Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Lun 1 Fév 2010 - 20:10 | | Rhéod s'arrêta enfin devant la Citadelle à quelques mètres des Gardes de la Fontaine. Et la charrette qui renfermait l'Intendant souffrant disparut sous le porche des maisons de guérisons. Nârwel sauta de son cheval, immédiatement imité par Daren et la garde réduite qui avait fusé jusqu'au palais alors que le gros des troupes et le Roi remontait doucement la Grande Route. La foule saluant le retour de ses braves, le retour d'un Roi était toujours un événement heureux depuis la fin du Tiers Âge.
Erco Skaline toujours encadré des deux même Hommes descendit de cheval non loin de l'Agent de l'Arbre Blanc. Ce dernier lui fit signe d'approcher. Quand bien même ils avaient pu longuement discuté durant ce dernier jour de voyage, Nârwel tenait à ce que le Comte d'Esgaroth soit considérer selon les honneurs qui lui était du. Ce n'était pas un vulgaire prisonnier, et cela, Daren lui même ne l'aurait désavoué. Au fond, Nârwel savait que son jeune ami approuvait ce comportement. Tout les trois Hommes de l'Épée, ils parlaient le même langage, quand bien même ils ne se comprenaient pas.
Enfin, Nârwel donna quelques ordres afin de préparer le Retour du Roi dans son palais. Et alors que les Hommes de Gondor s'affairait autour de lui. Il s'approcha en silence de l'Arbre Blanc. Encore jeune, l'enfant du Mindolluin avait gagner de la vigueur depuis que Tar-Elessar l'avait élevé au pied de la Tour d'Ecthelion. Aussi blanc que la plus pure des neiges, l'écorce semblait même être lumière.
Une seconde suffit au rêve pour fuser. Nârwel se rappelait l'une de ses conversation avec le Seigneur Laurelin. Son ami lui avait compté l'Histoire. La gloire et la chute des deux arbres de lumière.
Contemplant l'Arbre de Gondor, l'Homme qu'il était s'émerveilla devant l'image brumeuse d'un Arbre de Soleil, et d'un Arbre de Lune...
Mais la rumeur de la foule en liesse dans la cité le ramena dans le Quatrième Âge, ils étaient de retour chez eux. Chaque Gondorien pouvait fêter ce jour de fête. Hélas, le regard de Nârwel se tourna vers l'Est, vers l'Ithilien. |
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Erco Skaline Ambassadeur du Rohan à Dale
Nombre de messages : 1112 Age : 31 Rôle : Seigneur d'Esgaroth
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim, descendant d'Eaden -: 31 ans -:
| Lun 1 Fév 2010 - 21:55 | | Le Compte d’Esgaroth n’avait pu cesser, durant tout le trajet qui le mena jusque dans la Cité Blanche, de penser à ces derniers événements. L’enlèvement de l’héritier du Gondor, l’embuscade, le massacre qu’il avait engendré – à cette pensée son regard se durcit -, aux discordes du Rohan. Tous ceci se passait trop simultanément pour n’être que des coïncidences. Il avait vu de nombreuses choses, pourtant pour la première fois de sa vie il se retrouvait en véritable acteur ayant un poids certain dans l’affaire. Avant il n’était qu’un chevalier solitaire, une sorte de mercenaire à la recherche de gloire et de liberté. Un défenseur des peuples libres. Mais à présent tout avait changé. Il était devenu Compte d’Esgaroth et avait donc des comptes à rendre à sa population. Chacune de ses actions désormais pouvait engendrer de grave conséquence, et malheureusement il en avait déjà fait l’expérience. Il savait que d’ici quelques heures un jury militaire serait convoqué pour le juger. De nombreux témoins devront passer devant la barre. Nârwel, Daren, et les officiers présent, plus sans aucun doute des soldats ayant participé à l’affrontement.
Le signe hantait ses nuits. Ses rêves étaient agrémentés de scènes macabres de bataille, de paroles entendues, surtout celle de Daren. La mort de Baradur était très présente. Cet homme lui avait permis de devenir ce qu’il était à présent. Il avait, si l’on veut, finis son enseignement. Sa mort avait été dramatique et avait laissé un lourd fardeau sur les épaules du rohirrim. Un bref sourire apparut sur le visage grave du Seigneur Skaline alors qu’ils entraient par la grande porte. Que de souvenir. Son dernier séjour ici remontait à plusieurs années. Saluant les gardes chargé de la Grande Porte. Il se rendit compte que le voyage s’était passé relativement vite. À force de penser tout au long des journées, il en avait perdu cette notion. Regardant de droite à gauche, il chercha du regard Len et Ish, deux hommes à son service qui devait déjà avoir atteint Minas Tirith. Mais il ne vit personne. Leur arrivé ne s’était pourtant pas faite dans une grande discrétion. Toute la population regardait le cortège avancer. Des gamins suivaient leur progression en criant s’imaginant que c’était eux dans quelques années qui fouleront ces pavés. Erco se laissa bercer par ces cris joyeux, lui faisant oublier momentanément ses soucis. Les enfants étaient des êtres exceptionnels capables de sa fasciner pour un rien. Son enfance s’était passée trop vite, il n’en avait que trop peu de souvenir….
Alors enfin le convoi arriva devant le château, proche des maisons de guérisons. La charrette contenant Radamathe disparut sans que personne ne s’en rende vraiment compte dans ces dernières bâtisses ou les meilleurs médecins du Royaume offraient leurs services. Erco sauta de son cheval, suivit par ses deux gardes. Il voulut s’approcher de Nârwel, mais il vit que l’officier de l’Arbre Blanc était occupé avec le célèbre Arbre Blanc. Il fallait avouer que c’était un symbole du Gondor, connu dans toute la Terre du Milieu. Lorsqu’il eut finis, l’ancien Chevalier s’avança vers son ami et posant un main sur son épaule, il dit :
-Quel bien de revoir sa patrie, n’est-ce pas ?...Je ne pense pas qu’un jour je pourrais considérer la moindre terre comme ma patrie…Celle de ma naissance a changé, et change encore. Elle n’est plus celle que j’ai connu….Mes Terres dans le Nord ne sont pas plus ma patrie que les chauds contrés du sud. Et le Gondor est davantage un symbole de liberté pour moi qu’une terre natale.
Un silence s’ensuivit de ce discours qui venait du cœur d’Erco. Au fond de ses yeux on pouvait bien voir qu’il pensait chaque mot. D’un geste de la main il chassa ces tristes paroles pour ajouter :
-Je voudrais que durant mon procès tu écoutes ton cœur et que tu dises ce que tu crois juste…Oublie notre chère amitié durant l’espace de mon jugement….J’ai fait une action qui a entraîné trop de mort, et l’on veut me juger pour cela, je veux que cela soit fait selon les règles….J’ai toujours protégé la justice, ce n’est pas aujourd’hui que je la bafouerais….Donc je t’en supplie parle de manière objective…. |
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