5 résultats trouvés pour Gebir

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Sujet: Je vous connais...
Gebir

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 18 Mar 2013 - 19:19
Le chevalier vert. La couleur des armoiries de sa famille, la couleur de son amour et son penchant pour tout ce qui vit dans ce monde. Il aimait le printemps, l'été, l'automne et même l'hiver. Quand celui ci était doux et clément, quand on pouvait se balader le petit matin à l'aurore, entre chiens et loups, l'air frais et sain qui vous purifie de l'intérieur et vous rappelles.
Quand il vous rappelle ce que vous êtes, soldat, seigneur, forgeron ou manant mais aussi quand vous vous sentez quelqu'un de bon. C'était ça la philosophie du chevalier vert. Chacun à son niveau avait une occasion de rendre le monde meilleur. Du boulanger qui donnes ses excédents aux manants, du manant qui donne un coup de main à la vieille dame pour monter les marches ou du noble qui soigne ses sujets.

Une vie de devoir qui vous apporte tant de joies et de reconnaissance. Il avait été reconnu comme un grand chevalier tant à l'époque où il fut chevalier qu'ensuite en tant que noble. Par le peuple, par ses supérieurs et surtout par ses amis.
Ces gens qui vous jugent sur vos faits et sur votre coeur. Et non sur des paroles et des gestes inconsidérés

Erco était l'un de ceux là.

Ils avaient ri, bu, combattu et surtout penser à un monde meilleur. Ils avaient prêté serment de défendre les faibles et de sauver ceux qui devaient l'être. Des plus sombres cavernes aux champs de bataille, ils avaient avancé sans peur, ni reproche côte à côte pour détrôner le mal. Chacun savait que l'autre donnerait sa vie pour la sienne et que rien ne les forcerai à se trahir. Dans le malheur ou le bonheur, dans la pauvreté comme dans la richesse.

C'était ça la plus belle et la plus simple des choses. Ce que certains appelent ami, moi je l'appele ma famille.

***************************

Il avait attendu dans le fond de l'écurie en bouchonnant son cheval. Il repensait au passé qu'ils avaient eu. Les barres de rire et les galères. Les moments de doutes et les moments d'insouciance. Leur appartenance à la guilde qui avait perdu d’intérêt après la grande guerre au nord qui avait tenu le mal à distance mais maintenant les terres du milieu avaient de nouveau besoin d'eux et Gebir doutait que seul le hasard les avaient réuni au même endroit. Le destin, la necessité ou bien il faisait partie de l'Arbre Blanc.

Il le sentit rentrer plus qu'il ne l'entendit avec la froid venant de l'extérieur. Gebir finissait d'étriller la robe brune du canasson quand Erco parla enfin d'une voix presque naturelle comparé au ridicule de la réplique.

Se retournant lentement, il souriait. Peut être du même sourire que certains appellent sadique. Un sourire obligatoire. Celui qui même dans les pires moments vous donne une tête de con.

Tout dépend du nombre d'ennemis qui te suive mon ami. Ou bien vers ceux que tu vas.

Erco semblait stupéfait par le nouvel aspect du gondoréen. Que lui dire? La vérité ou le mensonge. Lui n'avait guère changer, les années avaient prit une part de sa fragrance mais il restait fort et séduisant. Il avait l'air plus sérieux et sévère que dans ses souvenirs.

Tu n'as pas changé et heureusement car je doutes que tu m'aurais reconnu dans cet accoutrement.
Que deviens tu et diable qu'est ce que tu fais en Gondor sans passer dans mon fief? Tu t'ennuis de ton ancienne vie d'épée louée pour te remettre au mercenariat.


Tout parlant, il s'était maintenant rapproché du comte et l'avait attrapé par les épaules pour le regarder sous toutes les coutures.

#Gebir
Sujet: Je vous connais...
Gebir

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 16 Mar 2013 - 14:07
Il avait préparé pendant deux jours son expédition vers l'Est. Malgré la promesse de l'aide de l'Arbre Blanc, il ne savait ce qu'il ferait une fois arrivé sur place. Il n'allait pas foncer tête baissé dans la gueule du loup. En fait, il allait lui falloir une période de préparation et de réflexion. Évitez de se faire remarquer, savoir comment soudoyer les gardes du Rhun. Et plus que tout ne pas se faire passer pour un homme du Gondor. Il avait quasiment tout laisser à Minas Tirith. Son cheval, ses habits de noble, ses titres, ses manières et même ses cheveux. Le crane ras et complètement rasé, il rajeunissait et ne ressemblait plus au seigneur qu'il était. Les seules choses qu'il avait gardés bien caché sur le flanc de sa monture étaient son épée légendaire Gurthascar et sa cotte de maille verte d'où lui venait son surnom

Il avait passé la Grande Porte comme un vulgaire voyageur sur un cheval de voyage vétu d'un vieux manteau de fourrure bouffé aux mites sur des breloques brunes en dessous duquel se trouvait un pourpoint de cuir. A sa hanche, une épée de bonne facture qui paraissait fortement usée.

De nouvelles congères s'étaient formés et se formaient sans cesse sous le blizzard qui s'abbatait sur la cité blanche. Le cavalier prit la direction de ce qui devait être Osgiliath en suivant deux marchants sur des chariots bâchés qui repartaient surement vers le Sud et des affaires plus prospères. Le vent rendait quasiment impossible de garder les yeux ouverts. La neige et  le froid vous pénétraient le corps et les articulations du chevalier lui rappelèrent leur présence en un millier de pointes d'aiguilles. Cette sensation de tiraillement sourd et froid si désagréable qui vous montre à quel point vous avez vieilli.

Par endroits, la neige n'était épaisse que de cinq centimètres et vingt mètres plus loin, une congère d'un mètre vous barrait la route. Le maigre convoi se perdit deux fois radicalement avant de tomber sur les berges du grand fleuve qu'ils longèrent vers l'amont pour retrouver l'ancienne capitale d'Osgiliath.

La milice les laissa rentrer sans problème dans la cité. Une cité moitié en ruine, moitié florissante. De nouveaux bâtiments avaient été reconstruit avec des pierres des anciens et certains quartiers étaient totalement désert. Seul le port et le centre de marchandage ressemblait à quelque chose. En particulier, la haute et grande maison de la Compagnie du Sud. Fleuron du commerce gondoréen, renommé dans les quatre coins des Terres du Milieu et première puissance d'Osgiliath depuis que l'intendance de la cité revient au conseil des marchants de la Compagnie.

Gebir flana un moment pour récupérer les informations dont il avait besoin. Et le quartier marchand et celui des docks étaient les meilleurs pour ça. Une caravane devait partir dans les jours à suivre. A vrai dire, elle aurait déjà du partir mais un ordre avait été donné. Un homme du nom de Vadolas semblait s'occuper de sa sécurité de la caravane.Il avait un groupe de mercenaires sous ses ordres qui assurait la sécurité de la caravane. Cela arrangeait bien Gebir de se tenir loin de Saemon, Grand Maitre de la Compagnie qu'il avait rencontré dans le nord. Le genre d'homme qui ne servait que ses propres intérêts et nul ne savait de quel côté il était. Il traînait souvent dans une auberge de la cité, là où Gebir l'attendrait.

**********************

Accoudé au comptoir et sirotant une bière brune amer du sud, Gebir réfléchissait à  ce qu'il connaissait du fonctionnement des caravanes. Les mercenaires,les marchants habituels et ceux de passage.

Plus une caravane était grande, plus il était facile de passer inaperçu mais plus le voyage allait être long. Il espérait à la fois les deux. Une caravane importante et un bon rythme de voyage. L'auberge était la plus grande de toutes et de loin, celle de la meilleure qualité. Le tenancier rendait des comptes directement à la Compagnie. Une écurie avec des valets de qualité sur l'arrière du batiment avec une porte de sortie facile et discrete. Un colombage sur trois étages en plus du rez de chaussée. Une salle commune moitié vide où de nombreuses personnes se serraient autour des feux. Le sol fait de plaque de grandes plaques de marbre dessinait un riche motif. Seules deux ou trois auberges de Minas Tirith au niveau des plus nobles quartiers pouvaient se vanter d'avoir un si beau établissement et aucun n'avait cette taille.

Soudain, le chef des mercenaires entra dans la pièce suivi d'une douzaine d'hommes à l'aspect lugubre et méfiant. Tous avait une épée ceinte à leur côté et certains avaient dague et poignard à portée de main. Des mercenaires. Ses mercenaires.

Mais il y en avait un qui n'était pas ce genre. Cela faisait fort longtemps que Gebir n'avait pas entendu sa voix ni même l'avait aperçu. Cela remontait à l'époque de la grande guerre du nord, à l'époque de la trahison du prince de Dol Amroth. Erco Skaline, ce vieux renard était là mais il ne pouvait le reconnaître avec son crâne rasé et les effets du temps sur l'ancien chevalier.A vrai dire tant mieux vu qu'il connaissait son statut de seigneur et qu'il était en présence de Vadolas.

Gebir se retourna vers le comptoir et les laissa s'installer à une longue tablée.Il suivait leurs faits et gestes avec un grand miroir au comptoir. Le soi disant Vadolas partir tout à coup et aucun autre ne sembla bouger. Gebir réfléchissait à un moyen de contacter Erco, il devait savoir ce qu'il faisait ici et pourquoi il parlait avec le chef des mercenaires. Un gribouillis sur une ardoise et une piécette au serveur pour l'apporter à Erco une fois qu'il serait sorti.

"L'épée verte vous attend aux écuries."


#Gebir
Sujet: Convocation
Gebir

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Rechercher dans: Le Palais   Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Convocation    Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 23 Jan 2013 - 19:39
Il n'en renevait pas. Le bruit et les odeurs de tout genre de la cité blanche, autrefois si omniprésentes et asphyxiantes au point de vous faire regretter le désert. Mais aujourd'hui, tout était terne. La cité était reclu sur elle même. Les habitants vous regardaient de coin avec un air mi soupçonneux mi dépressif. L'heure était sombre. La cité avait pourtant vécu des années prospéres sans guerre et avec un commerce abondant. De belles récoltes et des scenes de liesses aux moissons.

*********

La route avait été pénible. Il avait avançer lentement à travers le vent et la neige sans savoir où se trouvait la route, ni la direction de la capitale.S'aidant des indications des habitants chez qui il avait logé, il était toutefois tombé dans des culs de sacs au pied de grandes falaises, où au pied des montagnes blanches. Plusieurs fois, la neige, haute de plusieurs pieds l'eut forcé à rebrousser chemin pour éviter ces congères.

Quand il la vit enfin, il devait être à 500 pieds.La neige montaient facilement jusqu'au quart des murailles en pente raide. Il était arrivé à la quasi totale opposé de la porte et dut longer les murailles sous les yeux des courageux gardes qui arrivaient à patrouiller sur ce mur de glace.

La grande porte étaient continuellement déneigé par des gardes et de chaque côté de la porté, un mur de neige de six pieds de haut sur quinze mètres de long comme un parapet. Le passage avait été réduit  à 5 chevaux de front.

Deux gardes l'interceptèrent avant de passer la porte à demi entrebaillé.

Nom, raison de votre venue, cargaison de votre poney et durée du séjour.

D'abord, on dis bonjour, rentrez vous mettre à l'abri du vent.
Deuzio je suis le seigneur Gebir des collines vertes et la raison de ma présence ne concerne que moi.
Tercio, je veux votre matricule pour que je vous envoie relayer les pauvres bougres qui tente de garder un accés convenable à notre grande cité.



Bon allez y passer.

Ca commence bien.


Il passa par une auberge bien côté du haut de la cité pour prendre un bon bain, un bon repas et avant tout une bonne bière. Il revetu sa tenue habituelle de chevalier vert de Dol Amroth avec son épée et sa longue cape argenté avant de monter en direction du palais.

Les gardes le laissèrent passer sans soucis cette fois si et c'est avec une certaine appréhension qu'il franchi l'arche menant au palais royal. Il se dirigeait vers le bureau de l'intendance pour demander audience à sa Majesté Tar Mephisto pour lui présenter ses condoléances et renouveler son allégeance.


HRP dsl Gallen mais pas vraiment inspiré HRP

#Gebir
Sujet: Un retour sans bouclier...
Gebir

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Rechercher dans: Khand   Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un retour sans bouclier...    Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 6 Jan 2011 - 20:46
Alors, on avait envoyé toute l'armée juste pour ça. Pour une information même pas fiable. Il avait repris l'épée pour aucune raison valable. Il avait envoyé des soldats à la mort. Et quelle mort.

Une quinzaine de ses meilleurs chevaliers étaient mort dans Assabia pour sauver le seigneur Mephisto. Abattu par derrière, assailli à quatre contre un, aveuglé par du sable dans les yeux. Même les armures étaient meurtrières avec tout ce sable entre deux qui empêcher des mouvements fluides. Il préférait combattre sous une pluie d'orage qu'avec tout ce sable. Même Furian avait péri. Son ancien écuyer. Son meilleur lieutenant et surement son meilleur ami. Il ne sût combien de temps il avait tenu avec ses hommes dans les rues d'Assabia à la recherche d'un roi. Mais au lendemain de la bataille, leurs têtes plantées comme des trophées sur des piques apparaissaient au niveau des creneaux.

Le voyage du retour allait être bien pire que la mort de ces braves. Ils avaient eu une belle mort si l'on puit dire. Une mort, l'épée à la main.

Le désert était le pire ennemi qui soit. Une étendue de sable et de rochers à perte de vue. Aucune ombre pour se reposer et reprendre des fortes. La chaleur d'un bon feu n'a rien à voir avec celle du désert. Elle était partout, étouffante, désagréable et hallucinogène.  L'eau était sale, vicié et chaude. Avait vous déjà dû supporter une soif terrible sous un soleil de plomb en plein milieu du désert? Dés que vous buvez un peu de cette eau, vous êtes encore plus altéré et votre vue se trouble. Les montures peinaient tellement sous la charge imposante des chevaliers et de leur équipement. On avait perdu deux étalons, dont un de ces magnifiques rouans. Un fameux croisement entre les chevaux du Rohan et des montures de guerre du cygne. Un cadeau d'Imrahil à Eomer pour son mariage avec sa fille Lothíriel. On avait rarement vu un si bel croisement. On n'avait même pas pû  les enterrer selon la coutume. Honte aux chevaliers du cygne. Honte au Gondor.


La longue colonne de l'armée poursuivait inlassablement sa route. Enfin, non pas inlassablement. Ils étaient tous lassées et déchus de leur honneur. Ils savaient très bien qu'ils n'avaient pas le droit à la parole sous risque de pendaison. Aucun homme n'aime les menaces de son suzerain. Gebir ne comprenait pas. Il ne savait plus vraiment pourquoi il se battait. Il avait depuis longtemps perdu ses amis.

Furian, Forlong, Meneldir, Eaque,les chevaliers de Brethil. Il en regretterait presque Galathor. Il ne lui restait plus que sa femme et ses terres à protéger et à chérir.

Un soir, une caravane vint s'installer à côté de l'armée. Gebir ne pouvait la voir que d'un mauvais oeil. Des rapaces. Voilà ce qu'ils étaient.

#Gebir #Meneldir #Eaque
Sujet: Devant les murailles d'Assabia...
Gebir

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Rechercher dans: Khand   Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Devant les murailles d'Assabia...    Tag gebir sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 8 Aoû 2010 - 1:15
Du sable à perte de vue. Jamais les hommes de Dol Amroth avait eu à traverser une région aussi aride et dénudé de végétation. Le chemin n'était rien de plus qu'une sorte de terre battue blanche qui filait droit à l'est depuis la mer. Un contingent de cinq cents soldats avançait sous le soleil de plomb et plusieurs fois, ils durent s'arrêter à cause de fortes rafales de vent chargé de sable. A sa tête se trouvaient les seigneurs Yrallyn, Draford et Gebir. Les trois hommes discutaient de la mission à venir et du temps qui avait passé entre le départ du Roy et l'arrivée du messager à Dol Amroth.

Ils avaient du retard sur le gros de l'armée, deux ou trois jours au plus. il fallait espérer que le combat n'eut pas commencé avant leur arrivée.

Juste derrière eux se trouvaient la fleur de la cavalerie. Quatre vingt chevaliers en acharnement de guerre montés sur les montures les plus robustes qui existent. On dit que les chevaux de Dol Amroth serait le fruit de trois siècles de sélection et d'élevage entre les chevaux elfiques et les étalons sauvages qui erraient au nord bien avant la création du Rohan par Eorl.
Suivaient environ trois cents hommes d'armes pourtant les insignes de l'arbre et du cygne ainsi qu'une centaine archers dont une bonne moitié venait des forets de Pinnath Gellin.
Et puis il y avait le ravitaillement et les équipements dans une dizaine de chariots bachés.

Enfin tout au bout, il y avait un homme qui marchait à coté d'une cuissinière en tenant par la bride sa monture. Si on cherchait à trouver le plus frêle de tout les chevaliers, c'était bien lui. Et pourtant il était l'un des meilleurs escrimeurs de Dol Amroth grâce à l'enseignement des gens de Brethil et de son ancien maitre.

Ah sacré Furian ...



***********

Au bout de cinq jours de marche dans le désert, avec de rares oasis pour se reposer, les traces de la guerre se firent sentir. A un croisement avec une route venant du nord, on pouvait voir le passage d'une armée au complet. Trois heures après, des tentes de toutes couleurs apparurent au loin devant une cité qui ne devait pas être beaucoup plus grande que Pelagir. On entendait déjà le fracas de le guerre à cette distance.

Furian avait bien vite remonté la colonne de soldats pour se placer parmi les chevaliers.

Arrivés au niveau du campement, le peu de troupes que l'on pouvait trouvé était des blessés et des mourants. Gebir avait déjà connu des débâcles mais cette bataille semblait avoir commencé dans un chaos le plus total. Un champ de cadavres se dressait entre le campement et la muraille. Au dessus de la porte principale, on pouvait toutefois voir un étendard gondoréen flottant grâce au vent du désert.

Un lieutenant d'infanterie, blessé au bras, reconnaissant les emblèmes du cygne vint à leur rencontre.

"Bienvenue à Assabia mes seigneurs, une partie de l'armée a attaqué prématurément la ville sans ordre et les ordres de retraite n'ont pas suffit à empêcher le reste de l'armée de se jeter dans la mêlée.
Les pertes sont gigantesques et l'armée continue de s'enfoncer dans la ville avec le roy à sa tête avec sa garde dans l'espoir de retrouver son fils."

"Savez vous où se trouvent les chefs militaires?"
Cingla Yrallyn

"Non mais une partie d'entre eux tentent à priori de rallier les hommes vers les murailles pour empêcher un combat en pleine nuit que nous perdrions à cout sur dans une ville inconnu."

"Il faut aider les hommes à se replier vers les murailles pour la nuit. Draford et moi nous chargeons de cette partie. Seigneur Gebir prenait les hommes que vous avez besoin et trouvez le Roy."


"Je suis d'accord sur ce point."
dit Gebir avec enthousiasme.


Gebir effectua un demi tour rapide et commença à sélectionner des chevaliers pour l'accompagner dans la cité.

"Il me faut trente volontaires parmi les chevaliers et dix parmi les archers pour une mission dangereuse. Nous laisserons les montures ici et progresserons à pied."


Il ne fallut pas plus de quinzes secondes pour trouver la "bonne" trentaine, voire quarantaine, de chevaliers pour sortir des rangs avec détermination. Gebir était connu pour les victoires qu'il avait mener il y a plusieurs années et certains voyaient en lui un moyen de se distinguer.

"Furian charge toi des archers et rattrapez nous devant la porte principale. Assures toi qu'il ait tous au moins un épée courte avec eux.
Quand à vous soldats, laissez vos lances ici et buvez un coup avant de me suivre."


Gebir vira vers un enclos pour chevaux au niveau du campement du Gondor. Il glissa à terre et ouvra la barrière en grand pour laisser ses chevaliers s'engouffrer.

***************

Dix minutes plus tard, ils se précipitaient vers le combat au pas pour délier les jambes des cavaliers avant le combat.

Si les cadavres au dehors étaient déjà nombreux, la boucherie à l'intérieur était bien pire et les gradés criait la retraite comme ils le pouvaient. Gebir s'engagea dans la rue principale suivi par ses hommes derrière lui. Si il voyait bien de Variags isolés, il était évident qu'il n'osait pas s'attaquer à cette colonne de soldats en lourdes armures. De temps à autre, le combat s'engageait au détour d'une rue et les lances des Khandéens essayait de percer l'arbre et le cygne. Plus le détachement progressait dans la ville, plus la progression était lente et rares les soldats du Gondor vivants.

Pourtant, ils étaient bien passé par ici et on reconnaissait de nombreux visages de jeunes recrues sur le sol poussiéreux de la ville.


Mais où est le roy? Il va bientôt faire nuit et nous allons nous faire tailler en pièces par leurs archers dans l'obscurité.
pensa le grand chevalier.

Un lame passa à quelques centimètres de son bras venant d'une entrée de maison alors que celui ci cherchait un signe, un renfort quelconque.

Le bouclier para un second couteau de lancé et Gebir s'élança vers l'arcade pour enfoncer sa lame dans un soldat déjà blessé appuyé sur un bloc de pierre froide.

"Rahhhhhhhh, nous n'en finirons jamais. Furian, je prend la moitié des soldats et prends la prochaine rue à droite. Au couché du soleil, trouvez une position à défendre ou rebroussez chemin."


#Gebir #Furian
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