Valmara, Paroles d'Or

Nom: Finvanor
Prénom: Valmara
Surnom: Paroles d'Or
Race: Noldor de sang pur
Âge: Environ 6800 ans, mais personne ne connaît le nombre exact, Valmara lui-même ayant c
esse de compter. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il est ne la même année qu'Earendil le Demi-Elfe.
Ascendance: Valmara est le fils de Eandur, lui-même fils de Fingarod, fils adoptif de Finarfin après son retour parmis les Noldor, et de Almaria, fille d'Elma.

Caractère: Digne fils de Eandur, Valmara a hérité, en partie du moins, de son tempérament explosif. Son imprudence n'a d'égale que sa sagesse et sa dignité et sa royauté sont tout aussi grandes que son impudence et son orgueil. Valmara sait reconnaître un adversaire plus fort que lui, bien qu'il n'abandonne jamais, et on dit que c'est cette détermination qui l'a sauvé à maintes reprises. Il adore rester assis des heures sur la plage, seul, à écouter le bruissement des vagues et les chants d'Ulmo. Les merveilles de Yavanna ne le laissent pas indifférent, et les prodiges dont Manwė fait preuve chaque jour dans le ciel l'intriguent. Bien que solitaire, Valmara aime la compagnie des autres elfes, et particulièrement des Noldor, eux qui peuvent le comprendre et compatir à sa peine. Oui, car une malédiction pèse sur lui, dûe au fait qu'il est né dans Ered Gorgoroth. Helkalar, les Milles Voix des Morts. Ainsi, il entend les voix de tous ceux qu'il a tué ou trahi dans sa vie, voix qui lui portent malheur; et croyez-moi, le nombre de ces voix n'est pas petit... Et c'est pourquoi il apprit, à ses dépends, à ne pas se fier aux apparences et à toujours rester loyal à lui-même. Voilà pourquoi il préfère être seul, car ainsi ses malheurs ne peuvent toucher les autres, et les autres ne peuvent être la cause de ses malheurs. Son intelligence est grande, et vif est son esprit, mais malheureusement pour lui, Valmara voit parfois son jugement altéré par des souffrances et des remords plus grands encore que sa détermination. Les horreurs qu'il vécut ou perpétra dans sa vie l'ont marqué à jamais, et à présent, bien que fort de corps comme d'esprit, il a de plus en plus de mal à s'accrocher à la vie et au bonheur, et plus sombres lui semblent les jours à mesure qu'ils avancent et que les longues heures de son existence s'écoulent. Finalement, bien que parfois (rarement) le coeur en fête, Valmara ne se rappelle pas lui-même la dernière fois qu'il a sourit, et n'est même pas certain d'avoir déjà connu le rire; et depuis la mort de sa femme Lindalė, la douleur gravée sur son visage ne s'est jamais effacée, et celui-ci est devenu aussi impassible qu'une statue de marbre blanc.

Description physique: Valmara prend son rôle de Capitaine des Havres Gris très au sérieux, c'est pourquoi il porte toujours son armure par-dessus ses vêtements. Celle-ci est constituée d'une cotte de fines mailles, le plus souvent grises ou noires, et son épée pend à son côté, ainsi que Celemnion, son poignard, tous deux dans des étuits finement ouvragés sertis de pierres précieuses et de gemmes brillantes. Valmara porte toujours une cape et une capuche, qu'il ne retire presque jamais, soit dit en passant, qui lui permettent de dissimuler sa véritable identité aux yeux du monde. Il ne porte de heaume que lors des grandes batailles ou des cérémonies extrêmement importantes. Mis à part cela, il est aujourd'hui de sang plus pur et plus noble qu'aucun des Enfants d'Ilùvatar à l'est de la Grande Mer. Bien que très beau et très noble, son visage inspire la terreur à quiconque n'a pas l'esprit fort, lui qui est venu au monde sur Ered Gorgoroth, les Montagnes de la Terreur, en plein coeur du royaume où Ungoliant laissa sa progéniture avant de disparaître. Son regard perçant est capable de déchiffrer les pensées et de lire les âmes, et sa voix est aussi profonde que le temps lui-même, chargée d'une sagesse et d'une expérience accumulées au fil des siècles. Ses gestes sont fluides et assurés, et ses réflexes sont aiguisés de mille et mille batailles. Son habileté manuelle est étonnament grande, ayant hérité la-dessus du don des Noldor. Grand de corps, avec son mètre quatre vingt-cinq, Valmara possède une sorte d'aura émanant de lui. Une aura qui inspire la méfiance à ses alliés, et la terreur à ses ennemis. Une aura qui, une fois encore, lui vient d'Ered Gorgoroth. Finalement, il est vrai que peu importe son apparence, Valmara ne fait pas grand chose pour inspirer confiance et loyauté aux gens qu l'entourent.





Ici, malheureusement, je ne relaterai que les grands événements de la vie de Valmara, car sinon, j'en ai pour la semaine à l'écrire, et vous en avez pour la journée (ou la nuit) à la lire...

Toute l'histoire commença à Valinor, peu après que les Noldor eurent déserté. Finarfin, revenu des terres glacées près d'Helcaraxe, fut nommé Roi des Noldor, comme il était le dernier fils de Finwė encore présent. Quelques années plus tard, une femme mystérieuse vint sur le seuil de la porte de sa tour à Tùna, et demanda à le voir. Il était évident, malgré la capuche qui dissimulait son visage, que cette femme était lasse, et qu'elle ne s'accrocherait plus bien longtemps à a vie. Elle fut donc reçue, et offrit son enfant naissant au Roi. Celui-ci, lisant la souffrance et le désespoir dans son regard, accepta par pitié, cependant que le nouveau-né eut tout de même éveillé quelque chose en lui. Quelque chose lui disait que cet enfant, ou ses descendants, viendraient un jour à être important. Et de plus, depuis le départ de Fingolfin et du gros des Noldor, Finarfin se sentait si seul qu'il se dit que ce poupon parviendrait peut-être à lui redonner la joie des belles choses. Et ce faisant, alors qu'il grandissait, cet enfant, qu'il nomma Fingarod, se révélait un peu plus intéressant chaque jour, et pour lui chaque chose était un monde à découvrir, rempli de mystères et d'embûches. Cependant, Finarfin ne mit pas longtemps à se rendre compte que ce garçon ressemblait, de caractère du moins, à Fėanor, celui même qui avait conduit son peuple à la révolte. Il prit peur et voulut se débarasser de l'enfant, mais alors Manwė lui-même apparut devant lui, prononçant ces quelques mots avant de disparaître:

- Attends, Finarfin. Aujourd'hui, tu t'apprêtes à commettre un acte que tu tu pourrais regretter, cependant que certaines conséquences soient possibles si tu ne le fais pas. Et je te le dis, cet enfant t'apporteras plus de souffrances que de bonheur, mais au final la destinée des siens sera si grandiose que le monde pourrait souffrir de son absence. Et maintenant fais ton choix, mais n'oublie pas que peu importe ce que tu feras, les conséquences en seront nombreuses, et pas uniquement les bonnes...

Ainsi Finarfin, après de longues heures de méditation sur ces paroles, choisit de laisser vivre l'enfant, et de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour empêcher qu'il se révèle néfaste pour le monde, comme l'avait fait Fėanor. Après plus de cinquante années, Fingarod devenu adulte, il se trouva une épouse, Glamindra, qui lui donna un fils, Eandur le Sans-Peur, comme on l'appelait. Fingarod et Glamindra vécurent une vie heureuse, à l'abri des maléfices de Morgoth, élevant leur enfant dans le plus grand bonheur et pour le plus grand bien du monde. Mais vint un moment où Eandur, las de vivre au même endroit et de voir toujours les mêmes choses, voulut découvrir le monde. On dit que c'était l'année de Nirnaeth Arnoediad, la bataille des Larmes Innombrables.

Eandur, donc, construisit un navire, qu'il conduit seul à travers les océans, exploit que l'on dit encore jamais réitéré à ce jour, et ce, envers et contre tous. Tous ses amis et parents lui déconseillaient de partir, lui disant qu'il regretterait amèrement son choix, et qu'il s'attirerait la colère des Valar. Pourtant il partit tout de même, et on raconte qu'au moment du départ un émissaire de Mandos apparut devant lui, celui-là même qui avait jeté la Malédiction sur les Noldor exilés. Il s'approcha et lui dit:

- Aujourd'hui tu pars, Eandur fils de Fingarod, et jamais tu ne reverras ta mère terre. Mais sache que, bien que tu sois en bon terme avec ton peuple, tu n'échapperas pas au mal qui frappe les autres Exilés. Allez, il est encore temps de faire demi-tour! Reviens, et le pardon te sera accordé, et tu vivras en paix avec toi-même et avec les autres. Mais si tu pars, alors jamais tu ne trouveras le repos, jamais tu ne connaîtras le bonheur, et jamais tu ne reviendras parmi ton peuple. Maintenat, fais ton choix!

Mais Eandur choisit l'exil, voyageant seul à travers les mers. Pourtant, ni Ulmo ni Ossė ne firent gestes l'arrêter, et ainsi Eandur eut la certitude que sa destinée se trouvait au-delà de la Grande Mer. Après plusieurs semaines de navigations, il parvint enfin aux côtes des Terres du Milieu. Il accosta à l'embouchure du Sirion et pénétra en Beleriand, seul et désorienté, mais émerveillé. Il erra plusieurs mois à travers les terres du Sud, montant toujours plus vers le Nord. À un moment, il se joignit à un groupe d'elfes reclus, au sein duquel vivait Elma, qui lui dit être la fille d'Almaria, la chef du clan. Après quelques anées d'errance avec le groupe, Eandur acquit suffisament de renom pour prendre part aux décisions, puis devint le chef lorsque Almaria mourut, tuée de la main de Haùl, un Orc encore sans grande importance aux yeux de Morgoth.

L'année suivante, Eandur maria Elma, qui lui donna un premier enfant, Ethelmion, le Grand Penseur. Ethelmion grandit rapidement et devint quelqu'un d'important auprès du clan. C'est d'ailleurs grâce à lui que le groupe choisit d'habiter un emplacement fixe et de ne plus se déplacer. Plus tard, l'année précédant la naissance d'Earendil le Demi-Elfe, en fait, Eandur dut partir au loin, d'où il ne revint plus jamais. On apprit plus tard qu'il était mort de la lame de Haùl, celui-là même qui avait assassiné Almaria. Pourtant, Eandur n'était pas un piètre guerrier. Mais, dit-on, il aurait été pris par surprise dans Ered Wethrin, les Monts du Fer, tout près d'Hithlum, et il serait tombé sous les assauts d'une trentaine d'Orcs après que sa troupe eut été décimée.

L'année suivante, Elma, découvrant qu'elle était à nouveau enceinte, s'accrocha à la vie, au moins le temps de donner naissance à son enfant. Elle partit avec un groupe de soldats afin d'aller mettre son bébé au monde dans un endroit plus heureux et moins dangereux. En vérité, c'est tout le contraire qu'elle fit, car elle se retrouva coincée dans la vallée d'Ungoliant, où sa progéniture infecte régnait en maître. Là, la presque totalité de son groupe fut tué, et les survivants s'enfuirent dans Ered Gorgoroth, les Monts de la Terreur, où Elma accoucha finalement. Ainsi son fils, qu'elle nomma Finvarod, fut le seul des Enfants d'Ilùvatar à ne point craindre cette région, qui était en vérité sa mère patrie. Il hérita du caractère flamboyant de son père et de son grand-père, ainsi que de la grande sagesse de sa mère et de sa grand-mère. Cependant, une ombre vint s'imprégner dans ce nouvel espoir pour les peuples des Terres du Milieu, car Ered Gorgoroth étaient maléfiques, et ainsi son visage fut à jamais maudit, tout comme ses actions. Découvrant ce qu'elle avait fait, Elma prit peur et mourut du chagrin d'avoir perdu son mari et d'avoir à jamais banni l'amour et la joie du coeur de son enfant. Cependant, avant de mourir, elle se tourna vers son fils Ethelmion et lui dit dans un dernier souffle:

- Gardes-le. Protèges-le des Ténèbres et empêches-le de succomber au venin de Morgoth. Fais bien attention, car même au-delà de l'Est, ses mensonges et ses maléfices sont à l'oeuvre. Partout où tu iras, sa Noirceur tentera de l'atteindre, et il t'incombera de l'en éloigner. Bonne chance, mon fils!

Et ainsi, Finvarod, l'Enfant Orphelin, n'eût plus ni père ni mère, et seul son frère put le protéger du mal qui le rongeait lentement. Lui et quelques-uns des survivants parvinrent à s'échapper vers l'est, vers Ossiriand, qu'il traversèrent en hâte. Ils se retrouvèrent dans les pays sauvages d'au-delà de l'Est de Beleriand, où ils s'établirent près d'un lac à l'époque nommé Catharar. Là, ils vécurent plus ou moins heureux et en sécurité, et Finvarod s'épanouit rapidement. Il y avait une flamme dans son regard qui perçait les esprits et révélait les âmes, et sa voix était aussi profonde que le temps lui-même et aussi claire que les sources du Sirion. Déjà à huit, on l'appelait Valmara, Paroles d'Or, en raison du pouvoir envoûtant de sa voix et de l'influence qu'exerçaient ses paroles sur les autres.

Ils vécurent là un temps, jusqu'à ce qu'une journée de printemps comme les autres, la chasse tourna mal et Ethelmion se fit tuer. Alors, affirmant qu'il était son légitime successeur, Valmara prit sa place en tant que chef du groupe, et ils retournèrent finalement à Beleriand, quarante années après l'avoir quitté. Quand ils arrivèrent en Ossiriand, les Elfes Verts leurs firent bon accueil, car ils voyaient bien qu'ils n'étaient pas des hommes sauvages venus du lointain Orient. Ainsi Valmara foula pour la seconde fois le sol de Beleriand, bien qu'il n'eût aucun souvenir de la première fois. Le groupe s'établit en Ossiriand quelque temps, où Valmara tomba amoureux de Minthredil, la fille de Mancols, Capitaine des Archers Défenseurs, comme ils les appelaient. Les Archers Défenseurs étaient un petit groupe d'elfes reclus qui s'évertuaient à protéger et défendre les frontières de l'Ossiriand.

Après quelques temps, Mancols accorda finalement la main de sa fille à Valmara, qui l'épousa sans tarder. Ils donnèrent une grande fête, où Valmara fit un long discours, et tous ses invités furent si émus et si touchés, qu'ils décidèrent de fusionner leurs deux groupes, et de l'adopter comme leur chef. Ainsi, Valmara gagnait en puissance, et bientôt ce fut le temps de l'ultime confrontation contre Morgoth, durant laquelle son pouvoir devait être ruiné et le Thangorodrim, jeté à bas. Malheureusement, lors de cette bataille, beaucoup des amis de Valmara périrent, et Minthredil mourut dans ses bras. Par la suite, la douleur et la souffrance de cette perte devaient rester gravées à jamais sur son visage, et celui-ci devait devenir aussi impassible qu'une statue de marbre.

Pourtant, avant de mourir, Minthredil mit un peu d'espoir dans son coeur, et on dit que c'est cet espoir qui, aujourd'hui encore, lui permet de s'accrocher à la vie, de ne pas succomber au chagrin des moments de bonheur perdu. Espoir qui fut permit par les paroles de Minthredil au moment de son trépas:

- Au revoir, Finvarod Valmara, fils d'Eandur. Je te dis aujourd'hui adieu, mais en vérité nous nous reverrons avant la fin. Dans les cavernes de Mandos, j'attendrai ta venue avec impatience, et je sais que tu viendras, car j'ai confiance en toi. Adieu, Horlandel, Fils du Destin!

Après la bataille, on dit que Valmara s'assombrit et quitta à nouveau Beleriand, retournant dans l'Est, explorant des terres encore vierges et des contrées hostiles. Il erra ainsi pendant plus de trois mille années, et aucun conte ou chanson ne relate cette période de sa vie, que lui-même s'efforce d'oublier. Il vécut en proscrit jusqu'au jour où les Elfes et les Hommes s'allièrent contre le nouveau mal qui s'élevait à l'Est. Il participa dans la Bataille de la Dernière Alliance, au cours de laquelle Sauron fut vaincu, et l'Anneau de Pouvoir, emporté par Isildur.

Et avec la lumière de leur victoire revint l'espoir dans le coeur de Valmara, qui s'accrocha de nouveau à la vie. Il décida ce jour-là de ne plus vivre en reclut, d'accepter son nom et ses origines, et de porter fièrement la bannière de la Maison de Finarfin. Ainsi il vécut, bien que toujours errant, les quelques trois mille deux cent années qui suivirent dans la paix et la sérénité, quoique l'amertume et la souffrance ne quittèrent jamais vraiment son coeur.

Mais un jour, alors que son chemin le mena par hasard (ou était-ce le destin?) jusqu'aux Havres Gris, Valmara reçut une offre qu'il ne put refuser. Laurelin, Seigneur des Havres Gris, l'accosta dans la rue. Ayant entendu parler de lui comme Losmadan, Celui qui erre sans fin, il s'intriguait vraiment à son sujet. Valmara lui répondit tout naturellement qu'il errait parce que le sort en avait décidé ainsi. Mais dans ces paroles, inconsciemment, il plaça tout l'espoir et toute la force qui lui restait. Et ainsi, son pouvoir fut déclenché et Laurelin fut envoûté. Il l'invita a rester quelque temps chez eux, chose que Valmara s'empressa de refuser, mais le seigneur insista.

Alors ils se retrouvèrent dans une taverne, à parler de tout et de rien, jusqu'à ce que la conversation dérive vers la vie de Valmara. Celui-ci, bien que réticent, consentit à en résumer les grands événements. Il finit par tout raconter en détail à Laurelin, seule personne à ce jour, mis à part Valmara lui-même, à connaître l'histoire de cet Elfe maudit. Lorsqu'il eût terminé son récit, ces paroles lui revinrent en tête:

" Adieu, Horlandel, Fils du Destin! "

Paroles qu'il rapporta par la suite au Seigneur des Havres. Aussi intrigué qu'il put l'être, celui-ci ne le laissa pas paraître. Après avoir entendu une telle histoire, il se doutait fortement que cet homme aurait un rôle important à jouer avant la fin. De plus, le pouvoir des Paroles d'Or fit en sorte qu'il eût pitié pour cet homme brisé, à qui le bonheur et la joie semblaient avoir tourné le dos. Seul l'espoir lui restait fidel envers et contre tous les autres, tel Ulmo envers les Terres du Milieu. Laurelin choisit donc de le prendre sous son aile, et durant les dix ans qui suivirent, Valmara fut au service de son seigneur comme écuyer. Il apprit à maîtriser son style de combat propre; il sella et s'occupa des chevaux; il apprit la hiérarchie et l'organisation militaire; et il apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur l'histoire des Terres du Milieu, qu'il connaissait déjà pas mal pour l'avoir vécut.

Finalement, le premier jour de l'année deux cent soixante et onze du Quatrième Âge, Valmara fut intégré aux troupes des Havres Gris, et cela ne lui prit que quelques années pour faire ses preuves et se démarquer suffisament pour lui permettre de monter dans la hiérarchie. Après quatres ans, il devint Chef des Archers Défenseurs, Chef des Troupes de Défense deux ans plus tard, et enfin, Capitaine des Havres Gris et Bras Droit de Laurelin et Silivrien le premier novembre de l'année deux cent quatre vingt, à la mort de l'ancien Capitaine.

Et aujourd'hui, dix-neuf ans plus tard, Valmara est devenu un excellent Capitaine. Il sert son seigneur avec la même ardeur et la même loyauté qu'auparavant, et gare à celui qui se mettrait en travers de sa route. Car personne ne connaît le risque qu'il encourt s'il ose se mesurer à Finvarod Valmara, Horlandel Losmadan, le Capitaine Errant aux Paroles d'Or.

Salut et bienvenue Valmara,

Tu parles d'un homonyme de Fëanor créateur des silmarils ?

Non, en fait, c'est de Fėanor lui-même dont je parle. En gros, Valmara serait le huitième fils de Fėanor, dont l'existence n'aurait jamais été divulguée, et dont aucun chant ne rapporte le récit. Voilà pourquoi Tolkien n'en a pas parlé dans ses livres, parce qu'il ignorait jusqu'à son existence.

P.S.: J'invente ce que je suis en train de te dire, mais en respectant à la lettre la chronologie et les événements de Tolkien. Pas de problème, je risque pas de planter tout le Premier Âge!

Il n'est malheureusement pas possible d'inventer un fils à Fëanor comme ça. Ses fils sont Maedhros, Maglor, Celegorm, Caranthir, Curufin, Amrod, Amras ... Ce qui est déjà pas mal

Tu comprendras, je pense, qu'accepter une telle extrapolation serait la porte ouverte à tout et n'importe quoi sur le forum ...

Je suis donc obligé de te demander de modifier l'ascendance de ton personnage.

Merci d'avance

Lau'

Attendez, j'ai une idée. J'avais un peu prévu votre réaction, et je me suis dis qu'il y a peut-être une façon pour que ça fonctionne. Je suis parfaitement conscient que ce que je suis en train de faire est gros, et que je vous manque peut-être aussi de respect, mais laissez-moi au moins terminer ma fiche. Une fois mon histoire écrite, peut-être changerez-vous d'avis, ou peut-être comprendrez-vous pourquoi tout cela est possible. Dans le cas contraire, eh bien je n'aurai qu'à recommencer. Mais s'il vous plaît, laissez-moi une chance. Vous verrez, je ne vous déceverai pas!

Non. On ne peux pas déroger a l'oeuvre de Tolikien.

Je te laisse terminer tranquillement ta fiche pour ce qui concerne l'histoire du perso ...

En attendant, merci d'avoir effectué les modifs d'ascendance ...

Bonne continuation, bon Rp

Lau'

Il faut savoir (relis bien le silmarillion et les C.L.I) que la malédiction à été levé avec la pertes des silmarils, les noldor n'ont plus la malédiction à lors actuel.
Imagine sinon que Galadriel, Haldir et j'en passe auraient été encore maudit pendant le SDA... du style l'anneau de protection de la Lothlorien ne fonctionne qu'une fois sur deux...pas lol

Sans rancune, je suis assez puriste sur l'Oeuvre de Sir Tolkien.
Désoler que sa pourrisse ton Historique :

Citation :

"À la fin du Premier Âge, une fois Morgoth vaincu, les Valar accordèrent leur pardon aux Noldor, et la plupart d'entre eux revint en Aman, mais certains, comme Galadriel ou Celebrimbor choisirent de rester en Terre du Milieu."
Tolkiendil ; Noldor

Chrystamas, "Historien Tyran de Arda"

Voilà! J'ai FINI!!!

Et bien je ne vois plus de réel problème au fait que tu commence à Rp.

Donc bienvenue et amuse toi bien parmi nous (Miaoow)