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Sujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]
Aelyn

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Rechercher dans: Minas Tirith - Autres Quartiers   Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]    Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 20 Nov 2015 - 21:49
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#Amaryllis                                         #Sathie


Tout ce passa ensuite très vite, dès lors que le petit groupe entendit les pas retentirent et les portes claquer à leur recherche. Si les hommes d’Ivar les trouvaient, ils étaient morts, tous les trois. Ils n’avaient aucune chance, piégés comme des rats qu’ils étaient. Un moment de panique passa. La pauvre Lysia était au bord de la crise de nerfs. Sa respiration devenait de plus en plus chaotique et inquiétante. Celle de Sathie, au contraire, était complètement imperceptible, comme si elle avait simplement disparu dans l’obscurité.
Soudain, pris d’une inspiration salutaire, Aranmorë se précipita. Il leur ordonna de le suivre et Amaryllis comprit qu’ils étaient sauvés… du moins c’est ce qu’elle crut avant que le groupe ne se heurte à une porte close. Les deux femmes reculèrent.
Sathie grogna. Au premier coup d’épaule du jeune homme contre le panneau de bois, le vacarme résonna sur tous les murs de la pièce. Désormais Ivar savait où les trouver. Il y eu un moment de silence durant lequel tous les hommes du trafiquant durent tendre l’oreille avant de se précipiter dans leur direction. La jeune femme jura et bouscula à moitié la hobbite pour joindre ses efforts à ceux d’Aranmorë tout en pestant entre ses dents. Son épaule protesta mais aucun des deux ne relâcha ses efforts tandis que les couinements de Lysia, de plus en plus aigus, leur indiquait la proximité de leurs ennemis.

- Je vais le tuer…, marmonna encore Sathie avant d’être projetée en avant par la porte qui cédait enfin.

Le trio s’engouffra juste à temps, emporté par leur élan, dans l’espace dégagé. Le bruit provoqué aurait réveillé un balrog ! Les pas vers eux s’accélérèrent et deux gars entrèrent dans leur champ de vision. Aranmorë poussa les femmes à passer devant.

- Et Ivar ?! protesta Sathie.

"Ne vous occupez pas de ça ! Attendez-moi un peu plus loin !"

« - Mais… » voulut intervenir Lysia en voyant le jeune homme dégainer.

La lame émit un sifflement caractéristique qui faisait froid dans le dos.

- Pas le temps de protester demoiselle-poupée, gronda la jeune femme des rues en attrapant la hobbite par le col de sa robe déchirée.

Les deux jeunes femmes se précipitèrent vers la sortie en jetant de brefs coups d’œil par dessus leurs épaules.
Lysia ne garda par la suite que très peu de souvenir de cette courte fuite si ce n’était qu’elle lui avait semblé durer une éternité entière. Elle se souvenait vaguement d’avoir été tirée, poussée et soulevée par Sathie tout le long du chemin, d’avoir été éblouie par la lumière du jour et de nouveau tirée dans un angle de rue. Le reste ne fut qu’un amas confus de terreur. Etait-elle vraiment vivante ? Comment était-ce seulement possible alors qu’elle s’était jetée comme une idiote dans la gueule du loup sans même y réfléchir à deux fois ? Et Aranmorë ? S’il s’était fait attraper ou pire… tuer ? Jamais elle ne pourrait se le pardonner. Elle voulu revenir sur ses pas mais la poigne de fer de Sathie l’en empêcha. La hobbite jeta un regard en direction de sa compagne et ce qu’elle y vit lui glaça le sang autant les événements qui avaient précédé. Sur le visage de la jeune femme, nulle inquiétude, juste un profond agacement. Elle avait juste l’air… contrariée par la tournure des évènements. Alors Lysia serra un peu plus fort la bourse de cuir contre elle et attendit avec inquiétude la sortie du jeune homme.

Finalement, après plusieurs très longues minutes, il finit par débouler, seul, dans la ruelle. Sans y penser, la hobbite se précipita sur lui à l’instant, le visage rayonnant, et dû se faire violence pour ne pas lui sauter dessus comme une enfant tant son soulagement était grand. L’autre femme lui adressa un simple signe de tête difficilement interprétable.

"J'irai parler à Sandatt après cela." assura-t-il.

- Bien évidement, fit-elle simplement. Votre dette vient de brusquement s’allonger.

Sur ses mots et sans un au revoir, elle tourna les talons et disparut dans une allée, les laissant seuls pour sortir des bas-quartiers de la Cité Blanche. Amaryllis baissa les yeux en soupirant, gênée.

« - Oh oh… Je n’ai pas l’impression que ce soit bon signe… »


Le retour au musée se fit particulièrement silencieux, chacun méditait sur les causes et conséquences de leurs actes. La pauvre hobbite en tremblait encore, serrant frénétiquement son trésor qui allait coûter si cher à son compagnon, le seul à avoir spontanément proposé de l’aider sans en avoir aucune obligation. Elle se sentait terriblement mal à l’aise à ce propos. Il lui semblait injuste que ce fut à lui de payer pour son peuple, mais il n’y avait plus rien qu’elle puisse faire à présent pour changer les choses. Leurs actions néanmoins, avaient sauvé les relations diplomatiques entre la Comté et le royaume du Gondor. Etrange pour un objet aussi insignifiant, quand on y pensait.

Au musée, ils retrouvèrent le vieux Tyr qui sembla s’être littéralement arraché la moitié des poils de sa barbe d’inquiétude. Il avait le teint pâle et la main tremblante. La Garde n’avait pas semblé lui être d’une grande utilité visiblement. Les hommes de la Cité avaient dû juger d’un simple bout de cuir plusieurs fois centenaire n’en valait pas l’effort… à moins que ce ne fut la perspective d’une énième perquisition infructueuse chez le receleur notoire qu’était Sandatt qui ne les enchantait guère. Tant et si bien que le pauvre homme était rentré au musée bredouille et terriblement soucieux.
Quand les jeunes gens arrièrent enfin, l’angoisse et l’espoir bataillaient dans le regard fatigué du vieil homme.

« - On l’a, on l’a !!! » chantonna Lysia en agitant la gourde au dessus de sa tête.

Un profond soulagement marqua les traits du vieil Tyr. Un poids énorme sembla tomber de ses épaules… et il retrouva toute sa personnalité.

- Mais arrêtez donc de l’agiter comme un hochet ! s’écria-t-il en récupérant l’objet avec précaution mais fermeté. Cet artefact est plus vieux que votre grand-père ! N’avez-vous donc aucun respect pour votre propre histoire !

« - Mais… » commença Lysia avant de finalement fermer la bouche sans rien ajouter.

Elle ne tenait pas à ce que le vieux Tyr ne devienne bougon avant l’arrivée de la délégation hobbite pour le don officiel de l’artefact.
Le vieil homme prit le temps d’analyser l’objet sous toutes ses coutures à la recherche de dégradation mais son état de conservation sembla le satisfaire et il s’autorisa même un long soupire de soulagement.

- Merci Valar, elle n’est pas abimée… C'est un miracle !

Le vieillard se leva de sa chaise, où il s’était installé pour son inspection, avant de fouiller dans un tiroir de son bureau. Il en sortit une petite bourse en cuir bleuté et s’avança vers Aranmorë.

- Jeune homme, il semblerait que je vous ai mal jugé, vous vous êtes montré très efficace. Vous avez fait bien plus que de restituer un artefact unique à notre musée mais préserver un accord qui a mit plusieurs années à se négocier. Et vous avez bien veillé sur mademoiselle Sonnecor... Veuillez accepter ces quelques pièces en guise de récompense.

Se disant, il tendit la bourse bleue à Aranmorë. Dedans tintèrent une dizaine de pièces, de quoi se payer une chambre propre dans une auberge respectable et quelques repas copieux.
Ils se virent ensuite offrir une tisane, puis des gâteaux, puis des histoires sur l’époque trouble des Guerres de l’Anneau… pour finir par être congédiés en fin de journée seulement.

Les deux jeunes gens se retrouvèrent ainsi à la porte du musée fermé. Amaryllis se tourna alors vers Aranmorë.

« - Je dois retourner auprès des miens. Il y a encore tant de travail et si peu de temps… Je suis vraiment navrée que vous ayez dû faire un marché avec cet odieux personnage. Si vous avez besoin de quoi que ce soit à partir de maintenant, surtout n’hésitez pas à venir me voir à l’ambassade. Je tâcherais de raconter à tous vos efforts et vos exploits. Je m’assurerais qu’aucun hobbit ne vous claque jamais la porte – bien que ce ne soit guère dans nos habitudes. Surtout n’hésitez pas à passer me voir avant que la délégation ne reparte. Cela me peinerait de partir sans un au revoir après tout ce que vous avez fait pour moi… pour nous en fait. »

Et elle l'enlaça, entourant sa taille de ses petits bras avec force. Après quoi elle lui indiqua une bonne auberge et prit définitivement congés, le cœur un peu lourd.


Quand finalement Aranmorë se présenta à l’auberge indiquée, il ne put faire autrement qu’être surpris par la présence qui l’attendait, accoudée contre la porte de sa chambre, qui venait pourtant tout juste de lui être attribuée. C’était Sathie, absolument nonchalante.

- Tiens tiens, te voilà enfin... Aranmorë. Sandatt t’attend à sa boutique d’ici demain, juste avant le coucher du soleil. Pas avant, pas après. Et souviens-toi que tu as une lourde dette à payer !

Et elle repartit de nouveau, se glissant par la fenêtre au fond du couloir. Pas un sourire, pas une remarque légère, juste un air grave et inquiétant qui plana dans la pièce bien après son départ.
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Rechercher dans: Minas Tirith - Autres Quartiers   Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]    Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 15 Oct 2015 - 23:29
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#Amaryllis                                         #Sathie


-Sathie, selon moi, la gourde est derrière cette porte, si le trafic d'herbes est suspendu, le dernier passage remonte au vol, et c'est cette porte qui semble le plus empruntée... Qu'en pensez-vous ?

La jeune femme croisa les bras et le regarda intensément avant de consentir à jeter un coup d’œil à la fameuse poignée. Elle sembla brièvement étonner de son sens de déduction, comme si elle ne s’attendait pas un une telle marque d’intelligence chez cet homme. Dire qu’elle semblait impressionné aurait été un bien grand mot, mais il y avait un peu de ça dans ses yeux sombres.

- Ouaip’... ou alors c’est la salle où les gars d’Ivar se prennent une cuite pour passer le temps, ricana-t-elle. Autant de chances... Mais pas l’temps d’s’attarder là. Il est temps d’vérifier ta théorie, Machin.

Alors qu’elle allait saisir la poignée de la porte, un éclat de voix leur parvint. Le groupe se figea sur place. Pendant deux interminables secondes, ils retinrent leurs souffles. Un autre éclat de voix résonna encore, se répercutant en échos sur les voûtes de la cave. Mais plus près. Ils purent enfin définir la provenance de ses cris. Une ou deux portes à côté tout au plus.
Lysia se serra un peu plus contre ses deux compagnons. La voix, telle qu’elle leur parvenait, était grave à en faire trembler les murs et devait appartenir à un véritable mastodonte humain. La pauvre hobbit avala difficilement sa salive. Elle était persuadé que tout le quartier pouvait entendre son cœur battre à pleine vitesse en ce moment même. Finalement, elle retrouva suffisamment de voix pour presser les deux autres.

- Entrez donc ! Quoi qu’il y ait derrière cette porte, ce sera toujours mieux que ce qu’il y a là..., couina-t-elle le plus bas possible.

Sathie ne se fit donc pas priver pour pénétrer sur la pointe des pieds dans la pièce à la poignée propre. Sitôt tout le monde passé, elle referma la porte et le trio se retrouva dans le noir le plus complet. Pas le moindre trait de lumière ne perçait dans la pièce. Il n’y avait pas un bruit, pas un souffle. L’air sentait le moisi, le beurre rance et le renfermé comme si personne n’avait aéré cette pièce pendant près de 10 ans.

Ce genre d’endroit avait généralement une lampe à huile ou une chandelle dans l’entrée. Lysia tâtonna à droite. Mais au lieu de la chandelle qu’elle espérait, ses doigts accrochèrent quelque chose de métallique. Elle rétracta sa main aussitôt et la chose métallique entraina avec elle une autre chose métallique, s’en suivit une cacophonie de poterie entrechoquée.

- Mais c’est pas vrai ! pesta Sathie en sourdine. Vous pouvez pas éviter de nous causez des emmerdements deux secondes ?!

- Pardon, répondit Amaryllis qui semblait soudain au bord des larmes.

Mais déjà Sathie n’écoutait plus. Elle bouscula un peu Aranmorë en faisant volte-face et en suivant des mains le linteau de la porte. Et après quelques instants de recherches aussi minutieuses que silencieuse, les deux autres entendirent un soupire semblable à un cri de joie et la lumière se fit.
La jeune fille des rues apparut alors devant eux à la lumière d’une simple bougie à moitié consumée, sans même un bougeoir pour empêcher la cire brûlante de glisser sur ses doigts crasseux.

Elle leva la bougie au dessus de sa tête et révéla la toute petite pièce qui se trouvait devant eux. Il y avait là un amas d’étagères entassées dans le plus complet désordre. Là elles étaient vides, là remplis de vaisselles, là encore de vieilles denrées alimentaires périmées largement mangées par les rats et les champignons. Nul besoin d’un dessin pour comprendre d’où venait l’odeur qui leur agressait le nez depuis qu’ils étaient rentrés dans la pièce.
Pourtant, au sol, dans l’épaisse couche de poussière noir et blanchâtre se dessinaient distinctement des traces de pas. Ils menaient à travers le désordre jusqu’à une étagère de chêne, attachée à même le mur.
Contre toute attente, ce fut Lysia qui s’y aventura la première ; Pleine d’espoir, comme dans la boutique de Sandatt, elle parcourut les rayonnages à la recherche du fameux artéfact qui leur avait valu tant de mésaventures.
Les deux autres, quat à eux, se divisèrent le reste de la pièce pour y chercher d’autres choses intéressantes, sous l’impulsion de Sathie. Et alors que cette dernière était en train de pousser à l’aide d’une cuillère en bois, un vieux jambon devenu aussi dur que de la pierre, une exclamation de joie retentit dans la pièce.

- Je l’ai ! Venez voir, ça y ait, on l’a trouvé ! s’écriait Lysia en tenant serre contre elle un simple pochon de cuir qu’elle ouvrait et fermait frénétiquement pour en regarder le contenu.

Et les larmes qui menaçaient de déborder de ses yeux étaient des larmes de joie cette fois. Aussitôt les deux autres vinrent à ses côtés. Lysia leur découvrit alors sa trouvaille. La déception et l'amusement se lirent rapidement sur le visage de Sathie qui l’exprima par une moue septique.

- C’pour ça que vous étiez prêts à risquer vos vies ? Vraiment ?

Il fallait dire que la fameuse gourde de Sam Gamegie ne payait pas de mine. C’était d’ailleurs une simple outre en peau légèrement renforcée à certains endroits par de la poix, du cuir bouilli et deux petits morceaux de métal, et refermée grâce à un bouchon de liège tenu par une ficelle élimée. L’ensemble était dans un piètre état, et on sentait tout le poids du long voyage qu’elle avait parcouru... Mais ce n’était qu’un objet miteux qui ne dénotait guère avec le reste de la pièce. Sans l’œil expert de Lysia, elle serait passé totalement inaperçue.
La jeune hobbite adressa un sourire éblouissant à Aranmorë et Sathie.

- Merci ! Oh merci !

Elle regarda une dernière fois dans le pochon de cuir – comme si la gourde pouvait avoir disparu depuis son dernier coup d’œil – avant de l’attacher avec moult précautions à sa ceinture.

Cependant, comme c’est bien souvent le cas quand on marche dans l’antre d’un fauve, la bête finit par rentrer avant que l’on puisse envisager de quitter les lieux... Et c’est précisément ce qui arriva.
Alors que le petit groupe, satisfait, commençait à prendre le chemin de la sortie, ils entendirent un rugissement de rage venant de la pièce des gardes qu’ils avaient traversé pour arriver. C’était un hurlement de rage pur, crié si fort qu’ils pouvaient en distinguer le moindre mot.

- QUOI ?! Et vous les avez laissé entrer ?!
- M-M-Maiiis... Ils disaient venir de ta part et...
- Et puis Sauer... Il...
- Imbéciles ! Tant bien même seraient-ils venus de la part de Mephisto lui-même ! J’avais dit PERSONNE ne rentre ! PERSONNE ne passe !


Sathie soupira

- Alors ça... ça sent l’roussi... J’espère que t’as un plan B, Machin.

Et les hurlements reprirent de plus belle. De souffrance cette fois. Ils n’eurent aucune difficulté à reconnaitre le timbre particulier d’un des gardes qui les avaient laissé passer. Puis l’homme en colère tonna encore.

- Enfermez-moi ces deux abrutis, je règlerai leurs comptes après. Et trouvez-moi ces intrus sur le champ. Je les veux sous ma lame dans l’heure ! Où qu’ils soient !

Et à travers la porte massive de leur petit cellier, le trio put entendre toute une bande s’agiter sous les ordres.

- C’est Ivar, souffla Sathie, visiblement très mécontente de la tournure des évènements.

Ils étaient piégés. A la merci d’un groupe de contrebandiers sans scrupule, sans porte de sortie. Ils étaient vraiment mal !
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Rechercher dans: Minas Tirith - Autres Quartiers   Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]    Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 4 Oct 2015 - 22:42
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#Amaryllis                                         #Sathie


-C'est comme vous voulez les gars... Je ne suis sûr qu'Ivar se fera un réel plaisir de savoir ce que vous pensez de ces méthodes... Après tout, vous avez eu une chouette discussion lorsque nous somme arrivés...

Le garde au cimeterre poussa un grognement de fauve enragé en avançant d’un pas, menaçant. Son compagnon par contre, pâlit visiblement. Le premier ne semblait pas particulièrement craindre le groupe en face et semblait clairement douter qu’ils connaissent Ivar... Mais l’autre, pour qui exprimer ses doutes vis-à-vis de la politique de leur chef était clairement un acte de trahison dont il craignait les conséquences, n’avait pas cet aplomb. Il retint mollement son compagnon du bras pour l’empêcher de les étriper sur le champ.

Derrière le petit groupe, Sathie grimaça visiblement sans que Lysia ne parvienne à comprendre pourquoi. Puis muée d’une idée soudaine sans doute inspirée par la peur, elle se planta à côté d’Aranmorë et lui tira la manche pour l’obliger à se pencher vers. Pourtant c’est d’une voix parfaitement audible qu’elle proposa :

- Et si nous allions plutôt parler de notre problème à Sauer ? Après tout si Ivar ne peut pas nous fournir ce qu’il nous a promis, il suffit d’aller voir ailleurs non ?

Mensonge risqué, suicidaire même au vu de la situation. Cependant comme Aranmorë avait fait mouche avec le deuxième homme, le premier recula au nom tant craint. L’un comme l’autre désormais semblaient hésiter à porter la main sur eux. Comment se décider ? S’ils étaient vraiment amis d’Ivar et les trahissaient, ils ne donneraient pas cher de leur peau. Si au contraire, ils étaient des amis de Sauer, leur sort était fixé tout autant.

Dans la pièce planait un silence plus lourd que le plomb. Plus personne n’osait y bouger. Pourtant le temps pressait. La relève pouvait arriver à tout moment maintenant.

- Faut pas les laisser sortir d’ici vivants !
- Ferme ta gueule toi ! Tu nous as déjà assez foutu dans la merde !


Sur ces mots l’un attrapa l’autre par la manche et le tira un peu à l’écart. Leur conversation montait et baissait en ton alors qu’ils partaient dans un débat particulièrement animé.

- Ils vont nous tuer... gémit la pauvre hobbite en chuchotant vers ses compagnons.

- Détendez-vous demoiselle-poupée ou nous sommes morts ! lui intima Sathie sèchement.

Les choses sentaient sérieusement le roussi pour le petit trio. Pourtant, lorsque les deux gardes revinrent, quelque chose avait vacillé dans leurs regards. Ils avaient l’air d’avoir avalé un plein tonneau de vinaigre.

- Passez ! aboya l’homme au cimeterre en remettant son arme à la ceinture. Prenez la marchandise que vous a promise Ivar et partez ! Et si on apprend que vous avez contacté vos... "amis"...

La fin de la phrase était si lourdement chargée de menace qu'Amaryllis dû se faire violence pour ne pas couiner de nouveau comme une malheureuse souris prise au piège.

Le petit groupe passa donc les gardes en veillant bien à leurs arrières jusqu’à passer la porte au fond de la pièce et la refermer précautionnement derrière eux.

- Ces lâches ne d'vraient pas nous poser d'problèmes, ce sont de joyeux imbéciles, ricana alors Sathie.

Si la jeune femme avait paru inquiète pendant quelques secondes auparavant, c’était totalement passé et elle avait retrouvé un aplomb incroyable.

Devant eux s’étalait un long couloir fait de celliers et de caves chacun fermé par une lourde porte en chêne. Soudain, Lysia comprit qu’ils n’avaient pas encore fait la moitié du chemin. Il y avait au moins six portes. Derrière laquelle pouvait bien se trouver la gourde qu’ils cherchaient ? Et ils avaient si peu de temps avant la relève de la garde. Si d’autres hommes d’Ivar arrivaient entre temps, ils se retrouveraient complètement pris au piège dans les sous-sols de l’auberge brûlée. Perspective fort peu réjouissante...

- Et s’il y avait encore d’autres bandits ici ? chuchota la petite demoiselle, très inquiète, en scrutant la noirceur du couloir.
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Rechercher dans: Minas Tirith - Autres Quartiers   Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]    Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 17 Sep 2015 - 22:14
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#Amaryllis                                         #Sathie

Alors qu’Aranmorë exposait son plan, Lysia le regardait avec des yeux de plus en plus écarquillés. Quel genre de tête brûlée avait-elle donc engagé ? C’était un pari bien trop risqué !... Mais que pouvait-elle bien dire ? Elle n’avait pas vraiment de solution de rechange ni même d’idée à proposer. Il fallait passer ces deux gardes pour avoir enfin accès à la gourde.
Sathie, au contraire, le regardait avec intérêt, désinvolture et tout juste un soupçon de perplexité. Contrairement à la pauvre hobbite terrorisée, elle ne semblait guère impressionnée par tout ça. A la regarder, ce genre de situation semblait être son pain quotidien. La jeune femme haussa les épaules nonchalamment, l’air de dire qu’il fallait bien essayer, sans montrer pourtant plus de conviction.

« - Pas d’papiers, compléta-t-elle pourtant d’un ton ricanant. Pourquoi cet idiot donnerait des papiers ? J’suis même pas sûre qu’il sache lire. »

Il y eu un blanc durant lequel Lysia songea sérieusement à faire demi-tour et rentrer directement en Comté, oublier ces histoires de gourde et de bandits, retourner à ses parchemins et ses fourneaux comme si absolument rien ne s’était passé. C’était tellement tentant. Mais songer au visage décomposé de son oncle si elle lui annonçait pareille nouvelle suffit à raffermir sa volonté. Les histoires des Hommes par ici parlaient toujours des hobbits comme d’êtres courageux et loyaux. Qu’il ne soit jamais dit qu’elle, Amaryllis Sonnecor, ait terni l’image de son peuple entier auprès des gondoriens par sa seule couardise !
Elle inspira profondément et entreprit de suivre les indications d’Aranmorë, barbouillant son visage de poussière avec une grimace de dégoût quand le mélange de sable, de cendre et de moisissure humide qui maculait le sol s’étala sur ses joues rosées et sur le tissu soyeux de sa robe neuve. Sa mère avait mis un temps fou à lui coudre et maintenant elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, sale et déchirée. Quel gâchis ! Pourvu qu’au moins le plan du vagabond fonctionne ou tout ça aura été vain... même si l’état de sa robe serait le dernier de ses soucis si ce plan venait à échouer.
Leur guide, elle, ne consentit à aucun effort pour s’encrasser... pas qu’elle en ait eu besoin d’ailleurs. Elle semblait simplement... regarder avec ses yeux sombres perçants.

Quand le jeune homme entra dans la pièce, suivi par une petite hobbite trottinant et une femme faisant la moue, les deux gardes se retournèrent comme un seul homme, dégainant leurs armes. Lysia blanchit derrière son marque de poussière et se serra un peu plus entre ses compagnons.

Messieurs, j'suis un ami d'Ivar, et il m'a dit que je pouvais venir me servir et le payer plus tard en main propre, alors siouplai, montrez moi vos stocks !

Les deux individus se regardèrent étrangement avant de retourner leur attention sur Aranmorë qui ne semblait pas se laisser démonter par leur expression peu amène. Derrière eux, Sathie soupira.

- Toi ? Un ami d’Ivar ? Rien que ça ? ricana le premier, celui qui avait émit des doutes quelques instants plus tôt.
- Tu rêves mon gars, Ivar vend pas pour le moment. On a des ordres très strict vois-tu. Alors tu fais demi-tour toi et toute ta clique et tu décanilles vite fait, c’est clair ?
- C’est bien la première fois que je vois un gars se pointer avec un semi-homme et réclamer de l’herbe d’Ivar... T-t-t, t’es louche toi !
- Rah, laisse-les partir, on est pas assez payé pour ça. Foutez le camp !
réitéra le second, plus sèchement encore.

Lysia émit un couinement pathétique en se ratatinant sur elle-même sous le regard inquisiteur du premier gorille, armé d’une sorte de cimeterre mal aiguisé et passablement mal entretenu. L’autre jeune femme par contre... se contenta de croiser les bras avec un air de dédain profond.
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Rechercher dans: Minas Tirith - Autres Quartiers   Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La chasse à la gourde [Aranmorë + Iglondas]    Tag sathie sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 4 Sep 2015 - 23:50
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#Amaryllis                                         #Sathie

- Lysia a raison ! On peut combattre dix hommes mais ce serait comme essayer de dompter un dragon ! C'est peine perdu !

La demoiselle leva un sourcil et croisa les bras devant elle, imperturbable. Elle n’avait pas l’air de vouloir revenir sur ses paroles. Tout son attitude semblait dire une seule chose : ‘c’est ça ou rien...’

-Vous ne voulez pas nous aider, j'ai bien compris... Venez Lysia essayons de trouver une entrée discrète.

Lysia lança un regard paniqué à Aranmorë. Il voulait vraiment se risquer dans ce guêpier ? A eux deux ?! Quelle mouche l’avait piqué ?!... Mais elle le comprenait. Il avait payé cher pour en arriver là, pour elle et les siens, il n’était plus question de faire demi-tour. La promesse faite à Sandatt planait dans l’air comme une menace tout aussi réel que les dix hommes dans les caves de l’auberge. Entre le Nâzgul et l’Uruk, il leur fallait choisir le moindre des deux mots.
La hobbite tourna alors les yeux vers Sathie. Celle-ci semblait observer la scène avec grand intérêt, un petit sourire suffisant au coin des lèvres. Finalement, Amaryllis lui tourna le dos et avança, son compagnon à ses côtés, vers la bâtisse menaçante. Elle lui faisait froid dans le dos. La petite demoiselle n’était pas très superstitieuse mais ces histoires de morts et de fantômes n’étaient pas très rassurantes. Dans le voisinage de la Vieille Forêt, on racontait des histoires à en perdre le sommeil sur les esprits qui la hantent, et cela laissait des marques dans la tête des jeunes hobbits, même à l’âge adulte. Si elle avait pu se transformer dans l’instant en souris, elle aurait sans doute volontiers choisi cette option. Pourtant, ravalant sa peur, elle se mit à avancer à petits pas discrets. Le pied léger des hobbits était légendaire et fidèle à sa réputation... contrairement au frottement de ses jupons. Il fallait dire qu’elle n’avait pas tant prévu que ça de partir à l’aventure en se levant ce matin-là... bien au contraire même. Elle avait cru, en se dirigeant d’un pas guilleret vers le Musée, seule dans ces grandes rues blanches, qu’elle vivait la plus grande aventure de son existence. A présent prête à plonger dans les plus sordides bas-fonds, cette réflexion lui paraissait bien fausse.

-Passez donc devant Lysia... Je vous suivrai.

« - Vous... vous êtes sûr ? Je... je ne suis même pas armée et je... enfin... je... »

-Ne vous inquiétez pas...  Tout ira bien ! Vous êtes plus discret que n'importe quelle créature en ce monde et il ne s'agit que de quelques brigands pas très futés qui se situent dans la cave, alors que nous somme encore dehors...

C’est pour récupérer la gourde, se répétait-elle. Pour la gourde. On prend la gourde et on s’en va... Non, on s’en va pas, il faut se débarrasser des humains là-dedans... On ne va jamais y arriver... Si, il le faut, c’est important. C’est important...
Que dirait sa pauvre mère en la voyant risque sa vie pour un simple bout de cuir et de métal. Elle en mourrait la pauvre !... Mais si Lysia devait rentrer au pays en sachant qu’elle avait refuser la seule solution pour récupérer la gourde, elle savait que le soulagement de sa mère ne suffirait pas à effacer la honte qu’elle ressentirait pour elle-même.
Elle avala sa salive et fit deux pas en avant. Si Aranmorë disait que c’était mieux ainsi, elle lui faisait confiance. Il fallait qu’elle lui fasse confiance, elle ne pourrait compter que sur lui d’ici quelques minutes. Passée la porte, ils devront veiller l’un sur l’autre sans quoi ils n’en ressortiraient jamais.

« Olà, olà, c’est qu’il est caractériel le bon monsieur ! » fit une voix ricaneuse derrière eux.

Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres d’une des fenêtres et le cœur de Lysia manqua de lâcher. Sathie, qu’ils pensaient avoir laissé de l’autre côté de la ruelle, se tenait à présent à un pas derrière eux. Ni l’un ni l’autre ne l’avait entendu approcher. La guide désignée par Sandatt semblait s’amuser follement et ne semblait vraiment pas craindre les hommes qui se trouvaient à l’intérieur. Elle avait à peine pris la peine de baisser le ton de sa voix.

« T’as payé j’te rappelle. Très cher même, pour avoir un guide. Je suis là, alors ne me snobe pas. Et puis j’suis chargée de m’assurer que vous faites bien le travail aussi. Tss, ces gens de la campagne, vous savez rien faire quand on vous demande pas de jouer aux barbares. Un peu de délicatesse, par tout les maïar ! Allez, venez par là vous deux, ou ils vous découperont en moins d’deux. »

La jeune femme leur indiqua d’un signe de tête une fenêtre basse à quelques centimètres du sol et sans plus attendre s’y glissa jambes les premières comme si elle avait fait ça toute sa vie. Aussitôt, Sathie disparut de leurs champs de vision, aspirée par l’obscurité dans laquelle elle s’était coulée avec la grâce d’un serpent. Il y avait dû y avoir des barreaux et des vitres ici à l’époque mais ils avaient sautés depuis longtemps visiblement. La fenêtre n’était ni très grande, ni très large. Amaryllis craignait que ses robes ne passent difficilement et n’était même pas certaine qu’Aranmorë n’y passe tout court. Difficilement et tête la première, la hobbit entreprit de se glisser à son tour à travers l’ouverture. Sa robe, comme elle l’avait malheureusement prévu, s’accrocha au reliquat de la grille. Le tissu émit un bruit de déchirement qui sembla résonner dans toute la ruelle. La hobbite se figea, les yeux écarquillés, la peur au ventre. Mais au lieu de la cavalcade de brigands qu’elle attendait de voir débarquer dans le seconde, il y eu un long soupire dans l’obscurité et deux bras pour la tirer et la soulever avant de la poser au sol.

« Sandatt est habituellement plus clairvoyant que ça ! Quelle bande de bras cassés il m’a dégoté celui-là ! » grogna la voix étouffée et basse de Sathie.

La jeune femme regarda en direction de l’ouverture et de l’endroit où devait supposément se trouver Aranmorë.

« Allez Machin, on a pas toute la journée ! »

Pendant que le jeune homme se contorsionnait pour passer l’ouverture, Lysia, dont les yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité, observa autour d’elle. Ils étaient dans une pièce à un mètre sous le niveau du sol, basse de plafond et toute en bois et en pierre. Cela semblait être une ancienne réserve à présent totalement vidée, sans doute pillée... Il ne restait que des étagères poussiéreuses, noircies, des toiles d’araignées, des traces du passage de rongeur et une forte odeur de moisie.
Le temps de ce tour du propriétaire suffit à Aranmorë pour entrer à son tour dans la pièce. Et Sathie, sans plus attendre, les entraina hors de la pièce. Ils débouchèrent sur un escalier, à droite montant vers le rez-de-chaussée, à gauche descendant vers ce qui devait être les caves.

En passant les marches, leur guide sembla perdre son air supérieur pour afficher une mine plus soucieuse. Quelque chose semblait clocher. Dans le sombre couloir dans lequel ils s’apprêtaient à déboucher, on pouvait entendre deux voix discuter rageusement.

- Je te dis qu’il va nous attirer des ennuis à tenir tête aux gars d’Anakel ! T’as vu comme moi ce que Sauer a fait à Barl et à son acheteur ! Hors de question ! Je marche pas cette fois !
- Mais tu vas la fermer ! Si Ivar t’entend, c’est lui qui va nous ouvrir le bide !
- Il est pas là, crétin ! Le seul moyen qu’il a de l’entendre c’est que tu lui répètes !
- Pour qui tu me prends ?! Tu crois que j’ai envie de marcher dans cette combine moi aussi ? Mais on a des ordres !
- Cette fois, crois-moi, il a perdu la boule. Aller voler le musée était une mauvaise idée pour commencer ! Si au moins on avait prit un truc de valeur en plus de ce bidule miteux. Au lieu de ça, on doit attendre le bon vouloir de monsieur qui attend de vexer les semi-hommes. Et nos dernières livraisons qui pourrissent en cave le temps de prendre de la valeur, qu’il dit ! C’est des conneries !
- Mais tu vas baisser d’un ton, oui ! Tu vas nous faire tuer !
- T’es en train de me dire que tu es d’accord avec ça ?!
- J’ai pas dit ça ! Maintenant tais-toi, si la relève se pointe en avance et qu’on t’entend...
- Ok, comme tu voudras. Mais je t’aurais prévenu, ça va mal finir.


Lysia, dans un sursaut de courage, passa en tête du groupe et jeta un coup d’œil éclair derrière le mur qui les dissimulait avant de revenir en arrière se placer contre Aranmorë. A son tour, Sathie se risqua à un regard rapide.

« Deux hommes, bien armés... mais pas franchement ravis d’être là. »

Une satisfaction profonde, voir un brin de fierté, transparaissait dans son ton pourtant chuchoté. Elle se tourna vers le duo d’aventuriers improvisés.

« Bon bon bon, je vais pas faire votre travail, les gars. Voyons si vous savez "dompter les dragons". On fait quoi ? Bien des possibilités s’ouvrent à vous avec ces deux parodies de contrebandiers... Allez, je vais pas faire le boulot à votre place, votre plan ? » s’impatienta-t-elle.
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