Chez Nenrod, guérisseur du quartier nord.

Ohtar était rentré dans la cité où régnait une étrange atmosphère.
Pesante et sombre, empreinte d’un recueillement palpable.

Aux portes, les gardes en faction l’avait interrogé sur son identité et les raisons de sa venue à Anùnminas et inspecté très scrupuleusement le blessé.
Il appris de leur bouche la mort du roi et se demanda ce que cela présageait.

Puis après leur avoir signalé la présence sur la plaine des deux demoiselles qui ne tarderaient pas à arriver, il s’enquit de la résidence d’un guérisseur.

C’est ainsi qu’il arriva devant une porte de bois massif surmonté de l’enseigne de l’homme de l’art.




Après avoir vigoureusement frapper du poing à l’huis et donner de la voix, une vielle femme rétrécie, serrant étroitement un châle sur ses épaules, lui ouvrit et l’invita à entrer.

Voyant le blessé, elle invita Ohtar Celebrin à le déposer sur un large banc dans la salle commune. Elle, ranima le feux dans l’âtre, mit de l’eau dans un chaudron suspendu à la crémaillère et partit chercher du linge de coton blanc.

Sitôt de retour, elle s’activa autours de son patient d’un air préoccupé, nettoya la plaie, la pensa et y apposa un cataplasme d’herbes aux senteurs acres.

Le dùnadan ne prononça pas un mot tant que la vieille ne se fut pas détourné de sa tache ainsi c’est elle qui entama la conversation.

« Nenrod est mon fils mais il n’est pas disponible cette nuit, la mort d roi ne lui a pas réussi… mais ne vous inquiétez pas pour votre étrange ami, la vielle Olga peut bien s’en occuper elle. »

« Je vous en remercie Olga mais ce n’est point mon ami et je ne peut en aucune façon répondre de lui. C’est pourquoi, j’aimerais pouvoir rester ici jusqu’à son réveil. Si cela ne vous embarrasse pas outre mesure bien entendu. »

La femme parut à peine étonnée.

« Tous les même n’est-ce pas ? Incapables de passer près d’un renard blessé sans le ramasser… quoi qu’il en advienne… et bien nous verrons ce qu’il en sera. Restez si cela vous chante, il y a du bouillon au lard dans le pot je vous en fait chauffer ? »

Ohtar Celebrin fit un geste de refus.

« Je vous remercie mais ne voudrais en aucune manière abuser plus encor que de rester dos à votre cheminée. »

La vielle Olga servit tout de même une écuelle d’étain qu’elle posa dans les braises.

« Ce personnage est arrivé jusque moi d’une bien étrange manière mais, il parle le vieux langage des Eldar, point de sindarin non mais du quenya sauf erreur de ma part car je n’entend rien à cela… »

Le mysterieux être se reveilla une heure plus tard.
le médecin avait expliquer à Othar que la blessure était superficielle et qu'il allait se reveiller rapidement.
Quand il reprit connaissance il regarda Othar et dit d'une voix fatigué :

-Où suis-Je?.....Qui suis je????

L'ëtre ne semblait pas se souvenir de grand chose, le chox peut être.
Le médecin avait enlever le casque pour laisser voir un visage pâle, avec des cicatrice un peu partout...rappelant un elfe mais abimer par la guerre ou...autre chose.

Ohtar Celebrin n’esquissa pas le moindre mouvement au réveil du malade. Il l’observa un long moment avant de répondre :

« Nous sommes en la demeure de Maître Nenrod en Anùnminas mais qui vous êtes je ne le sais. »

Puis, se levant enfin, il s’approcha de la cheminée et en sortie l’écuelle qu’il porta jusqu’au blessé. Alors il put se permettre de le dévisager librement sans impolitesse.

« Comment vous sentez vous ? Avez-vous la force de marcher ? »


[HRPG : tu écris Othar alors que la bonne orthographe est Ohtar… ce n’est pas de moi mais d’un certain JRR T… ]

HRP// Oups dsl...//HRP

L'autre répondit faiblement :

-Je crois...je ne sait point! Mais je me sens mal dans tout mon interieur...comme....comme si cela faisait des jours que je mangait des nourritures...indigestes voir avariés!!!

Il s'assit sur le lit où il était allongé, se tint un peu la tête puis dit :

-Je ne me souvient que des certaine choses...floues...mais je ne sais quoi en dire!

Son visage était fatigué, il n'avait surement pas dormi depuis longtemps.

[HRPG : rien de grave, je m’y laisse prendre moi-même par fois…]

Ohtar était attentif à chacun des mouvements du blessé, à chacun de ses mot il accordait tout son esprit… Il était loin d’être certain d’apprécier l’être qu’il avait conduit ici et ne souhaitait rien omettre de lui si la suite ne tournait pas au mieux.

Mais en attendent, il lui fallait prendre soin de lui afin de pouvoir en apprendre suffisamment pour se faire une idée sur sa personne.


« Buvez toujours ceci, ce n’est indigeste non plus qu’avarié et cela vous requinquera un peut. »

Il tendit l’écuelle.


« Vous souvenez-vous tout au moins votre nom où la contrée d’où vous êtes originaire ? Savez-vous d’où vous êtes venu ou même par quel moyen ? »

A ce moment Olga fit son entrée dans la pièce tenant un bol fumant, et le donna à l’étranger en reposa Ohtar et son écuelle.

« Une tisane de simple.
Ce sera mieux que le bouillon si vous être indisposé.
Quant à vous vous devriez poser plus de questions encore si vous souhaitez qu’il n’ai pas le temps d’y répondre…
Alors ce nom il vous revient ? »

Le créature les regarda des ses yeux, des yeux de félin, puis aprés avoir bu il dit :
-Merci madame....je....je crois que....je.......

Puis d'un ton mauvais et énèrvé il lanca un :

-GRAAAAH, je n'arrive plus a me souvenir!!!!!!!!!!!!!

Aprés avoir repris un peu de calme il dit finalement :

-Exscusez moi...je ne sais où j'en suis...je viens du nord sa je m'en souvient, je ne me souvient pas de ceux avec qui j'était, mais ils ne m'était pas chers, et je ne les aimais pas, ma monture oui je sais aussi...c'était comme un grand loup...je l'avait appeler Morcaroth, ou "Sombres Crocs", je me souvient aussi avoir fait de mauvaise choses dans ma vie.....mais je ne sais plus lesquels....

Il laissa un blanc assez long et aprés avoir bu la fin du bol il lanca un :

-Je vais me redonner un nom!!!

Il pris la mixture de Ohtar et la bue d'une traite, il plissa les yeux et souffla en disant :

-C'est.....spécial votre......chose!!

Puis il reprit :
- Cilyàrë, "Abîme du passé, puisque je ne me souvient de rien...

« Ma chose… un simple bouillon. »

Puis après une courte pause.

« Votre Morcaroth, n'est plus, il a été fléché de je ne sais où et, si ça n’avait pas été le cas, je m’en serais charger. On à jamais vu telle bête porter un homme de bien, ni ici ni ailleurs…
Mais enfin, puisque vous semblez commencer une nouvelle existence, nous allons voir de quelle essence vous êtes fait. »

Puis se tournant vers Olga.

« La soleil se lève derière Ered Luin, pensez vous que votre patient puisse sortir maintenant ? »

« Il aurait sans doute besoins de repos et, ne dépendrait que de moi, il garderait le lit tout le jour durant…
Mais sortir saluer l’aube me parais de bonne augure. »

S’adressant au blessé la vielle femme poursuivit.

« Cilyàrë, la fumée d’un foyer à protéger ou d’un incendie à contempler selon la route que suivront les pas de qui traversera l’abîme…
Les étoiles ont toujours guidés les pas des premiers nés, que l’oublie n’assombrissent pas les luminaires des Valar…
Quant à vous Ohtar Celebrin, père perdu n’est bute pour le voyage, suivez la route des héros d’entant vers la destiné de votre nom ! »

Sur ses paroles sibyllines, la guérisseuse quitta la pièce.

Le Dùnadan médita un instant puis, après avoir déposer quelques pièces sur la table, ouvrit la porte et dit d’une voix ferme et calme.

« Vous devez vous présenter à la garde de la ville. Je vous accompagne ayant participé à votre entrée en ces lieux. Nos destins suivront le même cours pour un temps »