre que toi et ton frère avait été séparé. Pourquoi donc et comment as-tu retrouvé ça trace?

Marade répondu à la question de Danakil et il en posa une par la suite, la séparation et les retrouvailles des deux frères... Danakil resuma dans sa tête l'histoire et dit enfin:
- Alors que j'avais à peine une dizaine d'année, j'étais parti avec notre mère dans la ville voisine, dans les contrées lointaines du sud Harad, et mon frère et notre père, qui était également assassin, nous sommes des descendants de la garde personnelle de Suladan. Donc notre père et Scorpion étaient aux villages, lorsque des pirates attaquèrent, notre père mourut dignement, en defendant son fils et sa maison, et Scorpion, l'enterra, mais il enterra également quelqu'un d'autre, à côté de cette tombe et quitta le village. Lorsque nous sommes revenus, ma mère et moi nous ne vîmes seulement les deux tombes et notre maison abandonnée. Nous empaquetions ce qui pouvait nous être utile et nous sommes parti avec d'autre réfugié, ma mère était guérisseuse et elle travailla. Nous partimes avec des marchand en Gondor, puis en Arnor, mais des gobelins nous attaquèrent aux abords des mont Brumeux et elle fut tué, alors agé de mes 15ans a peine, je décida de devenir assassin, j'appréciai pas tellement cet art lorsque notre père nous l'enseignait, seulement Scorpion aimait. Mais apres la perte de mes deux parents, je retomba dans l'assassinat. Apres plusieurs contrats, j'arrivai à Umbar. Où mon frère avait réalisé un assassinat et la femme de la victime réclamait vengeance. Mais le nom de mon frère n'est pas son vrai nom et donc je ne savais pas que je courrais apres lui. Je l'ai retrouvé en Arnor, lorsque nous ressume tous les deux le même contrat. On se reconnut aux moments de tuer la victime. Puis nous sommes parti pour le Gondor, et avons aider une troupe des Voyageurs en chemins et sommes arriver à Minas Tirith où nous avons fondé les Ombres, puis apres tu connais tu etais la.

Danakil souffla à la fin de son discours, et regarda les alentours. Ils étaient dans une forêt dense, on y voyait peu, seul un petit sentier, où les chevaux devaient marché à la suite se dessinait devant eux. Cela faisait maintenant 3 heures qu'ils avaient quitté la Capitale. L'assassin dit:
- D'apres toi ca sera un contrat facile? Dès qu'on trouve une clairière, on fait une pause.

Marade écouta l'histoire de Danakil. Il comprit mieux ce qui liait les deux frères. Il répondit à la question sur le contrat:

-Je ne sais pas s'il sera facile. mais en tout cas je doute que notre cible principale nous posera un grand problème. Je dis ça car en général les fils de riche ne sont guère endurcit.

Il reprit son souffle et se rendit compte qu'il était entré depuis quelques minutes dans une forêt assez dense. Des feuilles encore vertes étaient accrochée aux branchages. On entendait des oiseau siffloter un air que les elfes comprendraient, peut-être.

-Mais ce sera le garde du corps qui nous posera problème. Etant de un un ancien assassin, il connaît nos méthodes. Et a mon avis, on devra le tuer rapidement...Une flèche devrait faire l'affaire. T'est d'accord?

Il se tut et stoppa son cheval, il venait d'arriver dans une clairière. Il promena ses yeux sur les alentours.

Danakil descendit de son cheval et le laissa dans la clairière. Il ramassa quelques morceaux de bois et commença à allumer un feu, tout en refléchissant à ce que venait de dire Marade à propos du contrat. L'assassin s'assit et dit :
- Ce fils de riche est différent je pense. Rappelles toi que nous allons dans les Terres de Rhûn et souvent lorsque les gens ont de l'argent ils offrent les meilleurs maîtres d'armes du Pays. Le garde du corps nous le tuerons d'une flèche, enfin nous le blesseront et nous tuerons sont maître devant ses yeux pour l'humilier. Toute façon nous savons pas à quoi nous attendre, ni la ville, la population, ni l'employeur

Danakil sortit un peu à manger et prepara le repas rapidement.

Crac... Un bruit dans la forêt... Danakil dégaina son sabre aussitôt...

Marade acquiesça par rapport à la réponse de Danakil car il était vrai qu’il n’avait jamais mit les pieds dans le Rhûn donc il pouvait s’attendre à tout. Il n’était pas très d’accord sur le fait d’humilier le garde du corps de leur cible. Cela risquait de leur causer deux trois problème, mais ça il en reviendrait plus tard. Il descendit de son étalon noir et sortit sa gourde. Il avala deux gorgée puis, regarda Danakil s’affairer à préparé à manger.
Lorsqu’un bruit sortit tout droit de la forêt les entourant.
Marade ferma sa gourde d’un mouvement rapide, et sortit son arc accompagné de trois flèche. Il en encocha une et garda les deux autres dans sa main gauche qui tenait fermement l’arrière de la flèche encochée et la corde.
Il regarda d’un œil Danakil qui se trouvait à cinq mètres de lui sabre en main. Marade semblait lui demander s’il savait d’où venait ce bruit, mais surtout d’où venait-il.
Il faut dire que Marade n’avait pas un sens aussi développer de l’observation de Dalamyr et d’Hasharin. Il faut aussi dire que pour lui l’assassinat n’était encore que récent.

Face aux deux assassins qui s'étaient rapproché de leur chevaux, de l'autre côté de la clairière, 5 hommes sortirent, armés de massues, d'épées ébréchées ou rouillées, et l'un de avait un arc dans le dos... L'homme du milieu qui semblait être le chef par son équipement plus sophistiqué et son bouclier de soldat du Gondor. Danakil, remarqua deux autres Ombres aux abords de la clairière, il chuchota à son associé:
- Il y a deux hommes dans les fourrés à ta gauche, essaie de les abattre pendant que je retiens ceux-la.
Danakil dit à voix haute à l'intention des brigands:
- Que voulez vous? j'aimerais éviter le bain de sang s'il vous plait...

- Vos armes , votre argent et vos Chevaux.... répondit l'homme qui semblait être le chef, regarda Danakil et ajouta, et ta cape magique. Ou mes amis et moi allons faire le bain de sang et piller vos cadavres.

Danakil acquieça, et s'approcha du chef, seul le feu les séparaient, tendit son sabre, mais aux moments ou l'homme voulut le prendre, le jeune frère du maître assassin, fit un mouvement de poignet et laissa un trait de sang sur l'avant bras de l'homme qui se mit de suite sur la défensive et ses sbires engagèrent le combat contre Danakil.
L'assassin évita une massue et enfonça facilement son sabre dans l'armure de cuir du bandit... Un homme armé d'une épée tenta de le prendre par derrière mais l'assassin bondit sur le côté et para le coups...

Marade regarda cinq bandits s'approchés de lui et Danakil. Ils étaient armés de massue ou d'épée rouillé Des petit bandits pensa Marade et écoutant son compagnon lui dire qu'il y avait deux autres dans les fourrés.
Marade glissa un rapide regard dans leur direction et vit effectivement deux hommes, enfin lui silhouette, mais c'était suffisant pour un bon tireur de les descendre.
Le jeune assassin acquiéssa, et mit en joue d'une des formes. Il revit tout les cours de son enfance ou que Dalamyr lui avait donné sur l'art du tir. Il se rappelait de tout les conseils qu'il avait entendus. Il prit sa respiration, la bloqua, et lâcha la corde qui propulsa la flèche vers sa cible. Cette dernière poussa un petit cris en sentant la pointe s'enfoncer dans son torse. il tomba en avant. La deuxième silhouette, sembla se mettre en mouvement, de peur de mourir à son tour.
Marade jura en silence et encocha une autre flèche. Le prochain tir allait être ardu, mais possible pour Marade qui était plus fort à l'arc qu'au sabre. Il plissa les yeux, il savait que Danakil venait d'engager le combat et qu'il devait à tout prit tuer la silhouette.
Tout d'un coup, il entendit un petit claquement et instinctivement il se jeta de côté. Une flèche le manqua d'un mètre, sans ce claquement, il était mort. Il roula et se remit en position de tir. Le temps commençait à presser sérieusement. Il encocha une nouvelle fois, et banda son arc. Il visa durant un quart de seconde, puis lâcha la corde. Il espérait que sa flèche toucherait...
Il eut sa réponse une fraction de seconde après. Un cris s'échappa de la forêt. Alors, Marade croyant sa cible morte porta son regard vers Danakil. Mais il ne savait pas qu'il se trompait, il n'avait fait que blessé grièvement sa cible, mais elle vivait toujours.

Marade avait abbatu les deux archers caché dans la forêt, Danakil para un autre coups d'épée et enfonça son sabre dans le cou de son adversaire, et le retira tout aussi rapidement. L'homme se tint la trachée et s'écroula dans un gargouillis étranges... Deux hommes étaient encore sur pied, Danakil se retourna et degaina son poignard comme lui avait appris son frère, une technique si particulière à Hasharin. Et donc il enfonça son arme favorite dans le thorax qui perfora l'estomac et un poumon. Le dernier homme, équipé de sa masse d'arme, tenta d'atteindre l'assassin Mais un trait arreta l'homme, le frère d'arme avait tirer .

-Je t'avais dit qu'il fallait éviter le bain de sang ...

Danakil entassa les corps avec l'aide de son ami et retournèrent autour du feu pour finir leur repas comme si de rien n'était. Danakil prit la parole en premier:
- Il y a des gens légèrement inconscient sur les bords... Tu penses qu'on va avoir d'autres petits "obstacles" sur la route?

Dalamyr venait de se tourner dans la direction de Danakil, il le vit tuer plusieurs hommes avec une certaine aisance, il faut dire qu'il était bien entraîné alors que ces bandits ne devaient jamais avoir tuer. Il banda son arc une nouvelle fois et visa un homme qui portait une masse et qui la levait pour frapper Danakil dans le dos.
Marade lâcha la corde que claqua, il la sentit lui frotter le bras puis il vit sa flèche partir à une folle vitesse. Le projectile alla se planté directement dans la gorge. Ce qui coupa la jugulaire et la carotide. L'homme lâcha sa massue et porta ses deux mains à son cou, mais cela ne changea rien à son sort. Il s'écroula par terre pour ne plus jamais y bouger.
Marade rangea son arc et répondit à Danakil:

-Il y a pas mal de personne inconsciente dans ce monde. Et je crains que plus on ira à l'est plus on en rencontra...Ces bandits devaient vraiment être dans le besoin pour s'attaquer à nous aussi mal armé et entraîné.

Puis, Marade partit à la recherche de ses trois flèches. Il récupéra facilement sa dernière tirée mais les deux premières seront plus dure. Il lui fallut cinq minutes pour trouver le deux cadavres, un vivait encore, mais était quasiment mort. L'assassin se dit qu'il était plus coriace que l'autre.
Marade dégaina son sabre et trancha la gorge à ce dernier bandits, puis il arracha sa flèche. Il fit de même avec l'autre cadavre. Il prit une dague qui était étonnamment en bonne état et d'une qualité moyen. Puis, il revint vers Danakil et lui dit:

-On devrait partir, il ne faut pas qu'on nous trouve avec ces corps autour de nous. Tu devrais regarder les armes de ces bandits, j'ai trouvé une dague d'acier sur l'un d'eux.

La chevauchée des assassins avait repris après cet intermède qui n'aurait sans doute servi qu'à leur permettre de refaire provisions d'armes de lancer, et de victuailles peut-être, la route se promettant d'être longue.
D'ailleurs, la nuit tombait déjà, et ils n'avaient pas encore quitté l'immense forêt qui leur offrait un bien piètre refuge, au contraire, ils devenaient des cibles de choix pour tous les brigands qu'on puit rencontrer dans les environs.

Cependant, bientôt, ils aperçurent une clairière où brûlait un feu de camp. Mais avant même que les deux assassins puissent décider de ce qu'ils allaient faire - passer leur route, attaquer les occupants du campement ou se sginaler pacifiquement - une voix retentit derrière eux :

"Bas les pattes, rascals... Vous ne trouverez ici que la mort. Vous vous tenez sur les restes de vos congénères, et nous vous réserverons le même sort."

Malgré la nuit qui tombait et la pénombre des arbres, il leur suffisait de regarder par terre pour voir qu'ils disaient vrai. A moins d'un mètre d'eux des deux côtés de la piste, au pouvait voir des bras et des jambes dépasser des buissons. Une tête avait roulé jusque sur le sentier, et pour peu qu'ils fassent attention on pouvait voir qu'il devait y avoir pas loin d'une dizaine de corps, certains horriblement mutilés.

L'homme qui avait parlé se tenait non loin derrière eux. Il semblait petit et maigre, mais l'arbalète qu'il tenait entre ses mains n'avait rien de ridicule. Pendant ce laps de temps, un autre homme était apparu devant eux. Celui là était grand et large d'épaules, et, vêtu d'une grande cape sombre et d'un large chapeau tout aussi noir, il était difficile à distinguer. Il brandissait une imposante arbalète de poing avec un air menaçant. Cependant, la voix malicieuse du petit homme reprit :

"Attends ! Ils ne ressemblent pas aux brigands que nous avons tués..."

"Qui êtes-vous alors ?" fit la voix rauque et menaçante du grand homme qui n'avait pas abaissé son arme pour autant.

Ils avaient chevauché un petit moment avant de voir un feu devant eux. Marade allait demander à Danakil s'il y allait ou s'ils passaient leur chemin, mais une fois coupa court aux interrogations. La voix venait de derrière eux. L'assassin en localisa deux, sans trop de problème, mais à voir le nombre de cadavres, ils devaient être plus. Et là le combat était impossible avec deux arbalètes braquées sur eux, ils seraient mort avant d'avoir put dégainé sur arme. Marade dit donc avec une voix neutre:

-Je me nomme Dal-Arkil et je suis le garde du corps de cet homme.

Il désigna Danakil, puis reprit:

-Et nous sommes en route pour Djafa ou mon maître y travaille comme négociant. Il a été envoyé à Minas Tirith avant la chute du Harad et maintenant y rentre pour continuer son travaille de négociant.

Il se tut, il espérait que son discours serait persuasif et qu'ils pourraient passer sans problème.

Les deux hommes se regardèrent un bref instant dans la pénombre, leur arbalète respective toujours braquées sur les deux assassins, prétendument négociants selon le mensonge du dénommé Marade. Finalement, le plus grand des deux hommes, et qui avait la plus forte stature également hocha de la tête, l'air de dire Pas de problème, je les maîtrise sans soucis au moindre danger et son arbalète disparu par dessous sa large cape noire, même s'il semblait qu'elle put retourner dans les mains de l'homme en un temps record tant il était aux aguets.

Son compagnon, le petit homme, tenait maintenant négligemment son arbalète sur son épaule, et il dit ainsi, de sa voix malicieuse :

"Vers Djafa ? Vous êtes bien au Nord, l'Haradrim, pour rejoindre votre pays..."

Peut-être trouvait-il ça louche, mais quoi qu'il en soit, il n'ajouta rien. Il acceptait sans doute qu'un homme ne dise pas tout de lui dans ces terres sauvages.

"En tout cas, vous êtes fort imprudents de voyager ainsi sans escorte, négociant. La région grouille de brigands de tout genre... Les gondoriens sont incapables de protéger leurs forêts depuis qu'ils sont partis faire les bouffons dans le Nord..."

Avec cette insulte envers le Gondor, on pouvait déduire qu'ils n'en étaient pas originaires. Il était dès lors peut-être plus facile de déceler une trace d'accent Rhûnien dans leur Parler Commun. En tout cas, le petit désignait un des cadavres qu'ils n'avaient pas manqué de remarquer.

"Ceux-là ont essayé de nous attaquer... Quand nous en avons descendu quatre à l'arabalète sans qu'un seul de nos carreaux ne manquent leur cible, ils auraient du comprendre que nous étions des experts... Enfin, surtout lui. Les cinq autres n'ont pas fait long feu au corps à corps..."

L'autre eut un sourire malsain, voire sadique.

"Ce n'est guère prudent de camper seuls." reprit le petit. "Nous avons un feu, là, et ne voyons pas d'inconvénients à ce que vous nous rejoigniez. Vous serez plus en sécurité avec nous..."

Marade écouta le discours des deux nouveaux venus qui les gardaient toujours sous la visée d'une arbalète. La deuxième avait disparut dans le revers d'une cape, mais l'assassin ne douta pas que le grand homme pouvait la ressortir très vite, trop vite.
Voyant que Danakil ne semblait pas vouloir parler, il répondit toujours avec un ton neutre, mieux valait ne pas être trop arrogant:

-La prudence est une vertu qui ne vous sauve en aucune cas, en tout cas au final. Et je puis vous dire que même dans leur cité les gondorien ne maîtrise rien, ou presque.

Il fit une pause. Il n'avait pas vraiment mentit en disant que la cité blanche n'était pas totalement maîtrisée par les gondorien, les Ombres en étaient l'exemple parfait. Il ajouta:

-Je ne voudrai pas paraître impoli, mais puis-je connaître vos noms, ou au moins un moyen de vous appelez...Et vous avez dit être des experts, mercenaires?

Il se tut sur sa question ne voulant répondre sur la dernière proposition, vu qu'il était sensé être le garde du corps de Danakil, c'était à ce dernier de prendre les décisions et à Marade de s'adapter.
Mais il espérait que le frère d'Hasharin accepterait la proposition des deux hommes, d'origine rhûnien d'après leur accent, car il était sur qu'ils avaient des informations utiles à leur dire et aussi refuser leur invitation pouvait les énerver.

Hrp dsl pour le retard Hrp

Le petit homme fronça les sourcils, mais ne laissa rien d'autre paraître. Il constatait que ses deux interlocuteurs étaient méfiants, sans quoi se n'aurait pas été le garde du corps qui aurait parlé. Et en fait, il aurait clairement préféré s'exprimer face au marchand, à même de prendre des décisions, plutôt qu'à son gorille. Mais en fin de compte, au moins, cela signifiait qu'eux mêmes pouvaient avoir confiance en leurs deux interlocuteurs qui, s'ils avaient été des gens malhonnêtes ne se seraient pas contentés de se méfier.

Un petit sourire se dessina même sur son visage lors que le Suderon affirma que les cités de Gondor n'étaient même pas sûres, elles n'ont plus. Il était bien placé pour le savoir, certainement. Et même s'il s'étonna qu'un marchand en sache aussi long sur ce qui se tramait dans les bas-fonds de Minas Tirith, il abaissa son arbalète. Après tout, il y a avait bien peu de marchands honnêtes, mais ces gens-là n'étaient pas des brigands et se se mouillaient pas eux-même. Ils ne risquaient donc rien.

"Nos noms ? Certainement, maître Haradrim, ça ne coûte rien de vous les donner. On me nomme Salazar, dit "le Rusé", mais ce surnom est seulement pour mes amis... ou mes ennemis. Quant à la grande brute qui m'accompagne, on l'appelle Alcard, et mieux vaut réfléchir avant de l'appeller."

Le grand homme, décidemment bien taiseux se contenta d'un petit sourire cruel, comme pour justifier l'appellation de brute que lui avait donné son compagon. Ce fut toujours Salazar qui poursuivi.

"Mercenaires ? Je ne dirais pas ça. Disons que nous avons nos affaires chacuns et que même s'il nous arrive de faire équipe avec d'autres briscards de notre genre, nous ne sommes pas ce qu'on qualifierait de lames à louer... D'ailleurs, des lames, nous n'en utilisons que lorsque le corps à corps est inévitable. Mais oui, nous sommes des experts..."

Avant que quiconque n'ait pu ajouter un mot, on entendit des bruits de l'autre côté de la clairière, et une bande d'une bonne dizaine de gars en haillons, armés d'épées rouillées, de pioches et autres ustensiles surgirent. Sans doute étaient-ils à la recherche de leurs amis qui n'étaient pas reparus, ne reparaîtraient jamais et qu'ils s'apprêtaient à rejoindre.
Déjà le petit homme avait épaulé sa longue arbalète et avec la précision d'un virtuose avait logé un carreau dans la tête d'un bandit.
Alcard n'avait en effet pas laissé son arbalète de poing bien loin, car il avait tiré avant son compère et déjà, comme il ne maniait son engin qu'à une main, il avait rechargé avec l'autre et un deuxième carreau s'en alla rejoindre le premier. La cible s'écroula, son torse déversant un flot de sang pourpre.
Et tandis qu'il replaçait déjà un nouveau projectile dans son arme, il fit, de sa voix grave, avec un léger ton de défi :

"Alors, garde du corps, on va voir ce que tu vaux. Prouve à ton maître qu'il ne te paye pas pour rien..."