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Sujet: À feu et à sang
Hadhod Croix-de-Fer

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Rechercher dans: Aldburg   Tag weingâl sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: À feu et à sang    Tag weingâl sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 31 Déc 2009 - 14:34
Tag weingâl sur Bienvenue à Minas Tirith ! Weingl
D'un nouvel ordre froid et calme, Weingâl avait envoyé le reste des troupes vers la gauche, vers les murailles, vers les cinq échelles de siège qui s'étaient érigées sur la pierre. Les forces longtemps préparées avaient été lâchées en avant. Tout ce qui restait à faire pour le Neleg humain, c'était attendre, admirer, et ne pénétrer dans la ville que lorsque tout risque aurait disparu. Une dizaine de ses gens l'entouraient: ses gardes personnels.

Une fente apparu au milieu de la section envoyée à la Porte, ceci afin de laisser passer le bélier, gros tronc d'arbre élagué, verni et renforcé d'airain, porté par six hommes casqués de forte carrure. Grâce à l'effort des archers à l'arrière, les tirs ennemis ne causaient que peu de dégâts: les archers d'Aldburg tombaient du haut des murs, une flèche empennée de noir plantée dans leur thorax ou dans leur cou. Tant et si bien que les remparts furent bientôt désertés au profit du blocage du portail.

"Ils préfèrent retarder leur perte plutôt que de résister. Réaction si humaine. . . mais si prévisible. Abandonner tout espoir pour gagner quelques minutes de vie."

Weingâl s'adressait à moitié à son compagnon, à moitié à lui-même. Il savait que la victoire leur était acquise, et que les efforts des défenseurs étaient vains.

"À quoi bon vouloir gagner du temps, aucun renfort de viendra les secourir."

Le Neleg en était certain: aucun espion, aucun avant-coureur n'avait pu leur échapper durant leur traversée leur avancée de l'Ouestemnet. Nul était au courant de leur attaque, personne ne viendrait secourir ces gens ni gâcher la délectation des serviteurs de l'Ordre. Peut-être était-il un peu trop confiant...

Quoiqu'il en soit, le monstrueux bélier s'abattit maintes et maintes fois sur le bois, et à chaque fois le même choc sourd et les même cris retentissaient. Mais vint la fois de trop, et ce ne fut plus un bruit sourd mais un énorme craquement qui s'ensuivit. La digue avait cédé, le barrage avait rompu, et les flots se donnaient à présent libre cours.

Envahie à présent par la chaussée et par les remparts, Aldburg était promise à un quart d'heure bien sombre.

#Weingâl
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