3 résultats trouvés pour Horn

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Sujet: Une guerre est juste quand elle est nécessaire
Nathanael

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Rechercher dans: Aldburg   Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une guerre est juste quand elle est nécessaire    Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Fév 2021 - 13:08
L’aurore s’était levée à grand-peine sous un voile de brume au pied des Montagnes Blanches. Le capitaine Thedras, debout sur ses étriers, cherchait à voir au loin les troupes ennemies. Léod avait parlé de plusieurs milliers d’étrangers, de vieillards, d’enfants et de femmes éparpillés au milieu de combattants aguerris. C’était à n’y rien comprendre. Qui étaient ces gens et que voulaient-ils ? D’où venaient-ils ? Des profondeurs de la terre, comme le laissaient entendre la plupart de ses hommes, des terres du lointain orient, ou encore, comme certains commençaient à le formuler, de terres plus noires, au-delà de l’Anduin ? Les Dwimmen, comme les Rohirrims les appelaient, n’avaient rien de semblable avec ce qu’ils connaissaient jusqu’à présent. Leur couleur de peau était très proche de celle des orcs, mais ils portaient le cheveu crépu ou très bouclé. C’était ainsi, du moins, qu’il se souvenait de la femme qu’ils avaient occise et brûlée à Aldburg en réponse aux morts faits par les envahisseurs.

Les chevaux étaient maintenus au trot pour les économiser et Thedras espérait que le manque d’eau ralentirait aussi l’ennemi. Plus ils seraient nombreux, à vrai dire, plus ils souffriraient de la soif. Il avait laissé deux éoreds à Aldburg pour défendre la cité, si jamais elle venait à être assiégée. Trois autres avaient été envoyées plus au nord, pour prendre l’ennemi de front, avant qu’il ne parvienne à franchir la frontière avec les terres royales. Un homme avait été envoyé vers Edoras pour porter l’annonce de la guerre à la capitale. Deux autres avaient galopé sans retenue vers l’Isengard, pour avertir le jeune roi que son royaume était attaqué. Des messagers circulaient dans tout l’Eatsfolde et l’Eastemnet pour lever les éoreds disponibles. Thedras avait espoir que les cavaliers se regrouperaient avant que les Dwimmen ne remontent trop près de la Swnobourn. Mais prudent et avisé, il avait également confié des messages à plusieurs hommes en direction du Folde, de l’Ouestfolde et de l’Ouestemnet. Il ne savait pas, à vrai dire, à quoi il fallait s’attendre. Et non content d’avoir tout fait pour lever la cohorte de la Marche Est, il s’était assuré que les deux cohortes pourraient jouer un jeu, à leur échelle, si les choses devaient s’aggraver. Il pria Eorl que les choses ne parvinssent pas là.

En vérité, le capitaine Thedras n’avait absolument pas autorité sur la cohorte de la Marche Est. Il avait envoyé des messagers, donner des ordres, mais l’organisation des troupes et la convocation du ban relèverait du bon vouloir du Maréchal Olaf. Sa demeure était aux pieds des montagnes, loin au sud et il serait, finalement, parmi les derniers au courant de la situation. Le temps jouait contre eux et cette perspective plongea Thedras dans un profond désarroi. Il n’avait avec lui que 600 hommes tout au plus.

Poussant leurs montures régulièrement vers le sud-est, les cavaliers du Rohan resserraient les doigts sur leurs lances. Chaque foulée les rapprochait de leurs adversaires et beaucoup d’entre eux craignaient d’être confrontés à des monstres ou des spectres. Les rumeurs s’étaient propagées au petit matin dans toute la cité et ceux qui avaient vu le bûcher de la Dwimmen étaient devenus subitement bavards. Elle s’était, disait-on, envolée au milieu des flammes avant de mourir. Ses yeux s’étaient embrasés et une lueur rouge avait percé le cœur des hommes présents cette nuit-là, semant dans leur âme une graine de ténèbres. Les Dwimmen étaient habités par une folie sanguinaire et cruelle qui les poussait à dévorer leurs adversaires. N’était-ce pas le lieutenant Horn lui-même qui avait raconté qu’ils mangeaient le cœur des Rohirrims ?

— Halte !

Au milieu du piétinement des sabots, la voix du capitaine porta mal et il fallut toute la dextérité des cavaliers pour arrêter leur monture. Ils avaient gravi un promontoire rocheux au milieu des plaines de l’Eastfolde, à mi-parcours de l’Entalluve. Loin, au sud-est, de lourdes fumerolles grises montaient dans le ciel comme si l’on avait plongé une lame chauffée à blanc dans l’immensité de la rivière. Un groupe de cavaliers surgit devant eux, hagards, fatigués, harassés. Leurs vêtements déchirés collaient à leur armure, empoissée de sang et de sueur. Thedras eut bien du mal à reconnaître le lieutenant Horn.

— Par Eorl !

Horn avait une balafre gonflée, sûrement infectée, au milieu du front. Il tenait ses rênes d’une main, son bras gauche était maintenu en écharpe avec un morceau de toile. Une colère noire faisait briller son regard. Lorsqu’il parvint au niveau de son capitaine, il ne prononça pas un mot. Pas un seul. De sa main valide, il défit une lanière de vieux cuir attaché au troussequin de sa selle et laissa tomber par terre un sac de toile grossière. Dans un fracas de métal, quatre épées percèrent le tissu. Les gardes représentaient toutes des têtes de cheval.

— Combien ? demanda Thedras.

Le lieutenant l’ignora, et c’est un jeune cavalier qui lui répondit. Sa voix était rauque entre ses lèvres gercées, pelées par le soleil.

— Quatre que nous avons retrouvés. Deux portés disparus.

Deor, du haut de ses dix-huit printemps à peine, se tenait comme un vieillard dans sa selle. Des larmes avaient sillonné ces joues qu’un voile de poussière terne avait recouvertes. Ses grands yeux verts semblaient demander pourquoi aux cavaliers en face de lui. Pourquoi s’étaient-ils fait attaquer si durement et pourquoi personne n’était venu les secourir plus tôt ? Voyant son lieutenant s’enfermer dans un mutisme infranchissable, il poursuivit.

— Nous avons prévenu tous les villages sur notre route et ils se sont occupés de rappeler leurs soldats. Mais…
— Oui ?
insista Thedras.

Deor manqua de courage et un instant, tout le monde crut qu’il allait sangloter. La fierté qu’il s’était forgée dans l’âme de son peuple n’avait pas suffi pour lutter contre leur ennemi et il en ressentait une profonde honte. Contre ses rêveries de gosses poursuivant une gloire irréelle, contre lui-même, incapable de retenir des larmes brûlantes et amères.

— Ils sont trop nombreux messires…

Cet aveu lui coûta trop. Il sombra, assailli par un abattement qu’il ne parvenait plus à repousser. Et plus qu’aucune vision d’armée ennemie, les pleurs de ce jeune guerrier terrifièrent les cavaliers du Rohan.

#Horn
Sujet: Le Grand Fleuve
Nathanael

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le Grand Fleuve    Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 6 Mar 2018 - 12:19
Les deux longues journées du trajet s’étaient passées sans encombre. Autour du feu les hommes avaient su tenir leur langue, même si Horn devinait leur inquiétude et leurs questions silencieuses. Fram s’était comporté convenablement. Pas un mot de travers. Pas un mot tout court d’ailleurs. Le cavalier semblait avoir avalé sa langue. Le calme avant la tempête. Horn n’était pas tranquille. Fram était comme une flèche en suspens au-dessus de leur tête. La main invisible qui retenait l’empêne pouvait lâcher son trait à tout moment. Pourvu que l’archer vise mal.

Ils avaient remis les chevaux au pas en s’approchant des premiers arbres. Les animaux écumaient et soufflaient fort sous le zénith. Les hommes plissaient les yeux et mettaient une main en visière pour regarder au-devant d’eux. Le soleil avait brûlé les prairies ici comme ailleurs. Seule une étroite lisière vert clair ourlait les pieds des arbres non loin de l'Entaluve. L’ombre et l’eau offraient un petit écrin de verdure au milieu des collines jaunes et des pierres grises. Horn leva la main pour imposer une halte. Sigeric lui avait transmis des informations claires sur le lieu du massacre. Il était pourtant peu probable de retrouver le ou les meurtriers sur place.

— Laissons aux chevaux quelques minutes de repos. Les heures à venir seront pénibles pour nous tous. Nous nous séparerons en trois groupes. Vous quatre !

Il désigna trois cavaliers ainsi que Fram.

— Vous longerez les berges et les bois qui sont les plus proches de l’Entaluve en direction de la Glanhir au sud. Vous quatre !


Il fit un signe de main en direction de Moridred et de trois autres hommes.

— Vous irez au cœur des bois. Je longerai moi-même la lisière et les prairies avec Eodred et Helm.

Le lieutenant Horn marqua une pause, laissant les rênes à son cheval pour qu’il puisse brouter. Il lui sembla qu’il sentait son épée peser plus lourdement le long de sa hanche. Autrefois il avait aimé cette sensation. L’annonce des combats, la promesse de longues chevauchées à la poursuite de leurs ennemis. Depuis la Guerre des Trois Rois, il était de plus en plus réticent à se servir de son arme. Il avait trempé lui-même sa lame dans le cœur de Rohirrims. Il s’était battu contre des gens de son propre peuple. Et ses souvenirs lui laissaient un goût amer. À dire vrai, cette mission l’angoissait, car il craignait de devoir faire face à des hommes du Riddermark.

— Nous sommes ici pour chercher toutes traces des disparus et de ceux qui ont pu commettre les meurtres rapportés par Sigeric. Je ne vais pas vous mentir. Je ne sais pas ce que nous poursuivons. Il peut s’agir d’un seul homme, d’un orc, ou d’autre chose.

Sa voix s’était transformée en un croassement étrange sur ses derniers mots. Autre chose, ce pouvait être n’importe quoi. Et les Rohirrims n’aimaient guère avoir affaire à n’importe quoi. La magie, les elfes, Horn en avait horreur. Contre la magie les épées ne pouvaient rien. Et les elfes… Il ne savait quoi en penser. Il y avait tant d’histoires à leur propos. Une seule certitude demeurait pourtant. Ils étaient à craindre. D’après la mère de Horn, tout ce qui n’était pas Rohirrim était à craindre. Et il était bien d’accord avec elle.

— Les corps ont été retrouvés plus au sud, mais nous mènerons une battue en ligne de ce point jusqu’au Glanhir. Les deux rivières forment des barrières naturelles infranchissables à pied ou à cheval. Ceux que nous poursuivons devront donc forcément se rabattre vers les prairies pour s’enfuir. De là nous aurons l’avantage sur eux.

Tant qu’ils ne sont pas plus nombreux que nous. Sigeric avait parlé de traces profondes dans la glaise et de branches piétinées par « de nombreux pas ». Horn préférait ne pas en parler pour l’instant. Les traces et les meurtres n’étaient pas forcément liés. Les renégats, les voleurs et les petites gens arpentaient les bois pour survivre.

— Dans chaque groupe, un des hommes est équipé d’un cor. Vous sonnerez une fois pour nous signaler une piste, une trace, n’importe quel indice que vous aurez trouvé et qui pourrait nous être utile. Y compris s’il s’agit d’un nouveau corps. Vous sonnerez deux fois si vous prenez quelqu’un en chasse et qu’il s’agit d’un humain. Ne tuez que pour vous défendre. S’il nous est possible d’avoir davantage d’informations, les vivants parlent toujours mieux que les morts.

Il se tut quelques secondes, attendant un signe de tête de ses hommes. Il voulait être certain qu’ils l’aient bien compris.

— Trois sonneries si ce que vous poursuivez appartient à une autre race. Nain, elfe, orc, peu importe. Si nous ne trouvons rien d’ici ce soir, retrouvons-nous à la lisière au coucher du soleil.

Horn préférait avoir pour toit les cieux clairs et les étoiles plutôt que l’étouffant entrelacs de branches de la ripisylve. Les arbres étaient vieux et il lui semblait toujours qu’ils murmuraient des choses entre eux. On était loin de Fangorn ici et pourtant Horn restait méfiant. Pouvait-on être sûr qu’un tronc couvert de mousse n’était pas un Ent barbu assoupi depuis des siècles ? Il aurait pu être de ceux qui avaient accompagné Fendor en Isengard, mais il avait refusé. Au pied de la tour noire, les hommes-arbres vivaient toujours. Et rien que d’y penser cela lui faisait courir des frissons le long de l’échine.

— Redoublez de prudence. Nous vous rejoindrons au plus vite pour vous soutenir si besoin. À vos postes maintenant.

Horn tira sur les rênes pour relever la tête de son cheval et le talonna pour lui faire prendre le pas, Eodred et Helm à ses côtés, à quelques mètres de distance.

#Horn
Sujet: Le Grand Fleuve
Nathanael

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Rechercher dans: Les Prairies   Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le Grand Fleuve    Tag horn sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 28 Fév 2018 - 22:11
Il se curait les dents avec son couteau lorsqu’un cavalier avait surgi par la grande porte du Hall des Eorlingas. Il s’en souvenait bien, car, surpris, il avait failli se déchausser une molaire avec la pointe de sa lame. L’homme avait le teint tellement hâlé qu’on aurait dit un vieux morceau de cuir avec des yeux et une bouche. Ses cheveux étaient emmêlés, ses vêtements sales et son armure laissait à désirer. Horn avait d’abord cru qu’il était ivre. Sa démarche était chaloupée et il s’était retenu au chambranle de la porte pour ne pas tomber.

— Lieutenant Horn.

Il l’avait reconnu au timbre de sa voix. Sigeric semblait gronder comme un ours. Il avait la mine lasse et il s’était avachi sur un banc sans demander son reste. Horn avait ordonné qu’on apporte de la bière et un repas mais Sigeric avait refusé d’un geste de la main. La poussière des prairies lui maculait les paupières et le front, des auréoles de sueurs marquaient sa tunique aux aisselles et ses lèvres étaient gercées, éclatées par le soleil et la déshydratation. Horn avait alors compris que quelque chose n’allait pas.

***


Le soleil se leva au son des cors de la garnison. Horn n’avait pas fermé l’oeil de la nuit. Les propos de Sigeric l’avaient pourchassé jusque dans son sommeil. Le lieutenant Horn avait ordonné à une dizaine de cavaliers de partir au petit matin pour une mission de reconnaissance. « Ce n’étaient pas des orcs » avait dit Sigeric. « Ce n’est rien que je connaisse. Les morts. Si tu pouvais voir les morts… ».
Il quitta l’étroite chambre aux murs sombres qu’il occupait la nuit et rejoignit les écuries où se préparaient les cavaliers d’Aldburg. Les chevaux hennissaient, impatients, tandis que des palefreniers distribuaient le foin. Malgré les soins quotidiens apportés aux bêtes, la succession du rude hiver et de l’été précoce laissait ses traces sur les montures. Certaines d’entre elles avaient les côtes saillantes. Même leurs chevaux rustiques souffraient des sautes d’humeurs du temps. Il manquait plusieurs kilos à son propre cheval, Eorl savait pourtant combien il faisait attention à l’alimentation des bêtes. Et pourtant, que pouvaient-ils faire de plus que rationner tout le monde quand le fourrage venait à manquer ? Et pour l’instant, ce sont les bêtes que l’on rationne. Bientôt viendra le tour des hommes.

— Cavaliers !

Horn avait sorti son cheval du boxe jusque dans la cour devant les portes d’Aldburg. Onze cavaliers se tenaient devant lui, le pieds à l’étrier, d’autres déjà en selle.

— Les nouvelles vont vite, je le sais, aussi bien les bonnes que les mauvaises et je suppose que vous avez déjà tous entendu parler des corps retrouvés le long de l’Entalluve par Sigeric et ses hommes. Deux bergers ont été retrouvés morts. Un père et son fils, lâchement tués alors qu’ils gardaient leurs bêtes à la lisière des bois.

« Les morts. Si tu pouvais voir les morts… » Sigeric lui avait décrit ce qu’il avait vu. Mais Horn avait encore du mal à se l’imaginer.

— Quatre autres cadavres ont été retrouvés dans le même secteur à peine plus au nord de la frontière entre le Gondor et notre royaume. Et deux hommes sont portés disparus.

Horn essaya de se convaincre qu’ils ne trouveraient rien d’autre que des orcs. De petits groupes épars avaient traversé le Rohan au début du printemps. Il était fort possible qu’une créature ayant échappé à un raid de cavaliers se soit vengé. Ces monstres sont capables de tout. Et pourtant Sigeric avait été formel. « Ce n’étaient pas des orcs ». Ces mots lui battaient les tempes au point de lui faire mal au crâne.

— Nous nous déploierons le long du fleuve en petits groupes et chercheront des traces de ceux qui ont pu commettre ces crimes. Nous avons pour ordre d’abattre toute menace potentielle. Même s’il s’avère que le criminel est l’un des nôtres.

Depuis l’avènement du jeune roi Fendor les choses ne s’étaient guère améliorées au Rohan. Les plaies étaient trop profondes pour guérir et, pire encore, certains s’acharnaient à vouloir les laisser béantes. Combien de fois n’avait-il pas dû lui même séparer deux cavaliers dans le Hall ? Un souvenir, un peu d’alcool, une journée épuisante. Il n’en fallait pas plus pour raviver les vieilles rancoeurs. Un jour frère, le lendemain ennemi. Les hommes semblaient aimer d’avantage le goût amer des remords et des regrets plutôt que celui, plus doux, de la paix et de l’amitié. Mais, comme un bon vin, il fallait plus de patience et de temps pour une cuvée d’harmonie. Trop de temps, peut être, pour satisfaire tout le monde. Car il est des hommes qui ont une soif insatiable et qui l’étanchent plus aisément au goulot de la haine et de la violence.

Parmi les hommes qu’il avait choisi pour l’accompagner il y avait de loyaux serviteurs du roi Fendor, d’autres qui savaient tenir leur langue, mais qui auraient préféré voir Orwen sur le trône. Et il y avait Fram. Un cavalier issu d’une vieille famille de la vallée de la Snowbourn qui avait vu en Hogorwen la promesse d’un avenir meilleur. Il avait fini plusieurs fois dans une cellule pour avoir déclenché des bagarres. Le supérieur de Horn ne pouvait plus le souffrir et le lui avait imposé comme compagnon de voyage.

— En route !

Talonnant son cheval, son regard se posa sur le visage de Moridred. Un cavalier comme il aurait aimé en voir plus souvent. Loyal au trône, loyal au Rohan. Un cavalier à tenir aussi loin que possible de Farm.

— Moridred, avec moi ! Nous alternerons les chevaux de tête pour ne pas les épuiser.


On leur ouvrit les portes alors que le soleil franchissait les hauteurs des montagnes à l’est.

#Horn
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