Azalée Bravet, hobbit forgeronne

Nom/Prénom : Azalée Bravet
Âge : 33 ans
Sexe : Féminin
Race : Hobbit

Alignement : Du côté des opprimés (au moins tant qu'elle subit elle-même cette oppression), contre la tyrannie, le despotisme et l'idée de prédestination.

Équipement : une charrette, une ponette, quelques ustensiles de cuisine (rien que le strict nécessaire : une batterie de 6 casseroles, trois poêles, assiettes, bols, couverts et tasses, une sorbetière, une bouilloire, 2 fouets, 4 cuillères et 7 couteaux, 2 spatules, râpes en tous genres et presses ail et agrumes), ses brosses à cheveux et à pieds, sa pipe, une robe légère, une robe de laine, plus celle qu’elle porte sur elle, un pantalon et une chemise, empruntés à son frère, deux capes, trois écharpes, deux paires de gants, quelques bijoux (qu’elle a faits elle-même, elle n’en porte pas d’autres), une CORDE, sa fidèle Perce-Page et bien sûr ses principaux outils, son tablier de cuir, ses gants et ses guêtres de protection.

Description physique : Contrairement à sa mère et à sa sœur, Azalée n’a pas hérité des blonds cheveux et de la beauté légendaire de leur ancêtre Goldilock. Elle tient plutôt du côté Bravet, larges hanches, os solides et yeux marrons.
Elle a les cheveux roux, la peau hâlée par le grand air et le feu de la forge, un nez retroussé couvert de tâches de rousseur.
C’est une jeune hobbit en bonne santé, assez grande (le sang des Touque, sans doute), plantureuse… ou dodue, selon votre point de vue… Néanmoins, la rondeur de ses bras est plus due aux muscles qu’à la confiture de mûres. Des années à magner marteau, masse et pinces lui ont fait de jolis biceps.
Elle a une marque de brulure au dessus de la lèvre, à droite. Erreur de débutante à la forge.
Fière (trop parfois), elle se tient généralement la tête haute et le buste droit.

Description mentale : Petite dernière d’une famille assez aisée, Azalée n’est pas habituée à ce qu’on la contredise. Elle est sûre d’elle, et assez têtue. Cela la rend parfois assez énervante, entre cuistrerie et suffisance. Mais la plupart du temps, elle reste assez bonne fille. Le rire facile, et le bavardage encore plus !
Depuis toute petite, Azalée balance entre deux influences. Celle de son père et celle de sa mère. Le pragmatisme et l’idéalisme. Le travail des mains contre la lecture des poèmes, contes et légendes de l’ancien temps. Bravet contre Touque.
Il en est ressorti un ensemble parfois inconséquent. Azalée rêve d’aventure, mais déteste dormir hors de son lit douillet. Elle est fidèle au Royaume Réunifié et au Roi d’Arnor, mais elle aime beaucoup ce que dit sa mère sur Melkor, Iluvatar et les Ainurs. Parce qu’au fond, qu’est-ce que Melkor avait fait de mal, à part défendre son libre arbitre ?
Elle aime les minerais les plus raffinés et peut passer des heures à admirer ou créer les volutes les plus fines et des dentelles de métal pour ses créations, mais elle peut aussi passer des heures à surveiller des marrons rôtir sous la cendre. En effet, comme toute hobbit qui se respecte, Azalée est gourmande, et depuis qu'elle est devenue végétarienne, elle a bien compris que si elle voulait manger quelque chose de bon sans morceau de cadavres dedans, il faudrait qu'elle le cuisine elle-même ! Et c'est ce qu'elle fait, plutôt bien, d'ailleurs. Pour une fois que grand-maman Bravet est satisfaite...

Azalée a longtemps été considérée par sa famille comme un garçon manqué (même si Daisy râlait en disant qu'elle était surtout une fille réussie). Petite, elle refusait tous les jeux dits " de filles", voulait mettre des pantalons et rester avec les hommes, répétait les jurons de son père et de ses oncles...
En grandissant, elle s'est rendu compte que, bien sûr, elle avait le droit de ne pas aimer ce qui était généralement attribué comme passe temps et qualités aux filles, mais que ce n'était pas une raison pour dénigrer ces choses. Le problème était que les filles n'aient pas le droit de faire ce que faisaient les garçons, et que leurs activités soient souvent dévalorisées. Pourquoi s'extasiait-on quand Azalée redressait la lame d'une charrue, et pas quand elle réalisait un gratin de courges ? Le gratin était bien plus long à faire, pourtant !
Donc oui, Azalée a parfois des attitudes très "masculines" aux yeux d'autrui (comme quand elle va boire des verres et jurer avec son frère et les amis de celui-ci au Dragon Vert), mais elle ne dénigrera jamais le travail invisible et les soucis des filles et des femmes de la Comté !

Azalée déteste ne pas être prise au sérieux. Malheureusement, cela lui arrive souvent, en tant que cadette, et surtout en tant que fille. Comment cela il faudrait qu'elle se marie pour garder l'atelier de son père ? Comme si elle ne savait pas bien mieux que n'importe quel garçon comment gérer la forge où elle avait grandi !

Histoire :
Autrefois, Miro Bravet a quitté la Comté pour voir le monde. Ses parents, bien sûr, n’approuvaient pas. Mais les jeunes, de nos jours, n’écoutent plus leurs parents. Quand il est revenu dans la Comté, quatre ans plus tard, il s’établit comme forgeron à Hobbitebourg, sur la route de Lézeau, et demanda la main de Daisy Touque. Là encore, sa famille n’approuvait pas ce mariage. Daisy, comme le disait la vieille mère Bravet, était bien une Touque. Jamais rien fait de ses dix doigts, toujours à rêvasser, la tête dans les nuages. Mais belle…

La fille aînée de Miro et Daisy, Opale, a hérité de la beauté de sa mère, mais du pragmatisme de sa famille paternelle. Elle est maintenant mariée, mère de deux enfants – deux garçons – et ne fait plus de broderie que sur des torchons ou des mouchoirs.
Munro, le seul fils du couple, a hérité de la santé délicate de sa mère. Il n’a jamais réussi à s’intéresser au métier de la forge. Ce qu’il aimait, c’était assembler les petites pièces de métal. Il est devenu horloger.

Azalée est la petite dernière, l’enfant gâtée. Elle a passé son enfance entre le boudoir de sa mère, à l’écouter jouer de la harpe et raconter des histoires merveilleuses, et la forge de son père, où elle a très vite commencé à mettre la main à la pâte. C’est comme cela qu’elle a fini par devenir l’apprentie de son père, au grand dam de ses grands-parents paternels.

-Une fille ? Forgeronne ? Quelle drôle d’idée !
-Une idée de Touque, ça…
-Quel garçon voudra l’épouser, cachée derrière cet énorme tablier et les mains toutes caleuses ?

Mais épouser un garçon, cela n’a jamais intéressé Azalée. Elle, ce qu’elle a toujours voulu, c’est fabriquer des épées. Des armes élégantes, affûtées, terribles, légendaires !
Mais quand on est forgeronne dans la Comté, on fabrique plutôt des socs, des faux, des houes… et des couteaux de cuisine, bien sûr !
C’est d’ailleurs en livrant un jour le fruit de son travail à un client, qui a voulu tester tout de suite le matériel, qu’elle est devenue végétarienne. Au grand dam de la famille Bravet...

-Végétarienne ? Et puis quoi encore ?
-Mais le saucisson, ça, tu peux ?
-Et le poisson ?
-Alors tu ne peux plus manger de pain ?
-Et une bonne terrine de champignons, à Yule, quand même !

Grand-maman Bravet a saisi l’occasion de cette expérience traumatique pour convaincre son fils qu’Azalée n’était pas faite pour la forge. Elle fut donc envoyée poursuivre son apprentissage chez un lointain cousin, un Fierpieds, orfèvre au Pays de Bouc. Elle aimait bien travailler les métaux précieux. Créer des bijoux, comme sa sœur, autrefois, créait des paysages sur ses broderies, son frère des petits animaux sur ses coucous, et sa mère des vers sur son bureau en bois de chêne. Elle aimait bien la fille de Maître Fierpieds, aussi. La jolie Liseronne.

Cependant, après la Bataille du Brandevin, ses parents ont préféré la faire revenir à la maison. Elle a repris le travail aux côtés de son père. Avec « tout ce qui se passe en ce moment » (comme dit grand-maman Bravet), on leur commande parfois une épée courte, un poignard ou une dague. Mais ce qu’Azalée aime surtout faire, ce sont les coupe-papiers fantaisies. Dans la Comté, c’est le seul moyen de lier ses deux passions, les lames efficaces et les gardes élégantes.
Et elle commence à être assez connue pour ses coupe-papiers ! Il y a tout plein de modèles différents. Avec poignée fleurie, avec incrustation de pierres, avec lame polychrome, avec pommeau à tête de mouton pour Madame Burrows, et à tête de chouette pour Monsieur le Maire.
Mais Azalée s’ennuie. Elle a fait le tour de ce que son père pouvait lui apprendre, et son père est le meilleur forgeron de toute la Comté !

Maintenant, ce qu’elle veut, c’est voyager, comme son père a lui-même voyagé quand il était jeune. Il dit qu'il a été formé chez les Nains, mais en grandissant, Azalée s'est rendu compte qu'il y avait des incohérences dans son histoire. Peu importe. Elle, elle ira chez les Nains ! Elle verra bien si les mots qu'il lui a appris (surtout des mots techniques et des jurons) sont de vrais mots de la langue secrète des Nains, ou des rodomontades de hobbit...
Elle connait un peu de mot de sindarin, aussi, appris par sa mère... Mais cette langue ne l'a jamais vraiment intéressée. Il faut dire que les elfes, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé...

En revanche, ce qui l'a toujours intéressée, c'est l'histoire de Melkor, telle que la lui racontait sa mère. L'histoire du plus doué des Ainurs, mais surtout du plus indépendant, celui qui a refusé de se voir dicter son chemin. Daisy a toujours vu Melkor comme celui qui s'élève face aux pouvoirs paternel autoritaires. Celui qui est prêt à innover, à changer le choses, et il y a pas mal de choses qui auraient bien besoin d'être changées dans la Comté et en Terre du Milieu...

Aussi, quand le frère de Daisy leur a raconté avoir entendu un marchand ambulant parler de ces gens de l'Est, qui vouent un culte à Melkor, cela a tout de suite capté l'attention de la mère et de la fille. Ni l'une ni l'autre ne s'était jamais intéressée aux gens de l'Est avant cela, mais depuis, elles essaient de rassembler le plus d'informations possibles sur le Rhûn et l'Harad, même si c'est loin d'être évident depuis un salon de Hobbitebourg.
Même si Azalée a plutôt une dévotion pour Aulë, père des Nains et des Forgeron.nes, cette histoire de culte melkorite a attisé sa curiosité, d'autant que, parait-il, là-bas, les femmes sont traitées comme les hommes ! Une destination à rajouter à sa feuille de route !

Elle sait que sa famille, notamment le côté Bravet, s’opposera à ses projets de voyage. Ses propres parents complotent pour lui trouver un mari. Heureusement, ils ne se sont pas mis d’accord sur le fiancé. Papa mise sur son nouvel apprenti, qu'il a recruté quand Azalée est partie au Pays de Bouc, et Maman sur ce garçon qui fait de si jolis vers.

Mais Azalée prépare son voyage. Elle lit tout ce qu’elle peut sur l’Arnor, le Gondor, le Rohan, sur la Moria, l’Erebor, les Montagnes de Fer, et surtout sur le Rhun, lointain et merveilleux.
Et lit aussi des choses sur les plantes que l’on peut trouver, celles qu’on peut manger, et celles qui ont des vertus médicinales. Elle a même appris à coudre !

Elle a de l’argent de côté. Elle a Caramelle, sa ponette. Et elle a Perce-Page, son épée...
Elle l’a fabriquée elle-même, au fil de longues années de recherches et d’expérimentations. C’est son chef-d’œuvre. Une lame fine, légère, en fer des Nains, qui chante quand elle fend l’air. Quant à la poignée, c’est un bijou, de la chape au pommeau, où sont entrelacées les initiales d’Azalée.

Et quand elle sera majeure, plus personne ne pourra s’opposer à son départ.
Elle ira en Arnor, elle ira en Gondor, elle ira en Lorien et à Dale. Peut-être même pourra-t-elle aller à la Moria, ou dans la Montagne Solitaire !
Elle ira voir la tombe de son ancêtre Peregrin, le Gouffre de Helm et la forêt de Fangorn, et tous les haut lieux dont sa mère lui a tant parlé.


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Comment trouves-tu le forum ? : Il y a plein de trucs et de gens !
Comment as-tu connu le forum ? : par Wulfhilde

Une fois de plus, bienvenue sur le forum Azalée

Honnêtement, je n'ai rien à redire sur ta fiche. Elle est très bien écrite et drôle, et nous donne up aperçu d'un personnage équilibré qui représente parfaitement le peuple hobbit.

Je valide donc avec plaisir ta fiche! Je t'ai mis le rang de forgeronne, tu peux à présent commencer le jeu Vu les ambitions de ton personnage, les possibilités sont nombreuses donc je propose qu'on en discute sur le Discord.