Nom/Prénom : Thoron Ereb
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Race : Dúnadan
Particularité : Thoron est discret, calme, intelligent, cultivé. Il s'est entraîné au combat avec Voronwë. Il n'a pas peur, certains appellent ça du courage, d'autres de la témérité, mais ce qui est certain c'est qu'il ne recule jamais. Dans son coeur brûle le feu de la vengeance.
Alignement : Il est et restera du coté du bien, du coté des elfes, du coté des dunadan.
Rôle : aventurier.
Équipement : Epée elfique courte, ressemblant à un glaive, habit de voyage, arc et carquois contenant peu de flèches, une cape d'Imladris, bref, un aventurier.
Description physique : Si les yeux étaient réellement le miroir de l'âme, le sienne serait un océan sans fin. Son visage est plutôt plaisant, du moins pour les femmes. Il se rase s'il peut. Thoron est assez grand, son corps est musclé, ses cheveux son mi-longs.
Description mentale : Même s'il est cultivé, cela n’enlève rien à son esprit guerrier. Son moral est infaillible, sa volonté est de fer. Il est encore très jeune et ne connait pas le monde, ce qui fait de lui une personne très curieuse, lui attirant d'ailleurs beaucoup de problèmes.
Histoire :
Thoron Ereb, un nom peu commun pour un être incroyable. Fils d’un ancien soldat, l’enfant de Gondor se révéla être le digne hériter de son géniteur. En effet, malgré son sang noble, il ne pensait qu’à devenir un combattant, à l’instar de son père. Ce que ce dernier refusait. Pour lui éviter un destin traumatisant, ses parents l’envoyèrent étudier dans la merveilleuse citée de Minas Tirith.
Cette cité émerveilla le jeune Gondorien d‘Osgiliath. Après un court séjour, ses parents repartirent sans lui, le laissant devenir un grand érudit au cotés des sages. Le jeune garçon obéit et étudia. Jamais il ne désobéirait à son père, son héros.
Quelques jours plus tard, son père le réveilla en pleine nuit, que fait-il ici à Minas Tirith? Pourquoi était-il vêtu de son ancienne armure de Gondor? Tant de questions sans réponses. Seule la cape qui cachait en partie son armure lui donnait une certitude, ils partaient pour un voyage. Ils sortirent alors dans l’ombre de la citée plongée dans l’obscurité. Chaque pas était un danger potentiel pour se faire repérer. Mais pourquoi se cacher? Plus loin sur les champs, sa mère les attendait avec trois chevaux.
Pendant des semaines ils voyagèrent, préférant passer inaperçu. Le jeune homme ne comprenait pas grand-chose aux explications de son père, il était jeune après tout. L’ancien soldat parlait d’assassins, quelqu’un aurait engagé des tueurs pour les tuer. Qu’avaient-ils fait? Peut importe, il fallait fuir, mais où allaient-ils? Son père ne répondait pas à cette question. « Dans un lieu sur » disait-il.
Ils étaient presque arrivés. Mais leur chemin s’arrêta dans ces bois en cette sombre journée. Une dague, sortie de l’ombre tua sa mère. Hurlant d’effroi, son père se rua vers elle, trop tard. A peine il eut le temps de se relever, l’assassin arriva derrière le soldat. Une lame sortie de sa manche. Cette dernière transperça la jugulaire de son héros qui n’eut le temps de dire qu’un seul mot. « Cours ». L’enfant ne pouvait bouger, l’assassin se rapprochait. Soudain, par la plus grande chance qu’on puisse avoir, une flèche elfe vola en direction de l’assassin qui l’évita avant de partir en courant. Sept elfes sortirent de nulle part. Un grand en tête vint à la rencontre du petit. En voyant le médaillon qu’il portait autour du coup depuis la naissance, il l’emmena à sa cité.
Une cité elfe, Foncombe. A-t-on déjà vu pareille beauté? Il faudrait être aveugle ou être un simple d’esprit pour ne pas tomber amoureux de cette citadelle! Son architecture était parfaite, l’eau de ses fontaines reflétait l’immortalité de ses habitants, ses statues représentaient des héros d’antan que l’histoire n’oubliera pas. La ville était certes incroyable, mais son peuple était encore plus fantastique. Certes, certains étaient froids et distant avec lui, après tout il était un simple mortel. Pourtant il était différent des autres garçons, il l’avait toujours su. Mais même la beauté de cette citadelle ne pouvait pas ordonner à ses larmes de cesser de chuter.
Il fut mené vers des elfes plutôt agréables. Ils prirent soin de lui, ils le consolèrent, ils l’éduquèrent comme l'auraient souhaité ses parents.
Durant la cérémonie en leur mémoire -car ils étaient amis des elfes d’Imladris- le jeune étudiant se cacha, loin de tous pour pleurer. Au bout de plusieurs heures, ce fut un grand elfe charismatique qui le retrouva. Il se présenta. Un certain Voronwë Amnel, un cavalier, le capitaine qui l‘avait sauvé. Ce soldat fut plus que sympathique envers l’humain. Ce dernier ne parlant pas, il le nomma Thoron Ereb, autrement dit aigle solitaire. Voronwë l’invita à manger, le laissa dormir sur son lit pendant que lui alla dormir à la belle étoile. Un grand elfe, généreux, attentionné même envers un membre d’une autre espèce. Puis, dès l’aube, il rejoignit ses précepteurs.
Seul au milieu des immortels, le gondorien pensait souvent à ses parents. Son seul souvenir d’eux était un médaillon que lui avait offert son père à sa naissance. Bien sur, Thoron ne savait pas ce qu’il signifiait, pas encore.
Au fil du temps, Thoron commença à marcher comme un elfe, à se nourrir comme un elfe, à se nommer comme un elfe. Ainsi il adopta le nom de Thoron Ereb.
Après ses cours de la journée, Thoron partait rejoindre Voronwë qui lui apprenait à se battre. Cet elfe connaissait mieux que quiconque la douleur que l’on ressent lorsqu’on perd un être proche. Ainsi le jeune gondorien devint un adolescent, puis un homme. Enfin, il décida de partir à l’aventure. Dans son immense générosité, Voronwë lui forgea une épée parfaite pour son style de combat. Elle était superbe, la perfection à l’état pure. L’elfe disait qu’il était un piètre forgeron, pas comme son père, Thoron n’y croyait guère, Voronwë avait aussi beaucoup de talent. Ils se comprenaient, ils avaient choisi le même chemin, celui des armes, celui de la loyauté, celui de la justice.
Comme cadeau d’adieu, son ami elfe lui offrit un superbe arc elfique ainsi qu’un carquois. Mais son plus beau présent fut de lui dire ce que signifiait son médaillon. C’était en réalité un emblème, celui de sa famille, une famille de Dúnedain. Thoron était perplexe, il était différent, certes, mais comment pouvait-il avoir du sang Dunadan dans ses veines? Était-il vraiment un être hors du commun? C’est-ce qu’il se jura de découvrir.
A présent il était prêt, prêt à affronter le monde. Thoron Ereb lança un ultime regard vers cette mère, vers Imladris. Il avait suivit les ordres de son père, il était devenu érudit, mais tout comme son géniteur avant lui, il se détourna de cette voie. Cachant son visage sous sa cape elfique, il s’en alla en quête d’aventures, de réponses à ses questions et de vengeance. Ainsi commença le long voyage du grand aigle solitaire.