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Sujet: Aux grands maux les grands moyens . [PV Aelyn]
Ryad Assad

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Rechercher dans: Meduseld   Tag rolf sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Aux grands maux les grands moyens . [PV Aelyn]    Tag rolf sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 2 Sep 2018 - 20:15
Trempé jusqu'aux os par la pluie diluvienne qui s'abattait sur lui, le cheval avançait avec peine en s'efforçant de toujours trouver un appui sûr, ce qui n'était pas facile par ce temps. Son cavalier, habitué à ce genre de manœuvres, lui flatta l'encolure comme pour l'encourager à continuer. Il sentait que la traque touchait à son terme. Ils s'étaient laissés surprendre par la nuit et les conditions délétères, mais ils ne perdraient par pour autant la trace de leur cible. Les empreintes de son cheval, profondément enfoncées dans le sol, étaient faciles à suivre pour quiconque avait un minimum d'expérience de ces choses. Et en matière de traque et d'élimination, ils étaient loin d'être des novices.

Menant ses hommes vers le petit village qui leur était apparu comme par enchantement, il avait demandé à sa compagnie de se déployer par petits groupes pour quadriller le village et s'assurer que leur prisonnière ne s'était pas échappée. Ils avaient tiré l'épée, attentifs à ne pas tomber dans un piège. Elle était enceinte, et ce n'était qu'une femme après tout, mais elle leur avait déjà joué un tour une fois, et ils n'étaient pas décidés à la laisser recommencer. Elle avait bien trop de valeur pour être laissée en liberté ainsi… et maintenant qu'elle avait vu leurs visages, il était d'autant plus difficile de lui épargner la vie si elle tentait de nouveau de s'échapper. Les consignes avaient été claires : la capturer si possible.

Pour le reste ils verraient.

- On n'a rien, Rolf. Les empreintes quittent le village.

L'intéressé fronça les sourcils. Il n'aimait pas le ton de Tiago depuis qu'ils avaient commencé la poursuite. Il se montrait critique de ses décisions, remettait en cause son autorité, et agissait comme s'il savait tout mieux que tout le monde :

- C'est ce qu'elle veut nous faire croire… Elle n'est pas en état de chevaucher aussi longtemps, et elle nous envoie sur une fausse piste. Je suis sûr qu'elle se cache ici…

Il y avait quelque chose dans sa voix qui n'était pas particulièrement rassurant. Une forme de détermination sauvage qui aurait dû mettre la puce à l'oreille du second cavalier. Il ne capta pas la menace, pourtant, et il s'autorisa une réponse sur un ton presque sarcastique :

- Si ça se trouve, elle est en train de nous filer entre les doigts à l'heure qu'il est…

La réaction fut à la hauteur de l'insinuation. Le poing du premier fusa dans le visage du second, qui partit à la renverse, manquant d'entraîner son cheval avec lui. L'animal, soudainement déstabilisé, hennit de terreur avant de se redresser, envoyant l'homme sur son dos valser dans la boue.

- C'est de MON fils qu'il s'agit ! Tu crois vraiment que je laisserais l'engrossée se tirer sans rien faire !?

La rage confinait au désespoir dans sa voix, tandis qu'il refermait son poing férocement sur les racines de son angoisse. Si Aelyn avait touché à un cheveu de sa tête… un seul cheveu…

- Silence Rolf, lança un autre cavalier qui venait d'approcher. Si elle est bien dans les parages comme tu le prétends, elle a sans doute entendu ton barouf. Si tu veux sauver ton fils, propose-nous plutôt un plan d'action.

Modric savait arrondir les angles, et le chef de la compagnie se rangea derrière son avis. Il était l'heure d'agir, pas encore de paniquer. Le soir venait à peine de tomber, et ils avaient de longues heures devant eux avant le lever du jour. Tout le temps de chercher leur prisonnière, et de lui faire payer comme il se devait sa fuite effrénée. Il la ferait souffrir personnellement…

- Modric, Tiago, vous allez partir à la poursuite des empreintes. Si vous retrouvez Aelyn, ne lui donnez pas l'opportunité de vous échapper. Fondez sur elle, et ramenez-la moi. Si c'est son cheval que vous trouvez… revenez ici à toute allure, et aidez-nous à finir le travail. C'est compris ?

Les deux hommes hochèrent la tête. Tiago se releva, essuyant la boue de ses vêtements désormais souillés. La pluie aurait tôt fait de leur rendre leur lustre, mais son regard en disait long sur sa blessure morale qui, elle, mettrait davantage de temps à s'effacer. Rolf s'en soucierait plus tard, quand il aurait remis la main sur son fils. Pour l'heure, il avait à faire. Il conservait avec lui la majeure partie de ses compagnons, à qui il donna pour tâche de se disperser de nouveau pour essayer de découvrir dans quelle bâtisse leur prisonnière se cachait.

- Elle est forcément ici, fit-il. Ce village a l'air abandonné, mais il doit regorger de cachettes. Peut-être même qu'une de ces baraques est ouverte et qu'elle y a trouvé refuge. Je suis certain qu'elle se trouve ici, alors au travail !

La mise à mort approchait, mais il leur faudrait encore un peu de patience…


~ ~ ~ ~


- Je ne peux pas laisser ma fille dehors, mère… Je dois aller la chercher.

- Non, fit la doyenne une énième fois. Nous ne pouvons pas sortir.

Elle ne s'était pas interposée physiquement entre la porte et sa cadette, mais ses mots étaient une barrière infranchissable. Vieille elle l'était. Sage également. Elle avait vu de sombres choses dans le monde, et elle avait survécu à un époux qui avait perdu la vie au cours d'une guerre lointaine. Il était parti le cœur plein d'espoir, et il n'était jamais revenu. Elle avait consacré son veuvage à l'éducation de ses enfants et de ses petits-enfants. Savoir Lora dehors la déchirait, mais elle parvenait à conserver sa raison et à ne pas céder aux élans d'amour qui la poussaient elle aussi à courir au dehors et à appeler leur précieuse petite. Elle savait que, quand le malheur frappait à la porte, il fallait faire profil bas et se faire oublier. Le mal frappait de manière indistincte, les justes et les injustes, les jeunes et les moins jeunes. Lora pouvait s'en sortir, se cacher, se faire discrète et esquiver ces hommes qui traquaient Aelyn. Mais si elle ouvrait la porte pour la ramener à l'abri, qui savait combien de démons s'engouffreraient dans la brèche ?

Elle choisissait le moindre de deux maux, en espérant que cette histoire se terminerait sans larmes.

Mais qui pouvait croire à une fin heureuse ?

- Mère… implora sa fille. Mère, je ne peux pas…

Les larmes montèrent aux yeux de cette mère privée de son enfant. Existait-il sentiment plus horrible que celui de sentir la chair de sa chair être arrachée à soi ? Une fille aussi belle et douce que Lora méritait-elle d'être abandonnée seule à la nuit cauchemardesque, peuplée de monstres ? La douleur de son absence était une plaie béante dans le cœur de celles qui avaient veillé sur elle depuis le jour où elle avait poussé son premier cri… Elles s'étaient promis qu'elles la protégeraient de tout mal, mais le destin s'était chargé de l'emmener sur un chemin différent. Elles ne pouvaient plus rien désormais, sinon attendre. Attendre et espérer.

Les trois femmes se serrèrent dans les bras l'une de l'autre, patientant ensemble en essayant de transformer chaque seconde passée en lueur d'espoir. Si elles n'entendaient rien, c'était que Lora était sans doute encore en vie… C'était forcément ça… Elles se soutenaient mutuellement dans un silence de mort à peine rompu par leurs souffles rapides, la seule chose qui trahît leur état d'extrême anxiété. Pour le reste, elles s'efforçaient de demeurer de marbre, serrant fermement les ustensiles de cuisine qu'elles avaient récupérés pour se défendre en cas de besoin.

Deux heures passèrent ainsi. Aelyn et les deux jeunes, toujours serrées à l'intérieur de la cachette secrète, sursautaient à chaque fois qu'un insecte s'agitait trop près d'elles. Elles avaient pris place au pied des marches du petit escalier qui s'enfonçait à quelques mètres sous le sol, et la guérisseuse serrait dans ses bras ses deux protégées, qui étaient peut-être en réalité ses protectrices. Elles étaient terrorisées. L'expectative était presque encore pire que l'action, qui au moins leur aurait donné une raison de se maintenir en vie. Dans l'obscurité et l'immobilité totales, elles devaient lutter contre les instincts de leurs corps qui souhaitaient se prouver à eux-mêmes qu'ils étaient en vie. Bouger la jambe pour combattre la raideur cadavérique qui les saisissait ; prononcer quelques mots, chanter pour dissiper le silence d'outre-tombe qui les embaumait déjà et les appelait vers le monde d'après. Les petites étaient remarquables de courage et d'endurance dans cette épreuve, refusant de laisser échapper le moindre son.

Comment le Rohan en était-il arrivé là ?

Comment le grand royaume du Riddermark, terre des dresseurs de chevaux où naissaient et grandissaient des hommes braves capables de garantir leur indépendance face à tous les ennemis de la Terre du Milieu, s'était-il retrouvé à la merci de brigands et de tueurs impitoyables ? Comment les nobles guerriers au cimier équin avaient-ils pu laisser l'orgueil, la cruauté et la colère guider leur bras, en délaissant la compassion et l'amour ? Comment avaient-ils pu laisser leurs enfants poser leurs yeux encore innocents sur toute la brutalité dont l'Homme était capable ? Il n'était pas normal de voir des âmes si jeunes trembler dans la nuit, alors qu'elles auraient dû s'extasier devant les beautés d'Arda, et s'enthousiasmer à l'idée de vivre de belles et nobles aventures.

Un frisson parcourut toutes les femmes quand une ombre glaçante passant inopinément devant la fenêtre. Elle paraissait gigantesque, pareille à celle d'un troll surgi des contes et des légendes. La doyenne serra fort la main de ses filles, alors que la silhouette s'approchait de la porte. En se concentrant suffisamment elles pouvaient entendre, à travers le vacarme de la pluie, le bruit de bottes sur le palier. A moins que leur imagination leur jouât des tours.

Elles retinrent leur respiration, consciente que la mort se trouvait littéralement de l'autre côté de la porte…


~ ~ ~ ~


Rolf, l'épée brandie, passait de maison en maison, essayant d'observer à travers les fenêtres de la manière la plus discrète possible. Il ne voyait rien dans les maisons baignées dans l'obscurité, mais il s'attardait en espérant capter un mouvement ou un bruit. Quelque chose. N'importe quoi. Il était affairé à tendre l'oreille quand un bruit particulier attira son attention. C'était ténu, mais il ne pouvait pas se tromper. Il s'immobilisa totalement, cherchant presque à arrêter son cœur dont les battements le déconcentraient. Puis, quand il eut acquis une certitude absolue concernant ce que ses sens lui portaient, il s'élança en courant à la rencontre de l'inconnu.

Car c'était bien un inconnu dont il s'agissait.

Une silhouette inconnue, pour être tout à fait exacte, qui ne pouvait pas être celle de ses hommes. Il garda l'épée au poing, dans le doute, mais il ne la voyait pas comme une menace, et lorsqu'il arriva assez près il se permit même de l'appeler :

- Qui va là ?

Le cavalier laissa sa monture avancer, et releva son capuchon d'une main. Son visage sévère ne trompait pas, et il siffla :

- C'est moi… On m'a dit que je vous trouverais ici. Où est-elle ?

Droit au but, comme à son habitude. Depuis la Chute, il ne s'embarrassait plus de détails, et se montrait d'une efficacité brutale, souvent violente. Il s'était fait une sombre réputation, et beaucoup avaient choisi de se détourner de l'Ordre de la Couronne de Fer à cause de cela. Cependant, il avait pris soin de les traquer, et de les massacrer. Quand on signait un pacte avec l'Orchâl, on le respectait jusqu'à la mort. Telle était sa vision, et il la faisait partager à ceux qui le suivaient. Des guerriers zélés qui croyaient encore au retour de l'Ordre. Peut-être que ce chef, le « Dernier Canthui » comme on l'appelait souvent, parviendrait à redresser l'édifice qui s'était écroulé dramatiquement. Peut-être que lui, entre tous, saurait comment redonner une raison d'être à ces hommes éparpillés aux quatre coins de la Terre du Milieu. Mais il n'était pas question de le décevoir, au risque de subir son courroux.

- Nous la cherchons, Canthui… Je suis persuadé qu'elle se trouve ici.

Rolf oublia temporairement son fils, sa colère, et sa traque, seulement concentré sur cet homme tout puissant qui le menaçait du haut de son puissant destrier. Il le toisait avec une malveillance inhumaine dans le regard. Il avait les yeux de ceux qui ont vu trop de sang, trop de cadavres, et qui ne peuvent plus s'émouvoir de rien, sinon de la destruction de leurs ennemis. Sa voix impérieuse s'éleva encore, résonnant dans la poitrine de Rolf qui se rendit compte à ce moment qu'il ne tremblait pas seulement de froid :

- Persuadé ? Je vois… Depuis combien de temps fouillez-vous ce village ?

- Depuis plus de deux heures, sire. Nous n'avons encore rien trouvé, mais…

Le Canthui leva la main, et Rolf se tut.

- Vous avez perdu beaucoup de temps, Rolf. Si votre prisonnière vous a échappé, pensez-vous qu'il soit judicieux de vous attarder ici ?

L'intéressé fit signe que non de la tête, peinant à rassembler le courage de formuler des mots. De toute façon, qu'y avait-il à ajouter ? Il avait agi en écoutant ses émotions, s'engageant dans une course poursuite à vitesse réduite pour ménager ses chances de protéger son fils, qui se trouvait encore aux mains de la guérisseuse. Il espérait qu'elle ne lui ferait pas de mal, mais il ne pouvait pas avoir de certitudes à ce sujet, aussi agissait-il avec une immense prudence depuis le début. Le Canthui ne voyait pas les choses de cet œil, et il le fit savoir :

- Brûlez ce village. S'il abrite des rats, ils sortiront pour échapper aux flammes. Sinon, nous nous mettrons en route.

- M-Mais, Canthui… Nous risquerions d'être repérés et…

- Et alors ? Que craignez-vous ? Combien de temps l'Ordre doit-il rester caché avant de rétablir son pouvoir ? Vous m'avez promis l'enfant de Gallen Mortensen, le meilleur moyen de le contraindre à quitter son poste de Vice-Roi et à nous céder le pouvoir, n'est-ce pas ? Il n'est plus temps de se terrer ! Nous devons agir, saisir notre chance… Allumez-moi des torches, et incendiez ce village !

Rolf déglutit. Tout à coup, il espéra s'être trompé et que son fils ne se trouvait pas dans les parages.

Il sortit une torche, et un briquet à silex… seulement pour se rendre compte que la pluie n'avait pas cessé de tomber, et qu'ils auraient bien du mal à réduire en cendres les maisons qui se trouvaient là. Mais le visage du Canthui était implacable, et il était certain qu'il ne tolérerait pas l'échec. Il n'était pas sorti de sa cachette pour s'entendre dire que la pluie tombait trop fort. Alors, avec toute la meilleure volonté du monde, Rolf s'abrita dans une étable, et s'épuisa sur son silex, en espérant de tout cœur réussir à produire une flamme suffisamment vigoureuse.


~ ~ ~ ~


Les heures défilaient, toutes semblables.

Elles espéraient que les hommes s'en étaient allés, mais elles étaient si terrifiées qu'elles préféraient ne pas quitter leur abri, circulant uniquement quand c'était nécessaire, et se recroquevillant sur elles-mêmes dès qu'elles entendaient un bruit inhabituel.

L'inhabituel prit une teinte orangée quand une des maisons du village s'embrasa soudainement, jetant une lumière agressive sur le village. La torche avait mis longtemps à brûler l'intérieur de la bâtisse, mais quand les murs intérieurs avaient commencé à se consumer, et que la toiture avait pris, la situation avait basculé. Les volets avaient cédé, laissant entrer un courant d'air qui avait jeté des flammèches de toutes parts. Les réserves de bois avaient rapidement été touchées, et la contagion avait été impossible à arrêter. En quelques dizaines de minutes, de grandes langues embrasées avaient jailli, vomies par les plaies béantes d'une demeure sacrifiée sur l'autel d'un combat qui la dépassait. Même les gouttes de pluie les plus tenaces ne parvenaient pas à calmer la rage de l'incendie.

La doyenne et ses filles s'étaient approchées discrètement de la fenêtre la plus proche pour contempler le spectacle, les yeux écarquillés d'effroi. Elles connaissaient le propriétaire de cette maison, un homme bon et généreux qui avait eu le malheur de quitter son foyer pour nourrir ses troupeaux. Lorsqu'il reviendrait, et qu'il se rendrait compte que l'héritage de ses parents, qu'il comptait transmettre à ses propres enfants, était parti en fumée… il serait dévasté. Mais au moins aurait-il la vie sauve. En observant au loin, les femmes virent quelques silhouettes qui se trouvaient non loin des flammes, et qui les contemplaient, comme pour surveiller que personne ne sortirait de la demeure.

Aelyn, qui entendait de l'agitation à l'étage, vit soudainement la trappe au-dessus d'elle se relever, et le visage de la doyenne apparut. Elle était visiblement décontenancée, car dans toute sa vie elle n'avait jamais vu pareille cruauté. Pour une femme, pour une seule femme, ces hommes étaient prêts à détruire tout un village, à le raser purement et simplement. Son désespoir, elle le confia à Aelyn en essayant de ménager ses mots pour ne pas inquiéter les plus jeunes.

- Ils sont en train de brûler les maisons du village. Les unes après les autres… La nôtre finira par être sur leur liste, et j'ai peur qu'ils ne nous débusquent afin le point du jour. Je…

Son hésitation était peut-être plus déchirante que tout le reste. Ses filles. Ses petites filles. Son foyer. Son histoire, son passé, son legs, les bibelots qu'elle avait pu accumuler tout au long d'une vie bien remplie… Tout cela risquait de disparaître seulement parce qu'une femme s'était présentée sur le seuil de sa porte, et qu'elle avait eu le malheur d'accepter. Elle leva une main vers la guérisseuse, et lui dit sèchement :

- N'y pensez même pas. Vous livrer ne changerait rien, et nous n'abandonnerons pas si facilement ! Mais nous devons trouver quoi faire… Y a-t-il une façon de combattre ces hommes ?

Combattre. Fuir. Mourir. Trois options qui n'en étaient qu'une, en réalité. Le monde se résumait-il uniquement à ces trois voies, qui s'entremêlaient en permanence, jusqu'à ce que l'Homme arrivât à destination, au début de son périple dans l'après-vie ? Existait-il un autre chemin ? Aelyn avait-elle même le choix, ou le destin s'était-il chargé d'écrire son futur, et de la laisser se débattre jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'elle abandonnât et renonçât à son libre arbitre ?

Y avait-il seulement un moyen ?

Et déjà, un second brasier s'allumait au dehors.

#Rolf
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