Les Champs aux Iris

« Au confluent de la Rivière aux Iris et de l'Anduin, se trouvait, depuis les Jours Anciens et jusqu'au Deuxième Âge un grand lac. Mais au fur et à mesure, celui-ci s'était progressivement transformé en un vaste marécage où serpentait la Rivière aux Iris, au milieu de jonchères couvertes d'iris jaunes, qui donnèrent leur nom au marécage. »

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Longtemps occupés par les Hobbits de la branche des Forts, les abords de la Rivière aux Iris ont connu par le passé les intenses recherches des sbires de Sauron à la recherche de l’Anneau Unique, ce dernier ayant été perdu par Isildur dans le cours d’eau en des temps immémoriaux. Ces investigations et les gens qu’elles ont apportés ont décimé les habitants et leurs maisons sont tombées en ruines au fil du temps. Mais au cours du Quatrième Âge, quelques poignées de semi-hommes passionnés par leur généalogie ont fait le voyage inverse et ont marché jusqu’au berceau de leurs lointains aïeux. Nul ne sait si au départ ils voyaient cela comme un aller-retour, une aventure pour assouvir un soudain goût du risque. Toujours est-il qu’ils s’y installèrent finalement et y prospérèrent.

Il s’agirait pour la plupart d’anciens habitants du Pays de Bouc et de Bree, hobbits possédant une large proportion de sang Fort dans les veines. Ils vivent dans des maisons dont certaines caractéristiques rappellent les smials, telles les fenêtres et portes rondes, mais ils disposent aussi d’un ou deux moulins utilisant le courant de la Rivière aux Iris, dans lesquels ils moulent les céréales qu’ils acquièrent auprès des clans béornides les plus méridionaux. Les couleurs de leurs boiseries se marient à merveille avec les fameuses iris qui poussent tout près, donnant au lieu un aspect bucolique et fringant.