Nom/Prénom : Orodyn Al-Abe, héritier de la famille princière de Rhûn, Fantôme
Pseudonyme : Ellia Shaytan, nièce du banquier Ybliss Shaytan d’Albyor
Mon prénom me fut donné par mon père, le Prince Onoryn Al-Abe, petit frère du feu Roi Alâhan de Rhûn et des clans de l’Est. Tout comme le nom de mon père, mon prénom honore sa mère, la Reine Aradyne, épouse loyale du Roi Guerrier Sharaman.
Âge : 22 ans (n. 277 du QA)
Sexe : Masculin
Race : Humain de Rhûn
Particularité : Androgyne
Depuis un très jeune âge, et sans doute de par notre culture, je suis fasciné par la beauté féminine. En effet, bien que mon père n’en soit pas d’un avis positif, je m’habille et me maquille comme une beauté orientale depuis le jeune âge de 10 ans. Le fait que mes traits faciaux prêtent à confusion n’aide pas l’humeur du vieil homme. Ceci fait d’ailleurs bien rire les amis de la famille.
Alignement : Chaotique Bon
Je suis libre d’esprit, et mes loyautés restent envers ma famille avant tout.
Rôle : Ex-Soldat de Rhûn, Voyageur
Depuis la mort de mon oncle, mes parents et mon frère ainé, je suis en cavale. Je vagabonde silencieusement, tentant de ne pas dévoiler ma vraie identité. Avec l’aide d’un ami de mon père, je me fais passer pour sa nièce en son logement, dans la ville haute d’Albyor.
Équipement : Ayant fait partie de la cavalerie de Rhûn pendant presque 2 ans, j’ai gardé avec moi mes surplus militaires que je pouvais transporter, laissant l’armure lourde sur place avant de déserter (armure légère et botte de cuire, vêtements carmins, lance de cavalerie et une dague standard).
Une fois mon passage vers Albyor finit, mon hôte, Ybliss Shaytan, m’a fournis avec robes, médaillons, foulards et chaussures ; de quoi me vêtir en sa demeure sans que ses nombreux visiteurs ne puissent s’apercevoir de mon identité réelle. J’ai d’ailleurs, chez lui, ma chambre personnelle, avec un lit confortable, une garde-robe, un bureau, une coiffeuse, et un coffre, dans lequel j’y ai caché mes accoutrements militaires, et autres bien personnels. La lance que j’ai dérobé avant de partir est en affichage dans la salle à manger, surmontant un râtelier au-dessus de la cheminé principale.
J’ai aussi en ma possession plusieurs fioles et boites de maquillage, offert par mon hôte, que je range dans un tiroir de ma coiffeuse.
Description physique : Je suis plutôt petit de taille, ne mesurant que cinq pied et demi (1m68), et aussi maigre qu’un asticot. Ma peau est basanée, une couleur bien commune dans l’Est de la Terre du Milieu. Mes cheveux sont longs et d’un noir opaque. Bien que mes traits soit féminins, il m’est possible de pousser une barbe, bien qu’à mes préférences, et celle de mon hôte, je reste imberbe.
Chez mon hôte et sauveteur, je porte de longues robes, de couleurs qui varient entre le blanc ivoire et le rouge sang. Je garde, pour assurer mon anonymat, un foulard sur le visage, ne dévoilant que mes yeux verts émeraude.
Physiquement, je suis faible. Quand j’étais jeune, je ne participais pas aux sports de brutes que mon frère adorait tant. La lutte et l’escrime n’était vraiment pas pour moi. Avec la complicité de ma mère, je dansais avec les meilleurs professeurs, et montais les plus gracieuses des montures de Blankânimad. Mon manque de force m’a alors apprit à utiliser de ma rapidité, endurance et agilité.
Description mentale : Je suis déchiré par la mort de ma famille, et tente pour le mieux de ne pas montrer la moindre émotion, ce qui se prouve être vraiment difficile. Comme mon père me le disait, il faut que je m’endurcisse, et que je devienne fort !
Dans ma jeunesse, j’étais gâté par ma mère, aimé par mon frère, et protégé par mon père. Avant mon séjour dans l’armé, il m’était difficile de me débrouiller seul, ce qui n’impressionnait en aucune forme mes camarades. Cependant, c’est mon caractère humoristique, et mes façons féminines qui gagnèrent l’amitié et la camaraderie des soldats dans mon unité.
Pour le moment, je suis plutôt craintif, mais gardant sans cesse un sens de curiosité envers la mort étrange de ma famille. Si quelqu’un est après moi, il faut que je sache me défendre !
Histoire : Mon histoire commence à Blankânimad, en l’an 277 du Quatrième Age. Je suis le second et derniers fils du noble Onoryn Al-Abe et son épouse, Ellana. Mon père avait pour frère ainé le Roi de Rhûn, Alâhan, et portait sur sa tête une couronne princière d’or, orné de pierres les plus précieuses. Je vivais parmi les grandes familles de la Capitale de l’Est, dans l’élite, si on peut l’appeler ainsi, d’un peuple jeune et nouvellement uni.
Notre demeure, le Hall au Vents, était nommée ainsi pour ses longs corridors marbrés, qui produisait des tunnels de vents criards et puissants. Dans son enceinte, il faisait toujours frais, en comparaison à la chaleur sans-cesse émises par le soleil féroce qui frappe la région oriental. Nous vivions aisément, moi et mon frère, Eliane, dans un paradis isolé du reste de la populace.
J’étais très proche de ma mère, qui ne manquait pas d’admettre qu’elle aurait voulu d’une fille au lieu d’un second fils. Heureusement pour elle, je n’étais pas comme tout autre garçon de mon âge.
Eliane, de deux ans mon ainé, aimé se battre avec les autres enfants, grimpé les haut-mures de la cité, et apprendre à manier une épée. Moi, je préférais les choses plus fines, comme la danse, l’équitation et les langues étrangèrent. Ma complicité avec ma mère n’était, cependant, pas dissimulé, et mon père n’aimait pas l’idée que son fils se travestisse ainsi. Néanmoins, il m’aimait, et voyait que ma mère et moi étions inséparables.
Pour mes dix ans, je reçu ma toute première robe. Elle était élégante, souple et légère, faites d’une soie des plus rares. J’étais tout heureux de pouvoir enfin porter un vêtement que j’enviais chaque jour en croisant les femmes nobles de Blankânimad. Mon anniversaire était un événement public, et nombreux amis de la famille y étaient invités.
Je me souviendrai toujours des visages des gens présents. Ma mère, qui m’avait vraisemblablement acheté cette tenue, souriait d’un plaisir bien complice. Mon frère riait en compagnie des invités, trouvant ce spectacle bien amusant. Mais c’est le visage de mon père qui était le plus mémorable ; il me regardait avec un air de déception dans ses yeux.
En l’an 292, quand j’avais quatorze ans, je vu pour la première fois des Elfes. Je compris plus tard qu’il était venu à Blankânimad pour proposer une alliance, et ainsi proclamer une paix entre notre royaume et celui des occidentaux. Politique mise à part, je trouvais ces êtres magnifiques. Ils étaient d’une grâce et élégance divine, et je commençais alors à les idolâtrer, bien que secrètement.
Les années furent nombreuses, et petit-à-petit, je me transformais, devenant de plus en plus androgyne. Avec l’aide de ma mère, nous forcions la main de mon père, et voyions où les limites étaient. Bien sûre, je les ai aperçues trop tard.
Mes seize ans passés, je devenais de plus en plus féminin, ayant commencé à me maquiller, et portant couramment des robes et autres accoutrements de femme. Un bon jour, mon père me trouva avec un garçon, un ami d’enfance que j’aimais particulièrement. C’était, bien évidemment, la dernière goute, et mon père réuni la famille pour une convocation importante.
« Orodyn, mon fils, qu’est-il devenu de toi ? », me dit-il, un ton de désespoir dans sa voix.
J’étais pétrifié. Jamais n’avais-je voulu faire autant de mal à mon père. Après mûre réflexion, et avec l’accord de mes parents, il fût convenu que je parte faire l’armé.
Abandonnant mes jupes pour une tunique quelque plus masculine, mes affaires étaient prêtes, et mon voyage, aussi-tant spirituel que physique commença.
Les entraînements militaires étaient rudes, et j’arrivais à peine à suivre les instructions. Je n’étais pas comme les autres recrues et volontaires. Eux était fort et fier, et voulaient goûter du sang de leurs adversaires. Comme vous pouvez l’imaginer, je n’étais pas dans mon élément avec ces brutes. J’étais le plus faible, et ne pouvait pas vraiment porter mon propre poids. Si ce n’était pas pour mon caractère, je ne pense même pas avoir fini les exercices.
Petit-à-petit, les troupes commencèrent à être indulgents, et me considérèrent comme l’un de leurs. D’ailleurs, c’est avec l’aide d’un de mes camarades que je suis entré dans la cavalerie. Mes années d’équitation se montrèrent, et mes supérieurs commencèrent à remarquer mes prouesses.
Je fis enfin parti de la cavalerie en l’an 295 du Quatrième Age, et échangea mon hallebarde bien trop lourde à mon goût pour une lance de cavalerie plus légère. Il faut le dire, ce n’est pas mon aptitude au combat qui fit de moi un chevalier, mais plutôt ma façon de monter, qui se prouve être la meilleure du régiment.
Une fois cavalier, je n’ai jamais vraiment eu la chance de revoir ma famille. Toutefois, je pris part à plusieurs parades militaires, et ai aperçu mes parents dans la foule. Mon père semblait fier de cet accomplissement, et souriait, en serrant ma mère dans ses bras. Mon frère lui, je n’avais pas revu depuis mon départ. Il avait décidé de faire du commerce, et voyageait souvent. Il m’écrivait, et me parlait des merveilleux endroits qu’il visitait. Bien sûre, j’ai gardé ses lettres, et les ai en ma possession à tout temps, dans une poche interne de mon uniforme.
Un beau jour, notre régiment fut envoyé en patrouille, non loin de la Mer de Rhûn. Nous étions stationnés à quelque dizaine de miles d’Albyor, la cité noire, dans un petit village portuaire sur la côte. Nos journées étaient simple ; patrouiller, nourrir les chevaux, manger, jouer aux cartes, dormir, répéter. Nous avions beaucoup de temps libre, et j’appris avec quelques pêcheurs à naviguer un bateau à voile. A ma grande surprise, j’étais d’ailleurs plutôt doué sur un navire ; on commença à m’appeler « L’Anguille ».
Je ne vous cache pas que l’on s’ennuyait merveilleusement, et que, avec le manque d’ordre direct, nous avions trouvé une nouvelle liberté. Aussi, pour passer le temps, je trouvai une âme-sœur, ou plutôt un amant, avec qui je pouvais me confier et discuter. Il n’était pas très futé, mais s’occupait bien des chevaux.
Puis l’année 299 est venue. Nous étions toujours dans notre village de pêche, quand la nouvelle nous est parvenue. Le Roi, mon oncle, venait de mourir de cause inconnue. Beaucoup de rumeurs circulaient.
« Un Elfe l’a tué dans son sommeil ! », dit un des cavaliers.
« Mais non voyons, c’était le vieil âge ! », répondu un autre.
« Le bonhomme n’était pas si vieux que ça voyons ! »
La taverne du village était pleine à rebord. Il était difficile de réfléchir tellement les villageois et guerriers hurlaient leurs théories de complot. Un homme encapuchonné vint se joindre à ma table, me montrant sa main droite. Il avait sur son index une bague d’un or bien pur, portant le sceau de la famille royale
« Orodyn ? Est-ce bien toi ? », me demanda l’homme, qui retira alors son couvre-tête.
C’était Salem, un vieil ami de mon père et oncle. Il portait sur son visage une terrible expression.
« Salem ? », dis-je, un ton perplexe dans ma voix.
« Que s’est-il passé dans la capitale ? »
« Tes parents mon fils… ils sont morts. »
Je pouvais deviner qu’il en avait plus à dire, mais était complètement bouleversé de ce que je venais d’apprendre.
« Un incendie… »
Les larmes commençaient à se verser, autant par moi que lui. Nous nous regardâmes, tristement. Il me prit par le bras, et me conduisit dehors.
« C’était un complot. Je pense que ta tante, Lyra, en est la coupable. Je suis venu ici aussi vite que j’ai pu, mais je crois qu’un assassin en ai après toi. Il faut que tu disparaisses… »
Aussi soudainement qu’une flèche traverse un cœur, la panique m’attrapa la gorge. Qu’avais-je donc fais pour être autant puni ?
Nous nous dirigions rapidement vers ma tente, préparant en toute rapidité mes affaires de voyages, avant de sceller mon cheval. En commençant à enfilé ma maille, Salem m’interrompu.
« Pas besoin d’armure, tu dois disparaître, et elle ne fera que te ralentir ! », m’expliqua le vieil homme.
Un cri retenti en dehors de mon accommodation, puis une chute lourde, comme un sac de patate que l’on jetait à sol. Je sorti de la tente, et tomba sur le corps raide de mon amant, un homme couvert de la tête aux pieds en noir le chevauchant, une lame ensanglanté dans sa main.
L’assassin bondit en me voyant, s’apprêtant à plonger sa lame dans ma gorge. Soudainement, Salem se mit en son travers, me protégeant d’une blessure surement fatale. Un bref combat s’éclipsa devant mes yeux, silencieux et mortel. La danse macabre ne dura pas longtemps, voyant les deux hommes se toucher au même moment. L’assassin avait tailladé son senior au flanc, le découpant du nombril jusqu’au mollet. Salem, lui, avait filé sa lame en travers le torse de l’attaquant, entre ses deux seins. Le mercenaire était mort instantanément, mais la blessure qu’il avait portée au vétéran était elle aussi tout-à-fait meurtrière.
« Albyor. Un ami t’y attend. », commença mon sauveteur, mourant. « Ybliss Shaytan. Ce vieux pervers à toujours aimé tes parents. Il t’attend. »
Une fois de plus, je ne savais quoi faire. J’étais pétrifié de par ce qui venait de se passer.
« Achèves moi et brûle nos corps. Ils penseront que tu es mort… »
Le vieux soldat m’offrit sa dague, acquiesçant de par un léger mouvement de la tête. En pleur, je plongea la lame dans le cœur de son propriétaire. Il me fallut quelques instant pour pouvoir me relever, et une fois debout, beaucoup de courage pour porter flammes aux corps inertes de mon amant, Salem, et leurs assaillant.
Je pris enfin mon cheval par les reines, et disparu à tout jamais…
~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Génial ! J’espère que mon style plaira aux autres joueurs !
Comment as-tu connu le forum ? : Un ami qui jouait m’en a parlé récemment.