Elessarion

Finalement Elessarion était heureux de rentrer à la citadelle. La Tour Mithrandir était décidément le seul endroit (à par peut être une certaine forêt) où il se sentait chez lui. Il avait bougé toute sa vie et à bien compter, il n’était resté que peu de temps à Minas Tirith, néanmoins ce temps là avait bien duré.

- Alors c’est ça ? demanda Gaur étonné, dès qu’il eurent passé la grande porte.

- Ouais.

- Impressionnant.

Un cri de femme résonna. Les droegdil écoutèrent mieux et perçurent d’autres cris. Ils sortirent leurs armes et décidèrent de se séparer.

Elessarion atterrit instinctivement devant l’auberge où ce déroulèrent un incroyable spectacle. La cité était attaquée par des hommes chauves portant des amulettes au cou et tenant des chiens de guerre. La cape blanche de l’alchimiste ne le resta pas et il du s’en servir comme arme en la faisant brûler.

En son absence un nommé Balthasar avait envoyé des hommes sembla-t-il contre Minas Tirith. Elessarion, appliquant l’une des devises des droegdil, ne s’y intéressa pas.

« Même si l’histoire nous guide vers le future, le passé est le passé. »



Par la suite la vie reprit son court. Gaur « aida » Elessarion dans son commerce, Elessarion guetta les cavalier sombres,…

Les droegdil oublièrent leur nom et participèrent à une enquête.

Des gens avaient empoisonné la fontaine et Mithrandir et quelques autres s’étaient proposés pour enquêter. Elessarion trouva cela assez dans les cordes d’un alchimiste et analysa l’eau. Il la trouva pure. Il suivit donc le groupe afin d’en savoir plus.

Mais Elessarion abandonna dès le début. Mithrandir et lui avait décidé de suivre un elfe qui était à la recherche de son frère. Ils partirent donc tout trois…au harad.

Elessarion ne dit mot au sujet de se pays, et cela fut préférable. Ils s’arrêtèrent au Pélargir de nouveau et longèrent un endroit attaqué par des pirates, mais ils devait faire vite. Au cours du voyage ils furent rejoints par d’autres et l’on arriva enfin, après de nouveaux champs de sables, au près de l’elfe mourrant. Il se trouvait qu’il était procédé, torturé dans la prison qu’était son corps. Les mages tentèrent des sorts pour améliorer son état mais Elessarion était impuissant face à un mal de l’âme. L’elfe périt mais l’elfe noir, son frère, était toujours dans le tourment. Elessarion voulut lui refermer les yeux et fut contaminé par le mal, qui n’était d’autre que l’œuvre de Melkor, le sombre dieu. Elessarion vit son sombre coté se réveiller mais garda le dessus grâce à son ami d’enfance. Malgré tout il sentit une force l’appeler vers le Pélargir où le dieu menaçait son père de mort. La traversé du désert se fit dans la démence, mais une fois au Pélargir, Elessarion retrouva son bon sens. Le lieu était en flamme et les pillards l’infestaient. L’alchimiste en terrassa quelques-uns et se dirigea vers la maison de son père. Il vit un pirate couvert de furoncle sortir de la demeure, une lame ensanglantée à la main. L’homme connu une mort rapide et Elessarion arriva tout juste pour entendre les dernières paroles de son père, alors que la maison menaçait de brûler. Il mis le corps sur son Mornnaur, son cheval, et chargea dans la rage, Melkor riant à ses oreilles.

En repartant Elessarion croisa des cavaliers noirs et il apprit qu’il faisait partis d’une organisation maléfique. Celle-ci se révéla plus tard, moins importante que ce que l’on lui fit croire. Une poursuite s’engagea et dura longtemps jusque dans le désert. Elessarion vint à bout de deux cavaliers par magie mais du répondre face aux autres. Finalement un coup de sabot l’envoya dans la coma et il fut abandonné aux vautours au coté de la dépouille de son père.

Du coté de Gaur, l’enquête de l’empoisonnement ne l’avait pas du tout intéressé, mais lorsque Thingaraf, le loup d’Elessarion qui avait pris sa place dans l’enquête, revint, se fut différent. L’intelligent animal portait un message écrit de la main d’Elessarion demandant que Gaur prenne sa place. Avec une petite réticence, le mercenaire alla dans la grotte où s’étaient engouffré les enquêteurs improvisés. Il secourut à temps Milindë, la promise de Mithrandir, de la noyade. La suite fut moins aventureuse, hors mis l’effondrement de la caverne qui faillit avoir raison d’un professeur membre de l’équipe. Le semi-sauvage brutal qu’était Gaur ne s’entendit pas vraiment avec un tel membre, mais cette relation évolua ultérieurement.

En effet, l’enquête une fois terminée, Gaur n’avait plus rien à faire et il n’allait certainement pas aller défendre le Gondor contre les pirates, mais plutôt retourner à sa chambre.

Sur le chemin il rencontra un homme à capuche brune, qui n’avait rien d’Elessarion, un rôdeur sembla-t-il. Il lui dit que Mithrandir était mourrant et qu’Elessarion demandait de l’aide au mercenaire. L’homme se présentant comme un ami de l’alchimiste, Gaur ne se méfia pas outre mesure. Il partirent en direction des mauvais cartiers pour passer prendre un guérisseur. Au moment ou Gaur se rappela que les cavaliers noirs allaient toujours dans cette direction, le rôdeur, (qui était en réalité Alzeen un membre du « culte de Melkor le terrible ») pointa son arme dans le dos de Gaur. Un sombre cavalier les rejoint et menaça Gaur d’une mort terrible. L’homme en noir était borgne, c’était le fuyard de l’embuscade dans la forêt.

Alzeen et le borgne conduire Gaur vers un endroit plus apte à torturer, et Gaur qui n’avait d’autre choix allait enfin voir les cartiers de ceux qui harcelaient Elessarion depuis si longtemps. Mais un instant il s’arrêta, et il usa du sort appris de l’alchimiste. Un halot vert émana légèrement de lui et un appel guttural sortit de sa gorge. Cela lui valu une entaille au dos et un coup au crâne. Gaur fut attaché sur le cheval noir, et peu de temps après les mâchoires de Thingaraf se refermait sur le bras armé d’Alzeen. Gaur se réveilla et avec l’aide du loup s’en fut. Néanmoins la fuite ne dura pas car Gaur fut rattrapé frapper de nouveau au crâne avec force et ficelé solidement. Le loup eu juste le temps d’entendre quelques instructions de Gaur avant de détaller.

Le loup de l’alchimiste était à la recherche d’un de ceux qu’il avait vus dans la caverne lorsqu’il tomba sur un professeur sortant de la taverne. Meneldir hésita mais reconnaissant l’intelligent animal, accepta de le suivre. Il fut conduit dans la ruelle et un combat s’engagea avec plusieurs membre du culte. Gaur, une fois libre manquant de critiquer le choix du loup, mais consacra ses forces à la recherche d’Alzeen. Il le trouva et après maintes petites tortures, il parvint à soutirer nombre d’informations concernant l’organisation.

La plus part étaient erronées mais même Alzeen ne le savait pas.

Une fois Alzeen égorgé, Gaur alla retrouver Meneldir qui repartait chez lui, il lui proposa un passage à la Tour Mithrandir et celui-ci accepta. Bien des personnes passèrent à la tour car une guilde était en train d’être mise en place. Elessarion et d’autres dont Gaur avait été mis au courant de ce projet depuis bien longtemps mais peu se doutait de la place que prendrait l’alchimiste dans la guilde. Gaur apprit alors par Mithrandir que Elessarion était dans le coma. On l’avait trouvé au coté du cadavre de son père dans le désert, et il dormait aux maisons de guérisons.



Un jour, l’alchimiste se réveilla. Gaur était à son chevet et Mithrandir vint lui rendre visite. L’alchimiste avait beaucoup rêvé. Rêvé à l’instar de son ami Mithrandir de songe qui avait une signification. Il vit (ou peut être juste entendu) un homme et une femme en suivre une autre à l’esprit troublé, il vit une femme quitter l’endroit où elle vivait, guidée par des choses et des êtres étranges, et d’autres choses plus noires, noires comme les pensées de son mauvais coté avec qui il refusait de converser. En effet cela admettrait son existence, sa conscience et cela lui permettrait de gagner du terrain sur le « bon » coté d’Elessarion.

Elessarion n’était plus cet être faible et dépressif mais qui avait été baigné dans les pensée pures et droites de son père et de son meilleur ami. Il avait voyagé, amélioré énormément ses qualités physiques, s’était forgé des idées à lui, avait saisit sa notion du bien. Cette notion avait était tordu à plusieurs reprises : les coups de lames maudites des cavaliers noirs, le choc psychique avec l’elfe noir, les sorts et paroles Mithrandir, et peut être l’influence de Gaur. Elessarion portait les stigmates de celui qui luttait pour ne pas sombrer : les pupilles toujours noires depuis qu’il avait touché l’elfe noir, et les singulières cicatrices faites par les viles armes.



Peut être es cela qui l’amena à se moquer des lois de la cité, à ne pas y prendre garde.

Lors d’une attaque la cité avait été envahit par des elfes renégats et des hommes en armures. Gaur avait profité du carnage pour faire revenir ses instincts meurtriers mais avait gardé une grande retenue. Malgré tout il acheva un gondorien d’un coût de pied et jouât avec des têtes, alors qu’Elessarion découpait des bouts de corps. Cela était tout à fait commun et même banal pour les deux amis mais les actes des droegdil n’était pas vu d’un bon œil par les gens de la cité. Alors qu’ils étaient menacés de prison au moins, un nain fit son entrée dans la cité.

Magnir Grogman fut fort impressionné par l’édifice qu’était Minas Tirith, mais il fut plus surpris parle fait quel était en flamme et attaquée. La surprise alla encore plus loin lorsqu’il s’aperçut que le fils du général nain Horgeon Gemvior était à la cité.

Après une courte discutions avec ce nain d’exception (qu’il avait d’abord pris pour son père) et avec un garde de la citadelle (qui leur apprit que la bataille avait pris fin), Magnir se dirigeât vers la tour pour répondre à l’invitation des Droegdil. Un invité lui ouvrit et il attendit patiemment le retour des deux hommes. Mais une autre personne attendait. Une personne très attendue patientait dans la toute nouvelle boutique d’Elessarion. SON PREMIER CLIENT !

Il s’agissait là d’une des Griffes de Silence, un homme farouche dont on ne lui avait dit aucun mal. L’alchimiste reconnu « l’uniforme » des Griffes dès l’instant ou l’homme fut aperçut.
Après une commende de taille, les Griffes venues chercher la marchandise remercièrent l’alchimiste et celui-ci surveillât (par des yeux et des oreilles animales) les allées et venues des hommes de Silence lorsque cela fut possible.
Suite à cela les jours passèrent paisiblement, jusqu'à la confrontation qui opposa les protecteurs de la citadelle aux sbires de Baltazar le noir. Elessarion arriva au milieu de la bataille et fit usage pour la première fois de sa lame pyromorphe Hatelnaur. Baltazar fut pris et l’alchimiste perdit tout admiration pour l’être noir qui se révéla n’être qu’un pion.
Et la vie reprit son court, la date du mariage de Mithrandir approchait et celle du jugement des droegdil encore plus.
Cependant lorsqu’un matin le juge Marius Van Diesl frappa à la porte de la tour, les gardes chargés de la surveillance des deux « malfaiteurs » amenèrent l’alchimiste mais pas le mercenaire. On appela le garde de la chambre de Gaur mais l’on eu pour toute réponse le bruit de ses os se brisant sur le pavé. La chute était de plusieurs étages et seuls les restes de l’homme et un cri de Gaur « Chez Magladùr ! » furent réceptionné par les adjoints du juge.
Mais Elessarion trouva la cape noire de Gaur sous une fenêtre grande ouverte du premier étage, et plusieurs personnes trouvèrent la morsure de la lame courbe du mercenaire.

Après ce départ Elessarion et Mithrandir décidèrent de partir tout deux vers Emin muil à la rencontre du Général Rustor. Elessarion fit la rencontre d’un Elfe nommé Arminas qui ce révéla être le légendaire personnage de jadis. On le conduisit ensuite au près du général et de ses gens dans un campement elfe, et Elessarion se sentit étrangement seul, seul comme peut l’être un mortel parmi elfes et numénoriens. Mais ses pensées ne persévérèrent pas dans ce sens car on du bientôt combattre des elfes renégats. Elessarion ne pu malheureusement pas profiter pleinement de la bataille car un trait bien ciblé lui perfora le poitrail près du cœur.
A son réveil, Arminas lui relata qu’un elfe l’avait porté jusque chez les elfe, accompagné d’un mage. Elessarion décida de ne plus jouer avec la mort, et remis sa côte de maille. Comme nombre de blessure celle-ci guérit relativement vite. Elessarion passa commende au près des elfes forgerons et reprit la route lorsque revint Mithrandir. Le mage guida son vieil ami vers Fangorn et vers…Radagast.
L’idole de carrière d’Elessarion apprit énormément à ce dernier. Il lui expliqua la signification de son prénom, narra comment il avait connu son père, lui rappela des moments oublier de sa vie, et surtout le mis au courant de son ascendance, ce dont l’alchimiste ignorait tout.
Après avoir traversé Fangorn guidé par Radagast, les deux amis (qui s’était découvert être cousins par deux fois) rejoignirent une compagnie d’une quinzaine de membres divers. C’est à daté de se jour que l’alchimiste prit le nom d’Elessarion Ëolchil.
La progression se fit lente, précautionneuse, et le garde-éclaireur qu’était Elessarion ne se réserva pas le loisir de dormir. Lors du troisième jour à la recherche de Sylvebarbe, Elessarion était aux devant de la troupe affublé d’une cape de feuilles et accompagné par Bargonno et ses loups. Bientôt ils entendirent un grand fracas et les cousins directs et éloignés de Mithrandir firent rapidement demi-tour. Au près de son étalon gisait Mithrandir…mort. La monture avait trébuché sur une mauvaise racine et dévalé la pente. Suite à ce choc psychologique, Elessarion pris Fangorn et les Huorns pour responsable de la mort de son ami, et s’enflamma plus que métaphoriquement avant que ne retombât sa colère. Une fois son échauffement terminé, la froideur saisit son l’âme. Le corps de Mithrandir fut emporté et Elessarion pris le groupe en main au coté du Roi du Rohan. Deux Huorns prirent la compagnie en chasse, les deux hommes susmentionnés parvinrent à les ralentir et un globe explosif de l’alchimiste en vint à bout. Néanmoins lorsque le duo rejoignit le reste du groupe, plusieurs hommes-arbres vinrent les entourés, dont Sylvebarbe. Celui-ci déclara ne rien vouloir tenter contre les faits des autres habitants de Fangorn, et Elessarion malgré sa grande colère quitta la forêt avec ses compagnons grâce à l’intervention de Radagast le brun.

N’ayant plus de projets dans l’immédiat, l’alchimiste demanda au roi Firion l’honneur d l’accompagner jusqu'à Edoras. Celui-ci accepta et on fit grand accueil à Elessarion qui eu même droit à un dîné en présence de la famille royale. Malheureusement l’alchimiste ne resta qu’un jour à Meduseld, car une missive plus qu’inespérée vint avec Thorondor, l’aigle de Mithrandir. Elle prévenait de l’arrivé prochaine du couple marié à Valinor : Milindë et Mithrandir et était signé du mage. C’est de cette façon qu’Elessarion apprit la mort du père et de la future femme de Mithrandir.

Rapidement, l’héritier d’Ëol fut à Minas Tirith, entra dans la tour puis dans la salle secrète où se réunissait la guilde. Il découvrit les membres en plaine conversation et reçut en leur présence la visite de Silindë l’elfe noir sous forme spectrale. Une bague fut trouvé et analysé par l’alchimiste qui s’en fit le gardien. Suite à diverses allusions, Elessarion fut convaincu que les réponses se trouvaient en Mordor, sur la piste des Griffes et de Silence. Hasharin, le Ghilmaître des lames, se proposa comme associé pour cette quête périlleuse. On nomma de nouveaux Ghildmaîtres en remplacement, puis l’intendant fit son entrée dans la pièce, suivit de son scribe.