Yargul ouvrit les yeux, la première chose qu’il vit fut le plafond gris terne de la cellule qu’il occupait. Une cacophone sourde arrivât à ses grande oreilles percé de boucle en bronze polis, mélange de cris persans, de cliquetis d’amures et du pas de centaines de gobelins marchant vers la mort et la gloire. La citadelle du Roi Baltog était en pleine effervescence, et
Yargul sentait, comme la plupart de ses compagnons, que la bataille finale contre les immondes barbus aurait lieux très bientôt.
Son esprit était dans un état d’éveil extrême dus aux champignons de transe qu’il avait pris la veille.
C’était un vieux rituel qu’il pratiquait avant chaque bataille, afin de sentir l’essence même de la violence et de la vengeance couler dans ses veines.
Il vêtit son armure, para ses maigres épaules d’une longue fourrure de loup, accrocha ses cheveux drus derrière son crane
tatoué et finis par prendre son long cimeterre en mains. Il poussa la porte décrépite de sa cellule, et pris la décision de se rendre à l’extérieur de la forteresse avec ses frères chevaucheurs, de là, il pourrais observer les mouvements des naugrims avant le carnage…. Car lui et ses compagnons servaient en tant qu’éclaireur pour les armées de Baltog, arme furtive et brutale de la plus grande et magnifique troupe de sombre créature que le 4ème Age n’est jamais connus.
Les galeries de la forteresse étaient interminables, et des excroissances de boue, de pierre et de bois d’apparence étrangement fongiques sortait des murs droits et termes de la Gundabad originelle. Des portes des ancienne salle d’armes naines sortait des gobelins de toute taille en armure, armée pour la guerre et prêt à en découdre. L’imposante silhouette de
Yargul se détachait de parmi ses semblables, et un autre détail le rendait plus étrange encore, ses yeux violets émanant d’une lumière maladive, un effet secondaire des champignons chamaniques qu’il avait ingurgité la veille. Ces champignons étaient nommés Oeuils de goules, ou regard de Meylkoor, suivant la croyance. En tout cas, ceux-ci provoquaient un état de transe dans lequel le ressentis des émotions violentes était poussé à l’extrême….
Yargul fendit la foule des gobelins à contre sens, se dirigeant toujours plus bas aux lieux de monter, pour aller réveiller ses camarades, il commencerait par Taurk tiens, le vieux gobelin hargneux était le plus matinale.
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