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 Découverte de la Cité Blanche

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Elerinna
Guérisseuse
Elerinna

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Découverte de la Cité Blanche EmptyDim 22 Fév 2009 - 18:29
La célèbre Cité Blanche. Pendant près de deux cent ans, cette cité n'avait fait partie que des histoires contées par les plus âgés des elfes de Lothlorién ayant vécu la grande bataille. Maintenant que les dalles blanches jonchant les sols, et les murs blanchis à la chaux se dressaient devant elle, toutes ses histoires devenaient bien plus réelles.
Pour avoir parcouru plusieurs fois les ruelles de cette cité depuis son arrivé, Elerinna ne pouvait s'empêcher de constater que certains endroits portés encore les traces des violences des grandes batailles d'autrefois.
Elle ne pouvait s'empêcher de penser aux milliers de morts...aux milliers de gens qui auraient pu être sauvés.

Mais ce n'était pas le jour pour gâcher son moral. Il faisait beau, le soleil descendait lentement, annonçant la fin de l'après midi, une légère brise glaçée lui rappelant de mieux serrer sa longue cape noire autour d'elle.
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. En Lothlorién, ces dix dernières années, elle avait commencé à le perdre, peut-être à cause de l'ennui qui commençait à se faire sentir. Peut-être parce que là bas, elle n'en avait pas envie, tout simplement. Les elfes peuvent parfois être si...froid.
Jamais auparavant elle n'avait croisé autant de gens qui lui rendaient son sourire. C'était terriblement agréable.

Pourtant, elle n'avait eut que rarement l'occasion de parler avec eux. Peut-être qu'il ne voulait pas lui parler...après tout, il avait toujours existé une sorte de frontière entre les hommes et les elfes. De plus bon nombre de ces derniers avaient quittés ces contrées pour les terres immortelles. Le fait qu'il y ait moins d'elfe qu'avant pouvait accentuer cette barrière.
Mais Elerinna avait autant de respect pour les hommes que eux pour elle, elle en était persuadée.

Marchant d'un pas léger et silencieux, elle avança dans la foule, à la recherche d'une herboristerie. Elle espérait en trouver une dans la cité sinon elle devrait aller chercher les plantes elle même. Il faudrait aussi qu'elle se mette à chercher un endroit où on accepterait ses services, un dispensaire ou autre chose...
Tout en marchant, elle fredonnait un chant elfique destiné à calmer les âmes en peine. Il n'y avait probablement personne à soigner mais elle aimait beaucoup ce chant. Il avait tendance à l'apaiser également.

Cette cité était vraiment un labyrinthe, cela faisait près d'une heure qu'elle avait commencé ses recherches et toujours aucun succés. Il faudrait aussi qu'elle retrouve le chemin menant à sa petite maisonnette et cela n'ont plus ce n'était pas gagné.
Grâce à sa vue perçante, elle put distinguer au delà de la foule, une petite place ronde avec en son centre une fontaine. Son eau cristalline émettait un doux clapotis et sa couleur changeait au fur et à mesure que les minutes passaient et que le soleil descendait vers l'horizon.

Un banc en marbre blanc semblait l'appeler près de cette fontaine, après tout, elle pouvait prendre le temps de profiter de cet endroit quelques instants. Et puis qu'est-ce que quelques minutes pour une elfe?
Elle avança donc vers ce banc et s'y installa gracieusement. Elle libéra ses cheveux de la lourde capuche qu'elle portait et se perdit dans la contemplation de la fontaine.
Une magnifique scuplture représentant une femme magnifique, au regard doux et aimant. Des ses bras, elle tenait un bébé emmitouflé dans une couverture. Le sens des détails étaient extraordinaires.

Le chant de l'eau vint chatouiller ses oreilles et elle ne put s'empêcher de chanter à son tour. Les chants elfiques qu'elle connaissait n'étaient pas tous tristes. Certains parlaient d'amour, d'autres des terres immortelles et de leur beauté. Elle ferma les yeux et chanta pour sa forêt qu'elle avait quittée.


Peut-être y retournerait-elle un jour, surement d'ailleurs, elle ne se voyait pas passer l'éternité sans y retourner une seule fois.
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Nidnama
Intendant de Lothlórien - Maître Guérisseur
Nidnama

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Découverte de la Cité Blanche EmptyVen 27 Fév 2009 - 23:56
L'homme avait écouté avec fascination le chant en dessous de sa fenêtre... Comment une voix pouvait-elle extérioriser autant de sentiments ? Comment un chant pouvait être si beau ? Si nostalgique et pourtant si heureux... Si triste et si joyeux... Comment ce langage pouvait-il être si proche de la musique ? Et pourquoi ne pouvait-il retenir les larmes qui montaient à ses paupières ? Pourquoi ? Comment expliquer cela ? Il ne pouvait même pas saisir les paroles... Il se retenait de fondre en larmes depuis plusieurs jours déjà... Refusant de faiblir alors que tout allait si mal... Il ne pouvait plus travailler... Mais n'avait jamais le temps de se reposer... Son regarde embué de larmes se posa sur les formes allongées sur le sol... Sa femme... Son fils... Et ses deux filles les plus âgées. Sur ses genoux sa plus jeune fille levait des yeux suppliant vers lui... L'homme lui caressa les cheveux avec adoration... Elle au moins avait échappé au fléau... Mais pourquoi avait-il aussi eu cette grâce ? Milles fois il aurait donné sa vie pour que les quatre malades soient bien portants... Milles fois il avait voulu les aider mais rien n'avait marché... Cinq jours qu'il était à leur chevet et ne travaillait plus... Cinq jours...

Les sanglots de sa plus jeune fille le ramenèrent à la réalité... Il ne pouvait fléchir... Au moins pour elle... Mais existait-il encore un espoir ?

La réponse lui apparut subitement : celle qui chantait sous sa fenêtre était une elfe... Cela au moins ne faisait aucun doute... Et le beau peuple était réputé avoir de grandes connaissances dans les domaines de la médecine... Peut-être pourrait-elle l'aider ? Sauver la vie de l'un des malades au moins... Il n'avait plus rien à perdre de toute manière... Il se leva donc et sortit de la chambre en tenant sa petite fille par la main...

- Papa ? La madame qui chante vas aider maman ?

- Je l'espère ma chérie...

Que dire de plus à la petite ? Qu'il craignait pour la vie de siens ? Que ce soir sa fille serait peut-être orpheline de sa mère ? Que son frère et ses soeurs mourraient peut-être dans l'heure ? Qu'il n'arrivait même plus à croire en la survie de la puinée ? Mais avait-il pour autant le droit de lui mentir ? En avait-il la force ?

Le pauvre homme sortit donc de sa maison... Songeant que la semaine précédente il ne se serait jamais affublé de l'adjectif "pauvre"... Mais il avait dépensé ses économies en médicaments qui n'avaient rien donné... Avait laissé sa petite échoppe de tissus entre les mains de son associé... Qui ne pouvait tout gérer... Il faisait son possible... Mais la veille au soir il était tombé malade lui aussi... Que penser ? Et ces signes ? Ces trois lettres qui fleurissaient sur tant de portes de la citée ? A quoi cela rimait-il ? Quel fléau s'abbatiat donc sur la blanche citée ? Quand le roi reviendrait-il ? Reviendrait-il seulement ? Les rumeurs disaient tout et rien... et aucune déclaration officielle n'avait été faite...

La place devant chez lui était si belle... La fontaine taillée par les nains... Les plantes plantées par les elfes sous le règne d'Aragorn... Et cette personne qui, assise sur le ban de marbre blanc chantait... Quelle sérénité ! Quelle beauté alors que le monde était si noir !

Lentement, timidement, il s'approcha de l'elfe... Ne sachant pas trop s'il pouvait l'interrompre... Mais il sentit la main de sa jeune fille lui échapper pendant que la petite courait vers l'elfe :

- Dit Madame ! Tu pourrais aider ma maman ???

L'homme sourit, gêné et gourmanda sa fille sans conviction avant de s'excuser platement devant l'elfe :

- Ma chérie ! S'il te plait... Excusez là... mais ma femme est gravement malade... Mes deux autres filles et mon fils le sont aussi... Et ce chant que nous avons entendu... Nous espérions... Mais...
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Elerinna
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Découverte de la Cité Blanche EmptySam 28 Fév 2009 - 16:13
Au fil de sa chanson, les lieux environnants s'évanouissaient, et les arbres de la Lorién apparaissaient vert et immense. Le chant des oiseaux, le son du vent dans les branches, les milles vies habitant chaque recoins de la forêt... Tout lui revenait en mémoire. Elle avait l'impression de se promener dans sa belle forêt, elle sentait presque le vent et son odeur florale, venir caresser son visage.

Mais soudain, une petite voix la fit revenir à la réalité.
Il lui fallut quelques secondes pour reconnaitre la petite place et la fontaine qui chantait toujours. Le soleil commençait à disparaitre derrière l'horizon et les premières étoiles apparaissaient les unes après les autres.

Son regard se posa alors sur la petite fille qui s'était précipitée vers elle. Un tendre sourire se figea sur ses lèvres.
Comme les enfants pouvaient être purs et innocents. Comme il était agréable de les voir jouer, rire et grandir.
C'était un privilège bien trop rare chez les elfes, il se pouvait qu'il n'y ait pas d'enfant pendant un siècle. En Lothlorién il ne devait y avoir qu'un enfant en bas âge...et Elerinna elle même avait cent an de différence avec son frère Nirdin.
Alors comment ne pas succomber au bonheur de vivre avec une race si féconde.
Pourtant une chose fit froncer les sourcils de l'elfe.
L'enfant avait l'air triste, tellement triste, et au bord des larmes. Un homme rattrapa la petite fille et s'excusa, en bredouillant.
Lui aussi semblait si triste, et épuisé...
Toute cette peine et cette souffrance firent mal au coeur de la jeune elfe. Les hommes étaient un peuple tellement vivant, tellement émotif que cela en était presque étonnant. Leur vie est tellement courte qu'ils ressentent toutes ces émotions avec plus de force que n'importe qu'elle autre race. Il était rare de voir pleurer un elfe, de le voir rire et se laisser emporter par la colère. Mais pas impossible. Son peuple était devenu maitre dans l'art de maitriser leur émotion, au point de devenir froid et dur avec l'âge. Mais Elerinna était encore une jeune elfe et elle n'avait pas encore transformé son coeur en pierre froide. Elle souriait tout le temps, elle était capable d'une grande compassion et elle aimait par dessus tout rire.

Et cette petite...avec son père... ils étaient tellement atteint par la souffrance et la douleur que la jeune femme sentit son sourire s'effacer.

Les paroles qu'il prononça allèrent droit au coeur d'Elerinna. Avait-il vu un médecin pour aider sa femme et ses enfants malades? Sûrement pas, son visage était trop marqué par la fatigue...
Sans réfléchir plus longtemps, la jeune elfe se leva gracieusement et s'avança vers la jeune fille.
Elerinna s'agenouilla devant elle et lui caressa doucement la joue en lui adressant un sourire.


"Montre moi où se trouve ta maman"


Sa voix était claire et douce, et ses intonations chantantes, elle se voulait réconfortante. Cette jeune enfant n'avait pas à être soucieuse à son âge.
Lorsqu'elle se releva, elle croisa le regard de l'homme et lui adressa également un sourire avant d'incliner légèrement la tête.


"Conduisez moi à votre femme et à vos enfants, si je peux leur venir en aide, alors je le ferais. Je ne peux vous promettre de parvenir à les guérir. Mais je vous jure au moins d'essayer."


Elerinna remit sa capuche sur sa tête et adressa un sourire à la petite fille pour lui signifier qu'elle voulait bien la suivre. Après tout elle avait quitté sa forêt exactement pour ça. Elle voulait venir en aide aux gens, elle voulait que ses compétences de guérisseuse servent à quelque chose.
Et puis elle ne pouvait supporter l'idée que cette si jolie petite fille risquait de perdre sa mère et quasiment tout le reste de sa famille.
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Nidnama
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Découverte de la Cité Blanche EmptySam 28 Fév 2009 - 16:58
Le visage de la petite fille changea du tout au tout… A présent une confiance sans bornes illuminait son visage… L’elfe allait soigner sa maman… La jolie dame allait tout faire rentrer dans l’ordre… Sa grande sœur répondrait de nouveau à ses espiègleries… Tout serait heureux… Comme avant… Elle saisit la main de l’elfe et la guida sous le regard soulagé de son père qui se rependait en remerciement… Et en excuses :

- Merci de bien vouloir aider… J’ai déjà tout essayé… Je n’ai plus rien…

***

Ils arrivèrent dans la pièce ou étaient alités les malades… L’odeur était lourde… La fenêtre fermée pour éviter les courants d’airs… Seuls deux des malades tournèrent la tête vers les arrivants : la mère et la plus âgée des deux filles étaient trop fatiguées pour cela…

L’homme pria les dieux que ce soit simplement la fatigue… qu’il n’ai pas été absent au dernier moment…

Mais les lents mouvements des couvertures le rassurèrent… Elles respiraient encore…

- Voilà… Si vous avez besoin de quoi que ce soit…

HRP//Je te laisse patauger pour trouver la maladie et essayer de la soigner… bonne chance… je répondrait à toutes tes questions du moment que ça ne révèle rien que tu ne puisse trouver en examinant ^^^//HRP
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Elerinna
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Découverte de la Cité Blanche EmptyMar 3 Mar 2009 - 20:04
[HRP/ Et bien c'est partit. Je prend la liberté de faire légèrement intervenir le bonhomme. Juste pour faire avancer mon RP!]

Elerinna avait suivit l'homme et l'enfant. C'était tellement difficile de voir tant de douleur dans les yeux d'une enfant. Il fallait qu'elle tente quelque chose, qu'elle essaye de lui rendre sa mère, son frère et ses soeurs.
Etonnament, la demeure de l'inconnu était à quelques pas de la place et elle fut dans la chambre des malades plus vite qu'elle ne l'aurait crut.
Ce qui la figea en premier lieu fut l'odeur acre et du sueur et de fièvre.
Un rapide coup d'oeil lui assure que les corps étendus sur des matelas de paille respirés toujours.

L'atmosphère était lourde et peu propice à la guérison. Elerinna n'hésita pas un instant, certaine de savoir ce qu'il fallait qu'elle fasse. Elle dénoua sa cape et la serra autour des épaules nues de la petite fille.

"Tiens toi au chaud et repose toi. Je n'ai pas besoin d'une malade supplémentaire."

Elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant et la regarda filer dans un coin de la pièce. La jeune elfe n'eut pas le coeur de lui faire quitter la pièce, comprenant son désir de rester auprès de sa mère et du reste de sa famille.
En deux enjambées, Elerinna se retrouva devant la fenêtre qu'elle ouvrit en grand sur la nuit tombante. Elle rabatit le léger rideau devant la fenêtre pour atténuer les courants d'airs.
Il fallait aérer cette pièce, la rendre plus respirable et puis au vue de la sueur maculant les corps, le travail qui l'attendait les heures à venir était de faire tomber leur fièvre.
Rapidement elle fit l'inventaire des choses qu'il lui faudrait et se tourna vers l'homme qui était resté sans bouger au pied de la porte
.

"J'ai besoin de deux sceaux d'eau. Il faut allumer un feu dans la cheminée et y mettre à chauffer l'un de ces sceaux d'eau. L'autre sceau doit contenir de l'eau très fraiche. Si vous n'en trouvez pas, celle de la fontaine fera l'affaire. Il me faudra aussi du linge propre... beaucoup de linge et des couvertures. Amenez moi également des bols et des verres."


Elle n'eut pas besoin d'en dire plus que l'homme s'était déjà précipité pour chercher tout ce qu'elle avait demandé.
Avec une grande précaution, et la force qui lui conférait son ascendance, elle déplaça les matelas de fortune de sorte qu'elle ait deux malades de chaque côté de la pièce et la cheminée au fond de la pièce. Elle avait placé la mère et l'aînée des deux filles du côté de la fenêtre car c'était à elle qui fallait faire descendre la fièvre en priorité.

Quand l'homme fut de retour, Elerinna était en train de réduire en poudre des feuilles et des écorces qu'elle avait tiré de sa sacoche en cuir. Heureusement elle avait encore suffisamment de plante pour préparer les quelques mixtures qu'elle aurait besoin pour l'instant.
Elle laissa l'homme placer le sceau sur le feu qu'il venait d'allumer et elle s'empara du deuxième sceau d'eau froide.

Elle commencerait par la jeune fille, elle avait le teint rougis par la fièvre, et ses lèvres étaient si blanche que cela devenait inquiétant.
Avec des gestes rapides et sur, Elerinna se saisit d'un linge et s'en servir pour nettoyer le corps de la jeune fille à l'eau froide. Ses bras étaient brûlants, pourtant, Elerinna ne voyait aucune trace de boutons, de plaques ou de boursoufflures qui auraient pu laisser presager le pire...une épidémie de peste.

Non, la jeune fille était seulement très rouge et suée énormément. Elerinna remarqua aussi que ses lèvres étaient gercées, surement le manque d'hydratation. Quand elle eut terminée, elle laissa le drap tirait au pied de la jeune fille et déposa un linge imbibé sur son front. Elle renouvella ces gestes à chacun des trois autres malades puis s'installa devant le feu.
Un chant, dans une langue inconnue des personnes présentes dans la pièce, s'éleva alors. Elerinna avait fermé les yeux et priait en Sindarin pour que l'âme et le corps de ses malades ne souffrent pas trop.
Tout en chantant, Elerinna prit quatres petites serviettes et les trempa dans l'eau qui commençait à tiédir. Après les avoir bien essorées, elle versa quelques gouttes d'une fioles au liquide rosé.
Une odeur de lavande s'éleva. Elerinna déposa chacun des linges sur la poitrine des malades, elle s'assurait ainsi qu'ils continuent à respirer régulièrement et sans difficulté. Quand elle retourna au chevet de l'aînée, elle constata avec joie que la peau de la jeune fille s'était refroidit, la fièvre semblait baisser, lentement mais surement.

Elerinna prit cela pour un signal et elle s'occupa encore plus de faire tomber la température de la jeune fille, qui était de loin celle qui était la plus affaiblie des quatre.
Il fallait que le père descende chercher un autre sceau d'eau froide, et qu'il l'aide à tenir la jeune fille en position assise pour qu'elle lui refroidisse son dos encore brûlant.

Au bout de plusieurs heures d'acharnement, la petite fillette c'était endormie dans un coin de la chambre, le père était assis près du feu la tête entre les mains.
Le garçon et la plus petite des deux filles étaient toujours conscient et Elerinna avait réussit à les faire boire suffisamment pour ne plus s'inquiéter de leur problème d'hydratation.
La mère de la famille avait repris connaissance, au moment ou la fièvre était tombée le plus bas, mais la plus âgée des enfants restée toujours inconsciente et la fièvre descendait très lentement...trop lentement.

Elerinna avait préparé quatre bols qu'elle avait rempli d'eau chaude et dans lesquels elle avait mélangé l'étrange poudre qu'elle avait préparé plus tôt dans la soirée.
Le mélange s'était transformé en épaisse mixture pâteuse, à laquelle elle rajouta un peu d'eau pour le rendre pareil à de la bouillie pour bébé.
Le petit garçon fut le premier à déguster son étonnant repas. Il ne fit pas le difficile, trop affamé et fatigué pour protester. La seconde fillette avala également son bol sans difficulté.
Après le repas des deux petits, Elerinna ferma enfin la fenêtre. Les deux enfants qu'elle venait de nourir tremblés de froid et il était tant de réchauffer à nouveau l'atmosphère pour éviter qu'ils n'attrapent froid.

Le père monta un baquet et, lui et Elerinna s'atelèrent à le remplir de sceau d'eau chaude afin que les deux plus jeunes enfants puissent se laver et se coucher propre.
A tour de rôle, ils prirent leur bain et retournèrent se coucher.

Elerinna veilla à ce que chacun ait un linge imbibé de lavande sur le torse puis elle s'approcha du père. La mine inquiète.


"Je pense que les deux plus jeune sont hors de danger pour cette nuit, ils ont de l'appétit et ils arrivent à se tenir debout tout seul. Votre femme aussi s'en remettra surement, il faut veiller à ce que la fièvre ne remonte pas durant la nuit. C'est l'ainée de vos filles qui m'inquiète le plus. Sa fièvre à du mal à tomber et je devrais surement veiller sur elle tout le reste de la nuit. Si vous souhaitez aller vous reposer ailleurs, allez-y, je vous préviendrais au moindre changement. Je ne peux pas encore dire de quoi il s'agit, il semble que ce se soit une fièvre foudroyante et je ne sais pas si d'autres symptomes vont apparaitre."


Elerinna marqua une pause, il fallait ménager ce pauvre homme, le rassurer était primordial mais la jeune elfe ne savait pas exactement de quoi souffrer les quatre personnes étendues la pièce.

"J'aurais juste besoin d'informations, cela pourrait m'aider pour savoir comment mieux traiter le mal, car c'est maintenant qu'il va falloir les soigner. Comment sont-ils tombés malades? Avez vous consommer quelques choses ayant un goût étrange? De l'eau? Sont-ils allaient quelque part sans vous et votre plus jeune fille? Y a-t'il d'autres cas dans le quartier?"


Cela faisait peut-être beaucoup de question, mais il fallait qu'elle trouve l'origine de la maladie afin de limiter l'épidémie, sans quoi, cela pourrait s'étendre sur toute la ville.

"Oh je suis navrée, vous voulez surement vous reposer un peu, ne vous inquiétez pas vous pourrez me répondre demain, je vais rester au chevet de votre famille si cela ne vous dérange pas."


Elerinna ne voulait nullement s'inviter chez les gens, et même pour cette cause exceptionnelle, elle devait faire preuve de politesse et chez les elfes, la politesse était plus que naturelle.
De toute manière, elle ne voyait pas meilleure façon de veiller sur ces quatre malades, elle habitait trop loin de ce quartier pour arriver suffisamment vite en cas d'urgence. Il valait donc mieux qu'elle reste sur place et puis, les elfes n'ont pas tant besoin de sommeil que ça!
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Découverte de la Cité Blanche EmptySam 7 Mar 2009 - 10:53
Il avait regardé l’elfe agir avec admiration… Elle semblait connaître son affaire… Et son chant semblait encore plus beau que tout a l’heur… La petite s’était même endormie…

Malheureusement il craignait de ne pouvoir continuer, lui, a s’occuper de sa famille… Il sentait lui même la fatigue l’envahir… Et même s’il ne l’aurait avoué pour rien au monde il sentait sa propre fièvre qui montait depuis quelques heures… Il sentait quelque chose le démanger a l’intérieure de ses cuisses… Sa tête lui tournait…

Quel ne fut pas son soulagement lorsque l’elfe déclara qu’elle allait rester pour la nuit ? Il se leva pour aller la remercier encore une fois et l’aider a s’installer une paillasse mais n’effectua que deux pas : saisit de vertige il s’écroula au sol.

***

L’ainée des deux filles avait supporté le traitement stoïquement… Elle ne voulais plus rien savoir… Pourquoi se fatiguait-on à la maintenir en vie ? Pourquoi refusait-on de la laisser échapper a la souffrance ? Mourir… Tel était sa seule chance de guérison… Depuis quelques minutes les choses empiraient pour elle… Les frissons étaient intolérable alors qu’elle suait comme pendant un effort… Son cœur bâtait a tout rompre… Et a présent lorsqu’elle touchait les zones de démangeaisons entre ses cuisses elle n’y découvrait plus simplement des zones dures que l’elfe n’avait pas remarqué… Mais elle y sentait des excroissances…

Dans un accès de rage elle essaya de se gratter... A peine ut-elle commencé son œuvre qu’elle hurla de douleur… La chose avait éclaté, inondant sa paillasse de pus… Mais elle n’était déjà plus consciente pour le remarquer…
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