|
|
Loge des Passeurs d'Etoiles | |
| |
Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Mar 11 Jan 2011 - 19:15 | | Loge des Passeurs d'ÉtoilesDans une ruelle à peine peuplée, où seuls quelques badauds se promenaient lors des beaux jours ensoleillés, se trouvait une sombre bâtisse grise et peu fenêtrée, haute de deux étages - sans compter le rez-de-chaussée. Elle était collée avec d'autres bâtiments du même genre, comme c'était souvent le cas dans la cité blanche, et bâtie avec les pierres blanches grisées - par le temps - caractéristiques de la ville. La grande porte d'entrée en chêne et en acier donnait directement, d'un côté sur la rue, et de l'autre sur un grand hall assez vide, soit le rez-de-chaussée de la nouvelle Loge.
La bâtisse accueillant la Loge fut trouvée et investie par Etelion qui n'était personne d'autre que Mangouste, le maître de la Loge des Passeurs d'Étoiles de Minas Tirith, et par Daix, aussi surnommé Loup, premier Passeur d'Étoiles recruté pour cette Loge. Le rez-de-chaussée de la grande bâtisse est simple, propre, absolument basique. Sur la gauche de l'entrée, on pouvait trouver une magnifique cheminée en pierre, dont le foyer était noirci par les nombreux feux qui y avaient été allumés, devant laquelle se trouvait trois bancs de bois renforcés par des coussins épais de plumes et en tissu de qualité. Au fond, toujours sur la gauche, se trouvait un petit bureau, dans lequel se trouvait un bureau - le mobilier cette fois - et trois chaises, ainsi que plusieurs étagères au fond de la pièce. Au milieu du hall, sur le fond, se trouvait un couloir qui donnait sur les sous-sols, lesquels menaient sur une sortie bien cachée donnant sur une ruelle plus loin derrière. Sur le couloir donnait deux portes. La première, donnant sur la cuisine. Dans cette-dernière, des plans de travail faisaient tout le tour de la salle, au dessus desquels se trouvaient des petites étagères - pouvant accueillir nourriture et armes - et au milieu de laquelle était disposé une table. Dans les plans de travail avait été implanté une sorte de four évacuant la fumée de manière ingénieuse, traversant le plafond. L'autre porte était celle qui menait à la salle à manger, où se trouvaient deux longues tables et assez de chaises pour accueillir une belle tablée. Sur la droite de l'entrée, un escalier en pierre blanche lui aussi montait vers les étages supérieurs.
L'escalier montait au premier étage. Là, il faisait un U et montait au second. Le premier étage était exclusivement réservé à l'hébergement: un grand dortoir avec une quinzaine de lits simples, à côté desquels se trouvaient des coffres personnels, et quatre chambres individuelles avec des lits larges et des étagères. La seule autre chose dans l'étage était quatre banquettes rembourrées dans le même genre que celles de l'étage du dessous et deux étagères devant accueillir des livres et des babioles quelconques.
Enfin, l'escalier s'arrêtait un deuxième étage. A côté de celui-ci, un plus petit escalier en bois brun avec des hautes marches, qui, en le montant, nous menait à une trappe lourde et renforcée. Celle-ci donnait sur les toits. En face de l'escalier en pierre, une grande porte à double-battant séparait le palier de la salle de réunion. Une table tout simplement gigantesque se tenait en plein milieu de la pièce, autour de laquelle étaient mis une quinzaine de sièges. Sur la gauche de cette pièce s'en trouvait une autre, presque aussi grande que la première, abritant une grande bibliothèque, vide de livre pour l'instant.
Précisions: Actuellement, la Loge n'est que peu meublée. Seule existent les murs, la cheminée, et quelques meubles imposants (la table de la salle de réunion, les sommiers des lits doubles (mais en mauvais état), les banquettes rembourrées [sans le rembourrage], et les plans de travail de la cuisine). Restait à remettre à neuf l'intérieur de la bâtisse et, comme l'exigeait l'origine hobbite du maitre de Loge, rendre la Loge plus confortable et accueillante qu'elle ne l'avait jamais été.
Dernière édition par Etelion le Mer 9 Fév 2011 - 20:54, édité 1 fois |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Dim 16 Jan 2011 - 20:23 | | Pigeon, Tell de son vrai nom, menait la petite compagnie formée par les nouveaux Passeurs d'Étoiles: Daix le Loup, Hirzigan la vipère, et Tarkandil la colombe. Les deux-derniers venaient d'entrer dans la Loge de Minas Tirith, la seule Loge du Gondor, alors que le premier les précédait de plusieurs heures. Tous les quatre avaient pris la direction du batiment accueillant la Loge en question. Seuls Daix et Tell connaissaient l'emplacement de la bâtisse, laquelle était inhabitée depuis longtemps et venait seulement d'être rachetée par Etelion au dernier propriétaire connu.
Celui-ci était le fils unique de deux nobles originaires d'une région au nord des terres du royaume du Gondor. Etant tout deux décédés, l'homme d'une vingtaine d'années eut un héritage conséquent, dont faisait partie une grande parcelle de terre dans la région de ses parents - où il s'installa - et la maison grisée par le temps dans la cité blanche. Le trouver ne fut pas chose facile, mais le résultat était là. La maison avait été acquise dans les règles.
Une sombre bâtisse, haute de deux étages, et très peu fenêtrée. La grande porte donnant sur la rue était à double battant et visiblement extrêmement lourde. Tell, une fois devant, l'ouvrit. Elle n'était pas fermée à clef, la verrou était usé et ne fonctionnait plus. Il faudrait y remédier rapidement, ainsi que renforcer les montants de la porte par des plaques de métal. A vrai dire, il y avait beaucoup de choses à faire, à refaire, ou à défaire. Pigeon fit un tour de la maison, l'inspectant rapidement, puis invita ses compagnons à entrer et leur fit faire la visite. A certains moments, il leur parlait des projets qu'avait Etelion pour la Loge, et accueillait leurs avis. Une fois la visite terminée, Tell laissa les trois Passeurs vadrouiller à leur guise dans le bâtiment, puis les rassembla dans le hall d'entrée.
Là, il leur dit ce dont ils auraient besoin pour rénover l'endroit: de l'acier pour renforcer les différentes sorties, du tissu et du bois pour remettre à neuf les meubles, et des objets plutôt de l'ordre du confort. Tous les quatre étaient en train de discuter sur ce que chacun ferait. #Tell #Daix #Tarkandil #Hirzigan |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mar 18 Jan 2011 - 17:47 | | Daix écouta Tell faire la liste des choses à faire ou a se procurer après avoir fait le tour de la maison. L'assassin n'y avait mis les pieds qu'à moitié et si peu de temps qu'il fut étonné de voir qu'elle était beaucoup plus grand que ce dont elle laissait paraître. Les travaux n'en seront que plus imposant. Mais cela ressemble plus à un demi-repos pour Daix : faire une activité calme et non violente après tant d'année plongé jusqu'au cou dans le crime. Il n'y était peut être pas encore sortit complétement, mais c'était en bonne voie, bien qu'il ne savait si cela lui plaisait ou non. Rénover la maison lui apparaissait donc comme une tâche secondaire, mais pas embêtante. Peut être cela allait-il nouer les liens entre les Passeurs de Minas Thirit ? Les Passeurs de Minas Thirit... Loup se demandait encore comme il allait se comportait en présence de noble et de personne qu'il pensait hautaine comme il allait surement en voir. D'après Etelion, cette loge pourrait accueillir beaucoup de gens appartement a cette catégorie. Néanmoins, ils n'étaient pas encore là, et Daix avait des préoccupation un peu plus importante. Comme réparer les volets, par exemple. - Je pourrais me procurer de l'acier, mais je ne pourrais le transporter seul. Nous aurons besoin de beaucoup de matériau pour renforcer ces sorties. A mes yeux, c'est le plus important. J'irais également vérifier si il y a une porte arrière donnant sur la ruelle secondaire situé derrière les maisons, pour les serviteurs. Elle peut toujours être pratique. Un de vous devrait venir avec moi pour cet acier, les autres pourront chercher le tissus pour le canapé et les lits. Un lit sans draps, c'pas vraiment pratique hein ? Pour la décoration, je ne m'en chargerais pas. La seule maison que j'ai décoré n'a plus jamais servit et les murs ont pris une teinte étrangement rougeoyante. Les propriétaire n'ont pas du survivre a la beauté de l'œuvre, sans doute...Daix se tut. Il connaissait un bon coin pas loin d'ici où l'on pouvait se procurer des matières premières. Le patron était un ami.... enfin, un ancien ami de l'assassin. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus d'ami, à vrai dire. ** Désolé c'est court, mais j'ai pas trop le temps, et désolé pour les temps de réponse et les ralentissement qui sont mes fautes :s **#Daix #Etelion |
| | | Hirzigan Erezel Mercenaire du Harad
Nombre de messages : 81 Localisation : Terre du Milieu Rôle : Mercenaire - Banni du Harad - "Vipère" de la Loge des Passeurs d'Etoiles de Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de l'Harad -: 25 -:
| Mar 18 Jan 2011 - 21:16 | | « Je viens avec toi Loup, sa me permettra de faire un peu de muscu'! »
A ces mots il éclata de rire, tout en se plaçant à côté de Daix, il prit le temps d'examiner son corps, il ne s'était pas rendu compte, mais depuis maintenant un moment sa musculature s'était considérablement développée, les différents combats, son retour au Harad, puis de nouveau un voyage long et éreintant pour retourner à Minas Tirith, tout ceci avait contribué à façonner un peu plus le personnage qui était maintenant presque entièrement recouverts de cicatrices à des endroits multiples et variés. A présent le maniement du cimeterre n'avait que peu de secrets, tout comme l'arc, il était devenu un guerrier presque accomplit mais ce n'est pas pour autant qu'il s'en félicitait. Il se demandait depuis maintenant quelques temps si ce qu'il accomplissait était juste et si les pas de sa vie avaient été fait selon cette direction jusqu'ici. S'engager dans la Loge des Passeurs d'Étoiles avaient été une manière de donner un parcours parfaitement indiqués pour trouver ce chemin de ''justesse'', être sur de ne pas se tromper en somme. Il allait tuer et il savait pourtant que c'était pour le bien commun, pour sauvegarder la Terre du Milieu comme d'autres l'avait fait avant lui. De cette manière il faisait passer le bien commun avant ses propres ambitions, ce n'était pour autant pas un moyen d'obtenir la rédemption qu'il souhaitait. A chaque moment la jeune femme dont il avait cessé la traque lui rappelait combien il avait échoué et combien il ne pourrait jamais s'en remettre.
La pire de ses cicatrices.
Il se promit de la refermer un jour, puis il se tourna vers Pigeon, il avait l'intention d'aider la Loge de la meilleur façon qu'il le pouvait, ainsi il sortit de sa bourse 10 000 £ qu'il posa sur une table recouverte d'un beau tapis de poussière, puis il dit:
« Voici ma contribution provisoire à la Loge, provisoire car j'essayerais de donner plus dès que possible... Sinon je dois vous dire que nous devrions ériger quelques priorités si nous voulons bien nous implanter ici, ainsi j'ai dressé une liste mentalement de nos principaux objectifs et les voici: il faudra se trouver des provisions en tout genre et s'aménager une cachette où on les gardera, s'approprier des montures au cas où nos affaires nous amèneraient à voyager ou nécessiterait de se déplacer rapidement, il nous faudra aussi nous créer un réseau d'informateurs le plus tôt possible, toutes personnes dans tout les milieu possible, même la criminalité, si nous le pouvons nous devrons tenter d'aménager des passages secrets et autres trappes pour pouvoir fuir discrètement et rapidement, enfin je pense qu'il serait intéressant d'installer une armurerie pour pouvoir avoir des ''instruments'' à la hauteur de ce que nous devrions accomplir... Oh et pendant que j'y suis, éventuellement avoir quelques personnes avec nous serait bien, notamment un maitre d'armes ou un forgeron peut-être... Des domestiques? A vous de juger ces dernières paroles ne sont que des propositions auquel je ne tiens pas particulièrement mais qui pourraient peut-être s'avérer utile à un moment ou un autre... Bien qu'en dites-vous? »
Il posa sa main sur la poignée de la porte afin de signifier à Loup qu'il était prêt à y aller. Loup et Vipère allaient faire le marché ensemble... Quelle drôle d'idée! |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Mer 19 Jan 2011 - 0:13 | | Tarkandil resta assez discret pendant toute la visite de la bâtisse, il observait, analysait et calculait ce que pourrait apporter cet endroit à leur organisation. Il semblait y avoir une petite sortie à l'arrière, ce qui était pratique en cas d'attaque par surprise. La maison était assez bien organisée, et il était facile de l'imaginer avec une certaine chaleur : un bon feu ronronnant dans l'âtre, des fauteuils confortables installés en cercle devant la cheminée, et les membres de la Loge occupés à discuter de leurs plans. Toutefois, ils n'en étaient pas encore là : personne n'avait encore été attaqué en tant que membre de la Loge des Passeurs d'Étoiles, il n'y avait donc pas lieu de fuir par l'arrière, et il n'y avait pas de fauteuils confortables devant l'âtre dénué de toute flamme. Le principal souci, pour le moment, était de retaper le bâtiment, car celui-ci semblait ne pas avoir été entretenu depuis un bon nombre d'années. Pigeon expliqua les tâches devant être accomplies en premier lieu, Loup se proposa pour aller chercher de l'acier pour renforcer la porte. Hirzigan, après avoir déboursé une honnête somme d'argent pour la Loge, décida d'accompagner Loup pour lui prêter main forte. Tarkandil, quant à lui, proposa à son tour ses services : "Pour ma part, je peux m'en aller quérir du tissu dans une échoppe de la ville. Je peux en prendre de différentes couleurs pour donner un côté chaleureux et vivant à cette bâtisse. Quant aux draps, ils peuvent être simplement blanc - car on n'a nul besoin de les voir pour dormir. Pour ce qui est du bois, il ne me semble pas avoir repéré beaucoup de forêts dans les environs de Minas Tirith, il faudra trouver une solution." expliqua l'Elfe. Il fit un pas vers la porte, quand une autre idée lui vint à l'esprit, et il se retourna pour en faire part à Pigeon et aux deux autres : "Pour les armes, je pense qu'il est préférable de les garder sur nous - du moins pour le moment. Il est vrai que nous pourrons ensuite en acquérir de nouvelles pour les entreposer ici, lorsque les lieux seront sécurisés."Il hésita un instant, avant de reprendre, formulant ainsi une question qui l'intriguait depuis un bon moment : "Mais en fait, quel est notre principal risque, pour le moment ?"#Tarkandil |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Mer 19 Jan 2011 - 14:16 | | Tell écoutait tout ce que ses compagnons avaient à dire. C'était impressionnant la vitesse à laquelle ces hommes s'étaient dévoués à la cause des Passeurs d'Etoiles. A peine étaient-ils des Passeurs qu'ils s'investissaient déjà plus que ne l'aurait voulu la logique. Ainsi, Daix, l'assassin gondorien, se proposa immédiatement pour fournir l'acier nécessaire au renforcement des portes et des fenêtres. Pigeon prit alors la parole un court instant. Étant le plus vieux au sein de l'organisation secrète, il se permettait de prendre le rôle de planificateur.
- Très bien Daix. Qui pour aller avec lui ?
Sur cette question, Tarkandil répondit affirmatif. Il irait donc aider Daix. Sans que Tell n'ait le temps de rajouter quoi que ce soit, le haradrim continua à parler, faisant part de ses idées au petit groupe, tout en tendant la main, remplie d'une bourse très conséquente destinée à la Loge - qu'il déposa par la suite sur une petite table en mauvais état non loin de là. Il avait plusieurs idées en tête et en fit donc part aux autres Passeurs. Une salle de provision et les provisions qui vont avec, des montures en cas d'urgence, un réseau d'informateur, une armurerie et du "personnel". Tell écouta attentivement les propositions d'Hirzigan et attendit que l'elfe, Tarkandil de son prénom, prenne la parole, puisqu'il n'avait pas encore parlé. Lui décida de se charger du tissu, des matelas, et de tout ce qui allait avec. Puis il exprima son avis sur la question des armes que le haradrim avait proposé plus tôt. Aprés tout celà, Tell prit enfin la parole.
- Et bien, mes amis, que de bonne volonté ! Il ne reste plus qu'à aller chercher le tout. Vipère, pour répondre à tes idées... Oui pour les provisions, je m'en chargerai. Ça ira dans la cuisine. On fera une porte renforcée, l'actuelle est bonne à jeter. Pour les montures, on peut toujours en acheter et les laisser chez un palefrenier, mais ça sera bien plus couteux... On en reparlera plus tard, Mangouste a déjà une bête dans les écuries. Pour le réseau, oui, il va falloir s'en charger. Chacun devra faire jouer ses relations. Daix, tu me sembles désigné pour cela, toi qui est ici depuis bien longtemps. Cependant, rien ne presse pour l'instant. Pour le stockage des armes, une armurerie me semble trop, mais il faudrait préparer plusieurs caches où dissimuler des armes de secours. Sait-on jamais. Pour finir, un forgeron et un maître d'armes... Non. Simplement parce que nous ne pouvons pas nous risquer à dévoiler des informations qui ne devraient pas sortir d'entre ces murs. Il y en a suffisamment dans la cité blanche pour ne pas avoir besoin des les avoir sur place. Les étrangers sont relativement souvent de passage ici, ça ne posera pas de problème pour vous deux, dit Pigeon en montrant de la tête Colombe et Vipère.
Tarkandil posa une dernière question concernant les dangers actuels visant la Loge. Tell y répondit simplement, et sans mensonge:
- A vrai dire, il n'y a aucun danger direct en ce moment. C'est pour ça qu'on doit en profiter pour faire tout le chahut nécessaire. En d'autres mots, ramener tous les matériaux dont nous avons besoin ne sera pas très discret, même en faisant des efforts, et il faut profiter du court répit de ces jours-ci, en profitant du calme. Un jour où l'autre, l'Ordre de la Couronne de Fer se manifestera. Et là, il faudra être aux aguets en permanence. Cependant, il n'est pas exclu que l'on soit déjà surveillé. Sachez cependant que la création de cette Loge est récente, je pense trop pour qu'il existe un risque par rapport à l'OCF. Maintenant, si j'ai bien répondu et s'il n'y a pas d'autres questions, nous avons du pain sur la planche. Allons, et faisons de notre mieux. Ah, j'ai failli oublier.
Tell repartit vers le petit bureau proche de la cuisine et revint les mains remplis de sacs de cuir, visiblement remplis eux-même. Il y avait deux sacs plus importants, et deux moindres. Les plus grands contenaient 10 000£ chacun, et les plus petits 5 000£, pour un total de 30 000£. Avec les 10 000£ d'Hirzigan, ça faisait donc 40 000£. Il garda 5 000 £ pour lui, afin d'acheter des provisions, et mit dans les mains de ses compagnons le reste: 20 000£ pour Loup et Vipère, l'acier coutait cher en quantité, et ils pourraient profiter du forgeron pour acheter quelques armes de tous les genres, et 10 000£ à Colombe, pour qu'il achète le meilleur tissu existant dans la cité. Pigeon ajouta seulement, avant de sortir:
- Si vous faites des allers-retours ou que vous avez un gros chargement, essayez de passer par derrière. La porte est bloquée par un bout de bois de l'intérieur, il faudra faire le tour pour la rouvrir. La porte de devant, vous le savez déjà, n'est pas fermable à clef, vous devrez vérifier à chaque passage que personne n'est passé par là. L'acier, on le réunira dans le hall d'entrée. Le tissu, dans la salle à manger en face de la cuisine. Le bois, on verra plus tard qui s'en chargera, qui aura le temps. Allons ! |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Mer 19 Jan 2011 - 16:15 | | Revenant de l'échoppe de l'artisan, Tarkandil ne rencontra pas de problèmes durant son voyage de retour jusqu'à la Loge. Il avait entendu le conseil de Pigeon de passer par derrière en cas de trop lourd chargement, aussi fit-il le tour avant d'arriver derrière la Loge des Passeurs d'Étoiles. Là, il frappa trois coups à la petite porte et attendit. Il annonça son nom de code, Colombe, et on lui ouvrit. Pigeon était resté là pendant que les autres étaient partis faire des achats. Tarkandil entra dans la bâtisse et s'avança dans le hall. Là, il retira sa capuche et remit sa cape sur une épaule pour se débarrasser de ses deux énormes sacs à dos. Lorsque Pigeon l'eut rejoint, il lui adressa un sourire et ouvrit le premier sac. "L'artisan a trouvé étrange que j'achète autant de ses produits, mais j'ai prétendu partir pour le Nord avec des amis, justifiant ainsi cet important besoin en couvertures." expliqua l'Elfe. Il sortit trois couvertures matelassées du premier sac et ouvrit le deuxième pour faire apparaître encore deux couvertures, suivies de deux pièces d'étoffe de laine. "Toutes ces couvertures nous serviront à dormir dans un certain confort, et il y en a une supplémentaire, au cas où un nouveau membre nous rejoigne prochainement. Qui plus est, elles sont matelassées, donc elles servent à la fois de matelas et de couverture. Avec les étoffes de laine, nous pourrons refaire un peu des fauteuils. Je pense que c'est un bon début, pour aménager cette maison. Les sacs ont été très pratiques pour le transport." commenta-t'il, attendant la réaction de Pigeon. Tarkandil remit sa cape en place et referma les deux sacs vides avant de les poser sur la table. Ils pourraient resservir si les Passeurs avaient à nouveau besoin d'acheter des objets pas trop encombrant. "Je pense que nous pouvons mettre les couvertures et étoffes dans la salle à manger, comme vous l'aviez suggéré avant mon départ ?" demanda Tarkandil. |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Ven 21 Jan 2011 - 0:15 | | Loup, Colombe et Vipère étaient tout trois partis, deux prenant la même direction et l'autre une différente. Les premiers partirent en direction du bas de la cité, sûrement pour se rendre dans la forge qui s'y trouve, alors que le troisième, lui, chercha l'artisan dans les rues adjacentes à celles où se trouvait la bâtisse-loge. Étant le plus près, et son chargement étant le moins lourd, il revint le premier. Tell était resté là, attendant de voir revenir au moins un de ses compagnons Passeurs pour partir à la recherche de provisions. Alors qu'il était seul, dans le hall d'entrée, il pensa que le groupe hétéroclite serait heureux d'avoir un bon repas après le travail de cette journée, même si elle était loin d'être finie. Il refit un tour de la maison et, entendant des bruits de pas après celui de l'ouverture de la porte, redescendit les marches.
L'elfe se tenait là, les bras chargés de sacs. Il les posa par terre et les ouvrit l'un après l'autre. Du premier sac il sortit trois couvertures bien épaisses et visiblement bien chaudes, de très bonne qualité. Dans le deuxième sac se trouvaient deux autres couvertures du même genre ainsi que de la laine. Une fois l'inventaire fait devant Pigeon, Colombe lui expliqua leur utilisation possible. Tell y répondit, satisfait:
- Très bon travail, ami Colombe ! Il est vrai que le plus urgent est de répondre aux premiers besoin, et je pense que bien dormir ne fera de mal à personne. Et tu as bien fait de prendre large, on ne sait jamais ce qui pourrait se passer. Je suis sûr que ces sacs nous resserviront. Ah, j'ai failli oublié, bonne idée le voyage dans le Nord. En revanche, pour les prochaines cargaisons de tissus et matelas, on échangera les rôles, c'est plus sûr.
Ensuite, Tarkandil demanda s'il fallait faire comme prévu, c'est à dire entreposer le matériel dans la salle à manger. Cette fois, Pigeon acquiesça simplement d'un geste de la tête. Il aida l'elfe à déplacer les couvertures et la laine, et une fois que ce fut fait, tous deux revinrent dans le hall, près des banquettes de fortune - elles n'étaient pas rembourrées et il s'agissait donc de simple bancs en bois avec dossier. Le messager prit alors la parole.
- Colombe, je vais te laisser faire comme tu le souhaites. Soit tu commences à ajuster les étoffes de laine sur les banquettes, là, soit tu retournes chercher du tissu. Il s'arrêta cinq secondes et reprit la parole. A vrai dire, ça serait mieux que tu restes là. Il y a des outils, marteau, clous, etc. dans la cuisine, je crois. Quant à moi, je vais chercher de quoi manger. Je t'emprunte tes sacs, je n'en aurais pas pour longtemps. Je vais essayer d'acheter de la viande salée en quantité, de l'alcool - ça sert à tout - et des fruits. En fait, j'acheterai un peu tout ce que je trouverai. Avec ce que j'ai d'argent, ça devrait pas poser problème. A tout à l'heure. Ah, Hirzigan et Daix ne devraient pas tarder. Quoi que, ils sont partis assez loin, et chargés comme ils risquent de l'être, je reviendrai peut-être avant eux.
Sur ces mots, il tourna les talons vers la porte et la referma derrière lui d'un claquement sec. |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Ven 21 Jan 2011 - 13:41 | | Pigeon quitta à son tour la Loge des Passeurs d'Étoiles dans le but de se procurer de la nourriture, laissant ainsi Tarkandil seul dans la maison. L'Elfe se dirigea dans la cuisine et trouva les outils dont lui avait parlé Pigeon. Il revint dans la pièce principale et posa le tout sur la table, avant d'aller chercher les étoffes de laine.
"Il est temps de se mettre au bricolage ..." commenta-t'il pour lui-même.
Il déroula l'une des étoffes sur la table et sortit sa dague de Numenor. Après avoir vérifié la largeur et la longueur des banquettes près de la cheminée, il entreprit de découper des morceaux d'étoffe du mieux qu'il put en essayant de ne pas faire de marques sur la table. Satisfait du résultat, il attrapa l'un des morceaux et le déposa sur l'une des banquettes. Prenant le marteau et des clous, il fixa la laine sur l'assise en faisant attention à ce qu'elle soit très bien fixée. Il fit la même chose pour le dossier de la banquette, avant de prendre du recul pour observer le résultat.
Il décida de tester son travail et alla s'assoir sur la banquette, en s'y installa calmement d'abord, puis en s'y laissant tomber lourdement comme certains humains le faisaient. Certes, on sentait toujours le bois en dessous, mais la laine rendait l'assise plus confortable. Tarkandil se releva avec satisfaction et tapissa également les autres banquettes avec les autres morceaux d'étoffe. Il utilisa tout le premier rouleau de laine pour les banquettes, et alla reposer le second avec les couvertures. Sa dague retrouva son fourreau, à sa ceinture. Il rangea ensuite les outils dans la cuisine et fit le tour de la maison, pour voir s'il pouvait encore faire quelque chose d'utile.
L'Elfe dénicha un vieux balai dans un coin et revint dans la grande salle, en bas, pour faire un peu le ménage. Il y avait de la poussière et des toiles d'araignées à certains endroits, signe que la maison était restée inoccupée pendant un certain temps. |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Lun 24 Jan 2011 - 0:28 | | Le soleil était haut dans le ciel mais avait amorcé sa descente depuis un long moment déjà. Lorsque Tell sortit de la Loge de Minas Tirith, il leva les yeux vers les nuages. Le ciel était gris. Il pleuvrait sûrement dans la nuit. A vrai dire, le temps lui importait peu. C'était simplement une manière de se vider l'esprit après une journée bien chargée en évènements. En une unique journée - qui commença certes tôt - la Loge de Minas Tirith avait été créée par Etelion Piedvert. Celui-ci, assisté par Tell lui-même, recruta un assassin qu'on lui avait recommandé à Tharbad. Loup était né. Puis Colombe et Vipère firent leur apparition au sein de la Loge. Oui, aujourd'hui avait été une journée chargée.
Maintenant, il devait réfléchir à l'endroit le plus approprié pour trouver de la nourriture. Il pensa immédiatement à la ferme, à quelques lieues de la cité blanche, mais c'était trop loin pour la charge qu'il devrait porter. Il avait deux gros sacs de tissu renforcés de cuir, qui pourraient accueillir une quinzaine de kilos de nourriture chacun. Tarkandil avait eu une bonne idée en les achetant pour faciliter le transport des matériaux. Avec trente kilos sur les épaules, il serait difficile à Tell de faire le voyage. Il n'avait pas une musculature très développée et une telle charge le mettrait rapidement sur les genoux. Il devait donc penser à un endroit à proximité. Immédiatement, il pensa à une des auberges non loin de la Loge. Il y en avait un nombre assez conséquent, mais seules les plus importantes auraient des provisions à vendre dans leurs réserves. Il se dirigea donc vers la Taverne de Mazarbul où ils s'étaient installés, Etelion et lui, quelques jours plus tôt en attendant de trouver la bâtisse de la Loge. En cinq grosses minutes de marche, il était arrivé devant l'entrée de la taverne en question. Elle n'était pas reconnue pour la qualité de ses plats, mais c'était tant mieux. Le patron aurait tendance à acheter des aliments périssant lentement, et c'est exactement ce que recherchait Pigeon.
Dès qu'il entra dans la taverne, il fut marqué par le peu de monde qui la peuplait en cette heure avancée dans l'après-midi. Le haradrim qui gérait l'affaire depuis plusieurs années le vit arriver, lui et l'argent qu'il avait dans les bras. Le sourire grandissant, il demanda, lorsque Tell arriva au comptoir, d'un ton mielleux:
- Bien le bonjour ! Que puis-je faire pour te servir, noble ami ? - Salut à toi. J'aimerais t'acheter de la viande salée, de porc, d'agneau, une dizaine de kilos en tout, si tu as ça en réserve; des saucissons de sanglier et de porc, une cinquantaine; du fromage: chèvre, brebis, et vache, autant que tu peux m'en offrir. Met moi aussi six kilos de lentille, sept de patates. Et des lambas, une dizaine. Ah, et rajoute moi quelques bouteilles d'eau-de-vie si tu en as en réserve. Bon, je devrais en avoir pour une trentaine de kilos là. - Et bein, on va dire que tu manges beaucoup. Tu comptes mettre tout ça dans tes sacs ? - Je vais essayer, oui. Tiens, 5000£. J'imagine que c'est assez. - Oh que oui, bien assez. Je dois avoir tout ce que tu m'as demandé derrière, ne bouge pas.
Il fit une vingtaine d'aller-retour, amenant le tout. Il lui manquait juste du fromage, mais il rajouta deux bouteilles d'eau-de-vie pour compenser, ainsi que deux lambas. Tell, au fur et à mesure que l'homme revenait avec le chargement, blindait ses deux sacs. Une demi heure plus tard, les deux sacs étaient gonflés et bien lourds. Il mit le premier sur son épaule gauche et jura. C'était plus lourd que ce qu'il avait imaginé. Mais rien d'insurmontable. Une fois le second accroché à son autre épaule, bien équilibré, il se remit en marche. Le simple fait d'ouvrir la porte de la taverne le mis dans une situation difficile, et c'est le tavernier qui vint l'aider, le remerciant pour ses achats d'un sourire qui devait toucher ses deux oreilles.
Vingt minutes plus tard, le dos meurtri, Tell arriva devant la Loge. Il ne prit pas la peine de faire le tour et de passer par derrière. Il posa les sacs devant la porte, ouvrit, puis alla les déposer dans la cuisine. Une fois que ce fut fait, il entendit Colombe dans les étages du dessus et vit les fruits de son travail. A vrai dire, il en profita immédiatement en s'affalant sur la banquette maintenant bien rembourrée. Là, il commença à piquer du nez...
|
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Sam 5 Fév 2011 - 22:20 | | Lorsque Daix et Hirzigan arrivèrent dans la loge, chargé de leur premier chargement d'acier, la bâtisse avait déjà subit ses premiers changement. Les couleurs des tissus installés par l'elfe Colombe rendait l'intérieur beaucoup plus accueillant et le ménage effectué donnait une touche de neuf. Ils étaient entrés par la porte de derrière, au cas où. De toute manière, les grandes portes n'avaient jamais plu à Daix, même lorsqu'il savait qu'il n'y avait rien a craindre. L'odeur légèrement boisé réveilla les sens de l'assassin lorsqu'il posa son faible fardeau sur le sol du salon. Tell roupillait là, sur le canapé munit de nouvelles couleurs. Cela n'avait rien d'étonnant quand on voyait tous ce qu'il avait ramené comme nourriture. Loup avait l'impression qu'ils allaient bien manger ce soir.
- Non mais regardez moi ce flemmard, incroyable. Je pense que Tarkandil nous a entendu rentrer, allons de suite récupérer le reste de l'acier. Deux ou trois voyages seront suffisants, je pense qu'il comprendra où nous sommes partis en voyant ces sacs. Demain nous aurons du pain sur la planche. Trêve de bavardage, il se fait tard et j'ai faim, dépêchons-nous.
Dans un dernier signe de main a Hirzigan le priant de le suivre, Daix regagna la rue par la porte d'entrée principale, allant chercher le reste d'acier. Ils en avaient eu plus que nécessaire. Une simple mesure de précaution, au cas où. Avoir de la matière première en stock pourrait s'avérer être utile un jour ou l'autre. La foule devenait de moins en moins dense à cette heure-ci, ils arrivèrent donc plus rapidement à la forge. Cette fois-ci, il n'y avait personne dedans, le forgeron s'était réfugié dans son arrière boutique. Il ne voulait pas voir l'assassin, chose fortement compréhensible. Il faut dire que même ce dernier n'était pas fier de ce qu'il lui avait fait. L'assassin secoua la tête. Inutile de repenser à cette sombre époque. Tout était finit maintenant. Un nouveau chapitre s'écrivait, et il était temps de brûler les pages moisies. Comme si l'acier voulait symboliser cette pensée, il remarqua quatre autre gros sacs, lourds et déprimants, étalés sous le comptoir. Les deux hommes en prirent chacun un. Deux retours et un allé, et ils pourraient se remplirent la panse, se saouler et dormir avec la satisfaction du travail à faire le lendemain. Le lendemain, et tous les autres qui suivent. Daix ne doutait aucunement que par la suite, tout cela se ré assombrirait, comme lorsque la pluie revenant après plusieurs jours de beaux cieux. Oh oui, Loup allait profiter de cette soirée.
Daix s'affairait dans la cuisine. Il était plutôt qu'il s'adonne à de tel loisir, mais cuisiner ne lui avait jamais déplut, mal grès son coté malsain. Et puis il n'y avait personne pour le faire à sa place. Tell dormait toujours, Hirzigan l'avait rejoint a l'occasion d'une petite sieste tandis que Tarkandil, qui ne semblait jamais épuisé continuait toujours de rendre l'endroit plus chaleureux. Alors c'était l'assassin qui faisait la bouffe. Il avait décidé de pioché dans les deux kilos d'agneau que Pigeon avait ramenés. C'était sa viande préférée. Il ne prépara pas tout, mais assez pour ravir ses compagnons jusqu'à plus faim. A cela, il ajouta des patates cuites et décida de servir le fromage de brebis - le meilleur d'après lui. Toute cette préparation, de la cuisson à la disposition, restait basique. L'assassin n'était pas un professionnel dans le domaine. Il avait peur de déplaire : jamais il n'avait eu a préparer pour d'autre. Même pour lui, les occasions étaient rares. De plus, le peu d'ustensile rendait le tout un peu plus ardu. Il espérait sincèrement qu'il n'allait pas gâcher la soirée des Passeurs. Il dressa les couverts et invita Pigeon, Colombe et Vipère à se joindre à table. Le contenu des verres baissa rapidement, et la soirée se prolongeait sous une ambiance joyeuse et détendu. Même Daix se laissa aller a cette élan de rire et de détente.
C'était mal, bien sur. Le rire venait lorsque l'on savait que le danger était passé. Ce qui n'était malheureusement pas le cas. |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Mar 8 Fév 2011 - 22:29 | | Debout devant la cheminée et contemplant l'âtre de ses yeux vert émeraude, Laïos se laissa aller à un profond soupir. L'enfer de la mine avait cessé, enfin.
** * **
La veille au soir, il se remettait pas à pas de son étourdissement et assistait, un peu en retrait, à ce qui ressemblait au jugement d'un condamné. Balthazar était au sol, et ses futurs bourreaux redoublaient d'invectives du genre mi-solennel mi-héroïque. Le genre de phrase qui ajoutent encore de l'intensité au drame d'une situation, quoique le vocabulaire de ce haut gradé de Rohan ait un peu fait tombé l'effet de sa prise de parole. Quoique...
Cependant, cela n'avait rien d'un exécution classique. D'abord, le coupable est normalement attaché au poignets. Ensuite, il n'entame pas une lutte au sol avec celui qui vient lui prendre la vie. Enfin, il ne part pas de lui-même en combustion. Le courage de Sirion Ibn-Lahad était réellement exemplaire, mais il faillit bien se retourner contre lui, et, malgré les brûlures et souffrances que lui infligeaient le monstre, Laïos hésitait à user de son épée: dans cette pagaille, il aurait aussi bien pu embrocher ou estropier son allié que l'aider. Qui plus est, Balthazar le Noir devait mourir de la main d'un Passeur de la Loge; ne fut-ce que pour la symbolique.
Puis, la situation tourna, le coup fatal vint, et la tête que nul n'avait jamais espéré faire tomber roula sur le sol stérile de la mine. Les Dieux de la Mort ne laisseraient pas échapper son âme de sitôt.
« Maintenant nous sommes vraiment quittes, Balthazar... »
La suite des aventures des quatre survivants se déroula dans le flou de la fatigue, de la souffrance physique et psychologique, et du choc de la brutale fin du combat. Qui sait si aucun des résistants savoura cette victoire? Laïos, lui, restait froid et conservait toute sa réserve, se contentant de relever ou de soutenir ses nouveaux compagnons, lui qui n'avait été que légèrement blessé au crâne.
« Suivez moi! Nous devons quitter cette salle et rejoindre les corridors où l'air est moins nauséabond! »
Le groupe partit donc en direction de la sortie mais s'arrêta avant de l'avoir atteinte. Une rapide mais très utile intervention du Semi-homme décida de la suite des évènements: ils se réfugieraient dans le siège de la Loge de Minas Tirith. Cependant, Etelion informa aussi l'ancien affiliés de l'Ordre d'une pratique gondorienne qu'il avait oubliée ou même jamais apprise: la fermeture de la Grande Porte de Minas Tirith à la tombée de la nuit. Du coup, le quatuor fut contraint d'attendre l'aube pour pénétrer dans l'enceinte de la cité.
« Restons ici en espérant que nul n'ait entendu ce vacarme de l'extérieur. Je vais soigner sommairement vos blessures, ou du moins arrêter l'écoulement du sang. »
Inutile de raconter plus en détails les heures cauchemardesques et interminables que passèrent les trois compères mal en point. Laïos s'était démené pour leur apporter les premiers soins du mieux qu'il le pouvait, c'est à dire en entourant les plaies avec des étoffes déchirées et en faisant des garrots. Puis il était retourné seul, sur le théâtre du combat, et en était revenu avec quelques arbalètes récupérés sur les cadavres des Enfants de Balthazar.
« J'ai brûlé les horribles masques de ces sbires, dit-il en réponse à quelque question. Le feu les a dévoré comme les âmes de leurs porteurs l'ont été par la Bête. J'ai également séparé les dépouilles des esclaves du Noir de celles de nos sauveurs, les gens qui ont daigné épouser ma cause. Hélas, nous ne pouvons leur offrir de sépulture décente. À moins que quelqu'un découvre un jour ces cadavres, ce qui reste possible. »
Mais du corps du Démon, il ne voulu point parler.
Vint enfin l'aube. Ils couvrirent du mieux qu'ils le purent leurs blessures, mais Laïos était inquiet et redoutait le passage par la Porte. Par dégoût, ils n'avaient pris aucun habit sur les corps des Enfants, et par respects n'avaient subtilisé aucun vêtement sur les dépouilles de leurs quinze adjuvants. Tant et si bien que le sang à moitié séché et leurs tuniques lacérées sautaient au yeux.
« Mais qui survit à Balthazar le Noir ne recule plus devant rien, c'est du moins ce que je pense. Alors tentons et espérons! »
Ils tentèrent. Ils espérèrent du mieux que le leur permettaient leurs esprits fatigués. Aucun ne put réellement saisir ce que Laïos avait dit au garde de Minas Tirith lors de leur long dialogue, mais celui-ci avait fini par les laisser entrer.
Alors, le Hobbit les avait guidé jusqu'à la Loge des Passeurs d'Étoiles...
** * **
Alors que l'esprit de Laïos s'était inconsciemment replongé dans l'horreur de cette nuit, des pas le tirèrent de sa rêverie. Il fit brutalement volte-face et se demanda l'espace d'un instant quel ennemi avait pu infiltrer la bâtisse.
Il n'aperçut que vaguement, à cause des tremblements des flammes dans le foyer, la silhouette d'un individu qui se tenait en bas de l'escalier du premier étage, l'ayant de toute évidence descendu à l'instant.Une silhouette indistincte, sauf pour la longue écharpe rouge qui pendait de son cou.
Laïos écarquilla les yeux pour tenter de déchiffrer l'inscription qui ressortait sur le tissu velouté. #LaïosThe Half Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Lun 14 Fév 2011 - 15:53 | | Gallen avait laissé les ténèbres l'emporter. C'était si bon de se laisser enfin aller. Le goût du sang envahit la bouche endolorie de rohirrim. Le froid s'empare de lui/. le champion réussit juste à murmurer un faible "Farma"Puis il se sent relevé de force, on prononce ou plutôt on hurle son nom. Le maréchal revient petit à petit du pays des morts Puis ses poumons fonctionnent de nouveau ; l'air frais fouette son visage anguleux. La vie coule de nouveau en lui. Sa poitrine est prête à exploser, il ressemble à un noyé revenant à la berge. Puis Gallen parvint à se relever à demi et découvrent ces deux compagnons Puma et Mangouste ainsi qu'un autre homme qui lui est inconnu. Et surtout il découvre le ciel étoilé du Gondor, ils sont sortis de l'enfer de la fournaise. cela ne peut signifier qu'une chose: Me fantôme a vaincu le monstre. Le reste de la nuit fut un cauchemar éveillé, Gallen tombait régulièrement évanoui, troublé par la fièvre. Mais toujours il se relevait soutenu par ses compagnons. L'homme appliqua les premiers soins au dresseur de chevaux. Puis l'attente devant les portes d'airain de la cité blanche fut apocalyptique, chacun soutenant l'autre pour ne pas sombrer dans un sommeil éternel ce sont trois morts vivants qui entrèrent dans la cité de l'arbre Blanc; Gallen eut une pensée fugace pour Gorian et Narwel, s'en étaient ils sortis eux aussi?? Puis Poulain se rendit compte que cette fois il avait abattu une force importante de l'ordre de la couronne de fer. Hélas un des pères fondateurs avait péri, lequel était ce donc? Ils parvinrent enfin à la demeure secrète des passeurs à Minas thirirth; la laoge de Mangouste, le brave et brillant guerrier kuduk. Gallen s'affala littéralement contre le mur de la salle dans laquelle le hobbit l'avait conduit. Le rohirrim s'enfonça de nouveau dans ses rêves éveillés fiévreux. Il se décala pour changer de position , sa hache gauche le faisait souffrir horriblement, la marque de la chaine brûlante de Balthazar l'accompagnerait jusqu'à sa mort: encore une cicatrice. puis sa main droite se referma sur le pommeau réconfortant de Kaya, le regard de Gallen tomba sur son arme: Elle était dans un triste état, il faudrait la mener à un forgeron rapidement. Puis les yeux brillants de fièvre, Gallen fixa le mur opposé. Puis, il sombra de nouveau dans un sommeil agité , les doigts serrés sur Kaya; au point d'avoir les jointures de doigts blanchies. Un guerrier prêt à lutter jusqu'à la mort. #Gallen |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Mar 15 Fév 2011 - 22:05 | | Alors qu'il était occupé à nettoyer les étages, Tarkandil entendit du bruit au rez-de-chaussée. Des voix semblaient s'élever de la pièce principale, et elles n'étaient pas familières aux oreilles pointues de l'Elfe. Intrigué, il posa son balai contre un mur et descendit les escaliers jusque dans la grande pièce. Là, il se trouva face à un groupe d'hommes, qui venaient vraisemblablement de mener un rude combat contre quelque ennemi et qui n'étaient pas en très grande forme.
L'Elfe entreprit alors de les accueillir dans la Loge :
"Bonjour, messieurs, et bienvenue sous ce toit !! Mais qui êtes-vous donc ? Il ne me semble pas vous avoir déjà rencontrés. Vous cherchez quelqu'un ? Ou peut-être avez-vous seulement besoin de protection et de repos ?"
Il ne savait pas si ces hommes étaient du côté des Passeurs d'Étoiles mais un accueil civilisé pourrait lui éviter d'avoir des ennuis avec ces nouveaux visiteurs. En cas d'attaque, il avait toujours sa dague de Numenor à la ceinture, et son arc n'était jamais bien loin. Si, dans le cas contraire, ces individus étaient des Passeurs d'Étoiles ou des sympathisants, il n'y aurait certainement pas assez de couvertures matelassées pour faire dormir tout le monde dans la maison. |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Lun 21 Fév 2011 - 21:08 | | Tout semblait tranquille dans la Loge des Passeurs de Minas Tirith, les quatre derniers arrivés étaient entrés très tôt le matin dans la cité, guidés par Mangouste. Sirion était à présent dans l'une des chambres de l'étage, allongé sur le lit, son torse complètement recouvert de bandages. Il ne trouvait pas le sommeil depuis qu'il s'était réveillé en sursaut, ses songes étaient remplis de morts gisant sur une colline dénudée, ses yeux restaient fixés sur le plafond de bois de sa chambre. Il se remémora la nuit dernière... ***
Le bras s'était mis en action, la lame fendit l'air, trancha les chairs, la tête quitta les épaules puis s'écrasa au sol, le corps s'embrasa aussitôt, la tête -elle- bien que noircie ne se consuma pas. Puma s'écroula alors au sol, libéré qu'il était de l'étreinte du Démon. L'embuscade avait été déjouée mais à quel prix ? Les alliés du garçon avaient tous péri sous les lames de Balthazar et de ses enfants. Les trois Passeurs avaient eu plus de chance... ou davantage de talents. En tout cas, ils s'en étaient sortis vivants : Poulain avait de nombreuses blessures aux épaules, de nombreuses entailles, Mangouste semblait également affaibli mais parvenait à tenir un temps soit peu debout, preuve de l'exceptionnelle résistante de son peuple, Puma quant à lui n'avait été atteint sérieusement qu'à la fin de l'affrontement. Sa poitrine le lançait affreusement, une odeur de chair brûlée en émanait lui donnant presque la nausée. Sa respiration était forte, sa cage thoracique avait souffert, encore un peu et Balthazar le brisait en mille morceaux. L'attente interminable jusqu'au petit matin fut longue et pénible, le quatuor restait silencieux, chacun préférant préserver ses maigres forces pour le trajet jusqu'à Minas Tirith. L'agacement gagna Sirion, la douleur le mettait hors de lui, à chaque mouvement, ses os lui arrachaient un gémissement. Il lui faudrait quelques semaines pour se remettre totalement de sa blessure, mais bien évidemment, il n'attendrait jamais tout ce temps, la guerre approchait, le Fantôme combattrait. Le jeune Laïos semblait vouloir prendre les initiatives, et de toute manière, l'état des Passeurs ne laissait guère d'autres options. Il leur fallait se fier à lui mais pourtant, lorsqu'Etelion proposa qu'ils aillent tous les quatre au quartier général de la Loge de Gondor, cela étonna Sirion : faire entrer ce garçon, et s'il agissait pour l'Ordre ? Peu de chances, étant donné son niveau moyen en combat, quoique... À l'aube, les quatre hommes avaient pénétré dans la Cité Blanche et quelques instants après, étaient arrivés à la Loge, en sécurité. Ils furent vite accueillis, le Semi-homme avait bien travaillé, plusieurs recrues avaient déjà été initiées, tant mieux. ***
Un semblant de conversation au rez-de-chaussée tira Sirion de ses pensées, il se redressa rapidement... mais il se souvînt tout aussi vite qu'il avait été blessé... ses côtes le lancèrent à nouveau à travers ses bandages. Serrant les dents, il se mit sur ses pieds, enfila ses bottes et une veste neuve. Le Khandéen sortit de sa chambre et partit en direction des escaliers descendant dans la salle d'entrée. Dans l'angle du couloir, une ombre projetée sur le mur par les flammes du foyer intrigua le Fantôme... #Sirion Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
Dernière édition par Sirion Ibn-Lahad le Ven 25 Fév 2011 - 18:53, édité 1 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 23 Fév 2011 - 1:30 | | Il était assis sur le banc devant la cheminée majestueuse. Son regard était tourné vers les flammes qui projetaient un halo orange sur son masque et ses vêtements amples. Ses longs doigts jouaient avec l'écharpe écarlate qui ornait son cou. Malgré le froid qui régnait dehors à cette heure matinale, la pièce était agréablement chaude. Le silence sonnait dans les oreilles des Passeurs; après tant d'heures de cris de douleur et de bruit de fer frappant contre fer, le calme de cet endroit isolé semblait presque surnaturel. Ils devraient être soulagés de ne plus jamais devoir entendre le rire diabolique de Balthazar le Noir, mais ce dernier retentissait encore dans leurs têtes, accompagné d'images de corps brûlés, des hommes et femmes mourant et sombrant dans une mer de sang.... -Messieurs.La voix grave de l'homme masqué sortit les hommes de leurs pensées. Peu à peu tous les personnages logeant dans la bâtisse apparaissaient dans le rez de chaussée, s'arrêtant intrigués devant le personnage mystérieux. -Une partie d'entre vous est blessée, vous êtes tous épuisés. Mais nous ne pouvons pas attendre, il vous faudra faire usage de votre volonté de fer une fois de plus.
L'homme se tourna vers Laïos, sa main reposant sur son écharpe de façon on aurait dit purement accidentelle, mais qui empêchait le jeune homme de voir les lettres qui la décoraient. - Votre intervention a permis à nos hommes de survivre, et vous serez toujours respecté et apprécié parmi nous, Laïos. Mais les règles de notre organisation sont formelles, vous ne pouvez participer à la réunion qui s'ensuivra n'étant pas un de nous. Vous m'en voyez navré. Je vous parlerai volontiers plus tard, mais maintenant profitez de ces quelques heures pour vous reposer. Les paroles de l'homme à l'écharpe rouge étaient tout aussi autoritaires que polies. Lorsque Laïos disparut dans les profondeurs de la bâtisse et les autres Passeurs arrivèrent sur place, la porte fut fermée et le personnage masqué se leva. -Je suis Renard -dit il, dévoilant son totem mais pas son attribut aux jeunes Passeurs- pour ceux parmi vous qui ne m'ont pas encore rencontré. Tout d'abord, messieurs, acceptez mes excuses...ce sont mes messagers qui furent interceptés par le Démon Noir lui permettant de vous piéger. Que cela soit une leçon pour nous tous. L'Ordre de la Couronne de Fer est toujours un pas devant nous. Et la raison pour laquelle vous vous êtes retrouvé dans cette mine maudite est bien réelle. Notre frère, Lion, a été capturé et tué par nos ennemis. Que les Valar veillent sur son âme, car ce fut un homme brave et sage, qui, vous pouvez en être sûrs, ne dévoila aucun de nos secrets avant de périr pour sa cause.
Un silence lourd régna pendant un moment dans la pièce. La rumeur de la mort d'un des pères s'était donc confirmée...le fait qu'un de ces personnages mystérieux succomba à l'Ordre prouvait qu'il n'y avait pas d'endroit sauf pour ceux qui osaient affronter la Couronne de Fer. La voix de Renard se fit entendre à nouveau après un instant de silence, et gagnait de force au fur et à mesure qu'il prononçait ces paroles si symboliques et pourtant si vraies. Mon Bras et mon coeur, mon sang et ma vie, Au sort des Peuples Libres à jamais je dédie, Sans crainte et sans repos je combattrai pour la paix, Jusqu'à ce je sois trop faible pour tenir une épée, Je suis le Gardien, la flamme qui brûle dans la nuit, Je suis le rayon de l'aube lorsque tout semble perdu, Je combats en silence, je rejette la gloire, Je porte la lumière, je garde la mémoire, Des jours de liberté, en ces jours noirs... -Messieurs. L'aube peut sembler distante, mais tout n'est pas perdu. Poulain, Puma et Mangouste ont combattu avec courage et ont accompli des grandes choses. Le Gondor respirera enfin après la mort du démon noir et de ses enfants infâmes. De plus, d'après nos informations il s'agissait d'un personnage très haut placé dans l'Ordre de la Couronne de Fer. Portez vos cicatrices dignement, Passeurs, en mémoire de votre volonté et de votre sacrifice. Le prisonnier mourant que vous avez découvert à Argonath était un de nos agents fidèles...sa mort est une perte considérable mais pas un sacrifice inutile. Oui, il vous a dévoilé un lieu important. La Colline de la Sorcellerie, messieurs. Dans neuf jours, les personnages les plus puissants de l'Ordre de la Couronne de Fer se réuniront dans les ruines de Dol Guldur pour décider du sort de la Terre du Milieu. Vous y serez aussi. Vous, et votre frère, Mâtin, et toutes les lames que vous avez initié jusqu'à présent. Ce n'est pas un jeu, messieurs. Je ne sais pas ce que vous y découvrirez, ou si vous en sortirez vivants. Vos meilleures armes seront la discrétion, la fraternité et des épées tenues par des bras infaillibles. Personne ne sera là pour vous guider sur place, ce sera à Mâtin, Puma, Mangouste et Poulain de prendre des décisions. Certains d'entre vous sont passés par les flammes et les ténèbres, et connaissent déjà la puissance de nos adversaires.
Son regard se tourna vers Daix, Hirzigan et Tarkandil: -Pour vous, jeunes initiés, ce sera la première épreuve. Et pour vous tous, ce sera la plus rude. Vous devrez surprendre ceux dont vous ne savez rien. Vaincre ceux dont la puissance semble sans limite. Duper ceux qui manipulent des royaumes entiers. Que celui qui est incapable de prendre ce poids sur ses épaules reste ici. Que celui qui sous estime ce qui vous attend quitte ce lieu tout de suite. Car là où la force de votre bras faillira, une tête sur les épaules trouvera une solution. Quant à moi, je ferai tout pour vous préparer le mieux possible, frères, et pour ne pas vous envoyer au sacrifice. Je vous cède la parole, Passeurs.
Sur ces mots Renard s'empara d'un petit chaudron qui chauffait sur le feu de la cheminée, et versa un liquide sombre et épais dans les tasses posées sur la table. Le café du Harad raviverait les pensées et ferait oublier la fatigue aux Passeurs pendant un moment. #RenardMembre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Jeu 24 Fév 2011 - 18:03 | | Combien de temps dormit Gallen? Impossible pour le Rohirrim de le déterminer. Son repos fut "cauchemardesque", fiévreux.
Le maréchal du Rohan entendit du bruit dans le couloir. immédiatement il reconnut les pas feutrés, Puma.
Avec douleur il se força à se lever. Le champion du Rohan était nauséeux. Il resta un long moment immobile tout en fermant les yeux pour calmer son corps affaibli.Puis en boitillant , il quitta la petite chambre qui lui avait été attribuée.
En haut de l'escalier, il aperçut une faible lueur, un âtre avait du être allumé.
Avec une grimace de souffrance, Gallen descendit les escaliers. Arrivé, en bas, Le rohirrim se redonna une consistance. Mais ses traits étaient tirés, des cernes sombres et profondes étaient apparues sous ses yeux bleus cobalt, son teint était livide. Mais une flamme brillait dans son regard de marbre: une volonté de fer.
Poulain découvrit un grand nombre de personnages. Les ombres de leurs silhouettes jouaient sur les murs immaculés du lieu.
Un véritable conciliabule. la tension était palpable. C'était un moment important, Gallen le ressentait. Son regard croisa celui de mangouste et Puma. Suite aux derniers événements ils avaient crée des liens indestructibles. Maintenant il savait qu'il pourrait aller jusqu'aux flammes de l'enfer avec ses deux compagnons.
Sans vraiment s'en apercevoir, Poulain avait toujours Kaya dégainée il la portait presque comme un enfant ou comme un naufragé accroché à une branche d'arbre perdue. Son contact froid et habituel le rassurait.
Gallen écouta avec attention les propos de celui qui se présentait comme étant Renard. Néanmons concentré sur les mots importants d'un des pères, gallen scrutait de son oeil implacable les autres passeurs.
Poulain resta silencieux lorsque Renard demanda à laios de quitter la salle. Le rohirrim lui fit juste un signe de tête respectueux.
la mort de Lion enchassa le coeur de Gallen. Encore un à venger.
Puis Renard déclama la litanie des passeurs . La voix de Gallen accomapgna celle du père des loges.
Mon Bras et mon coeur, mon sang et ma vie, Au sort des Peuples Libres à jamais je dédie, Sans crainte et sans repos je combattrai pour la paix, Jusqu'à ce je sois trop faible pour tenir une épée, Je suis le Gardien, la flamme qui brûle dans la nuit, Je suis le rayon de l'aube lorsque tout semble perdu, Je combats en silence, je rejette la gloire, Je porte la lumière, je garde la mémoire, Des jours de liberté, en ces jours noirs...
Puis leur chef décriva leur prochaine étape. Une dangereuse mission. Décidément, Gallen n'était pas prêt de revoir sa Farma et son Rohan natal pourtant soumis aux affres de la discorde.
9 jours . Gallen aurait donc un peu de temps pour récupérer de l'énergie et réparer son arme.Mâtin les acompagnerait cela le rassurait, un sacré combattant de plus. Le rohirrim observa un peu plus intensément les "jeunes " passeurs. pouvait il leur faire confiance ?
D'une voix la plus forte et maitrisée possible, gallen prit la parole
"Renard, Moi Poulain j'accepte cette mission. La mort de Lion m'attriste.J'ai des questions . Savez vous ce qui est arrivé aux deux pigeons qui nous accompagnaient aux Argonath et qu'en est il de Narwel? Vous n'avez pas à vous excuser Renard, l'ordre est plus que fourbe, nous le savons tous ici.Juste êtes vous sûrs de vos informations? Pouvez vous nous aiguiller un peu plus ou avez vous juste un lieu et une date?"
Puis Gallen serra un peu fort le pommeau de Kaya, jetant un regard rapide vers Mangouste et Puma
"Et surtout quel est votre qualificatif Renard??"
|
| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Dim 27 Fév 2011 - 10:42 | | Laïos ne put jamais lire l'inscription présente sur l'écharpe rouge de cet individu mystérieux: ce dernier, le visage masqué, tenait visiblement à garder secrète son identité et à ne rien lui révéler. Le repenti se douta bien de l'importance de celui qui leur faisait face... c'était sans nul doute le chef ou l'un des chefs de la confrérie qui s'opposait discrètement mais courageusement à son ancien ordre. Il ne fut guère surpris de voir les orbites du masque se tourner vers lui et entendit une voix grave mais courtoise s'adresser à sa personne. À vrai dire, Laïos avait prédit en son cœur, dès que son esprit eût émis la possibilité d'un ralliement à ses anciens ennemis, qu'il serait l'objet de toutes les attentions et de toutes les curiosités, voire même d'une certaine animosité malgré son acte de dévouement. Pour l'instant, les Passeurs ne lui tenaient pas rigueur de son passé maléfique; en fait ils ne lui avaient guère adressé la parole. Mais il se doutait bien qu'une fois remis de leurs blessures, les questions allaient fuser. Or donc, le Père de Loge, apparemment au courant de ce qui s'était passé dans la petite mine, souligna le courage des actes de Laïos et lui montra son estime. Mais il lui enjoignit de se tenir à l'écart des débats qui allaient suivre, débats réservés aux affiliés et sans doute de la plus haute importance stratégique. Le guerrier aux yeux verts comprenait tout à fait cette décision, et répondit en termes tout aussi diplomates à son interlocuteur: « M'avoir accueilli sous ce toit est un gage amplement suffisant de votre confiance. Celle-ci m'honore et compense plus que largement les risque que j'ai pris en choisissant ce chemin. Je pourrai vous être utile en révélant ce que je connais sur l'Ordre de la Couronne de Fer et ses façons de faire, mais je comprends tout à fait votre volonté de me cacher certaines choses; ne serait-ce que pour ne pas troubler votre Conseil par la méfiance de certains d'entre vous. Et j'ai en effet grand besoin de repos. »Pour des raisons de sécurité, Laïos fut emmené au deuxième étage par un homme à la peau basané qui ne semblait pas originaire de ce pays. Celui-ci laissa Laïos dans la bibliothèque vide et lui fournit un divan sommaire pour qu'il puisse s'allonger et récupérer, puis redescendit l'escalier. L'ancien Enfant de Balthazar ne mit pas longtemps à s'étendre et à fermer les yeux, mais il ne s'endormit pas tout de suite... Il se demanda avec une pointe d'appréhension quelle allait être la teneur de l'entrevue et de la discussion que l'homme à l'écharpe rouge lui avait promis. Allait-il demander de plus amples renseignements sur son passé et les raisons pour lesquelles il avait retourné brusquement sa veste? Un frisson parcouru son dos. Le masque de cette personne, bien qu'épuré et solennel à la différence des formes cauchemardesques cachant les figures des disciples du Noir, lui rappelait trop de souvenir... ~ Sommeil, prends-moi s'il te plaît. Fais-moi oublier. ~ supplia-t-il intérieurement. Et le sommeil le prit, mais l'oubli ne vint pas. Balthazar se tenait devant lui, hantant son rêve et faisant retentir son rire inhumain; ou était-ce son spectre, banni du monde des morts par la Mort elle-même? Si le démon était occis, son souvenir ne périrait probablement jamais. #LaïosThe Half Cop |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Dim 27 Fév 2011 - 20:57 | | La nuit suivant le combat qui s'était déroulé dans la mine fut difficile. Les passeurs étaient épuisés et devaient pourtant rentrer à Minas Tirith pour ne pas souffrir du froid en plus de leurs blessures. Le problème, et ils s'en rendirent compte un peu tard, c'est que les portes de la cité blanche étaient fermées lorsque le soleil se couchait, et ce jusqu'à l'aube. Ils passèrent donc la nuit dehors, se réchauffant comme ils le pouvaient. Etelion, tout comme ses compagnons, souffrait en silence. L'entaille qui le marquerait par un cicatrice lorsqu'elle serait soignée était profonde et lui traversait tout le torse, de l'épaule gauche à la hanche droite. Il avait perdu énormément de sang et était devenu blanc, mais il en était de même pour Puma et Poulain et, par respect pour ceux-ci, le hobbit ne montrait rien de sa douleur. Il essayait, en tout cas, car les tremblements dont il était victime, témoins de sa faiblesse, n'étaient pas maitrisables.
Le lendemain matin, dès que les portes s'ouvrirent, une foule sortit. Il s'agissait de tous les fermiers, marchands et autres travailleurs séjournant dans la cité et officiant en dehors. Les trois passeurs accompagnés du jeune ex-agent de l'Ordre entrèrent en contre-sens de la foule. Ils s'étaient tous masqués ou couvert pour éviter d'éveiller les soupçons: deux hommes taillés comme les guerriers qu'ils étaient, marchant avec un hobbit - même s'il se faisait passer pour un enfant depuis son arrivée dans la capitale du Gondor - et un jeune homme habillé tout de noir, le tout tâché de sang des pieds à la tête, c'était suspect, et le mot est faible. Emmitouflés dans leurs vêtements par ce froid, leur étrange allure était moins visible, malgré le sang.
A la suite d'une proposition du kuduk, les quatre homme se retrouvèrent dans la Loge à peine appropriée et aménagée. A l'intérieur, ils retrouvèrent Hirzigan, Tarkandil, Daix et Tell. Par cette heure peu avancée, tous dormaient, excepté l'elfe qui s'affairait à nettoyer les étages. Le rez-de-chaussée était celui qui avait le moins besoin de rénovation, les banquettes avaient déjà été remises à neuves et confortablement rembourrées. D'ailleurs, Tell, alias Pigeon, y ronflait paisiblement avant d'être réveillé par l'arrivée de la petite compagnie. Une fois arrivé là, Etelion se dirigea vers la pièce à côté de la cuisine, puis vers la cuisine, et il revint avec du tissu propre et de l'alcool fort en bouteille. Il fit un signe de salut à Tell, le voyant sorti des bras de Morphée, puis s'allongea sur l'autre banquette, inoccupée. Là, il versa de l'alcool sur sa plaie, le faisant souffrir autant que lorsqu'il reçut le coup d'épée. Il mordit un morceau de tissu épais pour ne pas faire de bruit, puis appuya le tissu sur sa plaie. Le tissu et l'alcool était en quantité suffisante pour servir à ses trois compagnons d'armes, et il les laissa au sol pour les laisser en disposer à leur convenance. Là, il s'endormit, oubliant toutes les règles d'accueil hobbites.
Quelques heures plus tard, se réveillant dans la douleur, le semi-homme s'aperçut qu'il avait dormit plus que ses invités. Se rappelant sa qualité d'hôte, il alla chercher de quoi manger dans la cuisine. Lorsqu'il revint une vingtaine de minutes plus tard, il vit pour la première fois certains visages, en revit des familiers, et fit pour la seconde fois dans sa vie la rencontre d'un des pères de la Grande Loge des Passeurs d'Etoiles, Renard. Ce-dernier commença à parler, longuement, utilisant les mots justes à chaque fois. Lorsqu'il dit le serment des Passeurs d'Etoiles, Etelion baissa la tête. Ce geste était une façon de montrer qu'il pensait aux morts et disparus victimes de l'Ordre. Il accompagna le serment d'une voix posée et faible, comme un murmure, mais pourtant bien audible par les Passeurs. Après que le Passeur-père présent eut fini de parler, Poulain prit la parole. Mangouste ne parla pas, remuant ses pensées, ses souvenirs.
Dol Guldur, voila ce qu'il avait retenu. Pour préparer la surveillance, ils devaient établir un plan. Et on n'établit pas un tel plan sans connaître le lieu de rendez-vous de la tête de l'Ordre. Il n'avait jamais vu cette Colline de ses propres yeux, mais il se rappelait l'avoir vu en dessin dans la bibliothèque de Minas Tirith. Dès que Gallen eut la réponse à ses questions, il fit part de ses pensées aux Passeurs.
|
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mar 8 Mar 2011 - 2:01 | | L'homme masqué regarda Gallen et baissa la tête pendant un moment, puis dit:
-Je n'ai aucune nouvelle de Narwel et des messagers qui vous accompagnaient. Ils sont probablement morts ou prisonniers de l'Ordre. Je fais confiance à nos hommes, mais même si ils sont brisés par la torture, ils ne dévoileront rien de nouveau à la Couronne de Fer. Les deux Pigeons interceptés par Balthazar Le Noir lui ont déjà assez dit...je ne peux pas les culpabiliser. Le Démon Noir savait comment torturer...
Il secoua ses épaules, comme pour éloigner cette pensée désagréable, et dit sur un ton plus calme:
-Le lieu et la date sont déjà plus que nous avons pu établir sur l'Ordre auparavant, Poulain...et beaucoup d'hommes sont morts pour ces informations. Mais je sais aussi qu'il s'agit d'une réunion importante, peut être la première de ce genre. Nos agents avaient entendu les rumeurs d'une offensive, qui se déroulerait apparemment d'ici plusieurs mois. La Couronne de Fer assemble ses forces. Ils ne peuvent pas encore être prêts, mais je pense que pendant cette rencontre ils essayeront d'établir des stratégies pour un conflit ouvert qui un jour déchirera la Terre du Milieu si nous ne les arrêtons pas dans leur élan...
Renard se leva en entendant la dernière question de Poulain, et rit brièvement, dévoilant pendant un instant une tonalité plus aiguë que la voix grave qu'il adoptait habituellement.
-Votre vigilance prouve que vous avez bien appris vos leçons, Poulain. Suivez moi. Vous aussi, Puma et Mangouste. Allons allons, n'ayez pas peur. Vous avez affronté l'adepte de la Mort et du Feu, ne craignez pas un homme sans défense.
Renard les guida dans le bureau se trouvant à côté de la pièce, laissant les autres Passeurs auprès du foyer pour l'instant. Lorsque la porte se referma, il leur dit:
-Je suis le Renard Clairvoyant, et comme vous le savez, c'est une information que seuls vous et Mâtin devez connaitre. Il est d'ailleurs temps pour vous d'adopter vos propres attributs, messieurs. Vous avez prouvé votre courage et votre dévouement à la Terre du Milieu. Vous avez recruté des jeunes âmes prêtes à vous suivre.
D'un geste de la main, il invita les trois Passeurs à se placer en ligne devant lui, puis s'arrêta devant chacun d'eux, en faisant un signe d'étoile avec son doigt sur le front de chacun.
-Tu seras Poulain Téméraire. Que la force ne quitte jamais ton bras. Tant que ton coeur sera pur et ton esprit clair, tu seras un champion redoutable de notre cause.
-Tu seras Mangouste Attentive. Restes toujours vigilent, car nos ennemis sont futés, et un claquement de doigts bien placé peut faire plus de dégât qu'un coup d'épée aveugle.
-Tu seras Puma Sibyllin. Que l'ombre soit ton allié, mais n'oublies pas qu'il n'y a pas d'ombre sans lumière. Que les étoiles guident toujours tes pas.
-Votre camarade sera Mâtin Revanchard. Vous le lui direz. Que rien ne puisse l'arrêter dans sa chasse.
Messieurs, c'est à vous de choisir à qui vous dévoilerez vos attributs, mais choisissez attentivement. Il nous faudra aussi changer du code de messager, je crains que l'Ordre a pu découvrir le terme "pigeon". A partir de maintenant, nos messagers se présenteront en tant que Poussins. Allons rejoindre nos jeunes camardes.
***
Les Passeurs rentrèrent dans la salle du foyer, et Renard prit à nouveau la parole, après avoir bu une gorgée de café.
-Très bien, Mangouste. C'est un bon moment pour aller chercher ce document. Ne perdez pas de temps. Pendant ces quelques heures, nos autres camarades pourront s'occuper de leurs blessures et aller se procurer des affaires essentielles dans la Cité. Mais restez discrets, messieurs...
***
Ainsi, cette partie de la réunion s'achevait. Renard disparut pendant une demi heure, et revint dans la bâtisse en guidant un homme dont les yeux étaient recouverts par un bandeau de tissu. Renard enleva ce dernier, et dit:
-Excusez moi pour cette précaution, mais notre hôte est un homme très privé, et il n'aimerait pas dévoiler l'emplacement de sa demeure. Messieurs...je vous présente Higlian, le maitre des Maisons de la Guérison. Il a accepté de nous céder un peu de son précieux temps...
Le dénommé Higlian avait des courts cheveux gris, et une posture lourde mais élégante. Il répondit sur un ton désagréable:
-Accepté, accepté. J'ai dit que je penserais à considérer votre offre de me procurer des herbes rares en échange d'aide médicale pour vos amis. On avait pas parlé de m'aveugler ni de m'emmener dans un trou paumé!
-Vous ne serez pas déçu, Higlian. Vous serez récompensé, et guérir ces hommes sera sans doute plus intéressant que s'occuper des riches marchands constipés qui se reposent dans les lits des Maisons de Guérison. Vos acolytes en sont parfaitement capables.
Le Maitre des Maisons de Guérison de la Cité Blanche lança un juron, mais sortit son sac de guérisseur, et invita les blessés à se coucher sur les lits à l'étage supérieur de la bâtisse.
La première des neuf journées s'achevait... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Mar 8 Mar 2011 - 19:51 | | Gallen fut soulagé devant les réactions de Renard Clairvoyant.Entendre le serment des passeurs de la Loge lui mit du baume au cœur. Dorénavant il avait un attribut: téméraire. Cela correspondait bien à sa fougue.
Ainsi dans neuf jours , une bataille primordiale pour l'avenir des terres du milieu aurait lieu.Les blessures du rohirrim le gênaient régulièrement et des grimaces de douleur ponctuaient ses mouvements trop brusques. Et Poualin sentait des montées de fièvre réccurentes.
Mangouste partit récupérer les cartes du lieu de la rencontre. Le kuduk en cet instant méritait bien son attribut d'attentif. Pendant l'absence du chef de la loge de la cité blanche le rohirrim scruta les "jeunes "recrues. Par le biais du hobbit pair de l'Arnor, Gallen connaissait leurs noms de code: Colombe, Vipère et Loup.Le maréchal ne mettait pas en doute les capacité de mangouste pour évaluer ses compagnons. Mais ils allaient vers une des épreuves les plus terribles de leur vie: l'épisode Balthazar était éloquent à ce sujet à lui seul. Il devait les tester.Gallen eut une pensée pour Narwel et Gorian,étaient ils prisonniers ? Ou pire? Encore des hommes à venger.Le rohirrim se passa une main tremblante sur son visage émacié trempé de sueur pour s'éclaircir les idées.
De son regard expérimenté , Gallen silencieux scruta de ses yeux bleus cobalt les jeunes passeurs.
Renard revint avec le guerisseur. Après de longs palabres, l'érudit accepta de soigner les trois passeurs. Gallen s'allongea sur le lit douillet. Aussitôt les senteurs âpres des herbes chatouillèrent les narines de Poulain.Immédiatement l'image de sa jeune épouse s'imposa à son esprit. Elle utilisait les mêmes ingrédients. Gallen toussa un bref instant devant les senteurs oppressantes. Le maitre guerisseur tança le jeune rohirrim. Un léger sourire ourla les lèvres du champion du Rohan: cette situation lui rappela sa rencontre avec sa bien aimée.
Higlian se pencha sur Gallen pendant deux bonnes heures. Le vieil homme , bien que râleur et arrogant était compétent, il utilisait des soins inconnus de Gallen et sûrement de Farma. Il quitta enfin ses malades se retirant sans un "au revoir". Sa mission était remplie. Il recevrait sa récompense.
Le rohirrim plongea dans un sommeil agité mais reposant. L'image de son épouse s'imposa à son esprit comme toujours
-----------------------------------------------------------------------
Le matin vint enfin. L'astre rougeoyant était déjà haut dans le ciel , la journée était déjà bien entamée. Gallen se leva , inquiet mais ses muscles répondaient. Le guerisseur avait fait des miracles. Le rohirrim plongea sa tête dans l'eau froide, il avait demandé la veille un petit tonneau avec de l'eau fraiche. Gallen laissa ses cheveux sécher . Il testa sa hanche, une légère douleur seulement, il tourna son coude. Incroyable une légère gêne , alors que Poulain était quasiment sûr que le démon lui avait brisé hier.
Puis Gallen souleva sa tunique et découvrit l'horrible cicatrice sur sa hanche gauche. Le démon avait laissé sa signature . Sa chaine brûlante était gravée dans la chaire du maréchal à jamais.
Le rohirrim resta un long moment observant son corps meurtri. Il passa un doigt sur la cicatrice fraiche, perplexe.
Puis Gallen descendit l'escalier, il avait pris Kaya. Sirion et Etelion étaient déjà levés . Apparemment, en meilleure forme qu'hier.
Le rohirrim d'un ton calme interpella Tell
"Tell, mon compagnon, peux tu amener sa fidèle épée au forgeron pour la faire revivre. Vois son sale état. Elle a combattu le démon. Hâte l'artisan . Je te remets le quadruple du prix de ce travail , il me faut mon épée pour ce soir. De plus achéte moi une dague, privilégie l'équilibre à la beauté. Pour la tester , fais la tourner autour de ton poignet si elle réalise au moins un tour et demi sans effort, elle est idéale. je te remets mon coeur et mon âme Compagnon."
Se tournant vers Sirion
"Puma, tu devrais confier ta fidèle Nerthag à mon avis, elle mérite aussi d'être bichonner tout comme toi. Et nous sommes trop connus ici. déambuler en ville pourait être périlleux"
Gallen remit une bourse avec près de 30 000 pièces d'or. Puis d'une voix blanche il demanda
"Tell prête moi ton arme, s'il te plait"
Le passeur remit son épée au rohirrim. Gallen le remercia d'un signe de tête amical
"Merci, j'en prendrai soin Camarade"
Puis Poulain regarda rapidement Mangouste et Puma qui avaient les bras croisés. Ces deux compagnons se doutaient que ce que Le rohirrim allait faire. Les trois passeurs étaient liés après avoir survécu à l'enfer.
Les yeux enflammés, l'air dur, Gallen se tourna vers les jeunes passeurs. Le rohirrim pour savoir s'il était à peu près remis n'avait qu'une solution : combattre . Et on connait une personne uniquement en le voyant se battre. Il avait une journée devant eux alors testons les petits jeunes.
D'une voix de stentor, digne d'un champ de bataille
"Loup, Colombe et Vipère attaquez moi"
Le maréchal était en position de défense.
Devant l'hésitation des jeunes hommes, il hurla
"Allez y, ou faut il que je vienne vous chercher, comme vous voulez !!"
A peine la phrase terminée, le bras de gallen s'était détendu vers le visage de loup.
Sirion et Etelion observaient le combat. peut être commenteraient ils? Ou participeront Ils?
Au tout cas une journée longue et pénible démarrait. |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Mar 8 Mar 2011 - 20:27 | | Alors que Tarkandil avait assisté avec calme à la réunion de la veille et qu'il avait passé la nuit à rêver de grandes forêts verdoyantes où l'on entendait constamment les oiseaux chanter gaiement. Il aurait bientôt l'occasion de retourner sous le couvert des arbres, mais pas dans une zone qu'il chérissait particulièrement : Dol Guldur, où Sauron le Terrible s'était jadis caché sous le nom de Nécromancien, et d'où il avait envoyé ses Orques attaquer les Elfes de la Forêt Noire pendant la Guerre de l'Anneau. Tarkandil se souvenait de ces batailles interminables dans les bois, et il évitait à présent de voyager du côté de Dol Guldur.
Le Destin allait donc l'y emmener, et il pourrait voir de ses yeux cette légendaire forteresse maléfique. Lorsque le matin arriva, l'Elfe descendit dans la grande salle et raviva les quelques braises encore rougeoyantes dans l'âtre. Les autres Passeurs étaient alors descendus chacun leur tour et avaient rejoint Tarkandil. Les discussions reprirent presque aussitôt, et Tarkandil entendit bientôt son nom de code être appelé par celui que l'on surnommait Poulain :
"Loup, Colombe et Vipère, attaquez moi. Allez-y, ou faut-il que je vienne vous chercher, comme vous voulez !!"
Cette demande résonna aux oreilles pointues de Tarkandil, qui hésita quelques instants, avant que Gallen n'insiste. Ne pouvant se résoudre à l'attaquer à l'arc, l'Elfe jeta un regard vers son arme favorite, posée contre le mur. Mais pour s'entraîner, il valait mieux y aller de manière moins dangereuse. Aussi dégaina-t'il sa dague de Numenor avant de s'avancer vers Poulain pour l'attaquer. Il se décida à montrer à ces Passeurs expérimentés qu'il n'était pas un jeune soldat sans expérience : il était probablement plus vieux qu'eux tous, et combattait depuis des siècles à travers la Terre du Milieu. Des gestes assez vifs et une souplesse non négligeable furent la façon dont l'Elfe attaquait Poulain - en faisant attention à ne pas le blesser et à repousser tous ses coups.
Il se permit d'ajouter quelques paroles entre ses coups successifs :
"Je ne pense pas vous avoir dit - que je manie davantage l'arc que la dague - comme de nombreux Elfes - et que la dague ne me sert qu'en cas de nécessité extrême - si mes ennemis sont trop proches, par exemple !!" |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 9 Mar 2011 - 22:03 | | L'air dans la pièce principale de la Loge était devenu lourd, les tristes paroles de Renard n'étaient pas très bonnes. C'était donc Lion qui avait péri, l'information était bien vraie ; sur ces paroles Lion Opulent était mort ce soir dans le coeur des Passeurs. Mais sa mort ne serait pas inutile, d'autant plus que Goupil conclut sur une information plus qu'intéressante. Ainsi les grands pontifes de l'Ordre allaient se réunir dans les ruines de la forteresse de Dol Guldur, c'était l'opportunité de frapper un grand coup. Beaucoup de têtes seraient alors dévoilées... Poulain devait très certainement penser à Lammâth, l'excellent bretteur Elfe mais Sirion, lui, avait quelqu'un d'autre en tête...
Saemon Havarian.
Puis suite à l'initiative du rohirrim, Renard entraîna Mangouste, Puma et Poulain à l'écart du reste du groupe. Il leur dévoila son attribut Clairvoyant, rassurant ses trois vis-à-vis. Le Père révéla alors leur attribut aux trois Maîtres de Loge. Mangouste Attentive, Poulain Téméraire, Puma Sibyllin et Mâtin Revanchard pour le Comte Skaline, ces noms étaient bien trouvés et cernaient parfaitement le caractère de chacun. Un picotement rappela à l'ordre le Khandéen, son torse le brûlait encore. Dernier souvenir de cette mine... de cet Enfer... mais Renard l'avait dit : à présent, plus rien ne ferait reculer ces trois Passeurs, leur volonté serait d'acier, leur courage de marbre et leur force inextinguible. Après être passés par le Feu et la désolation, ils ne pouvaient plus renoncer. L'acquisition de leur attribut signifiait également que c'était à présent à eux de prendre les choses en main, ils seraient le bras armé des Pères sur le champ de bataille qu'allait devenir la Terre du Milieu. Le Fantôme comptait bien aidé de son mieux les Peuples Libres, lui qui au départ ne voulait rien d'autre que venger son oncle et sa tante... Il avait bien changé. Si son père le voyait.
Plus tard, Renard revînt en compagnie d'un dénommé Higlian, guérisseur de Minas Tirith. L'idée de faire venir un tel homme était judicieux dans l'état actuel des choses. Gallen, Sirion et Etelion blessés dans leur chair avaient grand besoin de soin et seuls les Valar savaient comment ils parvenaient encore à tenir debout. Quoiqu'il en soit, aucun ne refusa d'être ausculté par Higlian. Ses talents de guérison étaient indéniables et bientôt, la douleur quitta le corps des trois survivants.
Le lendemain matin, après une nuit paisible pour le Fantôme, l'agent d'Aldarion vît Gallen confier sa lame noircie au jeune Tell.
"Puma, tu devrais confier ta fidèle Nerthag à mon avis, elle mérite aussi d'être bichonner tout comme toi. Et nous sommes trop connus ici. déambuler en ville pourait être périlleux."
Un léger sourire apparut sur les lèvres du Khandéen.
"Merci de ta sollicitude mon ami, mais je ne crois pas être connu en Gondor, et hormis mon surnom, peu de gens connaissent mon visage. Mais tu as raison, voici Nerthag, Tell, fais de même avec elle qu'avec Kaya."
La lame qui avait pourfendu le Démon Noir était bien endommagée mais tout comme l'épée de Mortensen, elle garderait cette teinte noire pour toujours.
Puis ce qui devait arriver, arriva finalement. Ce n'était pas pour rien que le rohirrim était Téméraire. À peine remis de ses blessures, il voulait se mesurer aux trois jeunes recrues de Mangouste. Décidément, Mortensen était bien un Homme de l'Ouest dans toute sa splendeur. Saisissant la lame de Tell à la manière d'un vétéran, Poulain plongea son regard dans celui de Loup, Vipère et Colombe. Sirion, lui, s'asseya tranquillement non loin, observant la scène, amusé et attentif aux talents des trois jeunes initiés. Une fois, leurs styles de combat étudiés, leur donner des instructions par la suite lors de missions n'en serait que plus simple. Sans s'en rendre compte, Puma Sibyllin affinait ses talents d'analyse.
Poulain se lança sur ses adversaires amicaux, tentant de frapper Loup, l'assassin. Le duel à un contre trois débutait. Plus leurs armes s'entrechoquaient, plus le Fantôme sentait des fourmis dans ses bras. Le combat lui manquait, et malgré lui, le sang ennemi aussi... il avait soif de vengeance et Balthazar ne l'avait pas encore étanché.
Plus que huit jours à présent... puis cela reprendrait. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
|
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Mar 15 Mar 2011 - 22:10 | | Renard Clairvoyant répondit à toutes les questions de Mortensen, alias Poulain, le bras puissant des rohirrims. Le père des Passeurs d'Étoiles leur annonça qu'ils avaient maintenant le droit à des attributs, montrant par ce moyen qu'ils avaient réussi un test, en quelque sorte. Avoir survécu à Balthazar Le Noir, ça devait être ça, leur test. L'avoir éliminé, c'était plutôt inattendu, et il était sûr que ça ferait un bien fou à l'ensemble de l'organisation des Passeurs d'Étoiles. Etelion serait donc l'attentif, Gallen le téméraire, Fantôme le sibyllin, et Mâtin, le quatrième, le revanchard.
Mangouste commençait à bien connaître ses deux compagnons d'armes qui tuèrent le démon noir. Un lien indestructible s'était tissé entre eux lorsqu'ils frôlèrent tous la mort dans les mines de Minas Tirith, non loin de la cité, un jour plus tôt. Ils se battraient encore ensemble et, à leurs côtés, le hobbit ne craignait rien. Il s'agissait de deux as de la guerre, deux virtuoses dans leur domaine. Mâtin, lui, était peu connu d'Etelion. A vrai dire, ils n'avaient jamais vraiment échangé de parole, ni ne s'étaient vraiment rencontré. Cependant, ils pourraient sûrement se rattraper à Dol Guldur, si celui-ci venait renforcer les rangs des Passeurs présents dans la Loge de la cité blanche.
Pour Etelion, il était temps d'aller à la Grande Bibliothèque de la capitale gondorienne pour récupérer la toile qu'il avait remarqué un jour alors qu'il flânait entre les hauts rayons. Il ne lui en restait qu'un souvenir flou puisque cette visite datait de plus de cinq ans, maintenant. En une dizaine de minutes de marche rapide, il était monté dans les niveaux supérieurs de la cité, et avait atteint le bel édifice accueillant la bibliothèque, coffre fort renfermant des richesses innombrables. Devant l'entrée, un garde discutait avec une jeune femme. Le hobbit mit sa capuche et entra sans dire un mot en passant devant la garde de Minas Tirith. Ce-dernier, occupé, ne fit pas attention à ce que tous auraient pris pour un fils de noble venant s'instruire.
Le kuduk se rappela l'endroit où il avait vu la toile représentant Dol Guldur, il lui fallait maintenant la retrouver. Il demanda d'une voix faussement aiguë - à vrai dire, sa voix habituelle n'était pas vraiment grave comparée à celles des hommes - aux personnes présentes si elles en avaient déjà entendu parler et si, par chance, elles connaissaient cette toile. Une d'entre elles, une vieille femme, emmena le pair du Royaume d'Arnor devant une longue étagère et, après quelques recherches, lui donna la toile en question. Large et détaillée, elle était parfaite. Après mille remerciement, il fit mine d'aller s'asseoir sur une longue table. Puis, quand la vieille dame tourna les talons, il enroula la toile, la glissa sous sa cape - elle descendait tout de même jusqu'à ses pieds - et s'en alla rapidement. Voyant ce petit-être détaler d'une manière si peu discrète, à cause de la toile qui tapait dans ses pieds, un homme à l'entrée l'interpella.
Feintant la surdité, il continua son chemin. Le garde qui était devant la porte était, par chance, toujours en train de discuter et ne fit toujours pas attention au hobbit. Ce-dernier redescendit en courant et arriva légèrement essoufflé à la Loge, près d'une heure après l'avoir quitté. Là, il fut témoin d'un étrange spectacle. Poulain, qui venait de se faire soigner, provoqua en duel les trois recrues de Mangouste. Tarkandil, le plus sage et pur des trois, se lança sans question dans ce combat amical, armé de sa dague. Daix et Hirzigan n'étaient pas encore passé à l'attaque. Etelion était fier de ses recrues, et attendait de voir ce dont Hirzigan était capable - il avait déjà vu Daix à l'oeuvre à son arrivée dans la cité.
Après avoir déposé la toile dans le petit bureau du rez-de-chaussée, il alla à la rencontre de maître guérisseur qui s'était mis à disposition des Passeurs. Son torse le faisait souffrir, la cause était l'entaille qui le parcourait de bas en haut, en diagonale. L'homme passa un bon moment à soigner le kuduk. Huit jours ne seraient pas de trop pour se remettre sur pieds. Il revint dans la grande salle et parla d'une voix forte, de sorte que chaque Passeur entende ce qu'il allait dire:
- J'ai retrouvé la toile. Je vous invite à venir la voir, et à me dire ce que vous en pensez. Je l'ai laissé dans le bureau. Allez-y. On pourra en discuter après, et pourquoi pas établir un plan pour la rencontre de l'Ordre, dans huit jours. Maintenant, je vais manger, j'ai une faim de loup.
Etelion avait beau être un hobbit svelte, musclé, et relativement hors-norme, il avait deux péchés mignons: le premier, l'herbe à pipe, et le second, la bonne bouffe. Manger et fumer, voila ses deux plus grands plaisirs. Soudain, en pensant à cela, sa Comté lui manqua fortement, et un gros coup au moral lui embruma l'esprit... |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mer 16 Mar 2011 - 16:38 | | La nuit avait presque était paisible.
Presque.
Daix s'était jeté dans son lit et avait sombré dans un sommeil profond rapidement. L'alcool et la nourriture avaient bien fait leur boulot, et la journée avait été fatigante. Du repos. C'était ce qu'il méritait et ce dont avait besoin l'assassin, enfin, l'estimait-il. Et puis le monde. Quatre mondes, exactement. C'était quatre de trop. Durant son sommeil, il avait vaguement entendu des voix lointaines, comme venus de ses rêves - ce fut d'ailleurs ce qu'il crut et il ne se posa pas plus de question. Mais quelle n'avait pas était sa surprise, le matin, revigoré, lorsqu'il rencontra quatre homme et le hobbit Etelion dans le salon... Leur mine blafarde, triste et leur corps meurtris l'informa qu'ils avaient combattu il y a peu, mais la lueur de victoire et de soulagement dans leur yeux n'échappa pas a l'assassin. Ce dernier fit un léger signe de tête à Etelion puis rejoint Vipère, Pigeon et Colombe, qui se tenaient face aux nouveaux arrivants. Il eut ainsi tout le loisir d'observer les trois hommes Passeurs qu'il n'avait jamais vu.
Il remarqua tout d'abord qu'ils n'avaient rien a voir avec les nobles que l'assassin s'attendait à accueillir dans la loge. C'était des guerriers. Tout, dans leur posture jusque dans leur habits et leur accessoire le montrer. L'un deux lui apparut comme ayant été assez sombre dans le passé, même si ce n'était que supposition, surement faussé par leurs teints pâles et leur allure féroce de vétéran de bataille. Mais quelque chose se dégageait de lui, quelque chose que Daix eut du mal à analyser. Ce qui était sur, c'était qu'ils avaient l'air au moins presque mort. Quel genre de combat avait-il donc vécu pour se trouver dans cet état là ? Qui étaient-ils donc ?
Changeant doucement la direction de se regard, il braqua ce dernier vers l'homme qui se tenait au centre du cercle qui s'était formé. Masqué, il était quelque peu... effrayant. Quand il ouvrit la bouche, Daix s'attendait presque à le voir hurler. Mais ce fut une voix grave, mais pourtant d'une courtoisie à coupé le souffle qui sortit de la fente représentant la bouche. Et cela exaspéra l'assassin. Il détestait tout ce qui touchait à la politesse, surtout quand c'était poussé à l'extrême. Au moins, il ressentait ce qu'il disait. Sa voix prenait des tons différent en fonction de ce qu'il disait, et se teinté parfois d'une tristesse non caché, et non feinte, tandis que parfois, sa voix devenait plus forte, plus entrainante et Loup eu des frissons lorsqu'il récita le "crédo" des Passeurs, qu'il n'avait néanmoins jamais entendu. Instant magique, repris par la voix de l'homme au cheveux long. Magie qui se brisa instantanément dès que Renard, car tel était son pseudonyme, répéta le mot " Monsieur". Daix grinça des dents. Bizarrement, il détestait se faire nommer, même indirectement de cette manière. Tellement que cela lui parut presque plus important que la suite, bien qu'il arriva a se raccrocher a cette voix si grave. Peut être n'aurait-il pas dû.
Tout cela parraissait tellement noir. Comme si en fin de compte, l'espoir ne tenait plus que sur ses épaules et quelques autres, mais tout cela semblait peine perdu. En revanche, la mission confié lui parraissait parfaitement adapté a son personnage. La discrétion. Les situations qui ne vous font plus penser qu'à l'instant présent. Les moments qui vous empêche de penser a ce qui vous tue petit à petit.
L'action.
Enfin.
C'était dangereux. Mais drôlement excitant.
" Il veut que je l'attaque. Je ne le connais même pas. Il a l'air sur de lui. Je n'ai aucune chance. Ahah. "
Lorsque la lame fusa vers son visage, Daix eut tout juste le temps de faire un petit bond en arrière, réflexe acquis après plusieurs année de marginalité et de meurtre en tout genre, a se retrouvé dans ses situations extrêmes où seuls ce genre de réflexes pouvaient vous sauver. Cette fois encore, cela payait. Il vit l'elfe se lancer dans le combat. A vrai dire l'assassin hésité : Jamais il n'avait était bon dans ce genre de duel, et si le Passeur les provoqués en duel alors qu'ils étaient trois et lui tout seul, ses capacités de combats devaient être nettement supérieur aux siennes. Quand il gagnait un combat, c'était par la ruse, grâce a une rapidité et des réflexes, encore une fois, ou grâce à des surprises. Ou à la chance. Or, comment utiliser la ruse dans de telles conditions ? Passer derrière le Rohirrim pendant qu'il parait et attaquait l'elfe lui parraissait lâche. Quel genre d'image auront ces "anciens" Passeurs de lui ? Après tout c'était un assassin, et il l'avait engagé pour ça...
Il recula encore d'un pas, tandis que l'elfe répétait encore ses coups. Hirzigan s'était aussi jeté dans la danse. L'assassin dégaina doucement sa dague, alors que le combat redoublait de fougue. Il attendait seulement le moment propice. Il savait très que l'homme aurait une parade a ce qu'il allait faire. Daix ne pouvait pas disparaitre jusqu'à se faire oublier. Leur adversaire - ce mot employé lui donna un goût bizarre dans la bouche - n'était surement pas bête et n'avait pas oublier que les jeunes passeurs se comptaient au nombre de trois, et non de deux.
L'orientation du combat changea enfin. A présent, l'ancien passeur se tenait presque dos a lui. Daix glissa sur le coté, sans un bruit, pour se retrouver dans le dos du Passeur, auxquels il saisit le bras droit et tenta de le retourner tout en lui collant sa lame sur la gorge, attendant la parade qui, il le sentait, ne tarderait pas a venir violemment le remettre a sa place. |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|