Trouver l'espionne...

Les sergent Eoral avait bousculé Kurmo pour intervenir. Il avait assommé la tueuse. Et déjà trois gardes emportait le corps inconscient de la jeune femme.

En vétéran averti Eoral ordonna devant le visage courroucé de ses soldats

"Emmenez la aux geôles,je vais prévenir le capitaine Eogam pour l'interroger"

Son regard tomba sur les cadavres de ses compagnons.Il serra les mâchoires et d'un geste de la tête indiqua

"Emmenez le corps de nos compagnons"

Puis il s'avança vers Léaramn

"Fais voir !!"

"Tu as eu de la chance, heureusement que tu as esquivé . Inconscient mais courageux , mon petit. Si tu n'as pas d'affectation je te prends dans mon détachement"

Il fixa un bref instant le sang rouge tomber sur le plancher de la taverne.

D'un ton bourru il lança

"Allez viens avec moi, on va te soigner!!"

Les deux rohirrims laissèrent Kurmo qui était aux chevet de ses deux chiens. Un était mort et l'autre respirait avec difficulté.

Le mercenaire semblait loin de l'auberge dans son monde.

Le sergent emmena  Léaramn dans l'infirmerie . Une jeune femme s'occupa du jeune rohirrim

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Le jeune cavalier  entendit  des cris à l’extérieur, de nombreuses personnes mourraient dans la cité à cause du poison . Hélas la boisson à la lavande était à la mode auprès des jeunes femmes car beaucoup savaient que c'était la boisson préférée de Dame Farma.

A la fin de journée près de 300 femmes et 50 enfants avaient péri, un vrai drame. Mais le stratagème ordonné par Harding permit de juguler la catastrophe.

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Eoral revient voir son nouveau protégé en début de soirée.

Bon mon gars, c'est fait tu fais partie de mon détachement. Bienvenu chez les gardes de la "garde d'Eomer".

Puis Eoral fixa la jeune femme qui avait soigné le jeune rohirrim

"Elle s'est bien occupée de toi petit, c'est ma fille Freya"

Le visage de la petite rousse vira au rouge et elle s'éclipsa .

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Léaramn avait un long bandage sur son bras, c'était un peu douloureux mais c'était supportable

Avec une voix de sergent instructeur  Eoral ordonna

"Pour ta première mission jeune garde tu vas aux geôles"

Déjà le sergent se dirigeait vers les geôles. D'un ton presque froid il expliqua

"Léaramn, nous allons interroger la jeune femme. Elle refuse de parler. Nous deveons connaitre son commanditaire et savoir si il ya encore du danger"

Les deux hommes pénétrèrent dans les sous sols de la citadelle. Ils arrivèrent devant une porte en bois sombre.

Deux gardes à l'air farouche se tenaient de chaque coté de l'issue.

Il ouvrirent la porte, Léaramn découvrit la jeune femme superbe les mains et les pieds entravés par des chaines assise sur une chaise en bois . Devant elle une table en bois rugueux.

Deux immenses gardes hurlaient sur la tueuse, ils la menaçaient des pires châtiments. La jeune ne se départissait pas de son sourire énigmatique. Elle aperçut Léaramn.

Elle lui fit un clin d’œil

Elle dit simplement

"Alors ça va ton bras??"

Elle ajouta

"Je ne parlerai qu'à lui!!"

Puis elle fixa de nouveau la porte. Tous les regards se tournèrent vers Léaramn. Qu'allait décider le jeune homme?

#Eoral

Tout s'était passé si vite , la jeune femme avait refusé de se rendre elle avait attaqué Learamn , ce dernier par pur réflexe avait esquivé mais une douleur déchirante au bras se fit sentir Le monde autour de loin n'était qu'un brouhaha lointain Le jeune cavalier observa son bras Le sang rouge et chaud tombait au sol et coulait le long du parquet de la taverne
Learamn observa son bras et sa blessure durant un moment , il se battait intérieurement pour ne pas perdre conscience Puis les combats s'arrêtèrent au bout de quelques secondes qui furent aussi longues que des heures entières pour le jeune homme
Learamn leva la tête et observa , un soldat Rohirrim avait assommé la tueuse, celui ci , qui semblait avoir du grade , prit les choses en main. Il complimenta le cavalier et l'emmena à l'infirmerie. Learamn peinait à rester éveillé , il était épuisé. Il entendait des cris de femmes agonisante. Le cavalier serra les dents , d’autres victimes de la tueuse…Ne pouvant plus soutenir ses atrocités et sa fatigue il s’endormit . Lorsqu’en début de soirée , Learamn se réveilla , le sergent qui l’avait amené à l’infirmerie se présenta comme le sergent Eoral puis il lui apprit que c’était sa fille , une charmante jeune femme nommé Freya , qui l’avait soigné.
Et le cavalier dut avouer que le travail était bien fait , il avait beaucoup moins mal et le bandage protégeait sa blessure mais il n’allait pas pouvoir se battre pendant un moment. Il eut comme consolation l’affectation à la « Garde d’Eomer » , un grand privilège.

-Pour ta première mission jeune garde tu vas aux geôles"

Déjà le sergent se dirigeait vers les geôles. D'un ton presque froid il expliqua

-Learamn, nous allons interroger la jeune femme. Elle refuse de parler. Nous devons connaitre son commanditaire et savoir si il ya encore du danger"

Elle refuse de parler c’était une chose mais pourquoi l’amener lui et pas un autre ? Qu’avait il de spécial ?Deux imposant gardes leur ouvrirent la porte. La belle jeune femme restait impassible faces aux menaces des interrogateurs. Alors elle vit Learamn et à la surprise du cavalier lui adressa un clin d’œil.


"Alors ça va ton bras??"

Puis elle ajouta

Je ne parlerai qu'à lui!!"

Cette remarque prit tout le monde au dépourvu. Mais pourquoi à lui, Il n’était pas même gradé ! Qu’avait –t-il réalisé de si glorieux si ce n’est retrouver la tueuse ?
Mais c’était la seule solution , elle n’avait pas parlé aux gardes et elle ne parlerait pas . Learamn savait ce qu’il devait choisir.

-Laissez moi seul avec elle ! fit il sur un ton sûr.
Devant l’héstation des soldats il fit
-C’est la seule solution pour qu’elle crache le morceau. Et puis , même avec un bras blessé je pourrais me défendre face à une femme enchaînée.

Les soldats sortirent et quand ils furent enfin seuls Learamn se tourna vers l’espionne il dévisagea longuement son beau visage. Le jeune homme ressentait un mélange de haine , de vengeance et de pitié envers la jeune femme. Peut être l’avait elle fait pour sa famille , pour ses amis ? Était elle foncièrement mauvaise ou faisait-elle ce qu’il lui semblait juste ?

Learamn ne savait pas où commencer l’interrogatoire il fit alors

-Pourquoi vous ne voulez parler qu’à moi ?

Gallen avançait , perturbé, il répondait à peine aux signes de tête respectueux de ses soldats.Le maréchal parcourra les rempart de la citadelle, il avançait d'un pas rapide et martial vers les geôles.
la rumeur avait enflé, l'espionne avait été repéré par un certain Léaramn, un garde royal d'Edoras.

Juste avant de franchir le porche de la prison, Gallen observa les tumultes du ciel bleu glacé, réponse aux affres de son âme

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La jeune femme resta silencieuse un instant.

Puis sa voix étonnamment calme et douce s'éleva dans la petite pièce

"Je veux vous parler car malgré notre première rencontre j'ai confiance en vous"


Elle ajouta avec un mince sourire

"Désolé pour la blessure"

Puis elle poursuivit rapidement

"Oui, j'ai tué mais j'ai des bonnes raisons. je travaille pour un ordre secret très puissant, il retiennent ma sœur. Aidez moi et je vous relèverai tout, je vous en supplie "


Lena semblait sincère, presque implorante

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La lourde porte de bois s'ouvrit et le maréchal de la marche Est entra dans la ellule. Il fixa Léaramn et sa voix puissante l'interpella

"Léaramn, je suppose. Très bon travail. Mais je vous charge d'une autre mission ; rejoindre Eogam sur les remparts. Je me charge de tout ici"

Puis il lança un regard assassin à Léna

Celle-ci eut un frisson et hurla

"Non jeune seigneur ne me laissez seul avec cet homme !!"

#Gallen #Mortensen

Gallen fixait de ses prunelles bleues acier la jeune femme apparemment effrayée. Le temps sembla s'allonger éperdument. Le regard du Maréchal se tourna vers le jeune rohirrim, il semblait le voir pour la première fois.

"Le plaisir n'a rien à faire ici, Cavalier du Rohan. Refuseriez vous un ordre du Maréchal de la marche Est, Cavalier. Dois je prendre des disposition sà votre encontre ?

Non, protégez moi Seigneur gémit la jeune femme

La voix de Gallen claqua en réponse

"Tais toi prisonnière, tu es ici dans la cité dont j'ai la charge, je commande"

Lena se recroquevilla

Puis Gallen se tourna vers Léaramn de nouveau

"Pour te rassurer jeune homme détache la. Mais tu ne peux pas rester pour l'interrogatoire , il y a des éléments que ton grade ne te permet pas de connaitre Cavalier"


Gallen lui lança les clefs des chaines entravant Léna.

La jeune femme eut un éclair dans l’œil , rapide mais Léaramn l'aperçut: de la peur de nouveau?

Puis le voix du Maréchal tonna

"Ensuite tu sors Cavalier. Même si pour cela je dois sortir mon arme, est ce bien compris??"

La réponse du maréchal avait été cinglant et net. Il réprimanda , ou du moins c'est ce qu'interpréta, Learamn. Le jeune homme avait l'impression que l'officier avait mal saisi les paroles qu'ils avaient prononcés en aucun cas il ne voulait refuser un ordre , il l'avait juste mit en garde sur les intentions de l'espionne. Mais inutile de répondre maintenant cela ne ferait qu'empirer. Sans dire mot , il prit les clefs des chaînes qui entravaient la jeune femme. D'ailleurs il ne serait jamais venu à l'esprit de Learamn de la libérait , il ne comprenait pas très bien les intentions du maréchal Mortensen. Mais il se contenta d'un maigre

-Oui mon maréchal....

Puis doucement, presque au ralenti , il s'approcha de la jeune tueuse , introduit la clef dans la serrure , la tourna , puis le petit "clic" qui indiquait la libération des chênes de la tueuse.

[HRPG : Désolé le post n'est pas sensationnel]

HRP: effectivement un peu court et pas de fautes Léaramn. Un tit effort au prochain. Au plaisir. Gallen HRP

Gallen ne quittait pas des yeux la prisonnière. D'un geste implicite sur l'épaule, Le maréchal poussa Léaramn vers la porte.

Avant d'avoir pu réagir le cavalier du Rohan se retrouva dans le couloir aux cotés de deux gardes d'Eomer.

Le champion du Rohan ferma à double tour la cellule.

Gallen fixa Léna un long instant. Ce fut la jeune femme qui rompit la première le silence

"Je peux tout vous révéler sur un ordre...."

D'un ton presque moqueur le rohirrim répliqua

"Oui , je sais , l'ordre de la couronne de fer qui veut prendre le pouvoir..."

Lena eut les yeux écarquillés comment cet homme pouvait avoir connaissancede l'OCF??"

"Et oui tu ne peux rien m'apprendre !!"

Lena s'affola, elle lut le meurtre passer dans les yeux du maréchal, cet homme était dangereux très dangereux.

"ils ont kidnappé..."

"Cesse femme" Hurla Gallen

"Nous somme en guerre. Chacun doit suivre ses choix. Et tu ....n'aurais jamais du t'attaquer à mon épouse"


Pour la première fois Léna eut une pointe de peur , cet hommme allait l'occire.

D'un geste élégant Gallen sortit une dague ouvragée et la posa sur la table


"Je te laisse garder ton honneur"


Lena baissa son visage caché par l'ombre. Gallen n'aperçut pas le sourire de la jeune femme. A une vitesse fulgurante la main e l'assassine vola vers l'arme. s'appuyant sur sa main gauche Léna passa au dessus de la table de bois. La maréchal surprit reçut la botte de l'agent en pleine face. Il tomba lourdement contre la porte.

Profitant de son avantage, elle entailla l'avant bras gauche de Gallen , mais celui-ci réussi à se décaler, il retira sa cape d'hermine qui tomba lourdement sur le sol.

Léna porta la lame de sa dague aux niveau de ses yeux.

Elle s'adressa au maréchal

"Je vais te tuer Idiot"

Et sans prévenir elle tendit son bras armé. Gallen se décala de nouveau. Léna reproduit plusieurs fois cette attaque sans succès.

Léna changea alors de technique, elle lança son pied en avant. Comme prévu Gallen bloqua son pies de sa main gauche. Profitant de cet appui Léna balança son autre jambe , Le menton du rohirrim accueillit la botte ennemie. Une nouvelle fois le maréchal tomba , suivi par un mince filet de sang .

Lena bondit de nouveau et plongea sa dague vers le visage du guerrier. Gallen bloqua les poignets de la jeune femme avec ses deux mains.

Les deux adversaires se regardaient avec haine. Nul mot, nulle parole n'étaient prononcées. Léna était d'une force étonnante , elle appuya de tout le poids de son corps.

Gallen utilisant une technique de lutte gondorienne que lui avait inculqué son mentor Krage, un ancien mercenaire des griffes.

Gallen libéra sa jambe droite et entoura les hanche de Léna et appuya de toutes ses forces. Léna eut une seconde d'inattention due à la douleur. Gallen en profita et son poing frappa violemment le visage de l'agent. Elle lâcha sa dague qui rebondit dans un bruit cristallin sur le sol pavé de la geôle.


Avec force, Gallen se releva, Léna également . Il se regardèrent un bref instant. Puis Léna se rua vers l'arme blanche. Gallen moins rapide réussit néanmoins à prendre la jeune femme par les cheveux.

Léna hurla de douleur

Gallen déchainé la tira vers le mur opposé. Puis il croisa les poignets et étrangla la jeune femme. Les pieds de Léna décollèrent sous la puissance du maréchal.

Gallen hurla juste

"Meurs!!"


les yeux de la jolie rousse se révulsèrent , elle devint rouge cramoisie. Elle griffa , donna des coups de coudes, mais le rohirrim avait prévu ces parades , il s'était tourné de coté , notamment pour protéger son entre jambe.

Léna ne bougea plus et son corps devint mou. Gallen serra encore cinq bonnes minutes. Puis il la lâcha et le corps flasque de l'agent tomba sur le sol inégal.

Abasourdi, Gallen regardait le corps de Léna. Il tituba pour reprendre son souffle et ses esprits.

Il venait de tuer de sang froid. Il eut une pensée fugace de Saemon, le rohirrim commençait à comprendre ce que l'arnorien avait vécu: la damnation.


Puis Gallen remit comme un automate ,rouvrit la porte, il s'adressa juste à Léaramn

"Elle a tenté de me tuer, elle est morte !!"

Sans même avoir comprit comment , Learamn se retrouva dans le couloir aux côtés des deux grands gardes. Le cavalier du Rohan se mit en position assise contre le mur . Le Maréchal Mortensen allait-t-il la brutaliser pour la faire parler ou utiliser une méthode plus subtile. Comment cet officier imprévisible allait-t-il réagir? Le stress de Learamn commençait à monter , tant de choses étaient encore cachés , tant de choses restaient à découvrir et l'arrivée du Maréchal ne facilitait pas la tâche pour le pauvre jeune homme dépassé par les événements. Tout était allé trop vite , la Nuit des lances Noires , la fuite , la rencontre d'Ouragan , les convois de réfugiés , l'arrivée mouvementée à Aldburg , l'arrivée de l'espionne , la rencontre avec Kurmo , l'interrogatoire de Fiona , la bataille dans l'auberge. Tout était allé trop vite , beaucoup trop vite. Learamn avait perdu le contrôle de la situation depuis bien longtemps déjà. Désormais il n'était qu'un esclave du temps et des évènements. Le cavalier soupira et se mit sa tête dans ses mains. Essayant de deviner qu'allait-t-il se passer? Qu'allait-t-il devenir? Reverra-t-il un jour sa famille? Il n'en savait rien.

Tout à coup on entendit des bruits , étouffés par la porte , mais aucun doute là dessus , on se battait. Les gardes s'agitèrent , Learamn resta assis dans la même position avec une boule glacée dans le ventre. Ses mains moites tremblaient. Que faisaient-t-ils là-dedans? Puis enfin le Maréchal sortit avec un aire grave , lui disant juste

-Elle a tenté de me tuer, elle est morte !

Learamn mit quelques secondes à réaliser ce qu'il venait de dire. Elle était morte? Mais c'est tout bonnement impossible. Learamn avait besoin d'elle et il y avait d'autres moyens , la capturer ou alors la maîtriser mais la tuer sans jugement rien... Le jeune cavalier était un peu choqué.
Alors il comprit , le Maréchal avait sûrement un proche qui a été tué ou blessé par la jeune femme et il l'a tuer par colère.

Le cavalier se leva et pénétra dans la cellule. Le corps de la jolie rousse gisait par terre sans vie. Le cavalier s'approcha d'elle , se mit à genoux et prit sa tête dans ses mains e enta avec deux doigts de vérifier sa mort. Son pouls ne battait plus , elle ne respirait pas , pourtant elle n'avait aucune blessure , alors on l'avait étranglée, lentement sûrement , pour bien la faire souffrir.
Learamn lui ferma les paupières et la déposa délicatement sur le sol avec tout le respect qui était dû pour un être humain , pour n'importe quel humain. Retenant sa peine de voir une femme si jeune mourir comme une chienne dans une geôle , il réfléchit comment lui aurait réagi di on avait enlevé sa famille et qu'on le menaçait de les tuer si il ne travaillait pas pour les malfaiteurs. Il aurait sans doutes accepté de travailler pour eux.Et il la regarda , elle avait été dans ce cas là , sa soeur enlevé par cet Ordre mystérieux , elle devait l'aimer et elle s'est donc sacrifiée pour elle , et ça s'est malheureusement mal fini. Qu'adviendra-t-il de sa soeur ? La tueront-elle maintenant que son aînée n'est plus? Learamn n'en savait rien mais si le Maréchal l'avait tuer sans l'interroger c'est qu'il savait des choses. Le cavalier lui posera des questions le moment venu. Il sortit des geôles et rattrapa , presque en courant , l'officier Mortensen.

-Mon maréchal , fit-il , nous n'allons quand même pas laisser le cadavre pourrir ici , il faut l'enterrer.

[HRPG : J'ai essayé de faire plus long....]

Le jeune rohirrim rattrapa le maréchal au bout du couloir et assista à une scène étonnante: Gallen chancelait, il s'appuyait contre le mur d'enceinte et tout d'un coup il vomit. Le maréchal s'essuya rapidement la bouche. Puis il fixa de son regard bleu acier le jeune soldat

"Fais ce que tu veux , jeune homme, je n'en ai cure mais sache que parfois les impressions sont trompeuses. j'ai su que maintenant tu étais un membre de ma garde personnelle celle d'Eomer. très bien voici mon premier ordre : enterre cette femme loin d'Aldburg mais hâte toi car la guerre approche. Et ensuite rejoinsle capitaine Eogam, j'ai une mission pour toi !!"

Puis Gallen reprit constance et sans un regard pour Léaramn repartit vers ses appartements.

Eogam fixa de son œil bleu profond le jeune soldat qui était encore suspect. Après tout son arrivée avec les réfugiés coïncidaient avec des événements bien tragiques. Autant l'avoir près de soi.Et la rumeur avait chevauché dans toute la cité d'Eomer, le jeune rohirrim avait enterré la jeune empoisonneuse, les nouvelles se contredisaient, il paraissait même que le jeune cavalier avait défié le Maréchal Mortensen. Bref, Le jeune homme avait du cran et c'était ce qui importait au capitaine.

D'un ton brusque les ordres claquèrent

"Léaramn, tu fais partie de la garde d'Eomer. Nous avons eu l’écho de l'arrivée d'un fort contingent nain qui vient de la Moria, tyu seras charger de les recevoir. pas d'initiatives hasardeuses, apparemment Le roi des nains lui même mène les naugrims . Donc diplomatie mais avant d'accepter leur entrée nous devons connaitre leurs intentions.Nos éclaireurs nous ont également indiqué l'arrivée d'ici trois jours de plus de trente eoreds provenant d'Edoras, Hogorwen fonce sur nous. C'est la guerre petit !! le maréhal Mortensen va organiser une réunion stratégique avec Le prince Orwen et le jeune Fendor. Nous aurons un rôle de sécurisation de cette rencontre. Mais pour l'instant , tu t'entretiens avec les éclaireurs sur la progression naugrim et tu les reçois le mieux possible. Exécution Léaramn"

Le jeune cavalier ne put voir mais put ressentir le regard perçant du colosse blond sur lui tandis qu'il se dirigeait vers les officiers chargés des éclaireurs pour aller aux nouvelles.

Nul n'avait dû voir cela depuis les jours anciens: un contingent nain voyageant ouvertement de par le monde extérieur, loin des mines et de leur sécurité réconfortante. Et pourtant, c'était bien le cas, ils avaient affronté l'hiver glacé, la morsure du vent et la neige intermittente, ces quatre-vingt Khazad qui, ainsi arnachés et groupés, paraissaient être des centaines. Descendant les contreforts des montagnes, traversant les rivières à gué, arpentant les plaines sans fin, ils n'avaient jamais renoncé bien que leur allure eut faibli des derniers jours.

~ Rejoindre la guerre en pays étranger, pensa Hadhod, est bien plus pénible que de l'attendre aux portes de nos mines. Pourtant, c'est la meilleure attitude à adopter, en ces temps de grand danger... ~

Ils n'étaient à présent plus très loin de leur destination, il en était sûr. Après avoir dépassé lisières des forêts de Lothlòrien et de Fangorn, les Naugrim avaient passé l'Entalluve et se demandaient bien pourquoi nul Homme ne les avaient encore accostés, étant actuellement en pays de Rohan. Aldburg étant leur destination, Hadhod commençait presque à penser — bien qu'il ne se crut pas lui-même — qu'il y parviendrait sans avoir rencontré âme qui vive et y trouverait les portes grandes ouvertes.

Mais le suzerain se dit qu'il s'agissait là de ce qu'on appelle le calme avant la tempête. Il fallait juste espérer avoir pris la bonne direction, les cartes en possession des éclaireurs de Khazad-dûm se faisant de plus imprécises à mesure que la distance qui les séparait du bercail augmentait.

Soudain... un cavalier à l'horizon.

Quelques arbalétriers chargèrent leur arme, mais Hadhod leur fit signe de les pointer vers le bas; mettre en joue d'emblée ne constituait pas le meilleur moyen de se présenter. Restait à savoir si ce Rohirrim-là était dans le camp des bons ou des mauvais, ce qui, en temps de guerre civile, ne serait pas une mince affaire. Dans le doute, Hadhod Croix-de-Fer disparut au milieu de ses troupes.

Le cavalier approcha et, quand il fut arrivé à portée de voix, héla les Nains. Apparemment, il était seul. Il s'adressait au "roi" avec les paroles habituelles d'un garde méfiant. Hadhod sortit alors des rangs, sans sa grande hache Barazanthaûl qui était restée dans les main d'Azaghâl. Plus le choix, il fallait en venir au fait, quel que soit le camp de l'interlocuteur:

« Quant à nos intentions, déclara-t-il, elles pourront vous paraître bonnes ou mauvaises en fonction du maître que vous servez. Mais dans les deux cas, nous ne retournerons pas chez nous, car nous n'avons pas parcouru la moitié du Rhovanion et tout l'Estemnet à la seule fin de nous dégourdir les jambes. Nous avons appris que le Rohan est déchiré en deux, et nous venons nous battre aux côtés des légitimes Seigneurs de Rohan défenseurs des peuples libres, et contre les traître qui désirent usurper le pouvoir. Mais dites-moi de quel bord vous êtes, que nous sachions s'il faut sortir nos haches tout de suite. »

Phrase plutôt drôle à vrai dire. S'il était du côté de cet Ordre maléfique, le cavalier décamperait pour prévenir ses supérieurs. S'il appartenait aux bons Rohirrims... il décamperait peut-être également pour prévenir ses supérieurs.

~ Auquel cas je ne serai guère avancé, pensa Hadhod, mais il y a aussi une chance pour qu'un dialogue se noue. ~

#Hadhod

Tous écoutèrent attentivement les paroles du cavalier puis, lorsque ce dernier eu décliné son nom et son allégeance, le silence revint. Un silence aussi froid que l'atmosphère environnante, et qui parut aussi long que tout le voyage depuis les mines. Les petits barbus ne dirent pas un mot, se contentant de toiser Learamn de sous leurs casques et leurs capuchons. Leur chef allait-il réagir aux paroles injurieuses du Rohir?

Hadhod jeta un coup d’œil derrière lui, vers Azaghâl qui se tenait juste en retrait, à sa gauche. Un léger signe de tête, imperceptible à quiconque d'autre, suffit à se faire comprendre: le porteur de hache tendit l'arme à son légitime propriétaire. Et Hadhod de la Maison de la Croix-de-Fer s'avança au plus près de son interlocuteur étranger, Barazanthatûl dans la main droite...

Une rumeur sourde s'éleva derechef parmi les rangs jusque-là si stoïques des Naugrim; leur roi était-il susceptible au point de décapiter le messager?

Hadhod leva Barazanthatûl vers le ciel, et la lame brilla d'une lueur glacée semblable au givre sur les branches des arbres, probable reflet du pré blanc qui les entourait, ou bien manifestation subtile de l'art forgeron des nains sous les montagnes... Nul ne put y réfléchir davantage, car Hadhod parla pour la deuxième fois, d'une voix plus claire, plus forte, plus assurée:

« Mortensen... Oui, j'ai déjà entendu ce nom. Et il est heureux que vous soyez sous ses ordres, car c'est pour son camp que nous avons quitté nos excavations et que nous venons nous battre dans votre pays. Voyez, maître Learamn du Rohan ! Quatre vingtaines de haches comme celle que je porte viendront vous épauler contre vos adversaires. Contre Hogorwen, nous n'aurons pas de pitié, mais nous ne serons ni déloyaux ni sans honneur; ce n'est pas dans notre nature. »

Un sourire encourageant apparut sur son visage.

« Allons, poursuivit-il, courez dire à vos supérieurs que Hadhod Croix-de-Fer, seigneur de la Moria, demande l'autorisation de pénétrer dans la ville d'Aldburg. Ou bien conduisez-nous-y. »

Derrière lui, la petite centaine de soldats avait maintenant complètement brisé le silence. Ils se parlaient entre eux, échangeant sans doute sur le dialogue qu'ils venaient d'écouter, contents que le voyage arrive enfin à son terme, qu'ils soient tombés sur un représentant du bon camp, et que l'heure du combat approche. Hadhod dut effectuer encore un pas en avant et bien tendre l'oreille pour écouter la réponse de l'humain.

Effectivement, Le jeune garde de la garde d'Eomer trouva le maréchal au chevet de sa jeune épouse. Gallen sembalit ne pas avoir vu ni entendu l'entrée du cavalier du Rohan. Il était à genoux, épongeant le front fiévreux de Farma. Celle ci gémissait.

Un silence oppressant répondait aux révélations de Léaramn. Puis le maréchal se leva avec précaution et lenteur, un regard attendri vers sa bein aimée. Il lui caressa la joue avec douceur.

Puis il se tourna vers le soldat, ses prunelles étaient redevenues dures comme l'acier.

Il murmura juste

"Bien bien" ,

Gallen ne montrait pas sa surprise pourtant bien réelle. C'était bien la première fois qu'il rencontrerait des naugrims et le roi de la Moria de surcroit. Et si c'était un piège de l'ordre? Il avait appris que Colombe et Mangouste avaient combattu des nains à Dol Guldur, alors méfiance.


Puis d'un pas rapide, il sortit de ses appartement, il invita Léaramn à le suivre d'un signe de tête rapide. So écuyer eotahin était allé chercher Rihils le plus puissant des guérisseurs du Rohan. il espérait qu'il pourrait sauver so épouse. Le maréchal croisa Cassandre le jeune écuyer d'Eogam. Il la stoppa

"Cassandre, je vous missionne pour être le garde de mes appartements. Nul ne doit entrer à l'exception de Maitre Rihils. Est ce bien compris??"

Le jeune soldat opina du chef et ne demanda son reste il court ventre à terre prendre position.

Toujours avec Léaramn aux basques, Gallen monte sur les remparts. Sa cape d'hermine gonfle avec le vent froid. Avec une lueur de surprise, il aperçoit le givre sur les pierres . L'hiver est réellement en avance comme un écho aux malheurs du Rohan.


Il avança , il dit un mot à chaque cavalier croisé. Puis il arriva aux cotés d'Eogam.

En contrebas, la troupe naugrim entrait devant le regard médusé des dresseurs de chevaux.

Eogam s'arracha du spectacle et effectua un garde à vous impeccable. Gallen lui répondit d'un nouveau signe de tête rapide.

Le capitaine alerta le maréchal

"Hogorwen a mis ses troupes en marche forcée il seront ici dans deux voire jours"

Le maréchal regard un bref instant l'horizon et d'un ton songeur il ajouta

"Hogorwen vient ici pour détruire ses opposants. Le destin du Rohan va se jouer ici"

puis il se reprit

"Eogam je sais que tu le sais mais en tant que maréchal je dois de te répéter les choses à faire. Nous allons soutenir un siège donc panser à la nourriture mais surtout à l'eau. Les puits de la ville ne sont pas sûr après les derniers épisodes. Donc envoie des cavaliers trouver des sources d'eau potable alentour. Harding est idéal pour cette mission, il connait les plaines du Riddermark. Et protège la porte principale, renforce la, mets des pieux aiguisés pour éviter les charges de nos adversaires"

Puis il ponctua d'un "Bien".

Eogam lança un regard vers Léaramn, Gallen répondit à la question silencieuse du capitaine

"J'ai une mission pour lui"

Le maréchal descendit les escaliers avec vivacité, i s'adressa enfin au juene homme

"Léaramn dans une heure j'organise une réunion stratégique, seront présents le roi de la Moria Orwen et Eoseld. Tu seras aussi présents tu seras garant de la sécurité.Choisis quatre hommes et rejoins moi dan sla salle principale"

HRP: Léaramn et Had vous pouvez si vous le voulez poster une dernière fois ici, j'ouvre un post spécifique pour la "réunion" au plaisir HRP