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 [Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien...

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Forlong
Tribun Militaire d'Arnor
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyDim 15 Mai 2011 - 20:00
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Les adieux furent brefs. La plupart de ces hommes courageux ne se connaissaient presque pas ; et pourtant, unis par la même cause, ils avaient trouvé un sens de fraternité. Vipère, Rossignol ainsi que les hommes de Mâtin restèrent dans le campement; une tâche peut être même plus difficile que celle de leurs compagnons. Ils avaient devant eux une attente longue et pénible, remplie de doute et de crainte. Ils savaient que si leurs compagnons échouaient à leur tâche, ce serait à leur tour de préserver la Flamme qui brûle dans la nuit. Tant qu’un Passeur des Etoiles était en vie, le combat contre la tyrannie de la Couronne de Fer continuerait.

Vérifiant une fois de plus l’état de leurs armes et autre équipement, les guerriers échangèrent des derniers regards sombres; certains se serrèrent la main, d’autres se contentèrent d’un hochement de la tête. Les deux groupes se formèrent; les Passeurs étudièrent attentivement leurs compagnons. C’était dans cette compagnie qu’ils allaient traverser les ténèbres et combattre, combattre leur propre peur. Oui, car la peur, l’obscurité et l’abandon sont des champs de bataille bien plus terribles que les plaines de Dagorlad; et ceux qui sont capables de les affronter sont plus grands parfois que les héros illustres des anciens temps.

Les silhouettes de Puma, Mangouste et de ceux qui les accompagnaient disparurent bientôt derrière le rideau gris de la pluie. Pendant un bref moment, un sentiment de solitude envahit les cœurs des autres, mais la détermination le remplaça aussitôt. Faisant signe à ses compagnons de le suivre, Poulain commença une marche énergique. Le sol était humide et boueux, la pluie parvenait à se faufiler à travers les branches imposantes des arbres millénaires. Peu à peu, l’angle de leur marche s’accentuait, indiquant le début de l’escalade de la montagne sur laquelle se dressait la sombre forteresse. Les chaussures des guerriers s’enfonçaient dans le sol mou, et bientôt la pluie coulant sur leurs fronts se mélangea à la sueur, et leurs respirations se firent lourdes. Il n’y avait pas de doute que certains des Passeurs étaient plus habitués à ce genre de marche et d’autres moins: après tout ils avaient tous un âge, des origines, des métiers et des handicaps différents. Cependant aucun mot de plainte se fit entendre, aucun des hommes ne s’arrêta ni trébucha. Ils étaient déterminés à se montrer dignes l’un de l’autre, et d’atteindre les limites de leurs possibilités. Ils combattaient pour une cause d’une importance inimaginable, et ils ne pouvaient pas se montrer faibles.

Les heures passaient, et l’atmosphère pesante n’incitait pas aux conversations. Au fur et à mesure que l’escalade devenait de plus en plus difficile, les guerriers durent se concentrer sur cette tâche, ce qui libéra un moment leurs esprits des pensées sombres qui les envahissaient. Les arbres anciens étaient leurs alliés; il n’y avait pas de doute que la Tour de la Sorcellerie avait des yeux, mais les Passeurs étaient invisibles dans l’ombre de la forêt. Un éclair déchira les cieux, illuminant pendant quelques brèves instants les silhouettes trempées des Passeurs. Il ne fallut pas longtemps avant qu’un grondement terrible du tonnerre se fasse entendre; l’orage semblait s’approcher de la Colline de la Sorcellerie.

Au fur et à mesure que les guerriers s’approchaient de l’entrée des ruines, les pierres qui formaient le chemin antique se firent de plus en plus visibles, et la forêt devint moins épaisse. Les Passeurs avançaient à présent plus rapidement, mais aussi plus silencieusement et avec plus de méfiance. Les ennemis pouvaient être partout. Le terrain se fit plus plat, et un paysage fascinant et terrible à la fois fut dévoilé aux yeux des guerriers.

Une cour énorme s’étendait devant eux, recouverte de constructions à moitié en ruine en pierre noire. Depuis la destruction de Dol Guldur trois cent ans plus tôt, la Forêt Noire avait regagné du terrain, et des arbres avaient repoussé parmi les ruines. Mais les troncs étaient noirs et tordus, et les branches dépourvues des feuilles s’étendaient au dessus de leurs têtes comme des doigts prêts à se refermer sur leurs gorges. Cet endroit émanait d’un aura maléfique et terrible, un souvenir vivant du Mal qui y régnait il y quelques siècles. A une vingtaine de mètres devant eux, se trouvait l’arche à moitié écroulée d’une porte énorme. Le chemin vers la tour d’Amon Lanc menait par là.

Pour l’instant, Poulain avait donné aux Passeurs le signe de s’arrêter sous l’ombre d’un entrepôt en ruine. Les pierres noires les protégeaient des regards ennemis et de la pluie, leur donnant un instant de répit. Ils avaient besoin de reprendre leur souffle après la longue escalade, sécher un peu et préparer leurs armes. L'affrontement était proche.

L’un des guerriers fit soudainement signe aux autres de rester immobiles et silencieux. Quelques silhouettes vêtues de robes noires, à peine visibles dans la pénombre, se tenaient à une trentaine de pas plus loin, bloquant leur chemin. Des armes pendaient à leurs ceintures. Il n’y avait aucun doute qu’il s’agissait des hommes de la Couronne de Fer. Les Passeurs devaient agir…mais comment ? Les laisser s’éloigner ? Attaquer ouvertement? Il n’y avait pas de place aux erreurs.


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Gallen Mortensen
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyMar 17 Mai 2011 - 20:44
Gallen restait stoïque devant les discours des autres passeurs.Il avait mis son menton dans le creux de sa main gauche. Puis les paroles s'achevèrent. L'heure était à l'action.Poulain scruta chaque visage, le rohirrim voulait graver chaque passeur dans sa mémoire.

Puis comme piqué par un moustique, Poulain se mit en mouvement. Il dégaina ses armes une dernière fois dans un bruit cristallin pour les vérifier et les admirer également. Puis il s'avança vers Puma et Mangouste , ces deux plus vieux compagnons d'armes. Il posa sa main robuste sur l'épaule gauche de chacun et leur fit un signe respectueux de la tête.

D'un pas décidé Gallen se dirigea vers la maléfique forteresse. Son regard acéré se fit glace.Il ne s retourna pas , le rohirrim savait que les passeurs le suivaient, Poulain avait sondé ces compagnons, pas besoin de mots pour se comprendre.

Les bottes de cuir du champoin du Rohan s'enfonçaient dans la terre détrempée. Cela rendait le voyage pénible.

De nombreuses fois le rohirrim retirait l'eau dégoulinant de son visage émacié.Il arrivèrent enfin ! Un lieu cauchemardesque.

D'un geste bref, Poulain intima l'arrêt de la troupe. Les cinq silhouettes se regroupèrent, fixant les environs.

Le mal régnait en maitre ici.Gallen put s'obliger à respirer. Il se sentait écrasé par l'obscurité et la danger inhérents à la fatidique Citadelle.

Puis Mâtin leur indiqua sur la gauche l'arrivée de quelques individus encapuchonnés. Le regard de Poulain perça les gouttes de pluie et aperçut les reflets rougeoyants des armures caractéristiques des sédéistes de l'ordre de la couronne de fer. Le combat commençait.

Gallen observa les alentours . Apparemment, aucun autre groupe n'était visible. Actuellement ils étaient invisibles. Ils pouvaient laisser passer leurs ennemis. Mais ils seraient dans leur dos, suite à leur entrée dans la citadelle en elle même.Le champion du Rohan ne pouvait pas supporter une telle situation. D'un geste de la main , il indiqua à Lièvre de rester en arrière pour les couvrir. Puis il dégaina de nouveau ses armes en un geste vif et silencieux. Puis les yeux enflammés, il se leva et se dirigea avec discrétion vers les agents sombres. ils arrivaient sur le coté, invisibles, déterminés, motivés, cruels. il fallait éviter les étoiles acérées. Gallen fut heureux que la pluie drue tombait , elle génerait toute tentative d'utilisation d'armes de jets.


lLs passeurs formait un coin. En face d'eux sept ennemis. Gallen commença à accélérer, il couvrit les derniers mètres en courrant. Sur sa gauche Mâtin. A sa droite Fennec. Un peu en retrait prêt à bondir, Loup. Gallen fondit sur le premier ennemi et lui enfonça sans crier gare Kaya . Un flot de sang jaillit pareil à une fontaine. La danse écarlate reprit ses droits. Le combat entre les étoiles et la couronne commençait.


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Daix
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptySam 21 Mai 2011 - 15:10
Sept adversaires. Sept hommes, surement entrainés et sur-entrainé, sans pitié. Et sept, c'était déjà beaucoup. Et si un seul d'entre eux s'échapper, ce n'était plus sept ennemis qui allait falloir combattre, mais plusieurs dizaines. Sans l'avantage de la surprise. Et Daix était la surprise, sans la surprise, il n'était plus rien. En apercevant ces sept ennemis, la première idée qui lui vient a l'esprit fut l'embuscade : c'était une manœuvre discrète, efficace, impliquant la surprise, favoriser par la pluie battante qui obscurcissait la forêt entourant les ruines du lieu maléfique. Ruines qui faisaient froid dans le dos, comme si le mal vivait encore ici. Néanmoins, l'endroit avait quelque chose de prestigieux, c'en était presque jolie a regarder. Presque.

Mais le pire, c'était ces arbres, noirs et vierges. Ils étaient morts. Ils n'émanaient que tristesse et destruction, comparer aux arbres - inquiétants certes - de la sombre forêt qui les précédait qui, eux, étaient drus et imposants. Plus que tout, ces ombres noirs mettaient Loup mal à l'aise, sentiment ressenti dès son arrivée dans l'ancienne cour délabrée. Leurs troncs étaient froids, Daix ayant posé sa main sur l'un d'entre eux pour se reposer lorsque l'homme du Rohan avait ordonné l’arrêt, à l’abri des regards malsains de la Tour, dont la présence semblait ne faire aucun doute dans l'esprit de ses compagnons.

Le contact avec l'écorce glacée lui avait arraché des frissons terribles, les mêmes que ceux qui l’assaillaient quand le tonnerre grondait ses sombres menaces sur ce monde ridicule. L'arrivée des ennemis l'arracha a la contemplation de ce doigt appartenant a une main depuis longtemps coupée. Mais ce contact, ce contact, jamais il ne l'oublierait, et ses poils étaient toujours hérissé lorsqu'il se jeta, derrière les autres, dans le combat. Ce premier combat, qui pourrait bien être décisif. Alors, silencieux comme le loup qui le représentait, il sortit sa dague, la dague encore souillée du sang de Chôbag, et de tant d'autre, tant d'autre dont les noms commençaient à lui échapper, cette dague qui contenait leurs vies, aussi bien que la sienne. Silencieux comme la mort qu'il représentait, il se faufila derrière les hommes, qui ne s'étaient pas encore rendus qu'on les attaquait, que déjà, leur sang coulait, et les épées s'entrechoquaient, Fennec, Poulain, et Mâtin les occupaient. Le Loup put passer derrière.

Et silencieux comme l'homme qui la maniait, la dague trancha la gorge de l'homme qui se trouvait le plus en arrière, attendant l'ouverture qu'il lui aurait permis d'entrer dans la danse. Maintenant, c'était dans la danse des flammes de l'enfer qu'il entrait, tandis que Daix allongeait son corps sur le sol. Opération inutile, puisque que l'un des hommes de la Couronne de Fer le vit et vint l'affronter, prudent. La vue d'une gorge coupée par un homme tout de noir vêtu avait le don de refroidir la plupart des ardeurs des plus fous. Daix recula légèrement devant la menace de la longue épée qu'il maniait. Sa dague faisait bien pâle figure a côté, si on exceptait les reflets rouges sanglant intimidant. Le Loups reculait encore, entrainant avec sa proie, toujours pas décidée a attaquer. L'inconnu était lié à la peur, la peur paralysait la mains, trop longtemps pour se la voir coupée. C'est pourquoi l'assassin choisit le moment où son adversaire s’aperçut que ses frères d'armes de la Couronne étaient maintenant dans l’incapacité de l'aider a cause de la distance pour sourire cruellement. Ce sourire si froid et horrible, sadique et maléfique. La main qui tenait l'épée trembla. Le Loup sauta sur sa proie, qui ne parvint, sous la terreur et la surprise, qu'à faire des moulinet avec son épée et n'arracher qu'une légère estafilade à son messager mortel, avant de sentir le fil glacé de l'arme sous sa gorge.

- Tu n'avais aucune raison d'avoir peur, mon ami.

La douleur qu'il ressentit alors, en sentant le sang couler le long de sa gorge, lui donna envie de crier. Malheureusement, on ne cri pas, lorsque l'on est mort.

Daix ne releva, nettoya le sang sur sa dague sur sa cape, sang frais que la pluie eut vite fait d'enlever, et de mélanger avec le sol. Plus loin, les combats faisaient encore rage, Loup entendait les épées qui s'entrechoquaient. Ses compagnons étaient toujours en sous nombre, étant donné que Lièvre couvrait les arrières, et que l'assassin avait exécuté sa sale besogne. Néanmoins, ils ne semblaient pas en difficulté.

Et silencieux comme l'arbre a côté duquel il se tenait, le Loup attendit, prêt a bondir pour aider. Après tout, il ne devait pas être le seul a s'amuser, et ses compagnons étaient des bons bretteurs. Les hommes de la couronne de fer ne pouvait s'en sortir. Alors un sourire naquit sur les lèvres de l'assassin. C'était presque triste pour eux.
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Gallen Mortensen
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyMar 14 Juin 2011 - 21:25
Kaya appelait le sang. L'épée du champion du Rohan demandait son dû.Comme dotée d'une vie propre , Kaya s'arracha du corps sans vie de l'agent sombre. Elle effectua un demi cercle parfait et trancha net le bras droit d'un autre ennemi. Un geyser de liquide vermillon jaillit de la blessure. Puis Gallen renversa son ennemi d'un coup de pied dans la poitrine, l'homme mourrut egorgé par la main gauche du maréchal.A la gauche de Gallen dans un style plus brutal mais non moins efficace, Mâtin avait engagé un agent qui avait eu le temps de dégainer une épée ouvragée. L'agent de l'ombre n'eut aucune chance. Deux passes d'armes efficaces, puissantes et un coup de boule bien senti plus tard il rejoignait ses comparses. Fennec l'acheva d'un coup d'épée rapide. Un agent tenta de fuir il s'apprêtait à crier, lorsqu'une flèche lui transperça la gorge de part en part, Lièvre était plus qu'efficace, son trait avait stoppé la trajectoire de son ennemi sans que celui-ci ne puisse donner l'alerte si redoutée.

Erco engagea un autre adversaire , épaulé par Fennec. L'agent un instant eut un sourire malsain. Il tenta un coup d'estoc et dans un geste désespéré et audacieux sortit une étoile acérée. mais Erco renseigné par le Champion du rohan réagit avec promptitude , engagea le fer du sédéiste de la couronne. Fennec passa sous leur garde et acheva d'un coup rapide de nouveau leur adversaire. Le duo Mâtin-Fennec semait la mort telle la faucheuse.

Du coin de l'oeil Gallen aperçut Loup s'éloigner du groupe poursuivi par un ennemi mais Poulain n'avait pas de doute: l'asssassin saurait se débarasser de ce garde, ces agents étaient des bons bretteurs mais Loup était doué et surtout dans quelques instants les passeurs affronteraient des ennemis autrement plus puissants.

Gallen engagea le dernier ennemi. Kaya effectua de nouveau un arc de cercle parfait. Sa courbe fut suivie de gouttes de pluie mélées du sang de ses ennemis. Les lames s'entrechoquèrent en un son cristallin. La main gauche de Gallen plongea vers la hanche droite de son assaillant. L'attaque fut bloquée.

L'agent eut un sourire malfaisant, mais le Rohirrim eut un sourire plus froid encore. Il déclencha sa fameuse danse écarlate. Il s'appuya sur son arme de poing bloquée, tourna sur lui même, se retrouva à la parallèle de son adversaire et dans le même temps Kaya s'engouffra dans l'aine droite de l'ennemi. L'homme dont la surprise se lisait dans les yeux, s'effondra comme un chateau de cartes.

Avec rapidité, Gallen essuya de nouveau son visage dégoulinant. Puis il se mit en charge de traîner les corps derrière un mur à demi effondré. Ce simulacre ne tiendrait pas devant un examen précis mais il permettrait de gagner du temps et les passeurs en avaient mortellement besoin, Poulain le savait.

Les quatre hommes reprirent leur route. Gallen les guidait sur le chemin précédemment emprunté par les agents de l'ombre, il espérait ateindre une porte ou tout du moins un accès vers les profondeurs. Il avançait rapidement mais avec vigilance en cas de rencontre de nouvelles sentinelles, le rohirrim comptait sur les capacités de Loup pour contrecarrer ce genre de désagrément.La rage et la détermination se lisaient dans le regard enflammé de Poulain .


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Nathanael
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyMer 22 Juin 2011 - 21:51
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La pluie battait le monde comme un maître bat ses serfs ; avec diligence. « Ou comme un homme bat sa femme, avec amour … ». Lammâth eut un rictus pour lui-même. Des hommes de main s’agitaient dans une petite pièce adjacente à celle qu’il occupait. Commodités quotidiennes. Ils s’apprêtaient à effectuer un marché particulier pour récupérer des pièces d’armes nécessaires aux troupes croissantes. La peur serait la seule monnaie d’échange.

Lammâth se leva pour se dégourdir les jambes. Le froid s’insinuait par la gueule béante de la pierre. La tour tombait en ruines depuis peu. Des siècles pour les hommes, le temps d’une saison d’elfe. Le ciel crachait sa fureur et faisait trembler la terre de son rire rauque. Les éclairs accrochaient l’œil de temps à autre et saisissaient les hommes qui s’essayaient au repos. Une pièce avait été abandonnée dans la soirée tandis que le sol se couvrait d’une lame d’eau suffisante pour soutenir une petite embarcation. La dalle brisée formait une cuvette difforme où l’eau s’engouffrait et stagnait. La grande tour n’avait plus rien de la magnificence du temps de Sauron. Maître terrible et cruel mais tellement puissant. Que les hommes en son nom devaient se sentir plein d’orgueil et de force ! Il faut éternellement à ce peuple un maître qui les domine pour qu’ils se croient valoir quelque chose. A peine la domination d’un despote s’achevait-elle qu’ils se vautraient dans le luxe d’une liberté acquise maladroitement. Ils tombaient ensuite dans le stupre et la lascivité, faiblesses qui formaient de solides bases pour fonder un nouveau royaume. La crainte d’un homme fait la force d’un autre. Equilibre du balancier.

Il serra se doigts sur le pommeau de son épée. Démangeaison fugace. Il n’avait pas tué depuis plusieurs jours. Il craignait l’instant où la Couronne de Fer prendrait irrémédiablement le pouvoir. Les forces opposées s’amoindriraient progressivement, et l’oppression décroîtrait. Elle ne cesserait jamais mais les peuples à soumettre seraient moins nombreux, moins résistants. Le jeu serait moins drôle.

La pluie tambourinait contre une porte en fer rouillée et rongée par les années et les intempéries. Une ronce décharnée s’essayait à resserrer ses épines autour du linteau. L’hiver avait brûlé ses feuilles. Le printemps ne devait jamais paraître en ces lieux sombres et froids. Il lui sembla entendre du bruit. Son esprit en manque de la jouissance des combats lui jouait-il des tours ? Le tonnerre couvrait beaucoup des bruits extérieurs, mais il était certain d’avoir entendu le fer battre dans quelques recoins de la cour. La pièce qu’il occupait dominait une large partie de l’ancien domaine du mage noir mais la végétation dissimulait au regard le plus perçant le moindre geste suspect. Et la pluie n’était pas pour favoriser la visibilité. Le groupe de gardes effectuant sa ronde nocturne n’aurait-il pas déjà du rentrer ? L’organisation stricte du corps d’armée ne laissait pas de doute. Des hommes auraient du revenir depuis quelques temps et n’étaient pas là. Il siffla sèchement à un homme de sortir voir si la pluie ne risquait pas d’abîmer le matériel stocké sous les arches centenaires. Il savait personnellement que les armes ne craignaient rien. L’homme aussi sans doute, mais il n’était pas convenable de contrevenir à un ordre. Il s’exécuta et sortit.

Tandis que l’homme franchissait la porte le Neleg se rapprocha de l’archer infaillible. Il fit quelques signes de la main et de la tête pour ramener à lui les hommes qui préparaient la transaction du lendemain. Ils ne quittaient jamais leurs armes. Il parla sans précipitation, comme si son intervention avait été préparée depuis longue date.

- Des hommes arpentent les environs et cherchent à s’introduire dans la tour. Je ne serai guère étonné de faire face aux pigeons que nous avons déjà tant de fois pris dans nos filets. La chasse recommence. Tenez-vous prêts.

Il n’eut pas à s’épancher plus en explications. Un groupe d’une dizaine d’hommes se rapprocha de la porte. Déjà le Neleg avait franchi l’ancien passage et se tenait au haut d’une volée de marches pour entendre ce qu’il adviendrait de l’appât qu’il jetait aux Passeurs d’Etoiles. Il attendait patiemment le moment exquis où il saurait avec certitude que quelques petits lapins venaient se jeter dans la gueule du loup.
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Gallen Mortensen
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyMar 28 Juin 2011 - 23:05
Gallen de nouveau passa sa main rugueuse sur son visage émacié. Le rohirrim sentit l'eau froide dégouliner sur lui. Il releva avec violence la capuche de sa capeline bleue foncée. Le groupe de passeurs avançaient à pas rapides, penché à demi , cachés par la végétation grandissante. Elle était certes peu verdoyante presque aussi sombre que Dol Guldur , furoncle noir encore accroché aux terres du Milieu mais offrait un bon paravent à leur avancée désespérée.

Poulain entendit du bruit, il leva le poing gauche pour stopper la progression du groupe. Il les vit alors, une dizaine d'agents de l'ordre.Les passeurs furent pour une fois chanceux, ils voyaient sans voir leurs ennemis , l'effet de surprise était de leur coté. Leurs pas précipités et décidés soulevaient leur tuniques noires découvrant des pans de leurs armures rougeoyantes étincelantes en matériau inconnu , solide et léger. Étonnamment en cet instant Gallen reproduisit les geste d'Etelion le courageux hobbit ,il pointa de sa main gauche les points faibles des armures ennemies.

Puis d'un signe de la main il indiqua à à Loup de contourner le groupe d'ennemis et de les prendre à revers. Gallen admira la démarche féline de loup, il était vraiment un expert dans sa discipline.Poulain adressa un regard rapide à chaque passeur restant. Il aima leur regard décidé.

Gallen bondit alors, la rage au ventre , plus que déterminé. L'homme de tête ne vit jamais la mort jaillir, sa tête vola dans la pluie drue et s'affala dans le sol boueux. Lièvre malgré la pluie prit son temps et exécuta proprement deux agents. Mâtin et Fennec avec un style brutal sans fioriture engagèrent deux agents qui tombèrent sous leurs coups. Sans demander leur reste ils engagèrent deux autres agents avec force sans un bruit mais avec détermination, coups d'estoc puissants répondaient aux feintes ennemies.

Gallen fut sur un autre agent qui tenta de rebrousser chemin , Il lança une attaque haute qui fut bloquée, il tenta de passer sous la garde ennemie, de nouveau une parade efficace répondit. Avec rapidité Gallen enclencha des petits coups latéraux qui furent parés avec sagacité. Poulain alterna coup d'épée et de main gauche . L'homme vigilant répliquait coup pour coup. C'était à un excellent guerrier. Gallen para de sa main gauche un coup d'épée, son adversaire tenta de lui mettre la pression en avançant d'un demi pas. Le pas de trop. Poulain s'appuya sur sur cette poussée, tourna sur lui même et Kaya s'enfonça un dixième de seconde ensuite dans le flan droit de son assaillant.

L'homme s'effondra droit comme un i sans un mot, la surprise l'accompagnant dans la linceul de la mort.

Loup était tombé sur l'arrière garde, deux agents expérimentés qui avit vu fondre sur eux un jeune chasseur cruel froid et doué.



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Daix
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyLun 4 Juil 2011 - 19:22
Cette fois-ci, les agents ne les auraient pas par surprise. Une dizaine tout au plus, Le chemin allait-il s'interrompre tout le temps pour de futile bataille ? Futile bataille... Une futile bataille qui pourrait très bien être sa dernière. Daix se refroidit. Il était bien trop confiant, bien trop sur de ses capacités. Il était certain que personne ne pouvais l'atteindre parmi ces agents. Il se sentait tellement... exceptionnel. C'était toujours les plus humbles qui remportaient les plus grandes victoires. Il ne savait d'où il tenait cette phrase, mais il savait aussi qu'elle était parfaitement vrai, et tandis qu'il se la disait mentalement, l'image d'un petit garçon accroupit devant une grosse malle lui vint alors a l'esprit. Un petit garçon aux cheveux noirs, le teint légèrement pâle, comme s'il était constamment malade. L'image fut chassé immédiatement de son esprit. Les souvenirs étaient les ennemis du présent, et le présent devait occuper toute sa pensée en ce moment cruciale. Mais il ne put s'empêcher de penser que non, ce petit garçon n'était pas malade . Pas encore. La folie est une maladie qui s'attrape au fil du temps, à force d'erreur, de mauvais jugement et d'un mauvais enseignement. Mais elle n’atteint pas un petit garçon de 10 ans captivé par la lecture d'un récit écrit par un fou.

Les plus humbles remportaient les grandes batailles, alors le Loup se fit renard. Il n'était pas si discret. Pour contourner la troupe, comme lui avait demandé le chef Rohirrim, il faudrait qu'il ne fasse aucun bruit. Un pas juste devant l'autre. Les talons en premier. Bien répartir le poids du corps, ne pas agiter les bras, ne pas osciller la tête. Regarder devant soit et sous en même temps, prendre garde aux obstacles. Faire abstraction des bruits de combats, des épées qui s'entrechoquent et des cris qui pourrait très bien être ceux de ses compagnons. Se concentrer. Ils sont deux à l'arrière. Un seul objectif. Être silencieux, arriver derrière eux. Ne pas penser a ce qui se passerait si le sol craquait sous lui. Face a ces deux, il n'avait aucune chance, ce n'était qu'un simple petit renard. Alors, il devint ombre. Sinon, il était mort.

Il arriva derrière eux, sortit un petit poignard qu'il avait mis dans sa manche et s'approcha doucement et silencieusement du garde de droite, dans le but simple et terrible d'arracher son âme de ce corps. Et au vu du charisme que dégageait ce corps, ça ne serait que lui faire un cadeau. Cette pensée étira un sourire sur les lèvres de Daix. Un moment d’inattention. Il marcha lourdement sur une brindille, qui se brisa dans un bruit sec, alertant immédiatement les deux agents. Une seule seconde où il n'avait plus était humble, ou il était devenu loup prétentieux allait sûrement causer sa mort. La première chose qu'il remarqua alors que les deux gardes se retournaient sur lui, c'était son reflet sur l'épée de l'un deux. Et il se dit que son âme n'avait pas plus de chance que celle de l'ingrat.

-Alors, on essayait de se la jouer « discréto », mon pote ?

-Tu devrais sérieusement revoir tes techniques d'infiltration. La brindille qui craque... Ahah ! C'est tellement banal, tu dois vraiment pas être un professionnel toi.

Et ils avaient bien raison. Comment avait-il put ? L'heure n'était pas a la plainte, mais plutôt a la mort. L'assassin ne possédait qu'une seule et unique dague courte pour se défendre, sans parler de son poignard qui lui serait d'une inutilité supérieur encore. Mourir sans se battre serait tellement indigne de n'importe quel homme qui n'était pas un lâche, que le Loup sortit tout de même sa dague, de nature elfique. Le fil parfaitement aiguisé, assez tranchante pour coupé une artère sans faire trop de tâche. Dans l'immédiat, du moins.

-Très courageux, le « loup » ! Ou devrais-je dire, le chaton !

L'autre ricana bêtement. Daix détestait les ricanement. Surtout quand la blague était particulièrement nul et stéréotypé. Sans crier garde, et dans un geste purement désespéré, il lança son poignard situé dans sa manche sur l'idiot. Il était a plus de cinq mètres face a un ennemi en armure complète, sans préparation et avec précipitation. Le poignard entailla profondément le cou de l'agent qui s'écroula a terre dans un hurlement de douleur, la main sur la blessure, comme si elle était doté d'un pouvoir capable de la refermer. Il s'agenouilla et lança a Daix un regard noir, La blessure mettrait longtemps a le tuer, le couteau n'avait pas entaillé d'artère principal. Mais au moins celui-là ne pourrait plus lui causer de soucis. Pour l'instant du moins. A vrai dire, Daix n'était même pas sur que sa blessure était mortelle. Il espérait ne pas a finir le travail, ça n'avait aucun intérêt. Il avait néanmoins un autre soucis dans l'immédiat : Le deuxième agent avait revu son comportement a la hausse et s'était calmé, il était devenu humble, concentré et prêt, redressant l'épée, s'avançant doucement vers son adversaire. C'était un professionnel et celui-ci n'avait pas peur. Loup agrippa sa dague qu'il tenait a hauteur de son visage et fléchit légèrement les genoux, ce qui lui permettrait de se déplacer plus rapidement, d'être plus réactif. C'était d'ailleurs l'avantage sur lequel il comptait pour gagner : une épée était nettement plus lourde que sa dague elfique. De plus, l'agent possédait une armure complète tandis que l'assassin était totalement libre dans ses mouvement, comme il l'avait toujours été. Mais peut -être que cette fois, cela ne suffirait pas.

Le premier coup vint de l'agent, son épée fendit l'air verticalement, venant se perdre sur la dague de Daix, qu'il tenait fermement. Ses appuis lui permirent de ne pas flancher sous le coup violent et de se déplacé avec fluidité sur la droite. Il tenta d’asséner un coup horizontal au niveau des hanches, mais l'agent recula précipitamment en ne parvenant a bloquer le coup de justesse. Le combat s'annonçait rude. Reprenant contenance, le soldat repartit a l'assaut, mais avec, cette fois, une technique plus élaborer qui faillit coûté très chère a l'assassin : il feinta a droite, avançant son pied d'appui de se coté -ci et en préparant une puissante attaque horizontal, mais changea subitement de pied d'appui tout en reculant légèrement, et abattit son épée sur l'épaule de Daix. Ce dernier eut tout juste le temps de se dégager sur le coté droit, mais ne put éviter la lame assez rapidement, ce qui lui valut une vilaine blessure. Il n'aurait pas été assez rapide, la lame l'aurait amputé de son bras gauche. Néanmoins, cet attaque avait ouvert une ouverture pour l'assassin. Le flanc droit de son adversaire était maintenant sans défense. Tentant sa chance, Daix fondit sur lui, lui fit une béquille pour l'immobiliser un instant et enfonça sa lame dans la chair, bien que l'armure empêcha l'arme de créer une blessure mortelle.

L'assassin avait donc face deux hommes qui hurlaient a mort, dont un qui ne pourrait jamais se relever. L'homme blesser a la nuque perdait des quantités énorme de sang, et ses cris commençaient déjà a faiblir. L'autre agent, lui, était très mal en point. Il ne mourrait pas de sa blessure, mais n'était plus vraiment en l'état de tenir sa lourde épée. Daix se tenait devant, tandis qu'à son tour, son adversaire s'agenouillait sous le poids de la défaite. Son regard exprimait toute la haine qu'il avait ressentit dans sa vie. Le Loup en fut choqué. Son regard a lui exprimait-il la même haine ? Lentement il se mit au niveau son adversaire, sortit un autre poignard de son fourreau, lui prit l'épaule de l'autre main et planta son regard dans le sien.

-Débarrasse-toi tout ça, mon ami.

Puis, dans un geste qu'il voulait le plus humble et le plus propre possible, il enfonça son arme dans le cœur de l'agent. Toutes traces hostilités disparut alors de ses traits et de ses yeux, et Daix lui trouva soudain un certain charisme, débarrassé de sa haine. Il réserva le même sort à l'autre homme, même si ce dernier n'aurait eu aucune chance de s'en sortir. Pas de risque inutile.

Alors, humblement, il revint vers ses compagnons.
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Gallen Mortensen
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyJeu 14 Juil 2011 - 11:40
Gallen fit un signe de la tête vers loup qui venait d'achever ses adversaires directs. Les corps des ennemis des passeurs étaient étendus dans le sol boueux, leurs yeux vides d'expression. La pluie indifférente tombait inlassablement. Le maréchal leva la tête, ouvrit un bref instant la bouche et but les gouttes d'eau froides. Puis Poulain s'essuya la bouche d'un geste rapide. Ils n'avaient pas le temps de cacher les corps. Son regard flamboyant embrassa les alentours. A première vue, l'unique issue était le portail emprunté par le détachement des agents précédemment. Un véritable goulot d'étranglement, idéal pour une embuscade. Il fallait espérer qu'ils n'avaient pas encore été repérés, mais Poulain en doutait. le bruit caractéristique des combats à l'arme blanche avait éveillé les soupçons d'une oreille expérimentée. Gallen ferma les yeux quelques secondes, laissant de nouveau la pluie dégouliner sur son visage émacié.

Sa décision était prise, les passeurs devaient s'engouffrer dans l'ancienne citadelle. De toute manière, leur repli était impossible. Dans peu de temps leur présence serait découverte, leur chemin était parsemé de cadavres, la mort les accompagnait., ils seraient submergés par l'Ennemi. Le salut était dans la poursuite de la mission.

Rapidement d'une voix étouffée, Gallen s'adressa à ses compagnons

Loup tu es le plus discret, avance sans te retourner quoiqu'il nous attend dans ces lieux. Tu es notre meilleure chance dans ce combat.


Mâtin tu deviens son ombre, couvre le, où il va tu vas !!


Erco eut un rictus d'etonnement mais il ne s'exprima pas, restant impassible

Fennec tu restes avec moi , on stoppera les vagues d'attaques

Lièvre tu nous couvres de ton arc, si nous devons être séparés, accompagne Loup


Gallen prit une longue inspiration

"Je ne sais ce qui nous attend, amis soyez sûrs, qu'ils savent que nous arrivons. "

Puis il déclama en posant une main sur l'épaule gauche de Loup

"Loup, tu dois parvenir au centre de Dol Guldur, compris??"



Puis Gallen passa sa main sur son visage pour le sécher en partie . Il dégaina ses armes en un bruit cristallin . Puis le plus discrètement possible, il avança vers le portail sombre. Il murmurait entre ses dents la litanie des passeurs

"Nous sommes les Gardiens, la flamme qui brûle dans la nuit !!"


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Nathanael
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyJeu 21 Juil 2011 - 8:55
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L’ombre de la mort est bien plus détestable que l’obscurité froide de la nuit. Il n’était plus temps d’effrayer les hommes par le nombre. Ses adversaires étaient efficaces pour lutter contre la commune mesure, le soldat de plomb, la chaire à gobelin. Quand serait-il lorsqu’ils feraient face à la perversité la plus subtile ? Les atrocités de la guerre n’étaient plus en mesure de freiner leur avancée. Qui n’avait jamais vu un ami se faire pendre ou se faire éventrer ces derniers temps ? Balthazar le Noir avait mené son jeu comme un maître en son art. Mort pour la cause, comme tant d’autres … il avait pensé que la force ferait encore son office dans les tunnels de la mine. Mais la force n’est rien contre les brutes et les sauvages.

Il fit un signe de la main à l’Archer qui se trouvait à ses côtés. Contre l’ennui, seule la peur fait des miracles. Ils quittèrent la pièce dans laquelle ils avaient paressé durant tout le jour et une partie de la nuit. Une petite meurtrière donnait sur une cour intérieure. La visibilité n’était pas parfaite, mais à l’œil d’un elfe rien n’échappe. Il restait suffisamment d’hommes pour tenir la place forte cependant ce n’était pas encore le moment de multiplier les combats au corps à corps. Il en était lassé. D’autant plus que jusqu’à présent il n’avait entendu que le couinement de ses hommes, cri de grâce avorté par la lame d’ennemis voraces. Sa petite troupe de guerriers en guenilles avait pourtant jouée son rôle. La pluie flattait le flanc du plus irréductible des pigeons. Les mouvements discrets de sieur Mortensen d’Aldburg, feu la ville du Maréchal … « ou la ville en feu du Maréchal ». Réminiscence jouissive. L’excitation du combat, la promesse de coups violents, le gagnait doucement. L’Archer n’eut pas un mot à dire, pas un mot à entendre. Il banda son arc, visa et tira promptement.

La flèche fendit l’air comme un coup de poing fend une lèvre. Brusquement. La pointe de l’arme de jet frôla le doux visage émacié du maréchal et sectionna nettement le lobe de son oreille droite en deux parties égales, ou presque. « A la mode de chez nous… ». Lammath jubilait et riait en son fort intérieur. Ses traits ne firent poindre que l’esquisse d’un sourire. Mais l’Archer avait déjà saisi une autre flèche entre ses doigts et s’apprêtait à redessiner le visage d’un Passeur moins averti.

- Pas si vite maraud, ou la viande risque de quitter la braise avant que tu n’en voies la couleur…

Ils étaient protégés des regards extérieurs par les hauts murs édifiés pour la venue de Sauron. Entre ces parois de ténèbres la flamme des faibles ne pourrait jamais crépiter. Il étoufferait le feu qui brûlait en eux et les étoufferait avec la cendre de leurs convictions.

Une décision semblait avoir été prise parmi les volatiles des astres nocturnes. Chacun avançait sans hésitation. Mais il ne pouvait guère juger de leur mouvement depuis la faible ouverture taillée dans la pierre. L’Archer demeurait aux aguets, le bras tendu, l’arc bandé. Lâmmath dénombra cinq ombres, cinq cadavres exquis. Ils étaient encore un peu plus d’une dizaine dans cette tour. Deux hommes vinrent à lui en réponse à son appel.

- Comme d’habitude…

Les deux Suderons acquiescèrent avec des sourires mesquins. Ils s’avancèrent dans la salle qui donnait sur les escaliers et descendirent quelques marches. Ils attendaient les Passeurs en hauteur. Loup fut le premier à franchir l’arche. Il fut le premier à entendre la mort lui murmurer une promesse. Les armes acérées des membres de l’Ordre lui frôlèrent le visage ainsi que l’épaule gauche. Manque de précision ? Que nenni. Les deux étoiles d’aciers mordirent la chair chacune leur tour. La première lécha le bras droit de Mâtin et lui entailla la peau. La seconde s’enfonça plus profondément dans le mollet de Fennec. D’autres étoiles fusèrent encore et firent d’autres blessures légères, mais gênantes. Les deux hommes du Sud ne se firent pas prier et disparurent aussitôt après avoir accompli leur besogne. Ils quittèrent la première pièce, traversèrent la seconde, et plus un bruit de pas ne se fit entendre durant de longues minutes.

Les Passeurs continuèrent d’avancer malgré ce premier affront. Les moutons continuent de se jeter dans le vide quand bien même le bélier a déjà trouvé la mort au pied de la falaise. Nulle âme qui vive dans les deux premières pièces. Trois ou quatre tables faisaient figures de mobilier, quelques tonneaux. Trois petits tonneaux … Lâmmath prit une voix de stentor, dissimulé dans l’ombre d’une porte.

- Vous êtes les Gardiens, la Flamme qui brûle dans la Nuit !

De l’ombre surgit la Lumière. L’Archer avait décoché une flèche enflammée sur le premier petit tonnelet. L’explosion fut immédiate. Les trois tonneaux disposés contre le mur disparurent dans les flammes et la fumée. Les Passeurs furent repoussés contre le mur opposé. Cinq hommes en armure franchirent la porte derrière laquelle se trouvait toujours le Neleg ainsi que quelques autres rustres armés. L’Archer les couvrait de ses traits rapides et précis. Les hommes de l’Ordre entrèrent dans la pièce où l’explosion avait eu lieu comme dans une arène. Féroces. Ils eurent d’abord le dessus alors que les Passeurs se protégeaient encore du souffle des flammes. Lâmmath attendit encore un peu, puis s’avança enfin, accompagné du reste de ses guerriers. Dans la fumée et la peur, il dépassait d’une tête les sous-fifres de la Couronne de Fer. Il portait un casque finement ciselé, d’un métal sombre et luisant. Et sous la lumière des étoiles il était comme l’ombre de la Mort.
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyDim 31 Juil 2011 - 19:58
Gallen murmurait entre ses dents la litanie des passeurs lorsque il sentit une présence ou plutôt un danger, il se retourna avec vivacité vers la citadelle maléfique, il entrevit un éclair. Un trait rapide. Le rohirrim eut juste le temps de pencher sa tête vers la gauche. Mais pas assez rapidement. Gallen ressentit immédiatement une douleur à l'oreille et son regard bleu acier découvrit sur le sol boueux un morceau de son oreille, son lobe en fait. Le champion du Rohan resta un instant immobile, stupéfait, observant ce morceau de chair qui lui appartenait sur le sol noir et boueux. Il ressemblait à un espèce d'asticot se frayant un chemin dans le sol détrempé.

Poulain tourna son visage émacié et dorénavant ensanglanté vers ses compagnons. Il nota de la surprise et de la crainte dans leurs regards.En effet la distance était immense et seul un tireur émérite avait pu percer le mur de pluie pour l'atteindre.

Gallen passa de nouveau sa main sur son visage dégoulinant, il regarda quelques secondes ses mains recouvertes de gouttes rosées : mélange de pluie et de son sang.

Le champion du Rohan sortit avec rapidité et élégance ses armes et bomba le torse pour rassurer ses comparses.

Il pointa de la pointe de Kaya vers la citadelle sombre.


"En avant Passeurs, c'est l'heure de l'acier et du sang"


Loup prit la tête de la troupe, ses compétences de discrétion en faisait un éclaireur efficace. Le groupe avançait vite mais avec prudence, aux aguets. Il pénétrèrent dans la première salle. Les hommes eurent quelques secondes d'inattention, leurs yeux devaient s'habituer à l'obscurité nouvelle. Et l'attaque fourbe survint.

Gallen connaissait le bruit caractéristique des étoiles acérées. Il plongea donc au sol en hurlant

"A couvert"


Le rohirrim roulait sur lui même, effectuant des roulades pour ne pas devenir une cible facile.Poulain entendit des bruits étouffés . Des blessés. puis des pas de course précipités.


Gallen retint du bras Loup. Inutile de se lancer tête baissée dans une poursuite. Ils étaient repérés de toute façon . Le piège s'était déjà refermé sur eux, l'effet de surprise était anéanti. Ils n'avaient plus les cartes en main, mais ils étaient vivants donc la lutte continuait tout comme contre le monstre Balthazar dans les mines de l'Enfer.


Le maréchal prit une longue bouffée d'air pour ralentir son rythme cardiaque et se calmer.Gallen découvrit les blessures de Fennec et Mâtin, les passeurs grimaçaient mais il survivraient et surtout la détermination transperçait toujours leurs regards enflammés. Les paroles étaient inutiles. Poulain fait un signe de tête vers ses compagnons. Ils devaient avancer, ils n'avaient plus le choix.Ils continuèrent leur progression avec prudence et ils débouchèrent dans la seconde salle. Immédiatement le maréchal sut que ce lieu était un traquenard mais que faire il devaient poursuivre.


Gallen entendit la voix lancinante de sa némesis: Lammath . Il resta un bref instant interdit. Il aperçut furtivement dans son champ de vision, la flèche enflammée. Il eut juste le temps d' hurler

NON

Gallen fut soulevé par le souffle de l'explosion et son dos rencontra le mur rugueux de Dol Guldur . Poulain s'effondra mais dans un effort surhumain il avait réussi à conserver ses armes en main.Il se releva à demi inconscient. Lorsqu'il entendit le bruit caractéristique de traits . Poulain laissa ses instincts et ses réflexes parler. Il plongea, dans la brume, résultante de la récente explosion. Cinq guerriers entrèrent en action. Deux se ruèrent sur le rohirrim : Proie facile. d'autant plus que Gallen ne parvenait qu'à ouvrir un œil , de la poussière s'était insérée dans son œil gauche. Décidément son corps l'abandonnait.


Poulain para de sa main gauche , la première attaque d'estoc. Il passa sous le coup de taille de l'autre guerrier. Gallen recula, para chaque passe d'arme sans pouvoir contrattaquer. Les talons du rohiirrim touchèrent le mur d'enceinte. Il était au bord du gouffre et comme par miracle sa vision redevint parfaite. Il bloqua une attaque haute de sa main gauche , tourna sur lui même. Kaya s'enfonça dans l'aine gauche de son premier assaillant qui tomba sur le coté se tenant le flanc, mais le voile de la mort déjà s'étalait sur lui. Emporté par sa vitesse, Gallen tourna de nouveau sur lui même, sa main gauche rencontra l'épée adverse dans un bruit cristallin. Puis Kaya remonta vers le larynx de l'autre agent sombre. Poulain aperçut un voile dans le regard ténébreux de son ennemi . Le larynx chuta au ralenti sur le sol défoncé , dallé de l'ancienne citadelle de Sauron. L'organe blanc , translucide semblait être une réponse au lobe du rohirrim.


Gallen s'arrêta un instant pour embrasser la situation. Fennec et Matin pressaient un guerrier ennemi, ils avaient le situation en main. D'ailleurs l'homme expira dans un râle quelques secondes plus tard. Ces deux là s'étaient trouvés, ils étaient froids et déterminés, ils combattaient sans fioriture mais professionnalisme, privilégiant l'efficacité à l'élégance.

Lièvre qui avait été le plus touché par le souffle de l'explosion était debout et achevait un autre guerrier de l'ordre d'une flèche précise dans le cou , mais le comparse du Fantôme se tenait la tête, il semblait encore sonné . Gallen eut une grimaced'inquiétude, un coup à la tête était toujours mauvais.

Puis son regard se tourna enfin vers Loup qui combattait le dernier assaillant, qui tombait au pieds de son vainqueur transpercé par un coup de dague parfait.

Poulain fonça vers Loup, il le prit par le col de sa tunique et lui hurla


"Loup tu dois passer"


Il le poussa littéralement vers la sortie

Il cria à lièvre

"Couvre loup"

Puis vers Fennec et matin

"Il arrivent, Loup doit passer. Compris. Mâtin l'elfe est mon combat"


Gallen avait reconnu dans la cohue la voix si belle et si froide de Lammath. Mais il eut néanmoins un frisson en voyant s'avancer le puissant elfe aux visage si fin . Toujours armé de son épée magnifique rouge et rubis et protégé en ce jour de duel d'un casque finement ciselé.

Poulain fit juste , un signe de tête vers son adversaire. Aucune semonce, aucune parole, c'était inutile, le sort en était jeté, le combat aurait lieu. Gallen les yeux enflammés avançait déterminé vers son destin, il prit de nouveau une longue inspiration pour calmer son corps et son esprit.

Un sédéiste tenta de s'interposer au passeur mais le pauvre était un pantin dans un tel jeu. Et sa tête roulait déjà sur le sol, la surprise se reflétait encore sur sa face blafarde. Cet incident avait à peine ralenti le rohirrim. Les deux ennemis étaient au contact. Ils étaient dans leur bulle, presque liés. Leur seconde rencontre. Leur dernière surement...


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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyVen 12 Aoû 2011 - 0:01
Parvenir au centre de la citadelle noire, impénétrable, truffé d'ennemis implacables, froids et sadiques, seul. Cette mission ne s'avérait pas gagner d'avance, et le désespoir avait tendance, dans ce genre de situation justement désespérée et sans issue, à gagner l'être humain, souvent propice à ce genre d'émotion négative. Mais Daix n'était pas vraiment un être humain. C'était un loup, chasseur, fourbe, cruel. Un prédateur au milieu de ses congénères qui ne désirent qu'une chose : le tuer le plus violemment possible. Triste destin à vrai dire. Mais c'était également le but de toute bataille, de toute guerre, le désir caché et sacré de chaque être humain. Tuer. C'était l'instinct le plus primitif, le plus animal, et pourtant les hommes sont les seuls êtres vivants qui tuent pour leurs propres plaisirs, leurs propre ambition. Et plus il y avait de mort, mieux ça valait. L'animal, lui, tue pour manger, tue pour vivre. Tue pour survivre. Et Daix est un loup qui doit survivre.

Le sang gicla. Il retira sa dague du corps sans vie de l'agent. Bien que l'explosion l'eut quelque peu sonné, l'assassin n'avait eût aucun mal a ce débarrasser de ce parasite, profitant de sa faiblesse pour l'achever. Le piège aurait put être efficace, mais le loup avait sentit le coup venir. L'homme fut facile à abattre, il était trop sur de sa victoire, trop confiant. Or, un excès de confiance n'est jamais bon lors d'un combat, et ce n'était pas la maigre blessure que ces étoiles de jets lui avaient fait à l'épaule qui allait empêcher Daix de se battre. Ce fut donc avec une simplicité risible que sa dague avait perforé un des poumons de la pauvre victime. Mais Loup n'eût pas le temps d'apprécier sa bien maigre victoire : quelqu'un lui agrippa violemment le col et lui hurla des paroles que son esprit enregistra seulement lorsqu'il se rendit compte que l'auteur de ces mots était le Maréchal. «  Tu dois passer ! »... Comme si c'était la chose la plus évidente a faire. Comme si la tâche était aisé. Daix recula légèrement et contempla le visage sale et taché de sang de Poulain. Sûrement la dernière vision qu'il aurait de lui. Au moins, il aura toujours l'image positive de celui qui se bat jusqu'à la mort, sans lâcheté, sans fourberie, un brave guerrier. Parfois, ne connaître que le bon côté d'une personne pouvait se révéler être un fait bien triste

Un dernier regard a la salle lui indiqua que les Passeurs n'allaient pas abandonner de la sorte. Les cadavres des agents souillaient le sol, a moitié détruit par l'explosion. Il vit le maréchal retourner au combat, il vit ses compagnons se donnant corps et âme pour défendre l'ultime espoir, tout faire pour affronter un sombre personnage que, pour rien au monde, Daix n'aurait voulut affronter. Mais peut être devra-t-il faire face à bien pire, seul, dans Dol Guldur. Pour eux, il ne devrait pas flancher. Son regard se porta vers son nouvel objectif, une grande ouverture, donnant sur une autre salle. Comment savoir quand il sera au centre de l'ancienne citadelle ? « Ça sera à ce moment là que je serais a deux doigts de mourir, submergé d'ennemi », et sur cette funeste pensée, il se mit a courir le plus rapidement possible vers l'ouverture, tout en restant attentif a ce qui se passait autour de lui. Ainsi, lorsqu'il entendit le sifflement d'une flèche pointant droit sur sa tête, il fit une roulade, manquant de se briser le crâne sur une dalle déplacé et se rappelant qu'il n'était sûrement pas invincible. Lentement, il se releva et reprit ses esprits avant de reprendre sa course.

Quand enfin il atteint la seconde salle, il fut surpris de constater qu'elle était vide. Personne ne l'avait vu emprunté la porte. De plus, la salle de forme circulaire et meublé uniquement d'une table où reste un jeu de carte non rangé, n'offrait aucune cachette, également en hauteur. La pierre noir semblait vouloir le comprimé contre les murs remplis de l'âme maléfique de la citadelle. Daix eut un haut-le-cœur. Cet atmosphère était irrespirable. Il repéra l'issue, une porte ouverte, plutôt grande, sur la droite. C'était la seule sortie possible. L'assassin se colla contre le mur, au cas où un agent aurait put le voir par l'une des ouverture. C'était ça, le soucis avec les pièces circulaires, si on ne se plaçait pas au bon endroit, on manquait de se faire voir. Et le seul moyen de rester invisible, c'était de ne faire qu'un avec le mur que les deux ouvertures avec en commun. Alors le loup devint mur. Lentement, il le longea, le plus silencieusement possible, faisant en sorte qu'aucune partie de son corps de ne soit visible par sa porte de sortie. Qui sait ce qui se trouvait derrière, peut être un agent inspectait-il la salle. C'eût était regrettable de faire une erreur dès le début, alors que tant d'yeux étaient rivés sur ses moindres gestes.

Puis enfin, il atteint la porte, dieu merci, déjà ouverte. Il respira longuement. « Je dois être prêt. Je n'ai que quelque milliseconde pour jeter un coup d’œil par cette porte. Je dois tout enregistrer. » pensa-t-il. « Vivons dans le présent. Il nous offre tellement de chose. Ouvrons nos sens. Je vois..., oui, je vois cette pierre noire, menaçante, dressé les murs de cette pièce. Je vois la table en bois usé, clair. Je vois les cartes rouge et noir étendu dessus, et quelques-unes sur le sol. » Il ferme alors ses yeux, se concentrant. « J’entends... les armes qui s'entrechoquent, le combat n'est pas finit. J’entends mon corps qui frotte légèrement le mur. J’entends... des voix ! Des voix qui viennent de la pièce d'à coté. Plusieurs voix, d'hommes. J’entends le croassement d'un corbeau au loin. J'entends des cris, des appels à l'aide... j'entends les hommes a l'agonie. Et je sens.. je sens le sang, la poussière qui chatouille mon nez. Je sens la puanteur d'un fromage. Je sens ma propre transpiration... » Il se concentre encore, la partie essentiel. « Je sens mon corps contre le mur, ma main sur ma dague, mes pieds qui touchent le sol... mes yeux qui roulent sous mes paupières ». Il ouvre lentement les yeux et se sent comme un nouveau né qui découvre le monde pour la première fois. Il se rend compte de la richesse que lui offre ses cinq sens que ce petit exercice a rendu plus performant, capable d'enregistrer toutes les informations que le monde lui offre. Ainsi, dans un mouvement fluide, sentant chaque tendons de sa nuque, chaque mouvement de sa tête, il jete un très bref coup d'oeil dans la salle. Coup d’œil qui lui permit d'enregistrer un maximum d'information qu'il n'aurait pas sut capter sans «  l'ouverture des cinq sens ». Une dizaine de garde. Aucun lieutenant, que des soldats, armés jusqu'aux dents, qui lui tournent le dos, préparant leurs armes, se motivant. Ils semblent ne pas se soucier de ce qui ce passe à une salle de là. Il avait également eu le temps d'apercevoir une porte menant sur l'extérieur, sûrement une cours, face à l'entrée.

Daix n'avait aucune chance de les battre tous. Ce qui n'empêcha pas un sourire de poindre sur ses lèvres.
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Nathanael
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyJeu 1 Sep 2011 - 8:40
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Que de noms puérils et d’enfantillages pour dissimuler l’identité de soldats inconnus. Manifestation truculente du succès de l’Ordre. Les ennemis de la Couronne de Fer devaient se dissimuler parmi les leurs pour ne pas être trahis par un membre de leur propre peuple. Les jeux politiques avaient fonctionné, tous les hauts dignitaires se craignaient mutuellement, ne sachant qui croire et qui combattre. Une confiance aveugle était donnée envers des fourbes tandis que l’homme vertueux pouvait être soupçonné de mensonges. Seuls les champs de batailles laissaient clairement s’exprimer les convictions. Les masques tombent toujours sous le fil de l’épée.

Lâmmath s’avança calmement parmi le brouillard de poudre et d’étincelles qui ruisselait le long des murs de la tour. Les petits soldats de plomb s’acharnaient à défendre leurs idées à coup d’estoc – jeux d’ombres et de lumières. L’Archer continuait de faire pleuvoir ses flèches sur les Passeurs – gouttes de métal qui tombaient dru sur des combattants déjà mouillés par les coups. La lueur pâle de la lune s’infiltrait timidement par les hautes fenêtres et faisait trembloter l’ombre des combattants contre les dalles noires. Esquisses funestes d’une mort promise…

L’elfe releva à peine la tête pour toiser Gallen d’un regard froid et moqueur. Gallen marchait avec toute l’arrogance qu’un homme est capable de porter en lui. Rustre rohirrim que la soif de pouvoir a mené au combat ? Bourgeois endimanché épris par l’idée de justice ? Ou noble animé par la fureur et qui s’abreuve de vengeance ? Quelle importance… le sang a toujours la même couleur le long d’une lame. Lammath fit un pas de plus et il sembla s’immobiliser. Impression fugace. Il abattit sa longue épée sur Gallen d’un geste rapide et vigoureux. L’acier fendit l’air et vint s’abattre brutalement contre l’épée du Maréchal. Simple estocade. Lammath recula à peine le temps de reprendre ses appuis pour engager une nouvelle attaque. Ses gestes furent tout aussi rapide que la première fois, tout aussi précis. Son épée vint embrasser les flancs de Gallen. Le Maréchal dut reculer et se contorsionner pour parvenir à esquiver le coup. Les deux lames tintèrent durement dans la nuit. Mais l’elfe ne finissait pas d’appuyer ses coups qu’il rompait déjà le contact pour tenter de nouvelles feintes. Chacun de ses gestes étaient précis et habiles. Le rythme soutenu qu’il imposait à son adversaire ne devait pas lui laisser le temps de réfléchir à une quelconque contre-attaque.

Lammath jubilait. Il avait le sentiment de faire danser une jeune jouvencelle qui se perd dans l’excitation des premiers pas, se précipite, puis tombe. Il imposait un mouvement permanent de petites avancées et de grandes reculades à Gallen. Dès qu’il sentait que le Maréchal reprenait le dessus, il lui intimait d’un geste furieux et violent de reculer sans détour. Il imposait toute sa force dans ces gestes agressifs et il eut été folie de tenter une feinte tant les coups se succédaient rapidement. Lammath fut le cavalier pendant quelques minutes, menant Gallen comme un danseur mène sa dame – sans effort.

Le rohirrim fut un moment acculé contre un pan de mur. Lammath se saisit de cette opportunité pour piquer de la pointe de sa lame brillante l’épaule du Maréchal. Il retint son coup, entaillant simplement les premiers millimètres de la chair de son ennemi. Il voulait le voir souffrir avant de l’achever.

- Cours petit lapin … la broche n’est pas loin !

Lammath s’esclaffa et son rire fit tomber sur la salle une chape de glace. Exclamation de sa réussite et de son inébranlable confiance. Il parvint à piquer une seconde fois son adversaire à la cuisse gauche. La morsure de l’acier fit plier le genou au rohirrim et Lammath leva haut le fer pour abattre son épée sur le crâne incliné de Gallen proposé comme une offrande. Le Maréchal fut plus preste néanmoins et put parer, détournant le visage de ce baiser mortel. Lammath se servit de toute sa hauteur pour appuyer fermement sur son épée et faire flancher Gallen, mais le guerrier rohirrim tenait bon. L’elfe gagnait peu à peu du terrain et leurs visages se rapprochaient inéluctablement. Gallen pouvait deviner la ciselure des joyaux rouges sur la garde de l’épée du guerrier de l’Ordre et les deux hommes pouvaient sentir le souffle chaud et court de leur adversaire.
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyLun 5 Sep 2011 - 23:51
Erco Skaline en vétéran expérimenté comprit immédiatement qu'il fallait bloquer l'arrivée des agents sombres qui entrait tel un fleuve impétueux dans la salle; avec fureur il hurla de rage, il fit reculer de coup d'estoc.

Et tel Gandalf, il hurla

"Nous sommes les gardiens , vous ne passerez pas !!"


Immédiatement Fennec comprit la manœuvre, Mâtin restait là pour stopper les ennemis permettant aux autres de continuer vers les entrailles de la forteresse. mais le comte d'Esgaroth ne s'immisçait pas dans le combat légendaire qui s'accomplissait devant les yeux ébahis des passeurs et des agents sombres de l'ordre.

Fennec d'un signe de la main indiqua à Lièvre qu'il fallait se débarrasser de l'archer mais celui ci était introuvable, surement terré dans un lieu prêt à les occire en un trait. Avec prudence les deux comparses du fantôme suivent les pas de Loup.

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Les gestes de l'elfe étaient d'une beauté exceptionnelle: Lâmmath avait atteint une perfection presque idyllique dans l'art du combat.Gallen tentait de riposter. Il ressemblait à un élève de maitre Graham débutant dans l'art de l'épée, lui le champion du Rohan. Même en ayant déjà rencontré sa Némésis, Gallen n'arrivait pas à croire qu'un être puisse être aussi rapide, précis. Comment un elfe si élégant de geste pouvait bien être aussi arrogant , maléfique. Le bras du rohirrim était douloureux. La sueur brulait les yeux de Gallen. Deux légères blessures lui rappelait son impuissance. Il aurait été si facile de se soumettre, de mourir ici en guerrier mais il ne le pouvait pas. Il était un passeur, il devait gagner non pas pour lui mais pour pour la survie de la liberté.

Gallen était de nouveau acculé comme contre les portes de sa cité. C'est donc ainsi qu'il mourrait??

Chaque muscle, chaque fibre de son corps était tendu dans un effort paroxysmique : bloquer cette épée elfique magnifique sertie de rubis. Gallen aperçut son propre visage se reflétait en une myriade de portraits sur les joyaux étincelants. En cet instant il était l'incarnation de la souffrance. Durant quelques secondes, Gallen plongea dans ses multiples portraits de lui même et au delà de la souffrance il découvrit une détermination inébranlable.

Les deux visages des deux adversaires étaient opposées, antagonistes comme deux faces d'une même pièce: la rage humaine face au calme elfe. Le temps s'était arrêtait pour les deux bretteurs, mais ils jetaient toutes leurs forces dans cette lutte mortelle.

A cet instant Gallen tenta une manœuvre risquée. Il s'effaça sur la gauche , l'elfe fut un bref instant emporté par son élan et Poulain effectua une roulade rapide. Le coup ennemi ne vint pas. Puis avec vivacité le rohirrim déclencha sa danse écarlate qui fut de nouveau paré par l'elfe avec maestria.

Le maréchal se remit immédiatement en garde pointant vers son terrible adversaire ses deux armes blanches. Et il vit queqlues gouttes de sang elfique tomber sur le pavé de Dol guldur. Gallen avait ironie du sort touché la même main que lors de l'affrontement d'Aldburg. Un déferlement de coup avait suivi cet "exploit".

Gallen eut cette fois un sourire énigmatique et d'une voix blanche déclama

"jeu de main, jeu de vilain"

le regard bleu acier de Poulain était vigilant . Un regard sans sentiment. Un regard de ....guerrier.


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Nathanael
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyVen 28 Oct 2011 - 18:47
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La brève douleur ressentie sur le plat de sa main ranima sa colère. Un froid enivrant s’empara de tout son corps et l’anima de frissons. Bien que blessé il eut le sentiment soudain d’une toute-puissance. Ce jeune « Poulain », ce bête animal de labour, l’avait blessé. Cruel rappel à la réalité. Son orgueil était plus touché encore que sa chair et seul le sang pouvait venger cet affront. Trois parades successives vinrent à bout de Gallen pour le faire reculer. Son souffle était court. Lâmmath commençait lui aussi à fatiguer. Etait-ce possible ? La race humaine était irrémédiablement inférieure aux Elfes – il était temps de le rappeler à ce jeune prétentieux.

L’elfe reprit son sang froid et se redressa après avoir été repoussé par le maréchal. Le jeu devait prendre fin. Lâmmath commençait à être éreinté, la chose eut du être facile mais le Rohirrim lui donnait du fil à retordre. Une lueur menaçante emplit précipitamment le regard de Lâmmath. Il venait de choisir la passe d’arme qui mènerait Gallen jusqu’à la fosse à purin où tous les hommes de son espèce étaient enfouis pour pourrir. L’écho de ses pensées rougeoyait sur les rubis de son épée. Il sembla ne faire plus qu’un avec son arme. La lame effilée devint le prolongement de son esprit. Ses gestes semblèrent plus rapides encore que les précédents, plus précis. Une fois encore il mena Gallen au bout de son épée comme un enfant agite une broche devant le feu pour faire rôtir un morceau de viande. Le Maréchal suait sang et eau. Le tintement du métal faisait résonner une mélodie morbide contre les hauts murs de la pièce.

L’ultime parade accula Gallen contre l’encadrement d’une fenêtre. Contre le vide noir se dessinait les traits harassés du rohirrim. La crainte et la fatigue se lisaient sur son visage meurtri et vieilli par de trop nombreux combats. Gallen devait sentir le baiser de la pierre froide contre son dos en sueur. Lammâth pointait avec assurance sa lame sous la gorge du rohirrim, prêt à enfoncer cette pointe luisante dans la gorge chaude de son ennemi. Il voulait le voir saigner comme un porc, se vider de son sang et périr loin de sa patrie, dans l’ombre et l’oubli.

- Que te fait le sentiment de te voir mourir loin des tiens, loin des acclamations de ton peuple et du soutien de tes proches ? Que te fait le sentiment de mourir … seul ?

Un sourire narquois se dessina sur la figure de l’Elfe. Même la haine n’ôtait pas à son visage toute la beauté que les Valars y avaient déposée. Froid et cruel, mais terriblement beau. La pointe de sa lame vint chatouiller la pomme d’Adam du maréchal Mortensen. La victoire s’offrait à Lâmmath. La victoire telle qu’il la concevait – éclatante – et lui procurant un sentiment aigu d’omnipotence. Tenir la vie d’un homme dans sa main et pouvoir la faire vaciller à n’importe quel moment … Telle était sa conception du Pouvoir. La lueur de peur qui naissait dans les yeux du maréchal-bientôt-mort n’était-elle pas la récompense qui venait sanctifier l’œuvre de toute une vie – la destruction et le chaos pour atteindre la domination absolue.

- Adieu Maréchal …

Murmure plein de gloire. Lâmmath prit son temps pour préparer son geste, sûr de son coup, il voulait voir Gallen mourir doucement, découvrir son visage se crisper et contempler la plus infime variation de la douleur sur ce visage abhorré. Son coude se plia légèrement, son bras intima un mouvement de recul. Il était prêt à frapper.
#Lâmmath
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[Entrée Sud-Est] Il y a des Héros en Mal comme en Bien... EmptyMar 1 Nov 2011 - 20:06
Erco Skaline stoppait les vagues d'agents sombres, le comte n'arrivait plus à compter les ennemis abattus. Puis plus d'assaillants. Le silence. Mâtin se permit un long soupir. Il ressentit un début de lassitude. Ses yeux délavés tombèrent sur la lame de son épée ensanglantée. Il entendait dans son dos les cliquetis du duel entre l'elfe et Poulain. Au ralenti, il tourna son visage buriné vers la scène grotesque qui se jouait. Le rohirrim fut anéanti.Il s'élança vers le lieu du drame mais jamais il ne sera jamais aussi rapide.

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Gallen suait sang et eau. pourtant il avait usé de tout son talent, toute sa dextérité mais rien à faire. Kaya ne trouvait que le vide et chaque coup d'épée de Lammath mettait le passeur en danger.Chacune de ses passes d'armes devenaient des jeux d'enfants: Gallen se représente comme un petit enfant jouant avec une épée en bois avec son camarade . mais l'épée de sa Némesis n'est pas en bois, elle est sertie de joyaux mais surtout acérée comme un rasoir. La rapidité et la fluidité des gestes de l'elfe touchait au merveilleux. Si Gallen était le danseur de guerre, Lâmmath était l'artiste de l'épée. De nouveau, il fut acculé. Le rohirrim sentit le  mur froid de la citadelle maléfique.

Poulain était épuisé, la sueur brulait ses yeux.

La tête dans le coton et dodelinant , le maréchal écouta l'ultime sentence de l'elfe. mais le regard expérimenté du guerrier elfe aurait pu remarqué la main gauche du rohirrim. Poulain serra de toutes ses forces son arme blanche. Ce geste était en contradiction avec le visage soumis du passeur.

Les yeux cobalt du maréchal fixaient la pointe de l'épée avec lassitude. Puis en une seconde son regard changea , ils devinrent enflammés de nouveau.


La voix pâteuse mais déterminée de Gallen s'éleva


"Je vais te montrer ce que volonté veut dire"

Lâmmath eut pour la première fois un instant de surprise mais son geste d'une fluidité  superbe propulsa la pointe de son épée vers la gorge offerte du rohirrim.

Avec force , Gallen lança sa tête vers l'épée fulgurante mais il déplaça son cou légèrement vers la gorge. L'arme de l'elfe déchira le coté droit du cou de Gallen, mais la carotide n'était pas atteinte.Poulain essaya de ne pas s'évanouir sous l'effet de la douleur  . Puis son arme gauche se leva avec rapidité. Le rohirrim accompagna son geste d'un hurlement se souffrance. L'elfe comprit la manœuvre mais un instant trop tard et Lâmmath perdit du temps précieux à retirer son rame du cou de son adversaire.

La main gauche s'engouffra avec force dans l'aine droite de l'elfe. Immédiatement un flot de sang rubicond jaillit. L'elfe sans un mot s'effondra comme un château de cartes.mais Gallen ne le vit pas, il s'était effondré lui aussi, un flot de sang noir coulait dorénavant de son cou.

Erco arriva près de son compagnon. Avec célérité , il mit un morceau de sa manche sur la gorge de Poulain. Puis il le mit sur ses robustes épaules. Il mit un coup de pied rapide dans le corps flasque de l'elfe.

Puis Mâtin repartit vers la sortie de la citadelle maléfique. Il sauvait à nouveau Gallen

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Fennec et lièvre firent un geste rapide à Loup. Fennec compta jusqu'à cinq et les trois passeurs s'engouffrèrent dans la pièce. Juste à cet instant, le cri de Gallen déchira la citadelle. Les trois passeurs en professionnels avertis en profitèrent. Fennec chargea avec fureur, Lièvre le couvrait de ses traits précis.Loup traversa avec rapidité la pièce il en profita pour occire deux agents sans réduire sa vitesse. Le jeune assassin fonçait dans les couloirs, son souffle maitrisé, il s'élança vers un escalier, il les grimpa avec agilité et aperçut deux silhouettes accroupis au fond du couloir.Qui était ce??

Ennemis ou amis ??

#Lammâth #Gallen #Mortensen #Daix #Erco #Skaline


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