un Homme brisé ....

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C'est avec l'énergie du désespoir que Hobasian arriva à toute vitesse dans le haut de la cité. Il arrive devant des gardes, qui eurent en face d'eux un homme brisé, rongé par le désespoir. Il leur dit d'une voie tremblante.

"Je souhaiterais voir le Roi, c'est important, .... il faut que je le voie ..... dites lui s'il vous plait qu'Hobasian, est inquiet au sujet de l'expédition de Dol Guldur, je crains pour mon fils ................"

Sa voie ne continua pas plus loin. Il essaya de se calmer et dit

"Prévenez le et demander lui s'il a reçu des nouvelles de Dol Guldur, où le nom de citoyens morts au combat là-bas. Demander lui de m'accorder une entrevue."

Les deux gardes froncèrent les sourcils, mais eurent finallement pitié de la face ridée du viel homme. Ils l'invitèrent à franchir les portes. Hobasian avait à peine fait une enjambée qu'il tomba nez à nez avec le Roy.
Ce dernier sourit suite à la précipitation de l'autre. Il murmura:

"Nous nous sommes déjà rencontrés, viel homme...que puis-je faire pour toi ? Je pense malgré tout savoir ce que tu cherches."

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Hobasian s'inclina face au Roy, le trouble était visible sur son visage qui avait perdu son air impassible. Après avoir perdu sa fille, sa femme, s'il perdait son fils, s'en était fini de lui, son esprit partirait en vrille.

"Mon Roy, j'ai bien peur que mon fils ne soit mort où qu'il ai disparu. Avez-vous reçu des nouvelles de Dol Guldur ? Avez vous reçu une liste des morts ou portés disparus ?"

Fit-il plus troublé que jamais.

Le visage du Seigneur des Lieux se tordit de mal aise. Le Roy avait bien reçu des nouvelles de la bataille de Dol Guldur, mais aucune ne concernant Mithrandir. Il se décida à dire la stricte vérité au viel homme:

"Ecoutez, il m'est en effet parvenu des échos de la bataille. Elle fut malheureusement sanglante, je ne peux vous le cacher mais aussi sage que l'était votre fils, à votre place, j'essayerais de ne pas laisser l'inquiétude me ronger. Vous m'en voyez navré..."

Hobasian était moralement mal en point. Le Roy lui fit une tappe amicale sur l'épaule. Il comprenait sa douleur, sa folie, ses envies.

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Hobasian fit un petit sourire au Roy et continua....

"Son cheval, est revenu seul, sans lui.... N'était-il pas avec un Mage du nom d'Elende ? Peut-être que lui sait quelque chose, serait-il revenu, et si oui, où puis-je le trouver ? A moins que vous pussiez faire parvenir un messager au commandant de l'armée Elfe qui lui, saura surement si mon fils est mort où .... je ne sais pas...."

Dans les yeux d'Hobasian on pouvait voir une petite lueur d'espoir, tandis qu'en son fort intérieur il se disait que le Roy étant vraiment un bon Roy, qu'il était très proche de son peuple, et que c'était une qualité pour un monarque.

Le Roy ne savait pas pour le cheval. Son mal à l'aise s'amplifia, il était perturbé bien qu'il essayait de le cacher au plus profond de lui même. Il congédia un jeune valet qui passait dans le long couloir et reprit en murmure:

"C'est dans de tels moments qu'on se doit d'être fort. Vous le serez je n'en doute pas, bien qu'il faille s'accrocher à l'espoir qu'il nous reste. Dès que j'aurai des nouvelles, vous serez le premier mit au courant."

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"Je vous remercie énormément de votre soutien, puisse les Valars vous bénir vous et vos descendant en vous préservant du mal."

Puis Hobasian partit et laissa le Roy, ce soir, il fallait qu'il essaye de se distraire .....

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Hobasian sortant des maisons de guérisons se dirigea vers le Palais, devant la porte, se trouvait les mêmes gardes que lors de sa dernière visite. Il alla droit vers eux et leur dit

"Bonjour, vous vous souvenez peut-être de moi, je suis passé il y a quelque temps, je souhaiterais que vous remettiez cette lettre au Roy, en effet je compte le remercier de sa sollicitude envers moi et lui annoncer le retour de mon fils, celui-ci m'a d'ailleurs fait glissé une lettre de sa part au Roy où il y explique des choses importantes ... Je vous confie donc celle-ci, si l'un de vous l'ouvre à la place du Roy soyez assuré de me revoir plus tôt que vous ne l'imaginez....Voila, je vous laisse continuer votre surveillance."