Rhavaniel , Maître Guérisseur. [100%]

Description physique

En silence.
Au bord de l'eau, assise les pieds dans le courant, ses longs cheveux blonds aux ondulations dignes des plus grandes vagues, recouvrant son dos à la peau nue. Nue sans doutes dans sa robe de soie pâle qui découvrais sans pudeur de larges morceau de son corps. Son corps petit. Tout petit corps d'un mètre soixante deux. Tout petit corps souple de quarante cinq kilos. Son tout petit corps agile à la peau laiteuse. Tout petit corps à la peau pâle. Trop pâle. Peau trop pâle, trop roses et presque parfaitement blanche, parsemée de tout petits grains de beauté ci et là.

Cheveux long et blond. Trop longs, trop blonds. Blonds comme l'or pur que l'on sort à peine du cour d'un rivière. Clair comme les premiers rayons du soleil, comme l'auréole d'un ange, cascadant avec une grâce furieuse sur ses épaules menues et minuscules. Minuscules de ce tout petit corps aux muscles longs et souple. Ce tout petit corps taillé pour la vitesse.

Cheveux comme un trésor volé à la lune et au soleil, comme le fruit de leur amour impossible. Qui encadraient de leurs vagues superbes un visage très fin, à l'équilibre et à la symétrie époustouflante. Un visage d'ange tombé du ciel, un visage clair parsemé d'adorables tâches de rousseurs. Visage de femme-enfant aux lèvres bonbon, aux lèvres rose et au regard de ciel. Un regard très clair. Trop clair. Sans doutes. Un de ces regard qu'on oublie jamais. Jamais par ce qu'il vous glace en dedans, il vous brûle en dehors par ce qu'il témoigne de la fougue et de la hargne qui n'as jamais quitté ce petit corps qui à traversé les âges. Un corps qui n'as semble t-il jamais vraiment atteint l'âge adulte. Dépourvu de ces formes féminines qu'on voudrait y trouver. Parfaitement filiforme. Une poitrine qui loin d'être plantureuse tient tout juste de l'acceptable.

Corps d'enfant, pourvu de cette beauté féline purement inexplicable. Regard aussi doux que violent, mains papillon, mains tueuses d'archer et de médecin. Dualité féroce de la grâce et de la force brute dissimulée en dessous. Allure de danseuse enveloppée de soie sinon de cuir. Cheveux tressés de fleurs, front orné de pierres précieuses.

Voix de miel et de cristal. Rire de mésange, doux comme un printemps fleuris du bout de ses lèvres qui ne demande qu'à être embrassées depuis trop longtemps. Beauté céleste d'un cœur à l'abandon depuis de trop nombreuses années.

silence

Description mentale

_ Ma tante ! Ma tante ! Dis moi ou vont les nuages? la minuscule Aeris du haut de ses dix ans pointait du doigt un nuage qui bougeait dans le ciel, tandis que son autre main-la gauche-était agrippée à la robe de sa bienfaitrice. L'adulte lui souris avec une douceur incomparable.
_ Je ne sais pas, Aeris. La ou le vent les pousse je suppose.

Si vous aviez demandé à Aeris de vous décrire Rhavaniel, vous auriez vu la toute petite fille sautiller sur place et ses yeux se seraient remplis d'étoiles. Elle avait toutes les qualités du monde sa protectrice.
« Ma tante ! Est belle. Ma tante est la plus intelligente et elle sais parler tellement de langues ! Ma tante, ma tante est gentille avec tout le monde et sans doutes qu'elle sais tout. Elle est sage et calme. Ma tante elle ne s'énerve jamais et son rire c'est le plus beau du monde ! Ma tante elle souris tout le temps. Elle ne se fâche pas souvent... »

Mais d'autres vous aurait dressé un tout autre portrait de la Dame. On vous aurais dit qu'elle était sans contextes très douces à condition qu'on ai réussi à l'approcher. Comme un fauve défendant son territoire on vous aurait dit qu'elle était une femme sauvage qui avait perdu foi en tout et que n'avait pour elle que cette beauté terrible qui fascinait autant qu'elle inquiétait, cette beauté féroce qui l'enveloppait.
Une femme discrète et sans doutes très sage, possédant de grandes connaissance mais entourée d'un mystère troublant. Personne ne savait vraiment d'où elle venait. Qui étaient les siens et comment pouvait-elle savoir tout ce qu'elle savait. Une femme à l'autorité naturelle, dont suintait une vieille mélancolie que personne ne savait identifier.

Elle riait souvent et c'était fascinant de l'entendre faire d'ailleurs. De la regarder faire. Pourtant elle traînait avec elle les relents d'une existence trop longue. Personne d'ailleurs n'aurais pus vous dire l'âge qu'elle avait. Tout le monde pourtant en était curieux.

Franche et généreuse on vous aurait dit mais on aurais vite apporté une mesure en disant que sa franchise était parfois , souvent dérangeante. Qu'elle n'avait pas peur d'employer les mots qu'il fallait et qu'elle ne cherchait jamais à atténuer la réalité. Sincérité parfois enfantine.

On vous aurais dit aussi que derrière sa douceur et sa gentillesse se cachait une colère sourde et sans bornes qui bien que difficile à réveiller savait se faire violente. Comme une menace et les hommes du coins vous auraient dit qu'ils étaient absolument surpris de voir une femme aussi apte et capable au combat. Par ce que oui, on vous aurait dit qu'elle savait se battre comme un homme.

On vous aurait décrit cette grâce impériale et indéfinissable. Et cet amour débordant. Dualité étrange dont personne ne savait que penser. Et ça l'arrangeait Rhavaniel, par ce qu'elle n'avait pas envie que les gens quels qu'ils soient ne viennent mettre le nez dans ses affaires.

_Ma tante ! Ma tante , est -ce que ma maman vas revenir?
Earwen posa la main sur la tête de sa toute petite protégée.
_ Je ne sais pas, ma princesse. Je ne sais pas. elle répondit doucement.

Histoire:

Pour être parfaitement honnête, je ne me souviens pas du temps de ma naissance. Tout est flou. Tout est vague et j'ai cette sensation terrible, que le temps c'est contenté de couler, de passer autour de moi sans jamais m'emporter. Comme si les événements se construisaient inlassablement autour de moi sans jamais m'atteindre. Immuable déesse de marbre dont ne veulent ni la mort ni la vie, condamnée à l'éternité de par le sang qui coule dans ses veines.

Il y a à Gar Thulion un vieil elfe qui prétend que ma naissance remonte à l'an 1421 du troisième âge. Un peu avant la lute fratricide qui dévasta jadis le Gondor et après celles qui anéantirent le Cardolan. C'est peu être vrais, je ne me souviens ni d'avoir vécu l'un , ni d'avoir entendu évoqué l'autre. Si j'étais là, je ne m'en souviens pas. On m'as dit que c'était par ce que cette période avait été très dure pour moi, et que j'avais plus ou moins volontairement rejeté cette partie de mon existence. On ne parles pas de mémoire sélective pour rien. Je ne me souviens pas. Absolument pas ,et se sont les registres tenus par ce vieillard qui me permettent de dire que mes deux parents Anarion et Isil étaient deux Vanyars et qu'ils avaient connut Aman et la Grande mer. Leurs familles ne s'étaient jamais mélangées à d'autres peuples et c'est de leur union que je suis née. C'est à peine si je me souviens de leurs visage, mes premiers souvenirs sont beaucoup plus lointains.

La première chose dont je me souviens se sont les rumeurs qui courraient en mon pays que la peste avait ravagé le Gondor et la Comté. J'étais jeune à l'époque. Très jeune. Si l'on en crois les dates qui supposent ma naissance j'avais alors 215 ans. Mon père Anarion, ma mère et moi avions quitté le Valinor lorsque Papa s'en est allé, nous laissant seul. J'y retournerait une fois par la suite, ma mère elle ne reposa jamais plus le pied sur nos terres sacrées. Mes deux parents n'étaient pas exactement issus de la même classe sociale. Mon père était en son temps un puissant Seigneur cependant que ma mère appartenait à une petite famille de la noblesse , sur le déclin et qui n'avait plus eu de fils depuis des siècles et des siècles. La raison de leur mariage et de leur rencontre reste un véritable mystère pour moi. Quoique j'ai souvenir que ma mère était très belle. Vraiment très belle. Je doute qu'il s'agisse de la seule raison de leur réunion mais quelque chose me souffle que dans l'histoire cette indéfinissable grâce que possédait mère à joué un rôle.

Mère ne semblait pas décidée à rompre la tradition familiale selon laquelle nous étions des êtres trop purs et trop sage pour se mêler à la populace difforme qui peuplait les autres territoire, ainsi elle et moi nous nous sommes établies à Fondcombe ou elle passa le reste de sa vie. Je ne parles plus vraiment à Mère. Et son visage aujourd'hui, ravagé par la tristesse et l'amertume n'as plus rien de cette beauté d'antan. Elle ne ris plus. En fait elle n'as plus jamais ris depuis l'an 1940. je crois que c'est le temps qu'il lui à fallut pour comprendre qu'elle ne pourrais jamais trouver un autre homme qu'elle puisse aimer comme elle aimât mon père. Et comme elle ne riais plus, elle racontait encore et encore les exploit de mon père et sa beauté, et sa force et sa grâce. Elle quitta définitivement la réalité pour un monde rêve ou mon père était encore avec elle. La folie comme une moisissure la rongeât de l'intérieur sans jamais cesser.

Moi.. ? Moi je ne sais pas. C'est à cette période que je suis partie à la recherche de mes souvenirs disparus. Par ce ma mère ne pouvais pas me dire. Il n'existait pour elle plus rien d'autre que les souvenir de sa jeunesse bonheur avec mon père et la naissance de son enfant-unique enfant- fut parfaitement occultée par les affres de la folie et les méandres de sa mémoire brisée. J'ai pris la route un matin et je ne me souviens même avoir dit à ma mère que je partait. Que je ne reviendrait pas. Sans doutes. Peut-être. Enfin je ne savait pas à l'époque ce que je comptait faire et la seule chose dont j'étais sure c'était que je devais partir, quitter cet endroit ou je n'apprendrait jamais rien que l'histoire des notre et du monde contées par les notre. Rien de vraiment faux somme toute, mais rien qui ne soit entièrement vrais. Et si rien ne pouvais me rendre mes souvenirs d'antan je pouvais au moins commencer à récolter l'Histoire entière. L'Histoire de tout les peuples, celle que j'avais pas vécu et celle que je vivrais pas en restant simplement au chevet de la ma mère folle à l'abri de Fondcombe.

J'ai marché. Sans destination, sans idée avec juste pour but de rencontrer un peuple que jamais je n'avait vu et dont je ne savais rien. Ce n'était pas une tâche difficile en vérité, par ce que des autres peuples : je ne savais rien. Rien. Ma connaissance des autres langues était terriblement limitée. Je parlais bon nombre de dialecte Elfique et je dus apprendre le reste. Mes années d'errance affûtèrent mes sens et mes capacité au combats, bien que de manière générale j'ai toujours fait mon possible pour éviter. Et mon nom commença à être doucement murmuré parmi les miens. Une rumeur me disait capable de discuter avec la plus part des animaux ainsi que de nombreux peuples différents .

Mes pas des années durant me portèrent aux frontières de bien des mondes et je rencontrait de grand guérisseurs, des mages. C'est avec les premiers que j'appris la médecine. Après tout, du temps j'en avais. J'en avais trop.

L’année 2460 et la fin de la paix vigilante apportèrent pour moi une toute autre guerre. Celle du cœur. Il y avait un homme, un humain. Jeune humain. Fragile humain. mortel humain. Thorvald n'avais absolument rien de commun avec moi. C'est peu être pour cette différence que je l'ai aimé en dépit du fait qu'il était un humain. Ou peu être est-ce simplement par ce qu'il représentait à mes yeux quelque chose de purement exotique. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'avais déjà plus de milles ans à cette époque et des choses j'en avait vu. Trop vu peu être même. Et je souffre de ne pas me souvenir des raisons de mon amour pour Thorvald. Il avait 36 ans à l'époque ou je l'ai rencontré. Comment étais-je arrivée à Minas Tirith ? Je ne m'en souviens même pas. C'est que Thorvald à pris toute la place dans ma mémoire de ces quelques années. M'as t-il seulement jamais aimé d'une manière sincère... ? J'en doute. J'en doute. Quand je repense à lui, à ce que j'ai vécu à ses côtés et à cette fascination malsaine qu'il avait pour mon éternité , je frémis. De dégoût, de colère et surtout de tristesse.

Stupide Elfe détentrice d'un éternel empoisonné dont voulait les hommes et qui par un coup du sort tomba sous le charme du seul homme qui ne l'aimerai jamais que pour les années qu'il espérait pouvoir lui voler. Folie t'emporta toi aussi Thorvald. En 2480, tu péris pour avoir offensé un ivrogne dans un bar. Un ivrogne comme toi, emprunt des mêmes rêves. Stupide humain mortel qui emporta dans les limbes une part de mon cœur qui en dépit de tout le reste t'étais à jamais acquise.

Alors j'ai repris ma route. J'étais en Imladris lorsque Aragorn vit le jour. J'étais là aussi quand Sauron réinvesti Dol Guldur et lorsque le Conseil blanc se réunit pour parler du délogement du monstre de la forteresse, j'assistais en silence a la dernière réunion du conseil en 2951 et impuissante je vis débuter la guerre de l'Anneau quelques centaines d'années plus tard. Alors je mis en œuvre mes dons de Guérisseur. J'ai soigné sans regarder, des hommes, des Nains, des Elfes, des Orques...j'ai soigné tout ceux qui se présentaient à moi. Par ce que j'avais décidé déjà à cette époque que ces choses là ne me concernaient pas.. ? Par ce que j'avais déjà vu de nombreuses batailles. J'ai soigné pas pour ces gens qui retournaient se battre sitôt mais pour leurs familles , leurs parents, leurs femmes et leurs enfants. Par ce que j'espérais sans doutes que ceux là ne seraient pas orphelin.

Utopie futile. Espoir fugaces pour des peuples stupides qui n'avaient d'yeux que pour un pouvoir de toutes les manières incontrôlable.

J'ai vu un nouvel âge naître.

J'étais arrivée à l'âge ou l'on se demande si l'on en à pas déjà trop vu. Si l'on en sais pas déjà trop. À l'âge funeste des grands questionnements.

Et il y à eu Asbjörn.

Et alors.. ?

Alors pluie d'été.

Pluie d'été qui fait renaître dans son lit le fleuve qui longtemps auparavant s'était taris.

Reviens. Reviens année 172 et ramène avec toi nos jours heureux et l'amour sucré que tu m'as pris.

Asbjörn était humain. Et je le savais. Stupide que j'étais. Et il m'aimât. Le fou ! L'égoïste. Assassin de mon cœur, destructeur de mon âme. Qui emporta avec lui quelque chose que je m'étais juré de ne jamais plus donner à quelqu'un qui partirai le premier.

Abandon. Douleur.

mort.

comme ce mot de quatre lettre fait mal dans mon cœur ! Pire que le pire des sadiques, pire qu'écartelée, pire que brûlée vive, pire qu'un millier de couteau transperçant mon corps : pire que tout.

Mort.

Mes mains savent écrire mais mes lèvres de savent plus dire ce mot. Mot maudit qui arrachant mon cœur à sa demeure. Larmes orpheline qui coulèrent indéfiniment sans jamais trouver de lèvres pour les boire.

Alors je suis retournée vers les miens. Dans les foret et …

j'ai investi les terres de Gar thulion en l'an 240 pour ne plus les quitter si ce n'est pour parcourir les terres que peuplent les elfes.

Le cœur à jamais mort, enterré lui aussi avec le corps de cet époux que la vieillesse emportât.

C'est cela l'éternité. Un poison violent qui prend la vie des autres pour l’insuffler dans vos veines. Un monstre, une chimère qui vous hante et qui vous arrache tant à la vie qu'à la mort. C'est une punition.

C'est voir le monde Être sans jamais ne rien pouvoir faire d'autre qu'observer impuissant.

Et si je vis c'est sans doutes que ma mort ne ramènera rien ni personne.

Il ne reste rien. Rien que des souvenir d'un temps passé. Et j'ai peur d'oublier.

Il y à cinq ans de ça j'ai recueillis une jeune enfant.Petite elfe. Aeris. Aeris à perdu ses parents et personne au Gul thurion ne semblait disposé à s'occuper d'elle. Moi j'ai déjà tout perdu alors je n'avais qu'à gagné en prenant sous mon toit et dans mon cœur une enfant aussi curieuse et douce qu' Aeris. Aeris et ses longues boucles rousses et ses oreilles pointues. Aeris et ses superbes yeux gris. Aeris avec ses dix ans qui à introduit l'amour à nouveau dans mon être dont je ne voulais plus.