1 résultat trouvé pour Hefor

AuteurMessage
Sujet: [Event Special] Une soirée pas comme les autres
Ryad Assad

Réponses: 39
Vues: 2122

Rechercher dans: Annonces Role-Play   Tag hefor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Event Special] Une soirée pas comme les autres    Tag hefor sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 29 Juil 2015 - 10:47
Haha, merci à tous pour vos retours nombreux ! J'espère que la suite des péripéties de nos aventuriers vous donnera autant de plaisir Smile. Je poste avec un peu de retard ce nouvel épisode, qui nous amènera cela étant à découvrir deux nouveaux personnages :

Belsar Usur, assassin Haradrim au style impeccable, incarné par votre serviteur Ryad Assad, espion de Rhûn.

Hefor Angueul, un malandrin au QI limité, incarné par votre inimitable Nathanael, espion du Gondor.

Sans plus attendre, la suite Wink !


_ _ _ _ _


Il faisait encore jour au dehors quand les quatre compagnons sortirent, armés et protégés de pied en cap. Chacun portait sur le dos un sac qui contenait leurs effets personnels, des rations et du matériel qui, pensaient-ils, leur serait utile lors de leur exploration des grottes et des sombres cavernes. Surtout, ils conservaient sur eux leurs armes qui, pour dérisoires qu'elles pouvaient apparaître – particulièrement dans le cas du Hobbit – n'en demeuraient pas moins nécessaires. S'ils devaient affronter une créature maléfique sortie des contes et des légendes, ils ne feraient pas long feu, mais ils n'avaient pas prévu d'en rencontrer tout de suite. Épée, hache et arc, voilà de quoi ils auraient besoin pour écarter de leur chemin les menaces qu'ils risquaient de rencontrer. Quelques rats affamés, une ou deux bestioles qui traînaient dans les galeries des Montagnes Blanches… rien de plus. Alors qu'ils s'apprêtaient à se mettre en route, suivant d'abord le long chemin qui s'élevait paresseusement dans la montagne, avant de disparaître, avalé par la neige, ils se rendirent compte qu'ils n'étaient pas seuls. Quatre individus s'approchèrent d'eux, venant de toutes les directions, dont le personnage bizarre que Celian avait repéré une heure auparavant : celui qui les observait d'une drôle de manière. Il avait clairement l'air louche, avec son capuchon d'assassin, mais surtout elle comprit qu'il n'était pas intéressé par elle, mais bien par leur quête. Cachant sa déception derrière un masque hautain, elle s'empara de son arc et encocha une flèche sans viser personne en particulier. Elle souhaitait simplement être prête, car elle sentait que la situation risquait de dégénérer. L'homme qui ressemblait à un assassin, un certain Belsar Usur, barra le passage du groupe en souriant de toutes ses dents :

- Alors mes poulets, où est-ce que vous croyez aller comme ça ? Retournez chez-vous, et n'espérez pas trouver le trésor. Nous avons récupéré la carte à ce Hobbit, alors pas la peine d'y croire.

Il respirait la confiance en lui, et son acolyte Hefor Angueul avait pour l'instant rangé sa stupidité derrière un air triomphal qu'il paraissait avoir soigneusement travaillé. Il ne disait rien, mais ses poings placés sur ses hanches et son menton relevé en disaient long sur sa conviction qu'ils allaient arriver au bout de cette aventure. Qu'ils allaient arriver les premiers, surtout. Girion s'avança :

- Allons, mes amis, restons calmes. Il n'est pas besoin de se battre…

Belsar jeta un regard à son chapeau étrange, puis revint à son propriétaire qui avait perdu toute crédibilité à ses yeux. Décidément, cet accessoire risquait bien de se révéler être un prodigieux handicap à chaque fois qu'il essaierait de négocier. Particulièrement contre l'assassin du Harad, qui paraissait avoir un sens du style aigu, et qui ne pouvait qu'éprouver un profond mépris pour cet agencement de couleurs, cette coupe passée de mode, et ces matières tout sauf « magnifaïques » !

- Silence ! Ce n'était pas une demande, petits poulets, mais bien un ordre. Tirez-vous, avant que ça tourne mal.

Le Hobbit essaya à son tour de raisonner son interlocuteur, désireux de parlementer. Le pauvre semi-homme semblait désespéré, et il prit son air le plus pitoyable pour essayer de convaincre ces bandits de les laisser passer, et de ne pas leur faire de mal. Les yeux larmoyants, il se lança dans un plaidoyer pathétique :

- Comprenez-moi, je ne suis qu'un pauvre Hobbit, et je souhaite trouver ce trésor pour pouvoir épouser la femme que j'aime. Sans cet or, son père n'acceptera jamais de bénir nos épousailles, et je ne peux souffrir de voir ma chère et tendre Camellia au bras d'un autre… Je vous en prie, laissez-nous passer. De grâce !

Son récit, étonnamment, sut toucher le cœur de Grogororo, le guerrier Nain qui accompagnait Belsar. Celui que tout le monde surnommait « Gros », pour plus de commodité, était un combattant brutal et sauvage, mais il semblait bien qu'il se cachait un peu de bonté derrière ce bouclier jaune qu'il emportait partout. Belsar, toutefois, ne paraissait pas convaincu, et il gronda :

- C'était mon dernier avertissement…

Avant que quiconque trouvât le temps de faire un geste, Gros les interrompit tous en lançant :

- Chef, nous sommes dans le village ! Si nous sortons nos armes ici, nous terminerons en prison, et aucun de nous ne trouvera le trésor.

- Certes…

Aussi vicieux qu'un espion de Rhûn, Belsar se retourna et lança un redoutable coup de poing à Girion. Celui-ci aurait sans doute été étalé net, la mâchoire déboîtée, le nez de travers, les yeux révulsés, si le crochet n'avait pas échoué à quelques centimètres de son visage, fendant l'air avec un sifflement aigu. L'homme au chapeau haussa les sourcils et recula d'un pas, tout en se moquant :

- Ce n'est pas avec des coups de poing comme ça que vous trouverez les trésor, haha !

Ces paroles signèrent le début des hostilités, et chacun rentra dans la bagarre furieusement, conscient qu'il faudrait rendre coup pour coup, et qu'il n'était pas temps d'économiser ses forces. Chacun ? Non, car le Hobbit continuait de plaider la cause d'une solution pacifique. Il s'attira la bienveillance de Gros, qui le tira loin des combats en le saisissant par le bras :

- Pas besoin de se battre, t'as raison. « Faites l'amour, pas la guerre ». On m'a toujours dit ça.

- Tout à fait ! On peut toujours discuter ! Lança joyeusement Carl, heureux d'avoir trouvé une âme qui comprît son point de vue.

Le Nain hocha la tête, et jeta un regard par-dessus son épaule, où la bagarre faisait rage.

- On devrait aller « discuter » dans un endroit tranquille. Derrière l'auberge, personne viendra nous trouver. Après toi.

Le Hobbit ne se méfiait pas le moins du monde de cette proposition, et il suivit le bras que tendait le Nain, sans apercevoir la lueur concupiscente dans le regard de ce dernier. Non assurément, personne ne viendrait les trouver là-bas… Pendant que Carl Bolger batifolait avec le Naugrim, les autres continuaient à s'affronter avec une férocité incroyable. Thrôran, que ceux qui ne l'avaient jamais connu qualifiaient de diplomate et de plein de tact, lança sans sommation un redoutable coup de sa tête casquée dans l'entrejambe du pauvre Minzie. Ce dernier était un colosse de plus de deux mètres, large comme une armoire de belle taille, et certainement pas moins lourd. Toutefois, touché à son point faible, il se courba en deux en grognant. Son regard embué de larmes exprimait toute sa stupeur. « Mais pourquoi ? » semblait-il demander. Hefor Angueul, comprenant qu'il allait falloir sortir les poings pour régler cette affaire, décida de charger comme un taureau dans la direction de l'Elfe qui, stoïque, regardait ses compagnons en train d'entrer dans la mêlée sans réfléchir. Ces mortels lui paraissaient bien idiots de se frapper ainsi, comme si quelques bleus et quelques ecchymoses allaient les ralentir. Elle tourna la tête avec un flegme redoutable vers l'homme qui courait dans sa direction. Celui-ci était immense, il avait pris de l'élan, et il aurait probablement catapulté le corps fragile de la jeune femme à plusieurs mètres de là, s'il n'avait pas stupidement trébuché sur un pavé mal agencé. Un tout petit pavé. Si minuscule qu'il était presque invisible. Le bout de sa botte se coinça dans ce ridicule obstacle, mais Hefor Angueul n'était pas des plus malins : lancé à pleine vitesse, il ne sut qu'agiter les mains dans l'air, avant que son corps plongeât de lui-même. Il se retrouva face contre terre, dérapant sur plusieurs mètres, achevant sa course les bras écartés comme un naufragé rejeté sur la berge par une vague clémente. Il avait l'air particulièrement stupide. Celian soupira… Encore un qui tombait en pâmoison devant son charme si particulier que les autres Elfes trouvaient amusant de qualifier de « nanesque ». Ah, les hommes…

Alors que les autres continuaient de s'empoigner virilement en essayant désespérément de trouver une ouverture pour ajuster un coup de poing, Gros revint en courant et en bouclant sa ceinture, rajustant son pantalon, tout en criant :

- Arrêtez ! Arrêtez ! Chef, laissons-les ! On a la carte de toute façon, on trouvera le trésor avant eux.

Belsar rompit le combat et remit de l'ordre dans sa tunique. Après tout, quand on voulait être un chef crédible, il fallait toujours être impeccable, propre sur soi. Il échangea un regard noir avec Girion, qui quant à lui remettait son chapeau droit sur sa tête. Les deux hommes avaient des comptes à régler, c'était certain. Le Haradrim lança :

- Allez les gars, on se casse ! Vous avez de la chance qu'on vous abîme pas plus !

- C'est ça, ouais, tirez-vous !

Belsar et ses hommes quittèrent prestement le village, essayant d'oublier que dans cette affaire, ils n'avaient pas vraiment été à la hauteur de leur réputation. Minzie avait toujours la main refermée sur sa virilité rudement malmenée, et Belsar cherchait toujours à comprendre comment il avait pu rater ce coup de poing pourtant facile. C'était sans doute une poussière dans l'œil, ou bien il avait été aveuglé par le soleil couchant. C'était sûrement ça. Les quatre aventuriers, eux, reprenaient leurs esprits. Ils avaient réussi à se débarrasser des bandits, mais malheureusement ils n'avaient pas pu profiter de la confusion pour récupérer la carte. Ils s'étaient simplement contentés de faire fuir leurs agresseurs, ce qui n'était pas un mince exploit. Le Nain, l'Elfe et l'Homme se tournèrent en un bel ensemble dans la direction du Hobbit, qui revenait en boitant quelque peu et en se massant le bas du dos. Il avait l'air un peu pâle, mais quand ils lui demandèrent ce qu'il s'était passé, comment il se trouvait que le Nain au bouclier jaune avait été convaincu de les laisser partir, il se contenta de répondre d'une voix évasive :

- Je lui ai parlé de ma vie, de ma promise. Je crois qu'il était un peu déçu de savoir que j'étais fiancé.

- Comment ça ?

Le Hobbit refusa d'en dire plus, et, incapable de s'asseoir pour l'instant, il exhorta ses compagnons à reprendre leur marche. Belsar et ses hommes avaient pris un peu d'avance, mais ils pourraient les rattraper s'ils se débrouillaient bien. Sans la carte, il leur faudrait compter sur leur ingéniosité et leur courage… qualités qu'ils devaient bien avoir. Quelque part. Oui, forcément. A bien chercher… Ils attaquèrent donc leur aventure à proprement parler, conscients qu'ils retrouveraient bien à un moment donné ces bandits, et qu'il faudrait leur faire payer leur sournoiserie.

Tag hefor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Mounta10

Leur progression se révéla facile au début, alors qu'ils suivaient un sentier qui s'élevait en pente douce au milieu des rochers, leur fournissant un abri contre le vent qui soufflait contre les parois de la montagne. De petits murets de pierre, construits pour baliser la route, leur permettaient de ne pas se perdre, et régulièrement ils trouvaient les vestiges de marches ancestrales qui avaient été englouties par la montagne avec le temps. Ils s'élevaient progressivement, profitant à chaque fois qu'ils tournaient la tête vers là d'où ils venaient d'une vue superbe sur l'auberge. Celle-ci était désormais minuscule, trop loin pour faire demi-tour et aller récupérer son mouchoir, certainement. Toutefois, à mesure qu'ils s'élevèrent au-dessus du village, ils se retrouvèrent de plus en plus en difficulté. Le chemin finit par disparaître sous leurs pas, et les températures chutèrent peu à peu, alors que le jour commençait de décliner. Les ombres s'étirèrent progressivement, jusqu'à devenir menaçantes et inquiétantes autour d'eux. Le vent se leva et, pouvant enfin les atteindre maintenant qu'ils n'étaient plus protégés, les frappa de plein fouet en essayant de les geler sur place. Ils n'avaient pas prévu cela, et ils se retrouvaient dans une situation compliquée. Trouver une entrée pour rentrer dans la montagne ne serait pas une mince affaire sans lumière. Ils continuèrent donc d'avancer, faisant confiance aux yeux de l'Elfe, qui menait leur petite compagnie et guettait le moindre interstice, la moindre irrégularité dans les flancs de la montagne, sans rien voir pour le moment. En fait, ce fut une autre partie de son corps qui leur sauva la vie. Elle n'eut même pas besoin d'ôter ses vêtements pour s'en servir, puisqu'il s'agissait de ses oreilles, qui s'agitèrent légèrement lorsqu'elle entendit, par-dessus le vent, des cris inquiétants venant de derrière eux. Elle s'immobilisa, observant la zone, tandis que ses compagnons qui s'enfonçaient profondément dans la poudreuse, essayaient de faire de même.

D'étranges silhouettes apparurent une à une dans leur champ de vision, surgissant de la brume comme des spectres dégingandés et malingres. Ces choses avaient l'air humanoïdes, mais il n'était pas possible de comprendre ce qu'elles disaient, à cause du vent et de la distance, mais également parce qu'elles communiquaient dans un dialecte curieux, rude et incompréhensible. Pourtant, elles paraissaient agressives, et elles avaient l'air bien décidées à les attraper. Pourquoi ? Qui étaient ces monstres ? Sur les terres du Gondor, il n'y avait pourtant pas de zones particulièrement sauvages, et si les Montagnes Blanches étaient peu connues et encore assez rustiques, tout le monde savait que les histoires étranges qui circulaient étaient le fruit des superstitions des hommes des montagnes, rien de plus. Rien de plus ? Quand les monstres les repérèrent, et décidèrent de les prendre en chasse, personne ne vota pour vérifier à quoi ils ressemblaient. Les créatures paraissaient être au moins une vingtaine, ce qui était bien trop pour un groupe d'aventuriers en terrain défavorable. Fuir semblait être la meilleure option, pour ne pas dire la seule, mais ils n'étaient pas tous de cet avis, curieusement. Le Nain, peut-être encore sous le coup de la bière qu'il avait bue dans l'auberge, leva les bras et stoppa ses compagnons :

- Attendez ! J'ai une idée. On pourrait, pourquoi pas, construire une… une catapulte ! Avec quelques branches, un peu de corde, et un contrepoids suffisant, on pourrait se projeter loiiiin en avant. Ils n'auraient aucune chance de nous rattraper, comme ça !

Il avait l'air parfaitement sérieux, en plus. Ses compagnons froncèrent leurs sourcils en constatant qu'il était prêt à se mettre à l'ouvrage sur le champ, et qu'il était déjà en train de regarder autour de lui, hache brandie, où il pouvait trouver du bois pour construire son arme de siège censée les mettre à l'abri du danger pourtant imminent qui courait derrière eux. Il était bien connu que la bière naine dépassait allègrement les 60°, mais tout de même… Une seule petite chope était capable de le rendre rond comme une queue de pelle ? Ce Nain était bien décevant. Girion écarta cette idée d'un geste, et proposa à la place de creuser un tunnel :

- Mais si, c'est une bonne idée ! On creuse, on creuse, on creuse, ils ne peuvent plus nous trouver : on pourrait jeter de la caillasse de l'autre côté, pour brouiller les pistes !

L'Elfe, incarnation de la sagesse et de l'intelligence en Terre du Milieu se frappa le menton avec la paume, et intervint pour calmer le délire :

- Non, non, non ! Arrêtez avec vos idées stupides. Vous allez nous faire tuer. Des tunnels ou des catapultes, allons bon… Je suggère plutôt de déclencher une petite avalanche, qui les emporterait eux, et pas nous.

Le Nain eut un rire sec et sans joie, le genre de rire irritant et profondément moqueur que Celian parut ne pas trop apprécier. Devant le regard furieux de cette dernière, il lui demanda, narquois :

- Et tu comptes la déclencher avec toi ton avalanche, poupée ?

Elle accueillit assez mal la question, et répondit fièrement, en reniflant de dédain :

- Euh… A… Avec des flèches !

- Et pourquoi pas avec ma grosse… ?

Carl coupa court à la conversation avec un cri strident, qui poussa ses compagnons à cesser leur conciliabule pour se concentrer sur leur fuite. Ils se mirent à courir aussi vite que le leur permettait le terrain particulièrement difficile sur lequel ils évoluaient. Girion trébucha malencontreusement, et tomba en arrière, emporté dans une chute effrénée qui couvrit de neige sa tenue, et surtout menaçait de le lancer droit sur leurs mystérieux poursuivants.

Tag hefor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Girion10
NDLR : Girion Veron, auteur d'un superbe échec critique à flanc de montagne

Fort heureusement pour lui, Thrôran réussit à le rattraper au passage, et à le remettre dans le bon sens. Les deux compagnons échangèrent un regard qui signifiait d'un côté « merci infiniment » et de l'autre « tu me dois un pourcentage sur ta part ». Il n'avait pas rattrapé Girion par bonté d'âme, ça non. Carl Bolger, quant à lui, paraissait avoir des ailes tant il courait vite. A croire qu'il avait bu un peu de Taureau Rouge avant de prendre la route. On entendait ses harangues criées d'une petite voix aiguë, alors qu'il encourageait ses compagnons à continuer, à tout donner pour se sortir de là :

- Courez ! Ne vous arrêtez pas, allez !

Décidément, ce semi-homme était plein de ressources, et ses cris redonnèrent du courage à ses compagnons qui, n'acceptant pas d'être distancés par une créature si chétive, ou bien désireux de se laisser inspirer par son exemple, trouvèrent un second souffle pour creuser l'écart entre eux et les monstres qui continuaient de les talonner. Carl, rapide comme l'éclair, dépassa sans peine le Nain et l'Homme, et il s'en fallut de peu qu'il dépassât également l'Elfe qui pourtant courait sur la neige sans s'enfoncer dedans. Heureusement, d'ailleurs, qu'il se trouvait derrière elle, car elle fut soufflée par une bourrasque de vent particulièrement violente qui l'emporta dans une chute délicate.

Tag hefor sur Bienvenue à Minas Tirith ! Celian10
NDLR : Celian décida d'imiter Girion et nous gratifia d'un échec critique. La fine équipe !

Avec une force surprenante, probablement due à la peur qui le tenaillait sans pour autant le paralyser, Carl réussit à la rattraper et à la pousser en avant. Le Hobbit, contre toute attente, venait de sauver l'Eldar. La vie était pleine de surprises. Celian, qui était toujours en tête du groupe, finit par repérer leur seule chance de s'en sortir. Ses yeux surhumains avaient repéré une fissure dans la montagne, à peine assez large pour faire passer un individu qui devrait se contorsionner un peu pour se glisser à l'intérieur. Elle les héla :

- Ici ! Je vois une entrée ! Suivez-moi !

Elle s'empressa de se couler à l'intérieur, avec une souplesse toute Elfique, tandis que ses compagnons franchissaient l'obstacle avec plus ou moins de grâce. Une fois qu'ils furent tous à l'intérieur, ils se dissimulèrent et attendirent dans la pénombre que les créatures eussent dépassé leur position, avant de recommencer à respirer normalement. Sitôt que la panique fut passée, et qu'ils comprirent qu'ils étaient en sécurité, ils regardèrent autour d'eux : ils étaient enfin dans la montagne…

#Belsar #Hefor
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: